Les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer.
Info importante. Certaines scène sont difficiles a lire. Vous êtes prévenus, Merci.
La correction est faite par Galswinthe. Un grand merci à elle qui me seconde encore pour cette fic. Elle est extra.
Et voici une nouvelle production de mon esprit.
J'espère qu'elle vous plaira.
À bientôt de vous lire.
FC
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Chapitre 1 : Baby sitting
Edward pov
-Cullen dans mon bureau !
-J'arrive chef.
-Cullen un nouveau dossier vient d'arriver, c'est pour vous, cadeau.
Je le prends et relève la tête au mot cadeau. En général ce n'est pas bon. Il a un sourire qui me donne envie de lui coller des baignes. Je m'installe dans le fauteuil et ouvre le dossier.
Mlle Swan Marie, Isabella. Protection de témoin.
-Chef, je ne suis pas nounou.
-Oh tu vas la prendre cette mission et hors de question de parlementer avec toi. C'est un ordre.
-Et merde !
Je sors du bureau et claque la porte, Jasper, mon collègue me regarde. Je suis dans une rage folle.
-Edward calme-toi !
-Certainement pas, nous sommes baby-sitter maintenant. Tiens !
Il ouvre et déchiffre le dossier.
Je me vautre sur ma chaise et pose mes pieds sur mon bureau. Je place mes mains derrière ma tête et le regarde.
-Je t'écoute !
Il relève la tête et lève ses sourcils.
-Isabella Marie Swan, étudiante en dernière année sur le campus de Seattle en littérature et sciences. Elle a vingt ans. Victime et témoin à charge dans l'affaire contre James et Laurent Volturi il y a deux ans.
-Ce n'est pas l'histoire de la prise d'otage dans ce gymnase de Port Angeles.
-Si, et elle est la seule survivante.
-Et merde, une intello avec de grosses lunettes fraîchement sortie des jupes de sa mère et qui a vécu l'enfer en plus. MERCI DU CADEAU, CHEF.
-De rien, Cullen, ôtez vos pieds de ce bureau et mettez-vous au boulot.
-Certainement pas.
Jasper se lève et enfile sa veste.
-Allez, mec allons la chercher.
Je le rejoins dans la voiture.
-Merde ce weekend je devais aller voir la famille !
-Et bien disons que ce sera la planque idéale, je t'accompagne.
-Tout cela pour relooker ma sœur.
-Elle est sublime.
Je lui décoche un doigt magistral.
-Je ne savais pas qu'elle aimait cela ?
Il me fait un sourire d'enfer, nous rigolons.
Une heure plus tard, nous entrons sur le campus de l'université de Seattle.
-À toi de jouer, me dit-il en entrant dans le secrétariat.
Je m'avance proche du comptoir et une femme avec des cheveux rouge, de grosses lunettes et un chemisier à fleur style année hippie se présente à moi. Je me retourne et Jasper efface son sourire.
-Monsieur, en quoi puis je vous aider ?
-Bonjour Madame, j'aurai besoin de trouver, Mlle Swan, Marie Isabella au plus vite s'il vous plaît.
Je lui fais mon sourire en coin. Elle me dévisage et devient toute rouge.
-C'est que... je ne suis pas en droit de...
-Madame, je suis un ami d'enfance, et je voudrais lui faire une surprise, s'il vous plaît. Soyez gentille.
Elle me regarde et tout d'un coup se met à tapoter sur son ordinateur.
-Mlle Swan, elle devrait être en biologie à cette heure. Le bâtiment en bout d'allée 3. Salle 29 B.
Elle me tend un plan et me caresse la main tout en me montrant l'endroit exact. Je sens Jasper derrière moi.
Je la regarde et de mon plus beau sourire, la remercie pour cette attention. Je sors du bureau avec le plan et Jasper s'écroule de rire.
-Ça va mec, tu iras chercher la binoclarde.
-OK !
Nous nous dirigeons vers le bâtiment, des filles nous regardent comme si nous étions des tablettes de chocolat ambulantes. Je vous jure, non mais à croire qu'elles suivent toutes un régime !
-Ici Edward, salle 29 B.
