Fanfiction : Chat Noire et Bleuet.
PROLOGUE
L'homme était nerveux, il ne devrait pas pourtant, il a déjà un fils et il connait la procédure d'un accouchement. Néanmoins il était nerveux, comme si cette fois -ci, ce serais différent.
Il décida de s'assoir sur le banc, lorsqu'une médic-nin sortit du bloc :
« Keishi-sama ? Demanda-t-elle.
- Oui dit-il, toujours nerveux.
La médic-nin semblait mal à l'aise, l'homme ne se sentit pas bien en la voyant.
- Ma femme et les bébés vont bien ?questionna-t-il, inquiet.
- Eh bien en quelque sorte, votre femme va bien mais, je … Dit-elle hésitante, l'un des jumeaux n'a pas … survécu … je suis désolé Keishi-sama … Finit-elle en baissant les yeux. »
Un d'entre eux était vivant, ce n'était pas si mal n'est-ce pas ? Pourquoi donc se sentait -il aussi nauséeux ?
Il demanda à voir sa femme, elle lui répondit que c'était impossible sa femme était toujours endormi, elle lui conseilla de partir se reposer et de revenir dans quelque heures.
Sur le chemin du retour, l'homme se dit qu'il devait dire à son fils ainé qu'il n'aurait pas deux petits frères. Il n'a jamais été doué avec les enfants, comment allais t-il lui annoncer cela ?
Mais ce que l'homme aurait dû voir, c'est le vieillard se dirigeant vers l'Hôpital. Il aurait dû demander de voir les bébés également … Il aurait dû voir beaucoup de choses ...Mais l'homme n'est pas omniscient et pour l'instant aucun soupçon ne traversa son esprit….Après tout, tout va bien au village, non ?
Chapitre 1 : Hyoko-no-miya
C'était un grand jour, les couloirs du palais était somptueusement décoré, les serviteurs couraient de droite à gauche réglant les derniers détails. Aux cuisines on s'affairait, jamais les cuisiniers ne parurent si nerveux. Dehors on voyait déjà les nobles arrivés, des Ninjas était postés aux endroits stratégiques et la garde royale se tenait devant la grande porte. La ville où se situait le Palais Impériale fêtait ce jour en grande pompe, marchands itinérants, cirques et artiste de rue affluaient de toute part.
Akai se tendit. Les serviteurs avaient fini de l'habiller, vêtu d'un kimono bleu nuit orné d'arabesque doré, il se jaugea devant le miroir. On avait coiffé ses longs cheveux noir en un chignon éventail dans un socle doré.
Les tambours annoncèrent le début du Ritaishi no Rei, la cérémonie qui l'officialisera en tant que Prince Héritier du Daymio, celui-ci ne pouvait avoir d'enfant , il choisit le fils de son demi-frère du côté du père au lieu de la fille de sa sœur, au nom de la traditionnelle priorité masculine.
On frappa à la porte, Tempei ,son garde du corps entra.
« Il est l'heure Ougi-sama. Dit-il d'un ton neutre. »
Akai pris une légère inspiration.
« Bien, allons-y. Déclara-t-il »
Akai marcha derrière Tempei dans le couloir principale qui menait à la salle de réception. Arrivés devant la porte , un garde royal l'ouvrit annonçant « Son Altesse Impériale le Prince Akai no Hyoko ! ». Tempei se posta à côtés de la porte tandis qu'Akai fit son entrée.
Au comble de la nervosité, il se concentra à garder un visage impassible pendant qu'il marchait vers le Daymio, du coin de l'œil il vit L'Hokage, Danzo et divers nobles le regardaient mais ce qui l'attira avant tout c'était la mauvaise humeur affichée de Shimura Ykeiko, la nièce du Daymio et Princesse Impériale.
Elle a toujours rêvé de devenir Impératrice, elle ne l'a d'ailleurs jamais caché. Le Daymio s'en amusait et aimais voir une rivalité entre eux deux pour le titre, non que Akai y accorde la moindre importance. Mais Ykeiko a toujours aimé le pouvoir, contrairement à lui. Il l'a toujours trouvé arrogante et vaniteuse, elle ne semblait possédé aucune qualité si ce n'est sa beauté et une certaine habilité a manipulé son entourage.
Arrivé devant le Daymio, Akai se courba comme le voulait le protocole. Le Daymio commença alors son discours :
« Au même jour, il y a 20 ans est né Akai no Hyoko fils de Shohito no Hyoko et Sayako Senju. Aujourd'hui le Prince Akai arrive à l'âge adulte. Comme le veut la tradition, c'est aujourd'hui qu'à la place de l'emblème végétal choisi par sa mère, le Bleuet, il dessinera son propre emblème qui deviendra l'emblème de sa maison et,je l'espère, de son règne.
