Coucou !
Peut-être que certaines (ou certains)d'entre vous me connaisse déjà, j'écris une fiction sur le couple Edward/Bella :Face à l'ennemi.
Enfin bref.
Au départ, j'étais censée me concentrer sur ma première fiction et puis j'ai découvert les Jella et je suis devenue folle ^^. Donc j'ai finalement écris le prologue et je compte écrire le reste dans l'instant qui arrive. Surtout donnez moi vos avis. Merci d'avance.
PS : N'hésitez pas à aller un jeter un coup d'œil à mon autre fic.
Bisous.
Mel
Je courais, encore, toujours. Les branches des arbres cognant violemment sur mon torse nu et mes pieds s'enfonçant à une vitesse inhumaine dans la boue. Je m'approchais enfin de la grande ville, priant, suppliant pour qu'elle ne se rende pas compte de l'atrocité que je m'apprêtais à commettre.
Atrocité ? C'est dans ta nature mon vieux.
C'est vrai, c'étais dans ma nature après tout. Je revenais seulement aux sources. Elle m'avait forcé à devenir un autre. Toutes ces années ce n'était pas moi qui agissais. C'était l'image de moi qu'elle avait façonnée. Elle m'avait construit dans un moule. Et aujourd'hui, j'allais enfin en finir avec tout ça. J'allais redevenir moi.
Chassez le naturel, il revient au galop.
J'y étais ! J'entendais le bruit de toutes les voitures qui circulaient encore à cette heure tardive, les sentiments de tous ces citadins m'atteignirent de plein fouet. Stress, inquiétude, stress, énervement, stress…
Comment de simples humains pouvaient être énervés à cette heure-ci. Du mieux que je me souvienne, lorsque j'étais encore une créature fragile et inoffensive, l'arrivée de la nuit était toujours un moment de pur détente. J'étais toujours serein à la venue de l'obscurité et pratiquement imperturbable à partir de vingt-trois heures.
J'avais toujours été un couche-tard, préférant prolonger mes journées et ne voyant pas l'utilité de dormir, à part bien sure récupérer de l'énergie pour le lendemain. Voilà bien un point que je ne regrettais pas dans la vie de vampire.
En fait je regrettais très peu de choses de mon humanité, pour ne pas dire aucune.
Je n'avais plus aucun souvenir de ma famille. Je veux dire ma vraie famille, celle de quand j'étais humain. Quand aux Cullen, le clan qui nous avait recueillis, Alice et moi, je ne les oublierai jamais.
Comment le pourrais-je ? Comment oublier Esmée, celle que j'avais toujours considérée comme ma mère, ou encore Carlisle. Carlisle, ce vampire que j'admirais et que je respectais. Carlisle, ce médecin qui résistait chaque jour à la tentation du sang qu'il voyait s'écouler. Ce même Carlisle dont je m'apprêtais à renier tous les principes dans les minutes, voir même les heures qui arriveront.
Comment Ne plus penser à Emmett, le nounours de la famille, avec son cœur en or et ses blagues vaseuses à deux dollars cinquante. Et sa compagne, Rosalie, celle qui était surnommée la Reine des Glaces. Si distante et pourtant, lorsqu'on la connaissait, si douce et si attachante. Celle qui avait toujours représentée pour moi une sœur.
Et Edward, le stéréotype même du musicien torturé. Certainement le plus renfermé de nous tous. En plus de quatre-vingt-dix ans d'expérience, il n'avait jamais trouvé l'amour et mettais donc son temps libre à notre profit. Toujours à l'écoute grâce à son don, il avait toujours été très compréhensif envers nous. C'est que quand on lit dans les pensées, on est un peu obligé de faire attention aux autres.
Et il y avait enfin Alice. Celle que j'avais toujours vue comme ma moitié, mon âme-sœur. Une pile électrique qu'il ne fallait surtout pas énerver. Celle qui avait partagé ma vie pendant plus d'un demi-siècle. Une droguée de mode qui contaminait toute personne dans un rayon de trois kilomètres. Capable de dégainer sa carte bleue plus vitre que son ombre, cette fille était une centrale de bonne humeur et d'excentricité.
Depuis le début de notre rencontre, j'avais cru que j'étais amoureux d'elle, et aujourd'hui seulement je me rendais que je l'avais aimé, certes mais comme on aime sa sœur. Et malheureusement pour moi, Alice m'aimait, tout simplement. Pas d'ambiguïté dans ses sentiments.
Dure, Dure ma vie d'empathe. Parfois on connaît mieux les sentiments des autres que les notre.
Ca je ne te le fais pas dire.
J'avais donc pris la décision de partir, Sachant qu'Alice ne supporterait pas cette nouvelle et qu'elle trouverait le moyen de me faire culpabiliser pour que je reste avec elle. Mais je ne le voulais pas.
Alice s'était faite une image de moi. Une image totalement erronée. Elle ne connaissait pas l'être sanguinaire que j'étais vraiment en faite, si, elle savait, mais elle en faisait abstraction.
Il n'y avait qu'une seule partie de moi-même qui lui plaisait : celle qu'elle voyait mais surtout qu'elle voulait bien voir. C'était d'ailleurs pour elle que j'avais changé de régime, mais au départ, je ne voulais pas, je ne l'avais jamais voulu. Même aujourd'hui, alors que je l'apprêtais à reprendre mon indépendance, je ne me voyais pas vivre seul à m'abreuver d'animaux au goût écœurant.
Non !
Le goût du sang humain était bien meilleur et, puisque j'en avais à profusion, je n'allais pas me priver.
J'allais redevenir moi !
J'allais renaître !
Alors ?
Oui ?
Non ?
Peut-être ?
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