Prologue

Je suis chez moi entourée de nos amis, seulement mon esprit n'est que torture infini. Je tiens dans mes mains tremblante cette photo ou le nous signifier encore quelque chose, aujourd'hui il n'y a plus de nous possible car j'ai tout perdu tu es morts. Mon visage examine chaque trait, expression de joie sur nos visages, pourtant le mien en ce moment ne laisse apercevoir que froideur et dureté. Je regarde autour de moi essayant de percevoir derrière ses murs blancs sur lequel nos visages reposent un signe d'un quel conques souvenir heureux malgré la froideur s'étend emparé de mon être .A mesure que je m'enfonce dans cette maison à la recherche de mes souvenirs de bonheur l'air se fait absent. Je me rappelle quand je rentrais tard, les savons que les parents me passaient, les petits déjeuner pris en famille, aujourd'hui rien de cela n'a d'importance puisque tout est fini. Je regarde à nouveau cette photo de nous sur le meuble du salon, mon cœur saigne comme jamais il ne l'avait fait. J'ai si mal, tu étais la personne qui m'empêchait de tomber dans le néant, pourtant aujourd'hui tu n'es plus là qui va m'effacer cette peine, me garder debout. Tu es morte et je me souviens de ce matin quand on t'a débranché et donc le moment où j'ai perdu le dernier membre de ma famille.

Je me rappelle être avec toi dans cette chambre d'hôpital priant pour être dans un mauvais rêve. Un rêve dans lequel toute vie ta quitté. Dans cette chambre d'hôpital les couleurs sont devenus ternes comme mon cœur qui n'arrive pas à supporter cette douleur lancinante l'envahissant de plus en plus. Je n'ose même pas te regarder et pourtant quand je le fais je ne voie que tes yeux clos, ses yeux qui m'ont souvent regardé. Aujourd'hui tout est finit et je ne peux le supporter. Jamais plus je ne prononcerais le mot sœur, pourquoi continuer à le faire, pourquoi continuer à te garder en tête quand je sais que jamais plus tu ne répondras au son de ma voix. Notre famille ne dispose plus que de deux membres Lincoln et moi, j'ai l'impression que ma vie s'écroule. Chaque moment vécut mon amenés à celui -ci et alors qu'elle fin donner à cet inlassable tournant tragique que prend ma vie. Quand je vois nos amis rentrés dans cette chambre je ne peux cesser de leur en vouloir, leur en vouloir d'être là avec moi au contraire de toi qui à garde cette expression de repos sous mes yeux. Nous sommes tous réunis dans cette chambre quand ils arrivent pour te débrancher je crois l'avoir enfin acceptée je ne suis plus dans le déni tu es morte je le sais, je touche ta main encore chaude mais la mienne n'est que froideur. Je peux le sentir dans chaque fibre de mon corps que je ne pourrais pas continuer. Je regarde ta vie se terminer d'un regard vide la peine m'appariait comme un lointain souvenir je ne ressens plus rien comme si tout sentiment qui avaient pu m'habiter dans le passé était lointain. La voix du médecin me ramène à cette dure réalité,

- Mademoiselle pouvons-nous la...

Je regarde alors cette femme qui n'ose même pas dire le mot débranché, ainsi que tous ses visages de tristesse et de compassion que cherchent-t-ils à savoir me sonder serai futile car je ne ressens plus rien.

- Allez y dis-je d'un ton dur mais essoufflée

Elle fit donc le geste, je ne laissai même pas une larme couler pourtant depuis que j'avais mis un pied dans cet établissement laissant flotter la mort et la tristesse il ne s'était pas passé un moment sans que mes larmes ne coulent, mais là je ne pleure point cela m'est devenu trop difficile. Je regardais ce corps sans vie de la jeune fille que j'avais un jour nommée soeur et je ne pus respirer, il fallait que je sorte.

- On rentre dis-je à l'adresse de mes amis tout en reprenant mon souffle à chaque mot que je prononçais.

- Rentrons reprirent ils

Me souvenant de ce souvenir si douloureux, je jette ce cadre violemment, qui vient se briser tel le sentiment qui m'habite à mes pieds sous le regard incrédule de nos amis. J'ouvre le placard et prend une boîte d'allumette, suivis d'une bouteille remplie d'alcool qui me sert à inonder cet endroit. J'asperge les meubles, le canapé. Je veux tout effacer toute trace de nous. Mon journal intime y passe aussi je me souviens qu'il m'avait été donnée par ma mère jusqu'ici c'était devenu pour moi le plus beau souvenir qu'il me restait d'elle et de mon ancienne vie. Pourtant aujourd'hui il n'était que futilité, que pourrais-je raconter dedans maintenant, que ma sœur la seule personne qui me faisait rester debout n'est plus. Que je suis seule et que j'arriverais à me relever, non je ne peux plus rien écrire. Mon journal ne pourrais plus accepter de souvenirs encore tragique, il en a déjà assez et je ne peux lui en rajouter. Il fait donc partie de mon passé et c'est mieux ainsi, je ne veux rien laisser qui pourrait me rappeler cette peine. J'aimerais oublier, que ma sœur est morte, que mes parents également ne font plus partie de mon monde, j'aimerais juste effacer les souvenirs de cette vie atroce que j'ai. Je ne laisse donc rien au hasard et continue de renverser l'alcool sur toutes ces choses qui avant avait de l'importance.

- Que fais-tu dit l'un de mes amis

- Je mets un terme à tout ça

- Non ne fait pas ça, pas de cette manière

- Pourquoi, hein pourquoi dis-je en hurlant

- Cette maison ne représente que douleur à mes yeux, je ne peux vivre ici dans cette atmosphère ou seuls les souvenirs rôdent comme dans le but de me tourmenter encore plus. Il me faut effacer chaque détails de mon ancienne vie c'est le seul moyen de continuer à avancer. J'en ai besoin dis-je.

J'allumai l'allumette qui inonda de sa lumière le salon et bientôt la maison. La maison ne sentait pas l'alcool mais la fin de mes souvenirs. Nous sortîmes de cet endroit de malheur, je pu voir avant de franchir la porte chaque détail disposé disparaître, les souvenirs entraver dans les murs mourir avec, le feu qui se déplaçait avec rapidité ce qui me soulageait. Mes sentiments passés on brûlés dans ce feu, je repars à zéro sans rien seulement vêtu des vêtements que je porte sur moi mais sans souvenir aucun de cette ancienne vie. Je sors enfin de cette maison et me dirige je ne sais ou, mais loin. Tout brûle et je me sens enfin entière, plus aucune attache. Peu importe ce que dirons les autres que je suis folle oui et alors? Comment ne pas l'être?

Seulement aujourd'hui est synonyme de renouveau pour moi par ce que j'ai détruit cette maison symbole de ma vie passé, ce lieu plein de souvenirs de gens que j'aime et qui sont morts. Comment un endroit que je chérissais tant avant ne peut-il représenter plus que tragédie et amertume à mes yeux, c'est avec cette pensée simple que je m'en vais sans jeter un dernier regard mais en laissant couler une larme silencieuse sur ma joue.

- Au revoir!