Bonsoir.

Me voilà avec cette fic qui est écrite depuis longtemps et qui a été postée sur le MDS y'a déjà quelques temps, mais je me lance ce soir à vous la partager ici-même. En espérant que ça vous plaise !

Titre : Do or die
Pairing : Sterek (En principal) et autres.
Rating : NC-17 (Pour Lemons)
Disclaimer : La série appartient à Jeff Davis et à MTV, donc les personnages également. Le titre est celui d'une chanson du dernier album de Thirty. Je ne gagne pas d'argent avec cette fic. J'écris juste pour mon plaisir et celui des éventuelles personnes qui pourraient apprécier. Certains personnages sont à moi par contre, mais vous n'aurez aucun mal à savoir lesquels. L'histoire aussi m'appartient.
Spoilers : Saison 1 et 2. PAS DE SPOILERS SAISON 3 !
Notes : (Oui, notes avec un s, parce que j'ai plein de choses à dire)
- Le titre n'a pas grand chose à voir avec la fic, mais j'avais pas d'idée de titre et... voilà.
- Cette fic va comporter un prologue, 10 chapitres, un épilogue et au moins un petit bonus (Peut-être davantage), le tout étant déjà écrit et représentant 28500 mots environ...
- Je vais faire un petit spoiler sur ma fic au cas où certaines personnes pourraient ne pas aimer : cette fic traite de M-preg.

Do or Die

« Derek... »

Le loup garou le regarda avec suspicion. Il avait l'air beaucoup trop angélique pour que ce soit naturel. Quelque chose lui disait qu'il aurait sans doute mieux fait de rester au lit ce jour-là. Il s'enfonça un peu plus dans son fauteuil et déposa son bouquin sur le guéridon tout près.

« Quoi ?

- J'ai comme un petit service... Tout petit service, hein... tu sais, le genre de service qui va rien changer dans ta vie. Ou presque. Deux fois rien, tout juste un...

- Accouche !

- Oui, je disais que j'ai juste une petite faveur à te demander. Je l'ai trouvé hier soir, et je l'ai gardé dans ma chambre cette nuit. Mais mon père, tu sais, enfin non, tu sais pas, mais bon, jte le dis, comme ça, tu sais maintenant... Bref, mon père est allergique. C'était pas beau à voir. Juste une nuit à la maison et il avait les yeux tous gonflés, il arrêtait pas d'éternuer et de se moucher, et c'était vraiment pas beau à voir. Je crois que je l'ai déjà dit, mais jte jure, Derek...

- Mais de quoi est-ce que tu es en train de me parler au juste ? Abrège ou je t'égorge... Avec les dents ! »

Il voulait avoir l'air menaçant. Mais il lui avait dit cette phrase tellement souvent que ça le faisait même sourire maintenant. Un peu. Et finalement, depuis tout ce temps, elle faisait quand même son effet sur le fils du shérif. Il le vit déglutir un peu précipitamment avant de tenter de remettre ses idées en place pour reprendre son ennuyeux plaidoyer.

« Voilà, j'ai trouvé ce chaton derrière une poubelle en quittant l'école hier.

- Quel chaton ? »

Stiles s'écrasa la paume contre le front et courut à l'extérieur pour revenir aussitôt avec une boite en carton dans les bras.

« Ce chaton. Il est tellement mignon. Il me fait penser à toi, regarde... »

Derek laissa échapper un grognement. Comment osait-il seulement dire une chose pareille ? Il se leva, l'attrapa par le revers du col et le plaqua contre le mur le plus proche. Il avait une vague idée du service qu'il allait lui demander, et ça ne lui plaisait vraiment pas. Il était hors de question que cette bestiole réside ici, ne serait-ce qu'une heure.

Visiblement, toute cette agitation n'était pas pour plaire à l'occupant de la boite qui jaillit toutes griffes dehors contre le bras du loup qui maintenait Stiles au mur.