Je me poste devant la porte, Jasper frappe et ouvre la porte. Je jette un œil au couloir et regarde dans la salle. Les élèves ont tous relevés la tête, sauf une fille en fond de salle qui est penchée sur sa paillasse. Elle est cachée par un rideau de cheveux bruns. Jasper parle au prof qui lui désigne cette fille du doigt.
-Mlle Swan, un visiteur pour vous.
Toute la classe se retourne vers le fond de la classe mais la fille ne bouge pas. Elle est toujours baissée sur sa paillasse. Elle semble écrire mais ne réagit pas.
Le prof s'approche d'elle et place sa main sur son épaule. Elle sursaute et retire ses oreillettes.
-J'ai fini Monsieur.
-Bien très bien, mais vous avez de la visite, Mlle Swan.
Elle regarde Jasper et fronce les sourcils.
-Veuillez prendre vos affaires et me suivre, Mlle Swan, s'il vous plaît. Votre père vous demande.
Elle le dévisage, il hoche la tête. Elle range ses affaires dans son sac à dos et le suit. Elle se cogne le pied dans un bureau et se rattrape in extrémiste.
Jasper tend le bras pour la retenir mais elle se soustrait à lui. Il lui montre la porte où elle sort devant toute sa classe qui la regarde dans un silence religieux.
Elle baisse la tête et est encore enfouie sous son rideau de cheveux.
Elle suit Jasper et une fois dans le couloir, relève la tête. Elle nous dévisage. Oh putain c'est loin d'être une binoclarde. Elle est fine, avec de beaux yeux chocolat. Un visage d'ange.
-Puis-je voir vos cartes ?
Nous tendons nos cartes, elle nous les prend des mains et les inspecte.
Elle a une voix calme, douce, chantante.
-Je suppose que ce n'est pas papa qui vous envoie.
-Non, vous êtes sous le programme de protection de témoins à partir de cet instant et ce jusqu'au procès, lui répond Jasper.
-Bien Mr Whitlock, pourrais-je passer à la maison prendre mes affaires.
-Non, on part tout de suite, lui répondis-je.
-Oh bien mais je vais avoir besoin de certaines choses alors.
-Vous ferez une liste et nous vous apporterons ce dont vous avez besoin, Isabella, lui réplique Jasper en me faisant de gros yeux.
Je lève mes yeux au ciel.
Je me dirige vers la voiture.
Elle nous suit docilement, en baissant la tête comme à l'accoutumé.
Nous traversons le parking, des voitures de toutes marques. Il y a même une vieille camionnette rouge à la peinture défraîchie. Nous l'entourons sans la toucher. Elle n'a pas l'air de vraiment comprendre ce qu'il se passe. Elle se laisse guider.
Nous passons devant le préau où sont stationnés vélos, mobylette et motos. Il y a une Kawasaki avec son conducteur appuyé contre celle-ci. Il parle avec ses potes tout en faisant rugir la moto, il l'a compare à celle de son copain, une Ténéré.
-Regarde, ils sont encore venus la chercher.
La fille les regarde et d'un coup elle se met à courir en direction du pilote. Elle le pousse et saute sur la moto, fait demi tour et prend la route sur son cheval mécanique.
-Merde, elle s'échappe.
-Police, je réquisitionne votre moto, je monte dessus et prends la Ténéré.
Je la suis, hors de question de la lâcher.
Non mais qu'elle conne. Il n' y a pas moyen.
Elle roule comme si sa vie en dépendait, afin de ne pas la mettre en danger je prends la décision de la suivre de loin, sans pour autant la perdre. Elle se retourne de temps en temps et me voit la suivre. Au bout d'un moment elle tourne. J'accélère, l'allée est toute petite et le virage est serré. Je ralentis donc mon allure afin de prendre le virage au pas. Je tourne et je vois arriver une énorme planche de bois en plein sur ma tronche. Je me couche avec la moto. Je n'ai pas le temps de me relever qu'elle est déjà sur moi en train de m'aplatir son poing sur la figure.
Jasper qui nous suivait en voiture à juste le temps de descendre et de l'attraper par les épaules avant qu'elle ne continue de me frapper. Je la retourne et la cloue au sol. Elle ne parle pas mais se débat comme une diablesse. Elle pleure mais aucun son ne sort de ce petit corps. Je la bloque du mien pendant que Jazz fait le guai au bout de l'allée.
