Voilà une toute nouvelle histoire que je viens de commencer d'écrire.
J'avais déjà prévu depuis des mois, mais vu mon « manque » de
temps, eh ben disons que le fait que j'ai les examens dans moins de
deux semaines doit sûrement être une des causes pour lesquelles j'ai
décidé de commencer à écrire cette histoire. J'aimerais tout d'abord un
peu vous présenter le sujet de cette fanfiction. Tout d'abord,
l'histoire va débuter durant l'été qui suit la fin du tome 5, donc, il
y'aura des Spoilers du tome 5 pour ceux qui ne l'ont pas lu, enfin
j'imagine que tout le monde l'a lu. Cette histoire sera divisée en
trois parties, trois « tomes ». Chaque tome devrait dépasser
les 100 000 mots coté longueur, et comptera environ 30 chapitres. Cette
fanfiction comportera une romance, légère et subtile, mais cela ne sera
pas une des choses les plus importantes du récit. Pas question de yaoi,
ni rien dans le genre. Cette histoire va être plutôt
« psychologique », dramatique, un peu d'action aventure (fin
du premier tome et deuxième tome). Si je devais faire un petit résumé
du début de l'histoire, cela paraîtrait banal, ce qui n'est pas du tout
le cas, loin de là, il serait impossible de résumer l'histoire en
quelque lignes. Bon je vous laisse lire le prologue...
°°°°°°°°°°°
Un noir profond avait été déployé par la nuit. Le ciel obscur était aussi noir que le jais, les quelques rares étoiles qui le transperçaient étaient quasiment invisibles aux yeux d'une personne normale. Pourtant, ce jour où débute cette histoire, ce n'était pas un garçon ordinaire qui regardait ce ciel.
C'était le soir d'une rude journée d'été. Il avait passé d'affreuses heures, le dos face au soleil, à ranger le jardin de son oncle et de sa tante. Ce n'était pas comme s'il avait le choix, en fait, il ne pouvait rien faire pour empêcher cela, il devait les écouter.
Il vivait au jour le jour, sans se préoccuper de sa santé, de son bonheur, du traitement que sa seule famille – soit dit en passant, il ne considérait pas ses derniers relatifs comme une famille – lui infligeait.
Pourtant, cette nuit était différente des autres. Les coudes sur le rebord de sa fenêtre, il observait les étoiles, stoïque face aux pensées qui lui traversaient l'esprit. Il n'était pas rare qu'il pense au suicide et à toutes les manières, de la moins originale jusqu'à la plus loufoque. Mais il ne pouvait pas se suicider. Non pas qu'il n'en était pas capable, mais beaucoup trop de monde comptait sur lui, espérait qu'un jour le monde sera débarrassé du maléfique seigneur noir, celui dont peu de monde osait prononcer ouvertement son nom : Voldemort.
Mais cela lui importait peu. Pour lui, son seul vrai proche est mort, et qui plus est, par sa propre sottise. Il savait bien qu'il ne pouvait rien y faire. Il ne pouvait pas changer le passé. Peut-être que même en n'ayant rien entrepris, le destin aurait été identique pour la seule personne qui lui restait : Sirius Black, son parrain, une des rares qui étaient liées à ses parents.
Si seulement tout avait pu être différent.
L'inaudible plainte de l'obscurité lui parvenait jusqu'aux oreilles. Il arrivait à entendre son agonie désespérée alors que le noir s'estompait peu à peu, laissant place aux premières lueurs matinales. Une légère brise pouvait maintenant se faire sentir, rafraîchissant le visage fatigué du jeune sorcier, Harry Potter.
Ses rares souvenirs heureux mourraient peu à peu, ses yeux qu'on qualifiait de vert émeraude étaient à présent fanés, l'étincelle de vie qui autrefois pouvait y être perçue n'existait plus.
Que pouvait-il faire ?
Rien. Il ne pouvait que rester ici. Partir serait folie : non seulement il risquerait sa vie, mais aussi celle de toute l'humanité. Et s'il lui restait une chose, c'était bien son esprit et sa capacité de réflexion.
Cela devait changer. Quelque chose devait être faite.
Il lui était impossible de réparer le passé, mais il ne pouvait plus vivre de cette manière-là. Il fallait qu'il s'en aille quelque part où il ne mettra la vie de personne en danger. Un endroit où il pourra être heureux, où il pourra réfléchir lucidement, pas avec la crainte de se faire attaquer, avec les images de la mort de Cedric ou celle de Sirius ou d'encore bien d'autres personnes dont la vie n'était plus, défilant sans cesse dans son esprit. C'était une chose qu'il ne pouvait plus supporter.
