« tentative d'enlèvement »

Je fais mes fonds de tiroirs et vu qu'aujourd'hui il y a une rubrique LW et que visiblement des personnes cherchent encore à y lire des fics, je me suis dit que je pourrais rapidement relire et poster ces vieilles fanfics qui datent de 10 ans et étaient (ou sont encore, je ne sais pas) publiées sur le Bunker et Francofanfic.
PS : à l'époque, moi et mes collaboratrices (certaines fics, c'est indiqué lorsque c'est le cas, étant co-écrite), avions fait l'objet d'un signalement au Fond de Protection de Joy (FPJ) pour mauvais traitements...lol

Je n'ai fait que relire. Aujourd'hui bien des choses me paraissent incohérentes voir limite débiles, mais je joue le jeu.

D'autres vieilles fics à venir si je vois que celle-ci intéresse des gens.

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Auteur : Wen

Saison/suite : c'est la première fanfic que j'ai écrite, ça date d'un moment, environ après l'épisode « affaire de famille », alors c'est le cas de dire !

Résumé : et le suspense alors

Catégorie:ben, pas mal : drame, aventure (enquête),suspense, action, romance L/J

Note de l'auteur : bien que j'avais écrite cette fanfic il y a un moment, j'y suis revenue un peu dessus pour y rajouter du développement et une intrigue.

Merci à Eska pour son aide en matière médicale ( pour le nom des médicaments). Et merci à Nini et Archy pour avoir accepté de « tester » la fanfic en la lisant en avant-première.

Voilà bonne lecture ,dites moi ce que vous en pensez mais soyez pas trop dur, c'est pas facile d'oser la mettre sur le net .

Ne pas publier sans mon autorisation merci

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CHAPITRE I

Bureau de Sullivan,( sans Sullivan)(jour 1)

Largo se réveilla neuf heures après qu'une fléchette soporifique l'ai atteinte dans la nuque. Il avait un mal de tête terrible et ne savait absolument pas de quelle manière il avait atterrit sur le sofa du bureau de John Sullivan. La dernière chose dont il se rappelait était de discuter avec Joy dans le parking souterrain du bâtiment mais après, s'était le trou noir. Il se rappelait également qu'à ce moment là, il portait un costard et qu'à présent il avait un tee-shirt au lieu de sa chemise blanche et de sa veste noire.

Une infirmière, qui était tout le temps disponible dans le bâtiment, était en train de feuilleter un magazine elle avait été chargée de surveiller le PDG du groupe W, et après quelques instants, elle remarqua le réveil de celui-ci :

« Comment vous sentez vous Mr Winch ? » lui demanda t-elle.

« Ça pourrait aller mieux, que s'est-il passé ?, qu'est-ce que je fais là ? » dit Largo encore un peu endormi.

« Tout ce que je sais c'est que vous avait été touché par une fléchette anesthésiante et que vous êtes resté inconscient prés de 9 heures pour les circonstances de cet événement, vous devriez aller rejoindre Mr Kerenski» lui expliqua-t-elle.

« Très bien, une dernière chose : quelle heure est-il ? »

« Prés de minuit Mr Winch » lui répondit-elle.

« Merci, vous pouvez aller vous reposer » termina-il en sortant du bureau afin de rejoindre l'ascenseur.

Sa carte se trouvait encore dans la poche de son pantalon, il la sortit et la passa dans le lecteur avant d'entrer son code d'accès. Les portes coulissantes s'ouvrirent et Largo entra rapidement, le mal de tête l'oppressait toujours, et l'inquiétude commençait à le gagner, il ignorait tout des circonstances dans lesquelles il avait été endormi. Quelques instants plus tard, l'ascenseur s'arrêta, et Largo se dirigea rapidement vers le bunker.

Bunker

Lorsque Largo arriva dans le bunker il vit que ses deux amis étaient occupés à faire des

recherches sur les moniteurs quand ils l'entendirent entrer, ils se retournèrent et le regardèrent d'une manière bouleversée.

« Qu'est ce qui s'est passé, où est Joy ? » s'enquit Largo qui s'attendait à la voir avec les autres.

Simon allait répondre mais Kerenski le devança :

« Quelle est la dernière chose dont tu te souviennes ? » lui demanda-t-il avec calme.

