Disclaimer : Rien ne nous appartient sauf l'histoire puisque les personnages et le monde sont à JK Rowling. C'est dommage snif...

Résumé : Deux être légendaire font leur apparition. Ils ne descendent sur terre que lors de guerre opposant à la fois le monde sorcier et le monde sorcier. Et si cette guerre n'avait pas le but que tous pensaient ? Drarry / Mpreg / UA sans vraiment en être un. Certains éléments changent. Non Spoiler...

Cette Fiction est rédigé par notre groupe d'auteur... Nous sommes donc trois à travailler dessus. Cleo McPhee, Marjorie59 et Heaven... Nous apparaitrons dans l'histoire dans quelques temps...

Nous espérons que cette fiction vous plaira. Vous pouvez également allé lire nos autres publications si vous le souhaitez via nos profils...

Bonne lecture à tous...

Prologue :

Un hurlement de douleur déchira la nuit. Au 4 Privet Drive, un petit pavillon de Little Winging en banlieue de Londres, les habitants se réveillèrent en sursaut. Ce hurlement d'animal blessé venait d'une des chambres. Pétunia, Vernon et leur fils Dudley sortirent de leur chambre et avancèrent vers la source su bruit indésirable. Le père de famille se stoppa devant une porte munit de verrous, il les tourna un par un avant de finalement ouvrir la porte. Le spectacle qui s'offrit alors au trio leur glaça le sang. Le dernier habitant de la maison, Harry, frêle adolescent de 16 ans aux cheveux noirs de geais indomptables et aux grands yeux d'émeraudes était étendu sur le sol. Il se tordait de douleur. Il était torse nu. Dans son dos, on pouvait apercevoir deux plaies béantes au niveau des omoplates d'où une quantité impressionnante de sang s'écoulait. Le liquide carmin se répandait sur le parquet de bois ciré. Le jeune homme suait, son corps tremblait, il gémissait, il pleurait qu'on l'achève. Il avait trop mal, c'était insupportable. Heureusement pour tous, le bouclier magique qui entourait la maison empêcher à quiconque d'entendre ce qui se passait à l'intérieur.

Pour la première fois depuis qu'elle avait recueillis son neveu, la tante Pétunia avait les larmes aux yeux. Elle avait mal pour lui. Elle paniquait. Elle ne savait pas quoi faire. Pourquoi avait il ses plaies dans le dos ? Était il malade ? C'était il blessé ? Non, à voir les plaies parfaitement régulières et symétriques, ce n'était sûrement pas une blessure. Dudley était au bord de l'évanouissement et Vernon était rouge de colère. Son neveu avait fait un tel bruit. Cette fois ci c'était sur, les voisins allaient se douter de quelque chose. Alors qu'il approchait du morveux pour lui donner une bonne correction pour lui apprendre à hurler de la sorte, il fut retenu par sa femme. Les larmes dévalaient sur les joues maigres de son épouse. Il vint finalement vers elle et la prit dans ses bras pour essayer de la calmer. Il s'occuperait du gamin plus tard. Un gros boum lui indiqua que son fils Dudley avait finit par s'évanouir. Sur le sol, Harry gémissait toujours. Il sanglotait et suppliait qu'on le tue. Son oncle lui aurait volontiers fait ce cadeau si il ne redoutait pas d'avoir les gens du monde du gamin à ses trousses.

Une lumière vive éclaira toute la pièce, c'était presque irréel, comme si on avait allumé les phares d'une voiture dans la chambre. La lumière était d'un blanc pur comme la neige. L'air s'apaisa, les occupants de la pièce flottaient dans une certaine euphorie. Toujours étendu sur le sol au centre de la chambre, le petit brun pleurait des larmes de sang. Ses yeux brillaient de bonté et de générosité. Il reflétait la pureté et l'innocence. Un halo doré irradiait de son corps puis deux ailes d'un blanc immaculé tâchées de sang sortirent de son dos. Elles partaient de ses omoplates pour finir leur course au niveau de ses genoux. C'était un ange. Dudley, qui venait de reprendre ses esprits regardait son cousin avec la bouche grande ouverte. Il se frottait les yeux comme pour être certain qu'il ne rêvait pas. Pétunia pleurait toute les larmes de son corps, s'en voulant d'avoir fait tant de mal à un être aussi pure. Vernon Dursley lui, ne savait franchement pas quoi penser, mis à part qu'il serait impossible de cacher ça aux voisins. Sauf si le gamin pouvait ranger ses ailes de malheur et le halo qui l'entourait. Sa famille et lui c'était battu tant d'années pour paraître normal aux yeux de tous. Aucun de leurs voisins et amis n'avaient découvert leur secret. La plupart des gens qu'ils côtoyaient ne connaissaient même pas l'existence de Harry et ceux qui l'avaient déjà vu, comme la tante Marge ignoraient qu'il était un sorcier. Mais si maintenant il devenait un ange alors là se serait vraiment impossible à cacher.

