Note de l'auteur: Coucou chers anciens (j'espère) et nouveaux lecteurs (j'espère aussi). J'ai écrit ce petit chapitre hier soir, profiatant de ce jour ferié au combien mérité. J'espère qu'il va vous plaire. Pour le moment je ne sais pas si j'en écrirais d'autres ou si ça restera tel quel, comme un one-shot. A vous de choisir. Bonne lecture.
Bien sur, les personnages et les lieux appartiennent à la grande JKR mes les idées proposées ds cette fic m'appartiennent entièrement.
« Encore une journée de merde ! », dit-il dans un soupir en passant la porte découverte par le tableau. « Encore un match perdu face à ces maudits Gryffondors et Saint-Potter ! J'en ai marre ! », ajouta-t-il plus haut.
C'est alors qu'il se figea. Devant lui, allongée en peignoir dans le canapé de leur salle commune, se tenait endormie Hermione Granger, préfète-en-chef tout comme lui.
Mais que faisait-elle là, à plus d'une heure du matin ? A en juger par le livre qui trainait ouvert sur le sol, il pouvait, sans craindre de se tromper, affirmer que sa « charmante » colocataire avait du s'endormir dessus après avoir pris sa douche. Il se rapprocha du canapé et ramassa ledit livre.
« Manuel avancé de potions : plantes aquatiques et filtres de nuit , lut-il a voix haute, normale qu'elle se soit endormie, non ? »
Quoiqu'il en soit, il se demandait quoi faire. La réveiller à coups de sauts d'eau bien glacés ? la porter jusqu'à sa chambre ? Non, lui, toucher une sang-de-bourbe, et puis quoi encore ? En plus, il ne connaissait pas son mot de passe pour ouvrir sa porte.
Alors quoi, la laisser là ? Après tout pourquoi pas, ce n'était pas son problème. Il allait partir lorsqu'elle bougea dans son sommeil, tournant son visage endormi vers lui. Il la trouva belle, malgré ses idéaux et son regard glissa involontairement, ou presque, un peu plus bas avant de relever les yeux brusquement. Dans son sommeil, le peignoir avait glissé, la dénudant des épaules au nombril en laissant apparaître une poitrine certes menue, mais magnifique. Il rougit aussitôt mais une idée lui vint à l'esprit.
Il avait désespérément besoin d'un modèle pour son tableau mais son père lui ayant interdit de peindre, il ne pouvait plus en chercher. Il tourna de nouveau son regard vers Hermione. Ses cheveux fous étaient éparpillés autour de sa tête sur l'accoudoir tandis qu'une de ses mains reposait sur son ventre tout près de la ceinture de son peignoir. Ses jambes a moitié cachées par « le vêtement » étaient recroquevillées sous elle.
Il s'attarda un instant sur ses courbes, appréciant de pouvoir la détailler à sa guise, chose qu'il n'avait jamais pu faire. Enfin il revint à son visage et le trouva sans défauts. Elle avait des traits fins, un nez petit et mignon parsemé de quelques tâches de rousseur, des lèvres gourmandes, le front en partie dégagé, et il du écarter une mèche de cheveux bruns pour mieux distinguer sa joue. Elle était belle a damner un saint et même si cela lui faisait mal au cœur de le reconnaître, Drago ne pouvait se voiler la face plus longtemps : Hermione Granger la sang-de-bourbe était plus belle que certaines sang-pures, sans oublier sa superbe intelligence.
Il ne tint pas plus longtemps et alla chercher une feuille et un crayon. Il pouvait espérer qu'elle ne se réveillerait pas avant longtemps. La lumière dégagée par le feu de cheminée était suffisante pour la dessiner. D'ailleurs cette lumière ajoutait à l'incroyable scène, de doux contrastes sur la peau de son futur modèle.
Enfin, lorsque tout fut prêt, il s'installa sur un tabouret près du fauteuil et commença son esquisse. Pendant près de deux heures elle ne bougea pas, laissant le Serpentard la dévisager intensément.
Il travaillait vite et était content de lui. Jamais il n'aurait songé un jour à prendre Hermione Granger pour modèle. Certes sans son consentement, mais cela était exclu. Il se surprit a apprécier son visage, le sourire qu'elle gardait au coin des lèvres en imaginant la douceur que sa peau devait avoir.
Pour une fois qu'elle ne lui lançait pas le regard dégoûté qu'elle n'avait que pour lui. Il soupira. Depuis quand se connaissaient-ils ? Six ans ? Oui puisqu'ils étaient en sixième année. Six ans, déjà, et pourtant il ne savait pas grand chose d'elle sinon qu'elle était fille de moldus, miss-je-sais-tout et insupportable à ses yeux.