« Je partais avec Joy pour aller voir Mr Wakatsuky à propos d'un contrat pour le groupe on se demandait quelle voiture on allait prendre… puis plus rien » décrivit Largo qui commençait s'inquiéter de plus en plus vu la mine grave qu'affichaient ses deux amis.

« Vous avez été attaqués par un groupe armé de neuf… » commença Simon.

« Je crois que le mieux serait que tu vois la vidéo surveillance grâce à laquelle le type de la sécurité a pu rapidement appeler du secours » coupa Kerenski qui ne voyait pas d'autre moyen pour lui expliquer ce qui s'était passé car il n'avait pas le courage de le faire avec des mots.

« Il vaudrait mieux que tu t'assois Largo, ça va être dur à supporter » conseilla Simon.

Largo obtempéra, un horrible pressentiment commençait à l'oppresser.

« Tu es prêt Largo ? » lui demanda Kerenski.

Winch acquiesça d'un signe de tête et l'ex agent du KGB enclencha la vidéo

(Vidéo)-

la surveillance vidéo était tellement soutenue qu'elle permettait de suivre tous les événements sans difficultés :

Largo et Joy étaient en train de discuter tout en avançant dans le parking souterrain :

- « On prend quelle voiture Largo ? » demanda la jeune femme qui avait prit un peu d'avance sur lui.

Largo était sur le point de répondre mais il s'écroula quelques mètres derrière Joy qui ne comprit pas ce qui venait de se passer

« Largo ? » s'inquiéta-elle tout en se retournant dans l'intention de le rejoindre pour prendre son pouls afin de voir s'il était toujours en vie.

Mais elle n'en eut pas le temps, car elle aperçue à sa gauche un homme masqué tenant un fusil à moyenne portée et qui était à nouveau prêt à tirer. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle avait sortit son arme et l'avait touché. Cependant il n'était pas seul et un de ses huit autres coéquipiers tira sur Joy qui, blessée à l'épaule à la limite du thorax, s'écroula en hurlant de douleur, mais resta néanmoins consciente et riposta en abattant deux autres terroristes.

« Faites attention de ne pas toucher Mr Winch !» ordonna l'un des hommes à ses subordonnés.

Malheureusement Joy était une cible facile et elle en était consciente. Étant la garde du corps de Winch, elle ne pouvait pas se résoudre à l'abandonner. Elle devait se traîner jusqu'à Largo et pour cela, elle était obligée de s'appuyer sur son côté blessé, car il fallait qu'elle garde son bras droit libre pour tirer elle attrapa douloureusement un objet dans son sac et le serra le plus fort possible entre ses dents afin de pouvoir supporter les souffrances que cet effort allait lui infliger. Elle savait très bien que si elle atteignait Winch, elle pourrait le protéger mais que lui inconsciemment le ferait aussi en effet, elle avait compris ce que les terroristes désiraient : enlever son patron …vivant. Or, si elle restait prés de lui, ceux-ci allaient hésiter à tirer de peur de blesser l'homme contre qui ils envisageaient peut-être d'obtenir une énorme rançon.

Avant que Joy, toujours au sol, ne parvienne contre Largo, et malgré le fait qu'elle continuait à se défendre efficacement, un des terroristes parvint à l'atteindre à la cuisse ce qui fit hurler la jeune femme qui déjà avait beaucoup de mal à rester consciente. Elle devait rester en vie pour Largo, si elle mourrait maintenant, avant que la sécurité n'arrive, ces hommes allaient accomplir leur mission et ça il n'en était pas question, Dieu seul sait ce qu'ils voulaient lui faire. Utilisant ses dernières forces, elle arriva aux cotés de Winch tout en continuant à tirer, son arme étant à cour de munition elle s'en débarrassa et saisi celle de secours qui était accrochée à sa cheville bien que d'un calibre inférieure, elle lui serait tout de même bien utile. Alors qu'elle s'apprêtait à se remettre à tirer, une balle la frappa au bras gauche, mais elle n'avait plus la force de hurler. Elle perdait beaucoup de sang, lequel ne tarda pas à tacher la chemise de Largo contre lequel elle était appuyée, avait du mal à tenir son arme et à viser. Joy qui dans des circonstances normales était une tireuse d'élite, gaspillait jusqu'à trois balles avant d'atteindre sa cible à une dizaine de mètres d'elle.