Épuisé par sa transformation et la réception de son héritage magique, le petit brun avait finit par s'endormir sur le plancher. Ses ailes c'étaient rangées dans son dos, devenant presque invisible. Elles ressemblaient à un tatouage et le halo doré avait disparut. La tante Pétunia ne pleurait plus et Dudley c'était remis de sa surprise. Ils approchèrent tout deux de la frêle silhouette qui dormait sur le sol inconfortable et la soulevèrent pour la déposer sur le lit avec douceur. Ils ramenèrent les couvertures sur le corps de l'ange alors que Vernon quittait la pièce un peu rassuré. Visiblement le morveux pourrait caché ses immondices qu'il avait dans le dos. Dudley regagna sa chambre et son lit moelleux. La tante Pétunia elle, nettoya le sang sur le sol, prit le rocking chair qui était dans sa chambre pour le mettre dans la chambre de son neveu, l'installa prêt du lit du jeune homme, s'y assit et commença à veiller sur lui. Elle n'avait jamais été proche du jeune homme mais elle ressentait cette irrépressible besoin de le veiller. Comme si son instinct de mère venait de se réveiller. Peu à peu, elle sombra dans le sommeil. Sans qu'aucun des deux n'en ai conscience, un lien magique se forma entre Harry et Pétunia. Un filin bleuté les relia et des images affluèrent dans les deux sens.

La femme se retrouva plongée au coeur des souvenirs de son neveu. Qu'ils soient heureux ou non.

Harry à deux ans, il pleurait, il avait peur, il avait faim, une grosse voix raisonnait lui ordonnant de se taire et des coups furent frappés contre une surface en bois. Le petit garçon était enfermé dans un espace réduit et sombre. Il avait pour compagnons des araignées et une souris. Le jeune homme à 4 ans, il se fit frapper par Vernon par ce qu'il avait laissé bruler le petit déjeuner. Des images toutes dans le même style défilèrent jusqu'au 11 ans du garçon.

La rencontre avec Hagrid, le Chemin de Traverse, la Banque Gringotts, Le train, la rencontre avec Ron, Hermione et un blond antipathique du nom de Draco Malfoy. L'arrivée à l'école, les barques, la cérémonie de répartition, le directeur aux airs de papy gâteau. La découverte de son dortoir et de ses camarades de chambrée. Son professeur de potion Severus Snape qui le déteste sans qu'il ne sache pourquoi. Le quidditch, son premier match, il est terrifié. L'épreuve à la fin de l'année. Il avait faillit se faire tuer par le professeur Quirell qui était lui même possédé par Voldemort.

La deuxième année, il découvre qu'il peu parler aux serpents, il est seul, isolé. Sa meilleure amie à l'infirmerie pétrifiée, la petite soeur de son meilleure amie enlevée. Le gamin qui saute dans un tunnel. Harry faisait face à un basilic d'une vingtaine de mètres. Il terrasse le serpent avec une épée, il est blessé, il va mourir, il est triste, il a peur. Puis un magnifique oiseau laisse couler des larmes cristallines sur son bras et le soigne. Il plante un croc dans un livre et un homme disparaît en hurlant. Il est sauvé, Ginny aussi.

Troisième année, Sirius Black c'est évadé de prison. La rencontre avec Remus Lupin, les détraqueurs qui le rendent malade. L'entente des cris de sa mère se faisant tuer. Le fugitif qui finit par le retrouver. Harry apprend que l'homme n'est pas aussi mauvais qu'il le pensait. Il découvre son parrain pour la première fois. Sirius lui proposant de vivre avec lui et le drame. Remus qui se transforme en loup garou, le traitre qui s'échappe et Sirius et Harry qui manquent de mourir attaqués par une centaine de détraqueurs. Le jeune homme qui fait fuir les monstres et le sauvetage de son parrain qui redevient un fugitif.