« Tu vois, dit celui-ci, exactement comme toi. Il me défend au péril de sa vie. »

L'alpha se détendit un peu et regarda la petite bête en train de lui mordiller la peau de la main. A bien y réfléchir, il trouvait que le chaton ressemblait plutôt à Stiles. Un brin sauvage et téméraire malgré la faiblesse de son corps. Et il se laissa attendrir... Comme toujours quand il était question du jeune homme.

Le fils du shérif prit la petite boule de poils noirs dans les mains et le calma de quelques caresses et quelques mots doux. Il le prit tout contre son cœur et le berça un moment avant qu'il ne se rendorme.

Il a peut-être raison, pensa Derek. Nous ne sommes pas si différents.

« Alors c'est d'accord ? »

Il n'avait même pas besoin de demander quoi exactement. Il avait deviné dès le moment où il était entré avec cette boite au creux des bras. Ça ne l'enchantait pas tellement d'avoir un être vivant de plus sous sa responsabilité. Il avait déjà une meute et un compagnon. Même si c'était une pseudo meute dont la plus part des membres ne lui faisait pas confiance. Et même si son compagnon n'avait pas encore conscience de l'être.

Mais il était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Surtout quand le jeune homme le regardait avec ces yeux-là. Alors il grogna un peu pour la forme et retourna s'asseoir sans un mot de plus.

« Merciiii, je passerai m'en occuper tous les jours, jte jure. En plus, ça me fera une bonne excuse pour venir.

- Comme si t'avais besoin de ça pour venir me pomper l'air ! »

Stiles ignora la remarque, il était déjà en train de déposer le petit chat sur le canapé. Il s'installa ensuite lui même sur les genoux de son loup, peu soucieux de savoir si celui-ci avait envie de reprendre sa lecture. Il lui donna un baiser qui les laissa pantelants tous les deux, les bras enroulés autour de la nuque de son amant.

Il laissa ensuite sa bouche glisser au coin de lèvres et longea lentement la joue mal rasée pour aller se loger tout contre le lobe de son oreille. Il le mordilla doucement, quelques minutes jusqu'à ce qu'il devine l'excitation du loup. Il déposa ensuite une traînée de bisous brûlants dans le cou où il put sentir la carotide qui battait une chamade endiablée.

Il remonta un moment pour lui susurrer quelques mots :

« J'aimerais te remercier mon loup. »

Il n'eut qu'un grognement en réponse, mais ce n'était pas comme s'il en n'avait pas l'habitude. Alors il reprit ses activités dans le cou de Derek, faisant également entrer ses mains dans l'action. Il fit danser ses doigts sur le torse de son amant, comme s'il hésitait quant à la marche à suivre. Mais la vérité c'est qu'il savait exactement où il voulait en venir. Il avait juste envie d'attiser un peu plus le désir de l'homme sous lui avant.

Le brun appréciait le moment à sa juste mesure. Déjà Stiles ne parlait plus. Il avait beau être complètement fou de lui, il ne l'en trouvait pas moins agaçant quand il partait dans ses interminables monologues dans lesquels il devait faire le tri pour arriver au vrai message.

Et puis surtout, il savourait le savoir faire de son compagnon. Depuis les presque trois ans qu'ils étaient ensemble, il avait eu tout le loisir d'apprendre ses points faibles, et il savait s'en servir à des fins délicieuses.

Il voulut participer un peu et leva une main qu'il déposa sur sa nuque, mais son amant se décolla de lui et lui interdit en une courte phrase de bouger ne serait-ce qu'une oreille.

Stiles reprit son activité précédente, enivré par l'odeur virile et épicée de son loup. Il s'autorisa enfin à diriger ses mains plus au sud, là où les choses devenaient plus chaudes, plus douces, plus... intéressantes.

Il fit cliqueter la ceinture, puis sauter les boutons avant de faufiler lentement sa main dans l'ouverture.