Les terroristes avaient sous-estimé l'efficacité et la résistance de la garde du corps de Largo et avaient par conséquent perdu beaucoup de temps sur leur timing. Cependant, la sentant à bout de force et de munitions, les quatre derniers hommes valides décidèrent de passer à l'assaut, mais ils furent stoppés par l'arrivée de la sécurité de l'immeuble il firent alors demi- tour et s'engouffrèrent dans la fourgonnette dans laquelle ils étaient arrivés, le chauffeur, qui n'avait pas bougé démarra en trombe, pendant que les terroristes continuaient à tirer pour couvrir leur fuite.

Quand Joy réalisa que la sécurité venait d'intervenir, elle s'effondra d'épuisement et de soulagement tout en restant à demi consciente :

« Joy ! » hurlèrent Kerenski et Simon qui accouraient vers elle voyant bien qu'elle était grièvement blessée.

Quand ils arrivèrent à ses côtés, Kerenski s'occupa d'elle pendant que Simon vérifia le pouls de Winch. Sur le moment, Ovronnaz pensa que celui-ci était blessé, mais en un instant il réalisa que le sang qui imbibait la chemise de Largo était uniquement celui de Joy.

« Tiens bon Joy, l'ambulance arrive… » la rassura Kerensky, la jeune femme tremblait légèrement et avait du mal à rester consciente, mais elle devait savoir… « Elle perd beaucoup de sang ! » s'inquiéta-t-il tout en faisant de son mieux pour compresser les plaies avec l'aide de Simon.

« ….Lar-go… ? » articula difficilement Joy. Tout s'était passé si vite qu'elle ne savait même pas si Winch était encore en vie.

« Il va bien Joy, il est juste inconscient, il a été touché par une fléchette anesthésiante » la rassura Simon.

Joy, apaisée sur l'état de Largo, sachant qu'elle avait accomplit sa mission, sourit faiblement avant de s'évanouir.

-(fin de la vidéo)

Kerenski arrêta là la diffusion, Largo était immobile, les mains sur son visage encore sous le choc de ce qu'il venait de voir.

« Est-ce qu'elle est …. ? » articula difficilement Largo tellement la réponse l'effrayait.

« Non, rassures toi, elle est en vie, mais elle a perdue beaucoup de sang, les médecins ont faillit la perdre à plusieurs reprises et ont eu beaucoup de mal à la stabiliser elle est en soins intensifs, et je sais que ça va pas …. » commença Kerenski.

« Bon, viens en au fait ! » s'énerva Winch qui n'en pouvait plus de toutes ces circonvolutions.

« Largo…elle est dans le coma et dans un état critique » termina difficilement Simon qui savait que cette nouvelle allait faire souffrir son ami.

« Il faut que j'aille la voir; maintenant » annonça Winch les yeux dans le vide.

« Largo, il est plus de minuit les visites sont interdites à cette heure-ci » essaya de le résonner Kerenski.

« Je ne peux pas rester là à ne rien faire ! » répondit Largo avant de se diriger vers la sortie du Bunker.

« Très bien, on va t'y emmener, on ne peut pas te laisser conduire dans cet état » annonça Simon qui rattrapa Largo suivit de Kerenski.

CHAPITRE II

Hôpital

« Je ne peux pas vous laisser passer Mr Winch, les visites sont interdites jusqu'à demain matin neuf heure, et c'est d'autant plus strict que Mlle Arden est en soins intensifs. Ne m'obligez pas à appeler la sécurité » lui demanda une des infirmières de garde.

« Ma garde du corps est dans cet état pour m'avoir sauvé la vie, et la seule chose que je puisse faire pour elle c'est rester à ses côtés je vous en prie, donnez moi cette chance de me pardonner à moi même d'être indemne, il faut que je la vois… » déclara Largo avec tellement de sincérité que même Kerenski aurait craqué.

L'infirmière réfléchit quelques instants avant de prendre sa décision :

« Ok, c'est bon allez-y mais seulement vous, les autres devront rester à l'entrée de sa chambre » annonça–t-elle.

« Je ne sais pas comment vous remercier » déclara Largo.

« On verra ça plus tard vous le voulez bien ? et puis dans l'état où elle se trouve, je pense que tout soutien sera le bienvenu. Chambre 12, je vais vous y conduire » annonça-t-elle avec plein de sous-entendus.