Jeune Prince, je t'en prie à toi. »
On amena une petite table devant lui, dessus il y avait une feuille , un pinceau et de l'encre. Akai se demandais quel emblème pouvait t-il dessiner ? On ne choisit son emblème que le jour-j jamais avant, une manière de signifier que cela venais du cœur, que c'était spontanée. Akai pensa à ses parents, sa mère qui est morte à la troisième grande guerre ninja, malgré l'interdiction du Daymio lorsque la guerre fut déclaré elle se joignit au force défensif de Konoha, son père est mort officiellement d'un accident, officieusement d'un meurtre comme il y en a légion dans les familles Royales surtout lors des guerres. Akai se souvenait de ses parents , il était déjà âgé de 11 ans lorsqu'ils sont morts. Il pensait à la douceur de sa mère, que l'art ninja n'a pas réussi à enlever et à la fierté de son père, qui, même à sa mort, gardais toujours ce sourire suffisant et un brin moqueur.
Sa mère lui avait choisi le Bleuet comme emblème de Prince Impériale, le Bleuet symbole d'humilité. L'humilité, la douceur, la fierté, ce sont ces mots que Akai voulait inscrire dans son règne, pour ne pas oublié ses parents. Devenir l'Empereur d'un Pays fière, droit et vertueux.
Alors il prit le pinceau, le trempa dans l'encre et dessina un chat noire tenant un bleuet dans sa gueule.
Le Daymio prit la feuille, la regarda et la leva de sorte que tous puisse voir ce qui était dessiné, il la reposa ensuite et regarda Akai.
- Pourquoi cet emblème, jeune prince ? Interroga t-il d'un ton calme et posé.
Akai prit une inspiration. C'est maintenant qu'il devait justifier son choix, il savait ce qu'il allait dire mais il omettrait sciemment de cité ses parents, le Daymio ne les a jamais vraiment apprécié.
« Le chat est un symbole de bonheur et de protection, commença-t-il,il est également fière et indépendant, le bleuet que m'a légué ma mère est symbole d'humilité et de douceur. C'est ce que je souhaite pour notre Empire : Le bonheur pour notre peuple, car je ferais tout pour eux, et la fierté face à son ennemi, car le Pays du Feu n'a pas à rougir ni de ses ninjas, ni de ses civils. L'empire du Feu est un pays puissant et juste. Je jure qu'il le restera. »
Le Daymio regarda Akai intensément, puis il s'adressa aux invités :
« Le Jeune Prince vient de décidé de son emblème, et de la voie de son règne. En ma qualité de Daymio, je déclare nommé le Prince Impériale Akai no Hyoko, Prince Héritier du Pays du Feu ! »
Les applaudissements fusèrent alors de toute part. Ensuite les invités saluèrent un à un Akai et lui offrirent divers présent : éventails, Ikebana de toute sorte, bijoux en tout genre, kimonos , rouleaux et livres précieux … Dont l'un venait de l'Hokage en personne, un livre intitulé « Les Fondations de Konoha, par Sarutobi Sasuke », et de Danzo un bracelet en or blanc où des feuilles argentés s'entrelaçaient. Les serviteurs les prirent et l'emmenèrent vers sa Suite Impériale.
Les invités s'assirent ensuite autour de diverse tables, le diner commença et Akai s'ennuyait déjà. Non pas que les spectacles de Geisha venu égayer la soirée ne le ravissait pas, seulement assis entre le Daymio et Ykeiko, en face de Danzo et de l'Hokage, les discussions ne portais que sur les dernières provocations de Kumo no Gakure. Elles auraient été intéressantes si ce n'est pas la 10e fois que le Daymio posait les mêmes questions pour recevoir les mêmes réponses : On ne sait rien encore ; non Kumo n'attaquera surement pas ce serais stupide de leur part ; il faudrait pouvoir leur envoyé un messager (de l'Hokage); il faudrait pouvoir les espionner pour savoir de quoi il en retourne, quitte à volé quelques techniques interdites au passage (de Danzo).
Le diner se termina après de longue heures, entrecoupé de spectacles en tout genre,sans qu'une décision fut prise au sujet de Kumo. Akai savait que la prochaine réunion portera sur cela et que ce sera la première réunion à laquelle il pourra assister.
Alors que les invités s'en allait , certains logeait au palais pour la nuit, Akai sortit dans le grand jardin. La soirée à été longue, et il souhaitait prendre l'air un instant avant d'aller se coucher. Tempei le suivait à bonne distance. Akai se dirigea vers un coin sombre du jardin,là où avec sa mère, ils passaient la plupart de leurs après-midis à lire.
Il s'assit sur le petit banc.
Un bruit de chute, puis un genre de sifflement se fit entendre.