« Ouhhh, mais qu'avons nous là ? J'ai réveillé la bête on dirait ! dit-il, un brin moqueur. »

Derek gronda un peu, mais ne bougea pas et attendit la suite sagement. Il se fit la réflexion qu'il avait vraiment trouvé son maître. Personne à part son compagnon ne pourrait lui parler de la sorte et être encore vivant pour en discuter plus tard. Personne ne pouvait jouer avec son corps et avec ses nerfs sans avoir à répondre de ses actes.

Quand Stiles coula à genoux entre ses jambes entrouvertes, il cessa de penser. Il voulait juste le caler contre lui et le monter dans sa chambre pour lui faire subir les derniers outrages. Mais apparemment, son amant avait une autre idée en tête.

« Assis Derek. Pas bouger. »

Un nouveau grondement sortit d'entre ses lèvres.

« Peter et Isaac peuvent débarquer d'un moment à l'autre !

- Je sais ! »

Mais il s'en fichait. Le châtain était sûr que son amant pouvait les entendre arriver à des kilomètres. Qu'il aurait largement le temps de l'arrêter et de se rajuster. Alors il tira un peu plus sur les pans du jean de son amant pour en extraire ce qui l'intéressait le plus à ce moment-là.

Il lui fit un clin d'œil aguicheur avant de reconcentrer son attention au morceau de chair palpitante qu'il tenait doucement dans le creux de sa main. Il souffla un peu dessus avant d'y faire courir un doigt léger. Il suivit une veine, puis l'autre se délectant du son étouffé du tissus sur les accoudoirs du fauteuil. Dans sa vision périphérique, Stiles devinait les efforts que produisaient les mains de son amant pour rester à leur place.

Il traça ensuite un chemin délicieux le long du frein avant d'entourer la hampe de deux doigts pour en apprécier le diamètre. Il eut un sourire comblé. Il était plutôt fier de parvenir à le rendre si dur avec si peu d'effort.

Un son quelque peu frustré s'échappa des lèvres de Derek. Le joueur de crosse ne put que remonter son regard sur le visage de son homme. Il voulait y lire toutes les émotions qui ne transparaissaient que lorsqu'ils étaient seuls. Pourtant, il ne vit rien d'autre qu'une certaine concentration. Alors il reprit son jeu.

Il fit aller et venir très lentement ses deux doigts autour du membre vibrant. Il formait comme un anneau, mais un anneau chaud et vivant. Et il savait que ce n'était juste pas assez. De plus, il ne voulait vraiment pas se faire surprendre par un ou plusieurs des membres de la meute de son alpha, alors il se décida à passer à la vitesse supérieure.

Tout en continuant son délicieux manège à l'aide de ses phalanges, il posa un petit bisou sur la pointe qui semblait se tendre vers lui. Il eut ensuite un sourire amusé et recommença encore et encore jusqu'à ce que le souffle de Derek se fasse plus heurté.

Stiles aimait savoir que c'était lui, et seulement lui qui pouvait lui faire cet effet là. Désireux de continuer sur la même voie, il sortit un bout de langue qui passa rapidement sur le frein, sans pour autant s'y attarder. Arrivant au niveau du gland, il l'entoura de ses lèvres, tout juste pressées à l'extrémité.

Cette fois-ci, Derek ne fut plus capable de retenir ses gestes et il posa une de ses mains sur la nuque de son amant, tentant de le faire accélérer un peu le mouvement. Dans le même temps, il grogna son nom. Quelque chose entre l'expectative et la menace.

Le jeune Stilinski ne put empêcher un léger rire de s'échapper de sa gorge. Il adorait mettre son loup dans cet état. Il adorait être à genoux entre ses cuisses, et pourtant tout puissant. Il commandait, il décidait, il asservissait cet homme pourtant bien plus lourd, plus fort, plus vieux rien qu'avec quelques mouvements de mains et de bouche. C'était jouissif.

