Hola tout le monde ! J'avais envie d'écrire un petit truc, donc j'ai écrit ça... Il est évident que l'histoire ne se terminera pas comme ça, mais plus j'aurais la motivation, plus la suite viendra vite... Et la motivation, c'est vos reviews bande de petits pandas ! C'est un peu du chantage ça, non ? Enfin bon, à bon entendeur :P
BISOUS A TOUS !
Disclaimer : Glee et ses personnages ne m'appartiennent pas (et c'est bien dommage)
Je l'avais bien dit que je la sentais pas cette soirée. Mais ça n'a aucun rapport avec le fait que j'étais interdite de boisson alcoolisée... Bon un peu, j'avoue. Normalement je suis la première à faire un concours de shots avec tous les mecs de la soirée, et je finis toujours avec l'un d'eux. En même temps, qui peut me résister ? Personne, ils, et elles, se jettent toujours à mes pieds. Mais tout ça, ce l'a n'allait pas être possible ce soir, parce que, enfin il paraît, c'était mon tour de conduire. Bien évidemment, j'ai essayé de protester mais ils se sont tous mis contre moi, j'ai bien été forcée d'accepter. Puis même Brittany a insisté, je n'avais pas le choix.
Il y avait donc Brittany, Puck, Mercedes, l'asiatique et Porcelaine. C'était Puck qui nous invitait, lui même ayant été invité par un ami... Il disait ne pas savoir combien de personnes il y aurait à cette fête, et mon troisième œil mexicain m'indiquait que c'était un mauvais signe. Comme tout le monde, le sait, il ne se trompe jamais.
Je me retrouve donc à tenir les cheveux de Mercedes au dessus des chiottes. La classe, hein ? Santana Lopez, la GRANDE, la MAGNIFIQUE, la SPLENDIDE Santana Lopez, passe sa soirée à devoir supporter tous ses amis bourrés. J'étais destinée à faire de grandes choses, je suis la latina la plus belle de cette soirée, de cette ville même ! Que dis-je, de tout l'état. Et je n'ai même pas bu un petit verre de vin, ou une bière. Je sors de mes pensées quand j'entends Mercedes me dire quelque chose. Enfin, tenter de me dire quelque chose plutôt, parce que je comprends que dalle. Je l'emmène dans une chambre – ah oui, j'ai oublié de dire que c'est un palace ici ! Non mais sérieux, je sais pas à qui appartient cette baraque, mais c'est trop beau et vachement grand – de la maison qui était juste à côté des toilettes. Au moment même où je l'allonge, elle commence à ronfler. Je m'en vais alors sur la pointe des pieds, pas question que je la réveille et que je sois obligée de parler à une diva qui a trop bu.
Je marche quelques instants dans les couloirs avant de me rendre à l'évidence : je suis complètement perdue, je trouve même pas les escaliers. Non mais sérieux ! On est montées y a une heure et je retrouve même pas ces foutus escaliers. Quelle soirée de merde. Je m'approche d'une des fenêtres et admire le beau bordel qu'est la piscine. Des gars font un concours de « qui boira le plus? », d'autres essayent vainement de draguer des filles qui leurs font des sourires hypocrites. Je les connais bien, je dois les ressortir à chaque soirée ceux là. J'aperçois Puck parmi ces mecs. Bon, lui, il arrivera peut-être à son but. Il a son charme, parfois.
Des sanglots attirent alors mon attention vers une des nombreuses chambres. Je m'approche de la porte, entrouverte. Elle n'est pas « comme les autres », il y a un « Q » doré inscrit dessus. J'ouvre lentement et remarque une blonde, assise sur un lit, la tête dans les mains. Ses épaules sont secoués par ses sanglots. Un lourd sentiment d'empathie s'abat sur moi. Elle est vêtue d'un t-shirt, et d'une culotte, c'est tout. Les draps du lit sont défaits, une odeur de sueur se balade dans l'air, et plus important, l'ambiance est plus qu'angoissante. Honnêtement, je ne suis pas du genre à m'attirer des emmerdes, je suis pas non plus du genre à compatir et à consoler les gens sans raison. En plus, elle ne m'avait même pas remarquée, je pourrais carrément m'en aller et la laisser là... Mais quelque chose, peut-être mon sentiment de solitude de ce soir, me poussa à m'avancer doucement en fermant la porte.
- Hey, commençais-je, le plus doucement possible, je... m'appelle Santana. Je passais juste et... Y a quelque chose qui va pas ?
Non mais n'importe quoi, je la connais même pas, puis c'est quoi cette approche de merde. Bien sûr que y a quelque chose qui va pas. Je suis vraiment conne, mais bon je m'emmerde et je ferai rien de mieux en bas donc, à quoi bon se lamenter sur ma bêtise. Heureusement qu'aucun de mes potes me voit parce que j'aurais carrément la honte. Moi, être gentille comme ça ? Je me préfère presque avec de l'alcool dans le sang en fait. La blonde arrêta alors de pleurer, essuya ses larmes et releva la tête. Malgré le fait qu'elle ait essuyé ses larmes, d'autres coulaient encore le long de ses joues rougies.
