Titre : Mon Izuru
Auteur : Anders Andrew
Rating : T (pour sous-entendus lime et langage violent)
Genre : Yaoi un peu mellodramatique, Pov Gin
Pairing principal : Gin Kira
Note : pour une fois, je voulais mettre en exergue la sensualité de Kira. Après tout...un blond aux yeux bleus comme lui, jeune et un peu chétif...ne doit-il pas profiter un peu des avantages que la nature lui a donné (huhu). Pas pendant le travail, évidemment, mais la nuit. La nuit, tout est permiiiis ! (la fille, traumatisée par la pub de M6 quand elle était gosse) OK je sors...XD
Mon petit Izuru…
Si réservé, si prude…s'en est indécent.
Quand je te vois te balader sous mon nez avec ta pile de papiers…j'ai envie de te sauter littéralement dessus comme un prédateur sur sa proie.
Une biche sans défense, voilà ce à quoi tu me fais penser.
Mais évidemment, je me retiens. Sinon tu t'effaroucherais, et tu prendrais la fuite avant que j'ai pu profiter des plaisir que peut offrir ton doux corps blanc.
Non, j'attend plutôt le soir pour te sauter, mon Izuru.
La nuit où tous les chats sont gris; ta pureté s'évanouit comme par magie et tu écartes les jambes pour moi dans un gémissement qui ferait dresser la queue d'un mort.
Mais ce soir il y a déjà du sperme sur tes cuisses.
- T'aurait-on déjà visité ? Dis le moi Izuru, c'est un ordre ! Je veux savoir qui…
Le capitaine Aizen.
Aizen. Évidemment. Qu'est-ce que je peux répondre à ça ?
Tu te recroquevilles, attendant des coups qui ne pleuvent pas. Une vengeance justifiée qui ne s'abat pas.
Tu soupires de soulagement; et je te déteste plus encore pour cette emprise que tu as sur moi et qui me laisse languissant et sans forces pour te battre; j'en ai même perdu l'envie.
Après tout, maintenant tu es à Lui.
- Salope ! Petite putain !
Ce sont les mots qui sortent de ma bouche et claque comme un fouet dans l'air lourd de la chambre.
Tu me regardes, les yeux écarquillés; tes lèvres entrouvertes m'appelent mais j'y résiste, car elles sont encore rouges de la morsure de mon Maître. Du tien.
Je m'enfuis et je me demande comment je t'ai perdu. A quel moment as-tu cessé d'être à moi ?
…
Depuis je te harcèle de questions à ce sujet, quand nous nous retrouvons seuls au bureau. Toujours sarcastique, mais en fait douloureux.
- Il en a une plus grosse que moi, c'est ça ? T'aime tellement te faire prendre par l'arrière, par sa grosse queue…ça te remplis, pas vrai ? Les putes dans ton genre aiment ce genre de choses…
Tu prends un air blessé et tu fuis. Tu fuis, toi ? Alors que chaque nuit loin de toi est pour moi un enfer. Je reste éveillé, à l'imaginer te prendre, et je n'ai qu'une envie, irréalisable…
Te récupérer.
C'est irréalisable, bien sûr.