-Stop, je ne vous ferais pas de mal. Je suis vraiment inspecteur de police et je suis là pour vous protéger.
Elle me regarde, me scrute comme pas permis.
-Si j'avais voulu vous tuer, je l'aurai déjà fait, vous ne croyez pas ?
Elle s'arrête de gigoter. Je la regarde.
-Vous allez venir avec nous pour votre protection ou alors je vous ligote jusqu'au bureau d'État.
Elle secoue la tête. Je me redresse doucement. Elle se remet debout et après nous avoir dévisagé, elle se dirige vers la voiture.
Jasper lui ouvre la porte et après avoir jeté un dernier regard aux motos, elle monte derrière alors que je prends le volant.
Je suis concentré sur la route, je mets la musique.
-Pourquoi le bureau d'État ?
-Vous le comprendrez bien vite, Isabella.
-Je préfère Bella, Mr Whitlock.
-Alors appelle-moi Jasper, et notre chauffeur se prénomme Edward.
Je regarde dans mon rétro, elle baisse la tête et remet ses écouteurs en place.
Une demi-heure plus tard, je gare la voiture devant un hôtel. Je descends et vais réserver une chambre. Je reviens les chercher.
Elle s'arrête dans l'entrée et observe la chambre.
Il n'y a qu'un lit, une salle de bains et une toute petite télé.
-Ne t'inquiète pas, nous ne restons pas ici. C'est juste pour quelques heures, lui dit Jasper.
Je sors faire un tour de ronde et fumée ma cigarette.
Mon portable sonne, je l'ouvre : MOM.
-Salut maman.
-Bonjour Edward, je voulais savoir vers quelle heure tu venais ce soir ?
-Oh à ce sujet, Maman, il y a un petit changement.
-Oh non Edward, c'est l'anniversaire de ton père, il aurait tellement aimé que tu sois là !
-Écoute Maman, je viens mais j'ai deux personnes avec moi.
-Jasper et qui d'autre ?
-Un témoin, je sais que tu n'aimes pas que je ramène du boulot à la maison mais je n'ai pas le choix.
-Ne t'en fais pas, tant que tu viens c'est le principal. Alors vers quelle heure ?
-Nous serons là vers 17h00.
-Edward, je prépare les chambres ?
-Oui s'il te plaît, nous risquons de rester un peu.
-Bien à tout à l'heure mon chéri.
-À tout à l'heure Maman.
Je referme mon téléphone et entre dans la chambre.
Elle est au téléphone avec son père, il est furax. Après lui avoir dit qu'elle l'aimait elle raccroche et elle plie ses jambes sous elle sur la chaise. Elle regarde par la fenêtre. Je vois des larmes couler le long de ses joues, mais pas un son, pas un bruit. Je me dirige vers Jaz qui hausse les épaules.
Je m'assois sur le lit et allume la télé.
Au bout d'un moment, elle s'essuie les joues avec sa manche et se tourne vers nous.
-Je peux aller dans la salle de bains ?
-Oui prends ton temps, lui répond Jasper.
Elle se lève et ferme la porte.
-Tu vas faire la gueule pendant toute la mission, parce que ça devient chiant ? Nous l'avons rattrapée pas besoin d'être aussi con avec elle.
-J'ai appelé, on est attendu pour 17h00, alors il faudrait faire vite. En plus c'est l'anniversaire de Carlisle et j'ai rien prévu.
-OK tu feras les courses.
-Oh merde !
Elle ressort et nous regarde, elle retourne s'asseoir sur sa chaise. Jasper me donne un coup d'épaule et me fait un signe de tête dans sa direction.
Je souffle.
-Isabella ?
Elle se tourne vers moi et me transperce de son regard.
-Bella, je préfère Bella.
-Peu importe, Bella, vous allez écrire ce dont vous avez besoin, j'irais vous les chercher.
Je lui tends une feuille et un crayon.
-Nous serons partis combien de temps ?
-Prévoyez pour trois jours, ensuite nous rejoindrons le bureau d'État.
-Bien, elle se penche sur sa feuille et se cache derrière son rideau de cheveux.