Quatrième année, le tournoi des trois sorciers. Harry qui fait face au Magyar à pointe. Son Amitié avec Cédric, un baiser avec le jeune homme. Le coeur du garçon qui s'emballe. Le bal de noël, Harry est triste, il n'a aucune envie de danser. Celui qui fait battre son coeur danse avec une belle chinoise. Il quitte la fête, peu de temps après, Cédric le rejoint. Ils s'enlacent, ils s'embrassent. L'épreuve du lac noir. Puis le labyrinthe. Cédric et lui qui décide de prendre le trophée ensemble. L'impression d'être tiré par le nombril, la chute sur le sol humide et poisseux. Le cimetière. Cédric qui se fait tuer sous ses yeux. Les tortures, le retour de Voldemort, leur duel et sa fuite grâce au baguettes jumelles. Son retour dans le parc de Poudlard avec le corps de son premier amour dans ses bras. Son hurlement de désespoir. Le traître démasqué.

La cinquième année, Harry revoit son parrain pendant l'été, puis à noël, il est heureux même si Cédric lui manque. Il reprend pieds peu à peu. Ombrage et ses retenues, Ombrage et son impartialité. Le ministère et les journalistes qui l'accusent d'être fou. L'AD et ses talents de professeurs. Cho Chang qui l'embrasse avant qu'il ne la repousse violemment. La jeune femme qui s'enfuit en pleure. Harry qui tombe assis sur le sol de pierre froide. Son corps secoué par les sanglots. Deux grands roux qui approchent de lui et le prennent dans leurs bras. Ils le berce, le console, lui chuchote de douces paroles et tour à tour dépose un chaste baiser sur les lèvres charnues et rougies du jeune homme. Le petit brun qui retrouve le sourire et finit par quitter la pièce avec eux. Ombrage qui découvre l'organisation, le départ de Dumbledore, les retenues collectives puis le départ des jumeaux Weasley. La vision de Voldemort torturant Sirius Black. Le raid de Harry et ses amis au ministère de la magie. La découverte de la prophétie qui se brise. L'attaque de mangemorts. La mort de Sirius. Puis le duel contre Voldemort. Le brun qui s'énerve et détruit le bureau du directeur de Poudlard.

Tous les souvenirs de ses années Poudlard sont entrecoupés de souvenirs de ses étés. Les coups de Vernon. Dudley et sa bande pratiquant la chasse au Harry. L'indifférence de sa tante qu'il aurait aimé pouvoir considérer comme une mère. Quand il sauve son cousin des détraqueurs. Les derniers souvenirs remontaient à quelques jours. Vernon Dursley, ivre, avait battu le jeune homme, il avait commencé à arracher ses vêtements mais une sphère blanche entoura le garçon et envoya l'homme valser contre le mur. Puis la douleur, la peur, sa transformation et l'apaisement, la béatitude, l'innocence et la pureté qui le traverse. Il est un ange, il le sait, il vient de recevoir son héritage magique.

Les images s'interrompirent, Harry venait de sombrer dans l'inconscience dans le souvenir en question. Pétunia ouvrit doucement les yeux, une larme traitresse dévala le long de sa joue. Elle pleurait beaucoup en cette nuit d'été. Elle s'en voulait tellement. Elle venait de voir défiler la vie de son neveu en quelques minutes et elle réalisait à quel point cette vie était triste, emplie de malheurs. Jamais elle n'aurait pu imaginer que la vie du garçon puisse être ainsi. Il avait vécu tellement d'épreuves malgré son jeune âge.

Alors que la tante Pétunia revivait tous le souvenirs de Harry. Le petit brun était sujet au même phénomène.

Tout défilait très vite. Il vit l'enfance de Pétunia et de sa mère Lily, les deux soeurs étaient inséparables, elles s'adoraient. On ne voyait jamais l'une sans l'autre. Lily avait tendance à être protectrice envers sa grande soeur. Il vit la rencontre avec Severus Snape. Puis Pétunia qui espionnait sa petite soeur qui passait de plus en plus de temps avec ce garçon au physique ingrat et la mettait de côté. Elle voyait des phénomènes étranges qu'elle ne pouvait pas comprendre. Elle ressentait à la fois peur et envie. Elle aurait tellement aimé être comme sa soeur pour ne pas être mise à l'écart. Le jeune homme avec qui elle parlait avait l'air tellement triste. Peu à peu, elle tomba sous le charme de ce jeune garçon mystérieux.

Puis ce fut les 11 ans de Lily, la lettre de Poudlard, la venue de McGonagall qui expliquait tout sur la communauté sorcière aux Evans. Pétunia avait longuement pleurée, elle ne voulait pas perdre sa soeur, elle ne voulait pas que Lily aille dans cette école sans elle. Elle écrivit une longue lettre qu'elle envoya à Dumbledore. Le vieux sorcier, gentil, lui répondit. Il ne pouvait pas la prendre dans son école, elle n'y avait pas sa place, elle n'était pas sorcière. Puis les deux femmes grandirent s'éloignant de plus en plus l'une de l'autre. Pétunia était toujours amoureuse et fascinée par Severus mais le jeune homme ne voyait que Lily. La jalousie de Tunia envers sa soeur devint de plus en plus forte se muant en haine.