Partir était la seule option qu'il lui restait. Partir et s'éloigner à jamais de tous ceux qu'il connaissait, s'en aller loin, quelque part où personne ne pourrait le trouver, quelque part où il ne mettra la vie de personne en danger, quelque part où il pourra verser une larme pour chaque personne qui avait rendu son dernier souffle de vie.
°°°°°°°°°°°
Voilà, c'est une toute petite prologue.
REVIEWS S.V.P.Une review est ce qui encourage l'auteur à poursuivre l'écriture d'une fanfiction, ce qui lui réchauffe le cœur et le rend heureux. Versez votre participation.
Chapitre posté le 26 mai 2004 à 22h35.
Corrigé par Dodie-Ange le 27 mai.
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L'Abîme des Mondes
Prologue
Prologue
Un noir profond avait été déployé par la nuit. Le ciel obscur était aussi noir que le jais, les quelques rares étoiles qui le transperçaient étaient quasiment invisibles aux yeux d'une personne normale. Pourtant, ce jour où débute cette histoire, ce n'était pas un garçon ordinaire qui regardait ce ciel.
C'était le soir d'une rude journée d'été. Il avait passé d'affreuses heures, le dos face au soleil, à ranger le jardin de son oncle et de sa tante. Ce n'était pas comme s'il avait le choix, en fait, il ne pouvait rien faire pour empêcher cela, il devait les écouter.
Il vivait au jour le jour, sans se préoccuper de sa santé, de son bonheur, du traitement que sa seule famille – soit dit en passant, il ne considérait pas ses derniers relatifs comme une famille – lui infligeait.
Pourtant, cette nuit était différente des autres. Les coudes sur le rebord de sa fenêtre, il observait les étoiles, stoïque face aux pensées qui lui traversaient l'esprit. Il n'était pas rare qu'il pense au suicide et à toutes les manières, de la moins originale jusqu'à la plus loufoque. Mais il ne pouvait pas se suicider. Non pas qu'il n'en était pas capable, mais beaucoup trop de monde comptait sur lui, espérait qu'un jour le monde sera débarrassé du maléfique seigneur noir, celui dont peu de monde osait prononcer ouvertement son nom : Voldemort.
Mais cela lui importait peu. Pour lui, son seul vrai proche est mort, et qui plus est, par sa propre sottise. Il savait bien qu'il ne pouvait rien y faire. Il ne pouvait pas changer le passé. Peut-être que même en n'ayant rien entrepris, le destin aurait été identique pour la seule personne qui lui restait : Sirius Black, son parrain, une des rares qui étaient liées à ses parents.
Si seulement tout avait pu être différent.
L'inaudible plainte de l'obscurité lui parvenait jusqu'aux oreilles. Il arrivait à entendre son agonie désespérée alors que le noir s'estompait peu à peu, laissant place aux premières lueurs matinales. Une légère brise pouvait maintenant se faire sentir, rafraîchissant le visage fatigué du jeune sorcier, Harry Potter.
Ses rares souvenirs heureux mourraient peu à peu, ses yeux qu'on qualifiait de vert émeraude étaient à présent fanés, l'étincelle de vie qui autrefois pouvait y être perçue n'existait plus.
Que pouvait-il faire ?
Rien. Il ne pouvait que rester ici. Partir serait folie : non seulement il risquerait sa vie, mais aussi celle de toute l'humanité. Et s'il lui restait une chose, c'était bien son esprit et sa capacité de réflexion.
Cela devait changer. Quelque chose devait être faite.
Il lui était impossible de réparer le passé, mais il ne pouvait plus vivre de cette manière-là. Il fallait qu'il s'en aille quelque part où il ne mettra la vie de personne en danger. Un endroit où il pourra être heureux, où il pourra réfléchir lucidement, pas avec la crainte de se faire attaquer, avec les images de la mort de Cedric ou celle de Sirius ou d'encore bien d'autres personnes dont la vie n'était plus, défilant sans cesse dans son esprit. C'était une chose qu'il ne pouvait plus supporter.
Partir était la seule option qu'il lui restait. Partir et s'éloigner à jamais de tous ceux qu'il connaissait, s'en aller loin, quelque part où personne ne pourrait le trouver, quelque part où il ne mettra la vie de personne en danger, quelque part où il pourra verser une larme pour chaque personne qui avait rendu son dernier souffle de vie.
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Voilà, c'est une toute petite prologue.
REVIEWS S.V.P.Une review est ce qui encourage l'auteur à poursuivre l'écriture d'une fanfiction, ce qui lui réchauffe le cœur et le rend heureux. Versez votre participation.
Chapitre posté le 26 mai 2004 à 22h35.
Corrigé par Dodie-Ange le 27 mai.