Et pour elle, qu'était-il ? Un stupide et détestable Serpentard imbu de sa petite personne, capricieux, pourri gâté, fils de mangemort et insupportable ? En tout cas c'est ce qu'elle lui disait à chaque rencontre orageuse, c'est-à-dire, presque tout les jours.
Il avait fini la poitrine et le bas du visage. Il allait s'attaquer aux paupières closes lorsqu'elle ouvrit les yeux d'un coup. Surement avait-elle sentit son regard se promener sur elle. Elle se redressa brusquement, ses yeux mi-interrogateurs, mi-furieux et, lorsqu'elle se rendit compte de sa tenue, referma brusquement les pans de son peignoir sur sa gorge gardant ses mains fermement serrées autour.
« Malfoy ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Demanda-t-elle rouge de colère et de honte.
Lui, fâché qu'elle se soir réveillée avant qu'il ait pu finir, se leva subitement et lui répondit en colère :
« Tu t'es endormie dans notre salle commune et j'en ai profiter pour te dessiner. C'est bon, t'es calmée ? Alors remets-toi dans la pose que je puisse finir ! »
Elle n'en croyait pas ses oreilles. Se remettre dans la pose ? Et puis quoi encore ? Elle se sentait assez gênée comme ça, pas besoin d'en rajouter.
« Non mais ça va pas ! je ne suis pas un modèle et puis qu'est-ce qu'il ta pris de vouloir me dessiner, tu te prends pour quoi, un peintre ? » Elle semblait vraiment très énervée et ne cessait de serrer convulsivement le peignoir sur sa gorge de peur que Malfoy ne le lui ôte.
« Ecoute Granger » reprit-il plus doucement, « j'ai vraiment besoin de ce dessin, je ne te le demanderait pas sinon. S'il te plait, remets toi dans la pose, juste un peu, le temps de finir le haut. »
A ces mots elle se figea.Finir le haut ? Et c'était quoi le bas alors ? Sa poitrine ? Oh la honte, Malfoy ma vue à moitié nue et en plus il m'a dessinée, pourquoi pas une photo pendant qu'il y était ? Et puis, c'était quoi ce ton suppliant ? Un Malfoy supplier une sang-de-bourbe, c'était peu commode.
« plus jamais tu n'auras l'occasion de me voir ainsi Malfoy », fit-elle agressive.
« Mais c'est pas vrai ça, t'es bien une Gryffondor pour être têtue à ce point ! » Répondit-il sur le même ton.
« Gryffondor et fière de l'être en effet », dit-elle narquoise. « Bon, si Monsieur veut bien me laisser regagner ma chambre après sa petite séance matage », fit-elle esquissant un geste pour se lever.
« Allez Granger, juste la tête, c'est pas grand-chose que je te demande. Rien que la tête, je t'en prie, je me dépêcherais ». Il avait vraiment l'air désespéré.
« C'est si important pour toi ? Je ne savais pas que tu dessinais, ça fait longtemps ? ». Elle se rassit et lui adressa un regard curieux.
« Assez oui, je dessine depuis mon enfance mais mon père trouve ça stupide. » Sa voix était pleine d'amertume. Hermione se recoucha sur le canapé et se remit dans la pose mais en gardant le peignoir serré sur elle.
Il bondit presque de joie lorsqu'il la vit reprendre la pose et fermer les yeux. Il attendit qu'elle se détende complètement pour imiter le sommeil et passa la demi-heure suivante à finir son dessin, n'en croyant pas ses yeux. Hermione Granger, son ennemie jurée avait consentit à l'aider.
Lorsqu'il eut fini il toussota légèrement pour le lui faire comprendre. Elle ouvrit les yeux, se leva et s'enfuie vers sa chambre. Elle referma la porte sur le « Merci » que lui lança Drago resté à l'autre bout de la pièce, mit quelques minutes à se calmer et s'endormit enfin.
Il était 4 heures du matin, et les cours commençaient à 8h30, elle aurait vraiment une sale tête à son réveil. Drago de son côté, retoucha quelques points de son dessin et alla se coucher en songeant au tableau qu'il allait pouvoir continuer.
Alors? Que pensez vous de cette petite histoire? Interessante? Ennuyante? Affreuse? Débile? Effroyable? oups, je m'emballe un peu là, dsl. DEs reviews sont bien sur attendues,svp, lol, gros bisous a vous cher(s) lecteur(s,ices) (ps: ceci n'est pas de la lèche)