L'été juste avant la septième année de Lily, une blague de Sirius Black acheva de briser les liens qui unissaient les deux soeurs. Il c'était amusé à faire peur à Pétunia qui ne l'avait pas supporté. Ces gens étaient des monstres et sa soeur en faisait partie. Le rire cristallin de Lily raisonnait encore dans sa tête. Elle refusa de se rendre au mariage de Lily et James Potter, elle ne voulut pas non plu rendre visite à sa soeur quand elle accoucha du jeune Harry. Refusa de lui ouvrir sa porte quand elle vint lui rendre visite pour lui présenter le garçon.

Et, alors qu'elle allait craquer, renouer contact avec elle, sa soeur et son mari c'étaient fait assassinés. Elle retrouva leur fils devant sa porte avec une simple lettre. L'enfant avait été visé et ses parents c'étaient sacrifiés pour le sauver. Elle prit son neveu en grippe à cause de ça, ce monstre qui lui avait volé sa soeur.

Après quelques années, elle commença à réaliser son erreur mais il était déjà trop tard. Si elle se rapprochait du jeune homme, il ne comprendrait pas. Pourtant elle ressentait tant de tristesse en lui par moments. Elle se contenta de l'observer, de le prendre parfois en photos quand il ne faisait pas attention. Elle tentait de le calmer la nuit durant ses cauchemars. Il avait finit par s'attacher à cette ange gardien qui veillait sur son sommeil sans qu'il ne sache que c'était elle. Il ne reprenait jamais conscience durant ses cauchemars ou ses visions.

Il revit alors sa transformation sous un autre point de vue. Il sombra dans l'inconscience, vit sa tante et Dudley l'installer dans son lit, Vernon tourner les talons, Dudley regagner sa chambre et Pétunia installer un Rocking Chair prêt de son lit pour veiller sur lui.

Harry dormait toujours mais un léger sourire vint fleurir ses lèvres. Il était heureux. Sa tante ne le détestait pas. Elle ignorait juste comment réparer le mal qu'elle lui avait fait. Si il lui laisser une chance, ils pourraient former une vraie famille. Il en avait toujours rêvé...

Au moment même où Harry avait entamé sa transformation, dans un grand manoir proche de Stonehenge, un jeune homme blond se réveillait en poussant un hurlement. Aussitôt, deux ailes noires charbon sortirent de son dos, comme celles de son âme soeur, elles partaient des omoplates pour arriver aux genoux. Un halo bleu saphir presque noir émanait de son corps. Les larmes roulèrent sur ses joues pâles. Son âme soeur venait de recevoir son héritage et il pouvait ressentir toute sa souffrance. Il haleta, sa respiration se faisait difficile et sifflante. Il avait chaud et froid en permanence. Une femme blonde entra dans sa chambre et se jeta au pieds de son lit, elle était inquiète. Son fils allait mal, très mal. Elle conjura une bassine d'eau froide et déposa un linge sur son front. Le blond soupira de bien être. Il ferma les yeux et se concentra pour calmer les tremblements de son corps. Il tenta d'envoyer une aura apaisante à son âme soeur. Mais celle ci n'avait pas conscience de ce qu'elle était et se mit à paniquer de plus belle. Draco Malfoy puisque c'était de lui qu'il s'agissait, se crispa d'avantage, ses traits se firent durs, il ramena ses genoux contre son torse et commença à se balancer doucement.

Après quelques minutes qui lui avaient semblé durer des heures. Son âme soeur sombra dans l'inconscience. Le corps et l'esprit du serpentard s'apaisèrent aussitôt. Ses ailes se replacèrent dans son dos, le halo s'effaça et son corps se décrispa, les traits de son visage retrouvèrent leur douceur. Il pouvait sentir chaque émotions de son âme soeur. Il passa rapidement de la curiosité, à la tristesse, vint la colère, puis la sécurité et enfin le bonheur. Son âme soeur était heureuse. Un large sourire naquit sur les lèvres du blond. Il ne souriait jamais ainsi mais le lien l'y forçait, il ne contrôlait pas tout. Sa mère le regardait avec des yeux ronds, jamais elle n'avait vu son fils sourire ainsi. Il était tellement beau sans son masque de froideur.