- Comment tu t'appelles ? Je posais la question, mais je savais déjà qu'elle était trop chagrinée pour même parler.
Je m'approchais encore un peu, m'assis à côté d'elle sur le lit et attendis qu'elle daigne répondre. Ce qu'elle ne fit pas, pendant longtemps. Très longtemps. Enfin, pas si longtemps, mais ça semblait durer une éternité. Pendant ce temps, elle fixait le sol. Je suis quelqu'un d'assez impatient, et au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'attendre. A ce moment là, je ne sais absolument pas ce qui m'est passé par la tête, mais j'ai posé ma main sur la sienne qui était désormais sur son genou gauche. Elle tourna brusquement la tête et me regarda dans les yeux. Je pus enfin voire de près ses yeux. Ils étaient d'un vert profond, si profond que je failli m'y perdre avant de voir plus de larmes couler sur son visage. Magnifique visage, soit dit en passant. Elle était très belle, cette fille. Alors que clairement, quand on pleure, on est tous dégueulasses hein, on va pas se mentir. Mais elle, non. Elle avait le visage d'un ange, alors qu'elle pleurait. Qu'est ce que ça devait être quand elle ne pleurait pas. Qui a pu briser le cœur de quelqu'un d'aussi pur ?
- C'est un mec, c'est ça hein ?
Ses paupières se ferment et un nouveau flot de larmes dévalent de ses yeux à son menton, avant de tomber sur ses jambes nues. Je serre alors un peu sa main. Je dois être méconnaissable, à être attendrie comme ça par une fille que je ne connais même pas. Mais Visage d'Ange me faisait de la peine, et les mecs qui font du mal aux filles je commence à en avoir ras le c... la casquette. Elle ouvrit alors la bouche, mais aucun mot ne sortit. Elle hocha simplement la tête, tout en continuant de pleurer en silence. Mon regard se dirigea alors vers sa main, et plus précisément son poignet. Un énorme bleu s'y trouvait. J'éprouvais alors une énorme colère envers le salaud qui avait infligé ça à la blonde.
- Qui est le connard qui t'as fait ça ?
Mais aucune réponse ne vint, et je savais qu'aucune ne viendrait. Du moins ce soir. Je lui demanda alors si elle voulait dormir, elle hocha la tête. Je commença alors à faire le lit, mais elle fit non de la tête. Évidemment, quelle conne je fais. Je ne vais pas la faire dormir là où ça s'est passé. Je la pris alors par la main et lui indiqua doucement qu'on pouvait aller dans une autre chambre. Elle m'en indiqua une, à ma grande surprise. Elle habitait sûrement ici... Mais ça ne pouvait pas être à elle, elle est beaucoup trop jeune. J'aurais sûrement plus de réponse plus tard.
On entra donc dans la nouvelle chambre, et je l'aida à se coucher. Après qu'elle fut bien installée, je m'écarta d'elle dans l'intention de sortir de la chambre. Mais c'était sans compter sur une petit voix, rauque, pleine de tristesse mais aussi de supplication.
- Reste, s'il te plait.
Ce n'était pas un ordre, vraiment. Elle se parlait presque à elle-même, je ne l'ai entendu que grâce à ma super-ouïe. Aussi parce que j'espérais qu'elle me le demande, c'est bon, on sait. Je ferma alors la porte de l'intérieur et m'approcha du lit. Je me glissa entre les draps et m'allongea en fixant le plafond, alors qu'elle était dos à moi. Après un moment de silence, elle se retourna et posa timidement son bras autour de moi et sa tête dans mon cou. Je n'ai pas protesté, ce qu'elle a vécu a dû être horrible et je suis, certes, une horrible personne, mais pas un monstre à ce point là. Son souffle me chatouillait le cou, mais je ne dis rien. J'étais immobile, à vrai dire. Des dizaines de minutes passèrent et je me demandait si les autres allaient me chercher, avant de me rendre à l'évidence : ils devaient tous être en train de :
a) Vomir
b) Baiser
c) Dormir sur le sol du salon
Au moins, personne n'allait nous déranger, la clé était restée sur la porte. Puis il me semble qu'on est assez loin des autres, ils dormiront tous au rez-de-chaussé.
J'espère que demain la blonde pourra me dire qui a fait ça et ce qu'il s'est passé. Peut-être qu'on pourra faire plus ample connaissance, et parler deux secondes sans qu'elle chiale. Ah ! Positif, je retrouve mon côté méchant. Je culpabilise un peu, elle n'a pas un cœur en pierre comme moi, c'est normal qu'elle pleure. Je pense vraiment à n'importe quoi quand j'arrive pas à dormir putain.
Alors que je pensais qu'elle dormait depuis longtemps, je sens Visage d'Ange sourire contre ma peau et chuchoter :
- Quinn. Je m'appelle Quinn.