Lorsqu'ils arrivèrent à la hauteur de la vitre de sa chambre, les trois hommes s'arrêtèrent à la vision qui s'offrait à eux. Ça leur faisait mal de voir Joy dans cet état : intubée, entourée de machines en tout genre, sous perfusion et sous la surveillance d'un électrocardiogramme.

« Est-ce qu'elle va s'en sortir ? » demanda Largo à l'infirmière sans-même se retourner.

« Je ne peux pas vous répondre, ce n'est pas moi qui m'occupe d'elle, j'ai juste reçues quelques consignes, mais je vous enverrais le médecin qui se charge d'elle dès qu'il arrivera » lui répondit-elle avec plein de compassion dans sa voix, avant de rajouter : « je vous fais confiance, vous ne devez pas la fatiguer »

« Vous pouvez comptez sur moi » déclara Winch avant de s'adresser à ses amis « Ceux qui lui ont fait ça me le paieront, de quelle espèce sont-ils pour avoir continués à lui tirer dessus alors qu'elle était à terre ?! » jura doucement Largo les dents serrées et avec de la haine dans sa voix. « Vous ne seriez pas arrivés, ils l'auraient sûrement abattue de sang froid…et moi… » continua Winch les yeux fermés car le simple fait de savoir qu'il était sur place, mais qu'il n'avait pas pu l'aider, le faisait souffrir.

« Largo, ce n'est pas de ta faute, ils savaient que tu ne serais pas facile à enlever et c'est pour cela qu'ils t'ont endormis à l'aide d'une fléchette soporifique…tu ne dois pas te sentir coupable, tu n'y es vraiment pour rien » expliqua Simon à son ami afin de le résonner.

« Quant aux terroristes, Joy en a abattus trois et blessés deux dont un plus sérieusement les quatre autres valides ont réussit à s'évader et on fait tout notre possible pour les retrouver… » annonça l'ex du KGB.

« Merci Kerenski, » remercia Winch.

Largo restait immobile les yeux rivés sur Joy à travers la vitre qui les séparaient.

- « Va la voir Largo » l'encouragea Simon.

Winch se dirigea vers la porte, entra lentement dans la pièce et s'installa sur une chaise aux cotés de Joy, elle était si pale et semblait si fragile que Largo avait peur de la toucher.

à l'extérieur derrière la vitre,-

Simon avait le regard plongé dans le tracé de l'électrocardiogramme quand il remarqua une légère variation de celui-ci :

- « Qu'est-ce qui vient de se passer à l'instant ? » demanda -t-il à Kerenski.

« Il vient de lui caresser le visage et de lui prendre la main pourquoi ? » répondit celui-ci.

« C'est dingue, elle est dans le coma et pourtant c'est comme si elle l'avait sentie, son électrocardiogramme à varié » s'étonna Simon.

« Ouais ! je le savais bien… » répondit Kerenski.

« Tu crois que c'est vraiment le moment de faire des devinettes, expliques toi ! » s'exclama Simon.

« Ce que votre ami essaye de vous dire c'est que lorsque deux êtres qui s'aiment entrent en contact, cela envoie une sorte de décharge électrique, comme un frisson. Certains disent que les personnes dans le coma sont conscientes de ce qui les entourent et entendent ce qui se passent il est vrai qu'ils leurs arrivent de réagir à certains stimulis… Je ne connais pas votre patron, mais je peux déjà vous dire que dans son cœur, Melle Arden n'est pas qu'une simple garde du corps, mais bien plus que ça. Il est amoureux d'elle j'en suis certaine. Sur ce, je vous laisse » déclara l'infirmière qui était restée quelques minutes pour s'assurer qu'elle pouvait laisser seuls les trois hommes.

Simon la regarda partir il était complètement ahurit par ce qu'il venait d'entendre et encore plus par le fait que Kerenski ne semblait pas être vraiment étonné.

« Comment ça se fait que tu le savais alors que moi j'avais rien remarqué !? » s'insurgea Simon.

« Tu remarques jamais rien c'est tout ! »déclara t-il.

« Non, sérieusement, elle t'a dit quelque chose ? » demanda Simon.

« Lorsque ta sœur est venue et qu'elle a fait de l'œil à Largo…. » commença Kerenski.