Silence…
Je fais mes fonds de tiroirs et vu qu'aujourd'hui il y a une rubrique LW et que visiblement des personnes cherchent encore à y lire des fics, je me suis dit que je pourrais rapidement relire et poster ces vieilles fanfics qui datent de 10 ans et étaient (ou sont encore, je ne sais pas) publiées sur le Bunker et Francofanfic.
PS : à l'époque, moi et mes collaboratrices (certaines fics, c'est indiqué lorsque c'est le cas étant co-écrite), avions fait l'objet d'un signalement au Fond de Protection de Joy (FPJ) pour mauvais traitements...
Je n'ai fait que relire. Aujourd'hui bien des choses me paraissent incohérentes voir limite débiles, mais je joue le jeu.
Auteur : Wen
Saison/suite : la saison 1. En quelque sorte c'est une suite alternative qui commence à un moment précis de l'épisode « résurrection », quand Largo indique la porte à Joy. Elle ne prend donc pas en compte l'accident de Montréal ou la saison 2 et encore moins sur la localisation de l'appartement de Joy.
Résumé : et le suspense alors ?
Catégorie:ben, pas mal : drame (Attention, âmes sensibles, s'abstenir),suspense, action, romance L/J
Note de l'auteur : Un fic moins poussée que d'autres, faute de temps, mais à l'époque on m'avait poussée à la publier.
Ne vous étonnez pas si Simon a prit du vocabulaire, j'en ai fait un personnage plus sérieux dans cette fanfic
Voilà bonne lecture ,dites moi ce que vous en pensez
Ne pas publier sans mon autorisation merci« Joy, c'est à moi seul d'en juger et pas à toi. Si la décision que j'ai prise ne te convient pas, tu sais où est la porte »
« Oui, je sais…je te souhaite une bonne nuit ! » déclara Joy d'une voix froide avant de se retourner et de sortir du bureau d'un pas décidé.
Elle n'arrivait pas à le croire! Comment avait-il pu lui parler comme ça?! Elle qui le considérait comme un ami et qui espérait qu'il en soit de même pour lui; Mais elle semblait s'être trompée visiblement! Cette Diana! Elle savait qu'elle avait son rôle à jouer dans le changement de comportement de Largo, mais ce n'était néanmoins pas une excuse pour celui-ci !
« Joy ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'étais pas avec Largo ? »
C'était Kerensky, elle était tellement plongée dans ses pensées qu'elle ne l'avait pas vu arriver. Ne recevant aucune réponse de la part de sa collègue, le Russe réitéra sa question :
« Joy ? Est-ce que ça va ? »
« Je ne préfère pas en parler ! » répondit-elle d'un ton sans appel.
« Bien. Je montais parce que… »
Il fut interrompu par Simon qui venait vers eux :
« Joy ! je suis sûr qu'il ne pensait pas ce qu'il t'a dit » tenta-t-il sans vraiment faire attention au Russe.
« Laisse tomber Simon, ce n'est pas le moment » répondit-elle.
« Mais… »
« Simon ! s'il te plait... » réitéra la jeune femme.
« D'autant plus que je venais pour faire part de mes dernières découvertes au grand patron » fit remarquer Kerensky.
« Alors allons-y » déclara la jeune femme.
Elle devait faire remonter son professionnalisme à la surface. Elle était partagée entre l'envie de ne pas revoir Largo aujourd'hui et la satisfaction de peut-être déranger Diana en revenant.
Tous trois entrèrent dans l'appartement après avoir frappé. Le regard de Largo en disait long sur ce qu'il pensait de leur interruption.
« Kerensky a trouvé quelque chose dont il voudrait nous parler. » annonça Simon d'une traite.
« J'ai repris la disquette et j'ai fait l'analyse du spectre de la voix de Nério … J'ai comparé avec différents enregistrements effectués au cours des trois derniers mois de sa vie officielle. Le taux de convergence est de 85% à peine » annonça celui-ci.
« Et alors ? » s'enquit Largo sur le même ton que précédemment.
« Les empreintes vocales d'un individu sont quasiment toujours identiques or il y a pourtant certaines phrases, en particulier celles comportant des sifflantes, dont les fréquences ne concordent pas. »
« Ces enregistrements ont été faits alors que Nério avait sa tumeur au cerveau. Sans oublier qu'il suivait un traitement destiné à le prolonger qui a pu altérer sa voix » intervint Joy.
« Sans oublier non plus que pour la voix qui te sert de référence, ses ravisseurs ont pu le droguer. » en profita Diana.
« J'ai pris tout ça en compte je vous assure, mais ça n'explique pas que les fréquences soient différentes. » fit remarquer le Russe.