Akai leva à peine les yeux que Tempei était déjà près de lui. Quelque chose bougeait dans le buisson en face, quelque chose qui respirait fort.
Tempei sortit son katana.
« Restez derrière moi, Ougi-sama ! Ordonna-t-il. »
Akai se rassit, nerveux, pensais t-on déjà à le tué ?
Tempei s'approcha du buisson, de là où il était Akai ne voyait pas grand-chose.
Lorsque Tempei revint, il tenait dans ses bras un petit garçon aux cheveux noires et couvert de qui frappa Akai lorsqu'il vit le petit de plus près, c'était sa maigreur et l'uniforme d'Anbu qu'il portait.
Comment un petit garçon pouvait-il être Anbu ?!
Tempei ne cessais de regarder le garçon.
« Ougi-sama. Devrions-nous ramener ce jeune Anbu à Danzo-sama ? Demanda-t-il.
Akai écarquilla les yeux.
- A Danzo-san ? S'étonna Akai. Pourquoi ?
- Il porte la marque de l'Anbu et je ne pense pas que l'Hokage est au courant de son existence, il est formellement contre ce type de traitement, le conseil à dû insister pour que Uchiha Itachi-san et Hatake Kakashi-san soit Anbu jeune.
Akai grimaça, cela ne lui plaisait pas du tout.
- Et selon toi, devrions-nous le faire ou pas ?
-Avec tout le respect que j'ai pour Danzo-sama, cet enfant doit avoir huit ans, et à huit ans on n'est pas Anbu, encore moins de la Racine. Grommela Tempei.
-Je vois, alors emmenons-le dans ma Suite, tu appelleras Jiki pour qu'elle vienne le soigner.
-Bien, Ougi-sama. »
Akai était inquiet. Un enfant dans la Racine, par Kami-sama que faisait-il là ?
Ils posèrent l'enfant sur son futon. Tempei revint accompagner de Jiki, une femme souriante d'une soixantaine d'années , vétu d'un kimono aussi blanc que ses cheveux. Tempei resta devant la porte de la Suite, et Jiki-san entra avec une mallette de medic-nin. Elle regarda l'enfant, perplexe.
« Ougi-sama , qui est cet enfant ? Interrogea la vieille femme.
-Je ne sais pas, il ne s'est toujours pas réveillé. Nous l'avons trouvé dans le jardin en piteux état. Explica Akai »
Jiki se mit à la tâche, et commença à grimacer. Des lésions,des cicatrices anciennes et récentes parcourais le corps de l'enfant. Une de ses chevilles était cassé. Son dos était couvert de cicatrices. Elle soigna ce qu'elle put, mis des onguents sur les plus grosses blessures et une armature sur sa cheville. Puis elle se tourna vers le Prince.
« Il doit se reposer, Ougi-sama, recommanda-t-elle, il devra se réveiller bientôt mais interdiction pour lui de bouger. Je vais lui amener de quoi manger, il est sous alimenter, ce pauvre enfant !
-Allez-y Jiki-san ,mais pas un mot à quiconque ! Ordonna-t-il.
-Bien, Ougi-sama. »
Lorsque Jiki, sortit, Akai se mit à détailler l'enfant. Il avait des cheveux noires qui retombait sur sa nuque et ses yeux, ils repiquaient légèrement derrière la tête. Il était blanc, très blanc, des cernes entourait ses yeux, son corps était très mince. Tempei lui avait donné huit ans, mais Akai aurait pu le faire passer pour un gamin de 5 ans, il était tellement petit !
Jiki entra avec un plateau. Du bouillon, du pain et un verre d'eau était posé dessus.
« Ougi-sama ?
Akai leva les yeux vers elle.
-Il y a des Anbu qui sont entré dans le palais, ils ont dit aux gardes qu'ils cherche un Nukenin ! Dit-elle d'un ton inquiet.
-Un Nukenin ? Demanda Akai, perplexe.
-Oui, un petit garçon étranger et dangereux. Je crois qu'il parle de lui ! S'exclama Jiki en désignant l'enfant.
-Dangereux, s'écria Akai en colère, de qui se moquent-ils ?!
-Je ne sais pas, Ougi-sama, répondit-elle, mais ils ont obtenue l'autorisation de fouiller partout dans le palais, même dans les suites impériales ! C'est Daymio-sama qui l'a ordonné !
Bon sang ! Akai n'en croyais pas ses oreilles, pourquoi tant d'Anbu pour un enfant ?
« Ça ira Jiki-san, dit-il, surveille le, je vais dans mon bureau. »
Il ouvrit une porte vers l'arrière de la pièce, caché sous une tenture, puis se dirigea vers une petite bibliothèque. Entre deux livres, il trouva un petit miroir orné de Kanjis. Il espérerait qu'elle serait capables de l'aider.