Lorsque Derek envoya un coup de hanche en sa direction, il se décida à enfin vraiment prendre les choses en main – si il pouvait se permettre l'expression. Il plaqua sa paume contre la base du membre et posa ses deux lèvres entrouvertes contre la hampe. Il les laissa glisser jusqu'en bas, son nez accompagnant le mouvement, se délectant également de l'odeur virile qui s'en dégageait. Arrivé tout en bas, il remonta de la même manière, s'assurant de rendre son amant complètement fou de lui. Complètement à sa merci. Il recommença ainsi à plusieurs reprises, plaquant sa langue à chaque fois qu'il remontait.

Quand le loup fut prêt à le supplier – il pouvait en parier tout ce qu'il avait – au lieux de refaire un aller retour enivrant, il ouvrit les lèvres un peu plus pour recouvrir entièrement ce sexe auquel il était totalement addict. Il fit quelques va et viens avant de reprendre son manège enchanté.

« Stiles... »

Il alterna ainsi les caresses légères à celles plus profondes, jouant également du rythme et de la pression. Il garda un moment le membre au fond de sa gorge, laissant seulement bouger sa langue. Il dégustait la hampe comme une sucrerie et s'en délectait avec gourmandise.

Il s'écarta ensuite un moment, savourant sur le visage de son amant les résultats de son œuvre. Il devinait dans ses yeux mi-clos tous les tourments que lui causaient son immobilité. Il tenta de garder en mémoire les joues rougies, le souffle court, les lèvres humides et les mâchoires contractées.

Le joueur de crosse reprit sa douce activité en déposant sa langue sur la couronne. Il la contourna, la caressa quelques secondes avant de la reprendre entièrement en bouche. Cette fois, il ne voulait plus s'amuser. Il avait Derek à sa merci, suspendu à ses lèvres... sans mauvais jeu de mots. Et il se sentait le roi du monde. Alors il débuta une série d'allers retours profonds, accompagnant sa bouche délicieuse de sa main. Il maintint un rythme assez soutenu, même s'il relâchait par moment le membre pour mieux l'embrasser.

En quelques minutes, le loup avait perdu tout son flegme. Il n'était plus que gémissements et soupirs. Il enfonçait ses doigts dans les cheveux de Stiles, conscient d'être sur la brèche. Il ne manquait quasiment plus rien pour qu'il vienne enfin, pour qu'il libère enfin cette frustration. Il échappa un cri, presque un rugissement et s'épancha entre les lèvres diaboliques de son homme, écrasant si fort ses paupières l'une contre l'autre qu'il eu peur un moment de ne jamais recouvrer la vue.

Dire que quand Stiles était entré dans la pièce, il lui avait trouvé un air angélique...

C'était un démon oui...

Un démon adorable et délicieux, mais un démon tout de même.

Pendant que le loup reprenait ses esprits, le joueur de crosse, lui, continuait de cajoler le sexe qui reprenait doucement sa taille habituelle. Il ajouta quelques baisers aériens, juste pour ne pas que la pression redescende trop vite. Il le frottait lentement contre ses joues, soufflant parfois dessus. Il effleura le méat encore sensible du bout de la langue, nettoyant les vestiges de l'orgasme qui venait de secouer son amant.

Quand la prise sur ses cheveux se fit plus douce, il se redressa, sans lâcher encore son précieux joujou. Il s'installa à sa place initiale, sur les genoux de Derek qui l'entoura de ses bras.

« Tu es diabolique.

- Merci mon loup. Mais c'est pour ça que tu m'aimes non ?

- Entre autre... »

Le fils du shérif se laissa câliner un moment, savourant cet instant de tendresse. Il y avait rarement le droit en plein jour et au milieu du salon. Le romantisme et les étreintes étaient en général réservés à la chambre, le soir.

Mais au bout d'un certain temps qu'il ne pourrait définir, Derek sembla réaliser que si lui était plus que satisfait, Stiles, lui, avait du rester sur sa faim. Il se rajusta rapidement, calant ensuite son amant dans ses bras pour le conduire dans sa chambre. Il était bien décidé à lui rendre la pareille, mais hors de question de faire ça ici... Il ne risquerait pas deux fois de se faire attraper...

TBC...

Une petite review me ferait plaisir si le cœur vous en dit !

Tatu