Bonjour ! Je regardais encore OHSHC, lorsque j'ai eu envie d'écrire un OS sur eux deux. Ce n'est pas de la grande prose, mais c'est la mienne, et j'espère que vous prendrez tout de même plaisir à la lire.


Triste jour

Aujourd'hui est un triste jour pour nous.

Contrairement aux apparences, nous aurions dus nous réjouir, au lieu de ressasser notre passé, mais malgré cela, nous sommes tristes.

Depuis notre naissance, nous avons toujours été ensemble. Ensemble avec la certitude que rien ni personne ne nous séparerait jamais. Pourquoi me rappelais-je ces moment maintenant ? Je n'en sais rien.

La salle était bondée et l'ambiance festive pas vraiment propices aux introspections, mais un seul regard sur le côté m'apprit que je n'étais pas le seul à ressasser mes souvenirs. Je retint un soupir.

Enfants, personne, mis à part notre mère et une seule nourrice parmi les innombrables nourrices qui s'étaient succedées auprès de nous, n'avaient réussis à nous différencier. Ce manque total de discernement nous avait, au départ, vexé, puis nous avons appris à en jouer pour leur jouer des tours pendables. Comme pour les punir de ne pas faire la différence entre nous.

Puis, nous avons grandis et continués à utiliser notre apparence semblable pour nous moquer de ces filles qui disaient nous aimer sans pour autant faire la différence entre nous.

Les gens pensaient qu'avoir un frère jumeaux en tout point semblable était cool ? Pas nous. Nous étions deux, pas un. Nous avions des goûts et des caractères différents, mais jamais personne n'avait pensé à nous demander notre avis.

Personne.

Puis, un jour, dans ce club où nous étions entrés par jeu, une personne avait réussi le tour de force de nous différencier. Elle n'était même pas une femme à proprement parler., seulement un de nos débiteur duquel nous nous étions moqués.

Aussi simplement que si elle vous donnait l'heure, elle nous avait différencier, nous avait fait nous disputer, tout en nous donnant une impression d'originalité que nous n'avions jamais connue.

Pour notre malheur, nous n'avions reconnus le danger que trop tard : nous étions pris dans ses filets aussi sûrement qu'un poisson qui se débat alors que sa queue est coincée dans les mailles du filet alors que celui-ci est en train d'être remonté.

Et oui. J'étais amoureux de cette fille qui ne ressemblait même pas à une fille, mais je n'étais pas le seul. J'avais vu avant tout le monde, le regard protecteur et presque émerveillé que posait mon frère sur elle. J'ai compris avant lui, qu'il était mordu.

J'aimais mon frère. Et je l'aime toujours. Comme on s'aime soi-même, comme on aime au partie de soi. Je lui ai donc laissé la place, pour qu'au moins un de nous deux soit heureux.

Mais il a été blessé comme moi.

Le fait qu'elle ne l'ai pas fait exprès, ni qu'elle ne l'ait jamais su n'enlève rien à la douleur. Au contraire. Peut-être que lui, moi ou tous les deux aurions dus nous manifester, mais maintenant, il est trop tard.

Car elle si remonte en ce moment même la nef au bras de son travesti de père, ce n'est pas pour prendre pour époux l'un de nous deux.

Ou devrais-je dire, même pas pour l'un de nous deux.

Oui, aujourd'hui est un triste jour pour tous les deux.

Au moins, sommes-nous ensemble pour le supporter.