« Moi je fais appel à ma fréquence de conclusion : puisque nous savons déjà qu'il s'agit de Nério grâce aux empreintes digitales, pourquoi perdre du temps avec ses empreintes vocales ? Tu fais un peu trop de zèle sur cette affaire, non ? » demanda Simon à l'intention de celui-ci.
« Tu as peur que ça nuise aux fiches budgétaires que je dois te préparer ? »
« Eh, tu me lâches avec ça, OK ?! Joy a fait les siennes, tu feras les tiennes ! »
« Et pour ce qui est de celui qui nous a remis la disquette ? Tu as réussi à identifier ce type ? » les interrompit Largo.
« Pas encore. » répondit le Russe.
« C'est bizarre, quand même ! Nous avons un portrait, grâce aux caméras de surveillance de l'école, pourquoi est-ce que c'est si long ? » demanda Simon.
« Je suis un peu débordé. »
« Alors j'exige que cette identification devienne ta priorité absolue ! » ordonna le Suisse.
« J'y vais de ce pas, chef ! A vos ordres ! » répliqua Kerensky avant de sortir de l'appartement avec une fureur contenue.
Simon prit la même direction, sans manquer de faire une remarque à Largo :
« Je crois qu'il y en a un parmi-nous qui a des problèmes de comportement ! »
« Simon ! Nous sommes tous très tendus et énervés. Perdre notre sang-froid ne nous mènera nul part. » lui dit calmement Largo.
A l'entente des presque excuses de Winch à Simon, et alors que celui-ci venait de sortir de l'appartement, Joy se tourna vers le jeune PDG, pensant qu'il avait peut-être quelque chose à lui dire à elle aussi En son for intérieur, elle attendait qu'il lui présente des excuses mais se fut tout sauf ça qu'elle lut dans son regard quand elle le croisa. Après l'avoir fixé avec plus de froideur elle se retourna et quitta le bureau en se retenant de lui dire ses quatre vérités, non ça ferait trop plaisir à Diana.
En sortant, elle remarqua que Simon et Kerensky, qui venaient de régler leurs différents, l'attendaient dans le couloir :
« Alors ? » S'enquit le Suisse.
« Alors quoi ? » demanda-t-elle.
« Il t'a dit quelque chose ? »
« Nous n'avons rien à nous dire, il est le patron, et je suis son employée »
« Joy… »
« Il est tard, je vais renter. S'il y a le moindre problème, vous m'appelez » dit-elle pour clore la discussion avant de s'éloigner rapidement.
En voyant Kerensky partir dans la même direction, Simon lui demanda :
« Qu'est-ce que tu fais ? »
« Je vais me charger de l'identification du type de l'école d'art, je m'occuperais de tes fiches budgétaires quand cette histoire sera terminée»
Le Suisse ne répliqua pas, Georgie avait raison, il y avait plus important.
Joy venait d'entrer dans le parking souterrain de son immeuble elle descendit au deuxième sous-sol où elle avait l'habitude de se garer, et, alors qu'elle s'engageait dans la voie donnant sur les places de stationnement, deux véhicules lui barrèrent la route des deux côtés dans un crissement de pneus provoqué par la matière du sol.
« Mais qu'est-ce que… ? » se demanda Joy avant de klaxonner sans résultats, les voitures avaient même tendance à continuer leur avancée.
En quelques secondes, elle analysa la situation il était évident que celles-ci n'étaient pas là par hasard : elle était prise au piège, même en fonçant ou en reculant plein pot elle ne pourrait pas forcer le barrage que les deux voitures venaient de créer.
Elle avait mit sa main sur son arme dés le début et sortit lentement de son véhicule en surveillant attentivement les deux voitures qui l'encadraient, desquelles six hommes masqués, confirmant ses soupçons, ne tardèrent pas à sortir.
« Qu'est-ce que vous voulez ? » demanda-t-elle en les menaçant successivement de son arme, ne montrant aucun signe de peur.
« Vous » se contenta de répondre l'un d'entre eux en la menaçant de son arme.
« Là, je pense que ça ne va pas être possible ! » s'écria Joy en se jetant à l'abri d'une rangée de voitures tout en tirant vers ses adversaires qui commencèrent à riposter.
Dans le mouvement, son portable glissa sur le sol, hors de sa portée.
« N'oubliez pas qu'il nous la faut vivante ! Blessez-la s'il le faut mais n'allez pas la tuer ! » hurla l'un des types à l'intention de ses hommes.
Les échanges de tirs durèrent quelques minutes, Joy espérait que le bruit n'allait pas passer inaperçus, à six contre un elle n'allait pas tenir très longtemps, ex-agent de la CIA ou non. Rapidement, une balle venant lui frapper le bras confirma ses craintes, mais elle ne s'arrêta pas de riposter pour autant. Puis, alors qu'elle se retrouvait encerclée de toutes parts, une fléchette hypodermique l'atteint à la nuque… tout devint flou…puis se fut le noir complet.