Lorsqu'elle relève la tête, elle est toute rouge et se mord la lèvre. Elle me tend le papier et en le regardant, je blêmis.
-Un soucis Edward !
-Non Jasper, je vais avoir besoin d'Alice sur ce coup là.
Il attrape la liste et se met à rire.
-En effet, je suis sûr qu'Alice va adorer faire les courses pour toi.
-Et merde, j'en ai pour des heures.
J'attrape mon téléphone et compose le numéro d'Alice :
-Hey comment va mon cher frère ?
-Salut beauté, dis j'ai besoin d'un coup de main. Ça te dirait une virée en course.
J'éloigne mon téléphone de mon oreille. Elle hurle et je suis certain qu'elle saute partout.
-Dis moi tout, Edward, quelle mission ?
-Un mètre soixante, cinquante cinq kilos, brune aux yeux chocolat.
-Poitrine ?
-Alice, ne pousse pas !
-Poitrine.
-À vue d'œil je dirais, 90 B.
-95 D, me répond Bella sans lever le visage.
-95 D, je déglutis.
-Une vraie bombe.
-On peut dire cela.
-On se retrouve au centre commercial ?
-Ouaip d'ici vingt minutes, devant la lingerie.
-Chaussure ?
-Je me renseigne et je te le dis, à tout de suite et merci.
Je raccroche et la regarde, elle est toute rouge.
-Alice voudrait savoir, qu'elle est votre pointure ?
-39.
-OK, Jasper tu la branches et je reviens vous chercher.
-À plus, Edward.
Et voilà comment je me retrouve dans un magasin de lingerie fine avec ma sœur pour choisir des vêtements en dentelle pour une fille qui m'est complètement inconnue.
-Tu crois qu'elle va aimer celui là ?
Je me tourne, elle me tend un ensemble en dentelle bleu nuit avec des reflets argentés. Je déglutis.
-Alice, je ne la connais pas, allez dépêche-toi, prends en quatre et basta.
Elle grogne et prend quatre superbes tenues différentes. Nous passons ensuite aux vêtements et ceux pour la nuit.
-Pas de robe trop serrée, elle doit pouvoir bouger en cas de besoin.
-Que tu es rabat joie ! Elle lui choisit quatre tenues qui s'accordent aux sous-vêtements et puis les chaussures.
-Alice, une paire de basket, pas de talon, s'il elle a besoin de courir.
-Alors bottes et ballerines.
-Et pour Jasper ?
-Quoi Jasper est avec nous, Edward je prends pour lui.
Et nous voilà repartis dans les sous-vêtements, les pantalons, les teeshirts et chemises.
Elle me fatigue. Elle court partout et n'arrête pas de parler de couleur de cheveux, des yeux, du visage… Je me mets en mode mut.
Je paie et nous passons à la suite, rayon entretien du corps. Je prends pour Jasper, la traditionnelle trousse de voyage, elle prend pour Bella pendant ce temps je suis devant le rayon des tampons. Je regarde mais je suis totalement paumé. Long, court en fuseau, quelles marques, quelles grosseurs, avec applicateur, sans. Oh mais c'est un sacré bordel.
Alice arrive à mon niveau, elle prend deux boîtes et un paquet de serviette plus des lingettes, jette le tout dans le caddie et nous voilà partis dans le rayon des livres pour papa.
Je choisis, un livre et un cd. Je prends une bouteille de la part de Jasper et un bouquet de fleur pour maman. Et nous voilà pour la caisse.
Le caddie est plein, la liste était succincte mais Alice a dit qu'elle ne devait pas vouloir me déranger, alors elle a tout gérer. Un caddie complet, et un monticule de sac. Le coffre est plein à craquer. Alice est aux anges. Moi je suis mort.
-Raconte-moi, comment elle est ?
-Tu la verras ce soir, chez maman.
-Oui mais comment elle est, allez Edward j'ai un bon pressentiment.
-Alice, ne commence pas, s'il te plaît. Elle a vécu un drame et elle est renfermée pour le moment.
-Quel drame ?
-Nope, Alice tu le sais.
-Jasper me dira tout.
-Nope.
Elle grogne et je l'embrasse. Elle me sourit.
