Rien n'aurait pu....

Allison était sur son lit, un livre à la main.

Elle n'était pas vraiment en train de lire le bouquin qu'elle tenait, mais rêvassait plutôt sur cette journée avec House.

Ces jeux qu'ils avait fais, cette tension qui était née, cette envie qui la tenaillait.

LES tenaillait, car elle l'avait senti chez lui aussi, ce besoin de posséder, de la sentir contre lui, de goûter à tord et à travers ses lèvres, de sentir sa peau frissonner sous ses doigts, d'être la cause de son souffle cours.

Tout ça fut un sentiment partagé et pourtant rien à par un baiser de ne s'était produit.

Mais qu'elle baiser!

Une valse entre leur langue, de la rage dans leurs gestes, la tempête en leur corps, et le feu en leurs reins.

Elle sentait encore ses lèvres sur les siennes avec délice.

Même le meilleur chocolat n'aurait égalé cette saveur, tellement elle avait été puissante, exquise.

Sa main se posa sur ses lèvres malgré elle; à vrai dire, elle ne le remarqua même pas.

Quelques coups venant de la porte lui parvinrent aux oreilles.

Elle regarda son réveil puis fronça les sourcils:

11:20.

C'est très tardif pour une simple visite de courtoisie.

Elle attendit un peu avant d'entendre à nouveau des coups frappés contre sa porte d'entrée.

Elle se dirigea donc à pas de loup, dans son pyjama bleu clair vers la lieu d'où provenait le bruit.

Sa main s'attarda sur la poignet, comme si elle avait un pressentiment, un bon ou un mauvais? Va savoir.

Mais elle sentait que quelque chose allait se passer, son cœur s'accélérait déjà à l'avance, sa main devenait un peu moite.

Elle souffla un bon coup avant d'ouvrir la porte.

A peine fut-elle ouverte que quelqu'un la plaqua contre le mur adjacent à la porte et posa ses lèvres sauvagement sur les siennes en refermant la porte de son pied.

Ses cerveau se déconnecta de la réalité pendant les microsecondes où elle sentit qu'on la dominait.

Ce moment sembla comme irréel, quelqu'un qu'elle n'identifiait pas encore l'embrassait sauvagement sans cri et gare, sans bonsoir ni quoi que se soit....et ça ne lui déplaisait pas.

Sa joie n'en fut que plus que plus grande en reconnaissant de sa main sur la joue de l'homme une barbe de trois jours qu'elle connait plutôt bien.

C'était Gregory House qui était entré comme une tornade pour faire remonter à la surface tout les sentiments ressentis quelques heures plus tôt.

Il attrapa ses mains et les plaqua au dessus de sa tête avant de séparer leurs lèvres en posant son front contre le sien et de déclarer:

Vous voyez ce que vous gagnez à me tenter ainsi pendant la journée?

Un sourire s'afficha sur le visage de Cameron:

Alors je ferais mieux de recommencer tout les jours!

Il la déplaça en la plaquant contre la porte cette fois-ci.

Elle gémit à cause de ses gestes brusque mais des plus provocateur.

Tu ne devrais mieux pas.

Ce changement de pronom ne la dérangea pas, lui non plus d'ailleurs.

Cela n'avait pas été fais sciemment.

Elle effleura ses lèvres des siennes, mordillant un peu sa lèvre inférieur de ses dents:

Au contraire, je veux te voir dans cet état chaque jours.

Sa canne avait déjà volé et il se colla à elle de façon rapide mais délicate, le corps d'Allison se retrouva étendu de tout son long contre celui de House.

Pour connaître la version de Greg , en fait à peine rentré chez lui qu'il chercha par tous les moyen une solution afin de venir ici.

Après l'ascenseur il n'en pouvait plus, la lutte devait cesser et laisser place au plaisir de la chair.

Tu vas le regretter, dit-il juste avant de capturer ses lèvres dans un baiser profond, intense et perturbant.

Dans un élan, il l'entraina dans la chambre.

Le supplice allait enfin prendre fin, la tentation devait finir car sinon l'explosion leur serait fatale.

Cela aurait pu arriver n'importe où après s'il n'était pas venu ce soir.

A présent, rien n'aurait pu les arrêter.