Une série d'images afflua dans la tête de Draco. Il se trouva envahi de souvenirs douloureux et éprouvants faits de morts, de corps, d'humiliations. Son âme soeur n'avait pas eu la vie rêvée. Il ressentit un profond besoin de protéger cet être pur. Cette pulsion se mua rapidement en colère et en haine quand il reconnut Saint Potter. Il était maudit. De tous les sorciers et sorcières qui existaient dans ce monde, il fallait que son âme soeur soit le balafré. Il se leva et fit les cents pas dans sa chambre. Il était hors de question qu'il se rapproche du griffondore. Ils avaient toujours été ennemis et il comptait bien continuer à lui pourrir sa vie de survivant. Il donna un coup de poing rageur dans le mur et fit une grimace de douleur. Les os de sa main avaient craqués sous la violence du choc. Il regarda son poing qui virait dangereusement au violet et eut une moue dégoûtée. Il ferma les yeux, se concentra et sa main se soigna lentement. Sa mère paniquée avait déjà accourut vers lui. Il l'arrêta d'un mouvement de la main et souffla.

– Je vais bien mère.

Le ton était froid, cassant et ne souffrait aucune réplique. Elle aurait tant aimé qu'il l'appel maman mais il avait toujours été si distant. Son père Lucius avait réussi à le façonner à son image, fier, froid, arrogant, narcissique. Quand il était enfant, il n'était pas comme ça pourtant. L'influence de Lucius c'était renforcée après la première année de Draco à Poudlard. Quand il était rentré à la maison, il avait dit à ses parents que Harry Potter, Ronald Weasley et Hermione avaient l'air sympathiques et qu'il aimerait être ami avec eux. Malfoy sénior était alors entré dans une colère noire. Il avait sévèrement punit Draco. Depuis le blond ne parlait plus que des méchancetés faites au trios d'or, des insultes, des bagarres et faisait tout pour les surpasser dans tous les domaines. Quand ses résultats étaient inférieurs à ceux de Miss Granger, il était punit par son père, cela arrivait souvent. Du coup, la sympathie qu'il avait un jour éprouvé envers le groupe c'était transformée en une fausse haine qui n'était alimentée que par la peur de son père. Les yeux de Narcissa s'ouvrirent en grand, elle pensait comprendre quelque chose mais n'en était pas sûr. Elle bloqua la porte de la chambre de son fils de plusieurs sortilèges de magie noire et posa différents sorts d'intimité. Elle prit place sur la chaise de bureau de son fils et commença à parler.

– Ton âme soeur vient de recevoir son héritage n'est ce pas ?

Draco se figea, un frisson de peur parcourut son corps. Il allait devoir l'annoncer à son père et il était certain que ce dernier n'allait pas du tout apprécier la nouvelle. Il imaginait déjà les tortures que Lucius allait lui infliger. Il aurait droit au Doloris à coup sûr. Il aurait dû se douter que Potter était son âme soeur. Il avait tellement été obnubilé par lui l'année précédente. Heureusement pour lui, son père était encore enfermé à Azkaban pour le moment. Il se retourna et plongea son regard dans celui de sa mère. Il y vit de l'amour, de la tendresse, de la douceur et de la compréhension. Il soupira et murmura faiblement.

– Oui.

– Au vu de ta réaction, je dirais que tu as vu qui est ton âme soeur et que ça ne va pas faire plaisir à ton père.

Ce n'était pas une question mais une affirmation. Elle se doutait déjà du nom de la personne. Elle prit une grande inspiration et se lança.

– C'est Harry Potter n'est ce pas ?

Un voile de tristesse passa dans les yeux de son fils et il hocha faiblement la tête. Doucement, la femme aristocratique approcha de son fils qui était assis sur le sol. Elle prit place à ses côtés et le serra dans ses bras. Jamais ils n'avaient eu de moments de complicité tel que celui ci. Lucius avait toujours empêché Narcissa de câliner son fils. Ils restèrent un long moment, assis sur le sol, enlacés, se rassurant l'un l'autre. Un fin sourire étirait leurs lèvres. Ils étaient heureux.

Dans une contrée lointaine, trois jeunes femmes souriaient. Leurs protégés c'étaient éveillés, leur mission allait pouvoir commencer. Elles se tinrent par les mains et formèrent un triangle, elles fermèrent les yeux, prononcèrent une phrase dans une langue ancienne et disparurent. Elles reparurent en pleine campagne. Elles étaient en Angleterre. Elles transplannèrent directement vers un petit appartement du Chemin de Traverse à Londres...

Alors ? Verdict ? Ce chapitre vous a t-il plu ? Doit on mettre la suite où allons nous nous faire huer et luncher en place publique ??? Prologue assez court mais ce n'est qu'une mise en bouche... à bientôt très chers lecteurs adorés... Gros gros Bixxxxxxxxx. Nous tenterons de mettre la suite assez rapidement...