-À tout à l'heure chez maman.
-À plus beauté.
Mon téléphone sonne, le bureau.
-Cullen.
-Vous avez le paquet ?
-Oui, je suis en train de faire le plein.
-Une planque pour la semaine ?
-Oui chef.
-Bien rapport journalier, c'est un ordre.
-Oui chef.
-Faites attention à vous, le clan Volturi la recherche. Beaucoup des indics nous ont passé l'info.
-Compris.
-Oh et appelez-moi sur mon portable, je suis votre seul contact.
-Taupe ?
-De sales bestioles si tu veux mon avis.
Je ris.
-Dernière chose, prenez lui un ordi portable dernier cri et mettez la en relation avec l'agent Weber Angela du bureau d'État.
-Compris chef.
Je rejoins la chambre, Jasper est sur le lit. J'arrive avec une floppée de sac.
Il rigole en me voyant entrer.
-Je n'ai pas tout pris. Jasper ça c'est pour toi, commence à te préparer.
Il me fait un signe de tête et s'enferme dans la salle de bains.
Je tends les sacs à Bella. Elle me regarde et me remercie. Elle ouvre les sacs et devient toute rouge en voyant les achats.
-Je n'ai pris qu'une tenue, ma sœur a fait les choix. Vos affaires de toilettes sont dans ce sac.
-Merci, Edward.
Je tressaille en l'entendant m'appeler par mon prénom de sa si douce voix.
-De rien Bella.
Elle me regarde et je reporte mon attention sur la télé.
Après Jasper, c'est Bella qui entre dans la salle de bains.
-Quoi de neuf ?
-Le chef nous demande d'avoir des rapports journaliers et uniquement sur son portable.
-C'est à ce point ? il fixe la porte de la salle de bains. –Qu'a-t-elle vécue de si horrible pour se mettre le clan Volturi à dos ?
-Je n'en sais rien mais nous livrerons le paquet.
-OK je te laisse, je vais faire ma ronde.
-OK à tout à l'heure Jasper.
Je me couche sur le lit, et attrape son dossier. Compte rendu d'intervention, tireurs armés, photos des corps. On dirait le bal de promo. Il y a des guirlandes partout, une boule disco. Il y a du sang, des impacts de balles sur les murs. Il y a un garçon pendu. Puis une autre salle est prise en photo, on dirait le vestiaire ou quelque chose dans ce goût là. Il y a une table avec des cordes. Puis des photos du corps de Bella, des bleus, des marques des rapports médicaux. Ils l'ont battu, et violée. Les photos sont insoutenables.
Je sens une odeur de fraise tout d'un coup envahir la petite chambre de l'hôtel. Je relève la tête, elle est devant moi avec l'ensemble qu'Alice lui a choisi. Des ballerines crème, un leggins bleu et une tunique crème et bleue. Elle a les cheveux en demi-queue et un léger maquillage sur le visage.
-Vous pouvez m'aider à fermer la tunique ? La fermeture s'est coincée, s'il vous plaît.
Elle se mord la lèvre et ses joues sont toutes rouges.
-Oui bien sûr.
Je fais une pile des photos et remets le tout dans le dossier. Je me lève du lit et elle se tourne afin de me montrer la fermeture Éclaire de sa tunique.
Elle penche la tête, relève ses cheveux et je vois une cicatrice sur la base de son coup à son épaule. Je me concentre sur la fermeture et sans le vouloir je pose mon doigt le long de cette cicatrice. Elle sursaute et se retourne face à moi.
-Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur.
Elle me dévisage et penche sa tête sur le côté, comme si elle voulait me voir de l'intérieur.
Au bout d'un moment elle relance la conversation.
-Vous devriez vous dépêcher de vous préparer, Je crois que votre sœur va nous attendre.
-Euh oui. Mais je dois attendre le retour de Jaz.
-Bien alors je vais m'asseoir sur ma chaise.
-Vous ne voulez pas regarder la télévision ?
-Je n'aime pas la télé.
-Oh et comment occupez-vous vos journées ?
-La musique, les livres et rester en vie.
Jasper entre à ce moment, il me dévisage. Je me recule d'un pas et je baisse la tête.
-RAS.
-OK je vais me préparer.
