Me revoilà, avec une nouvelle traduction !

To Save A Life est une fiction de rachelovesklaine, vous pouvez retrouvez son profil ici (en enlevant les espaces): www . fanfiction u / 3850966 /

Vous pouvez également trouver le lien de l'histoire en anglais ici : www . fanfiction s/ 7978881 /1/ To-Save-a-Life

Cette fiction m'a beaucoup touché, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai décidé de la traduire. Par contre, ce n'est pas une histoire très joyeuse,elle est pleine de drama. Comme l'auteur le précise au début de son premier chapitre, ce n'est pas une death fic, elle ne finit pas mal.

Je n'ai pas terminé de la traduire, et il me reste une bonne part de travail pour la finir, je pense donc poster toutes les deux semaines, en espérant réussir à tenir ce rythme :)

Toutes les reviews seront traduites et transmises à l'auteure :)

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture, en espérant que cette histoire vous plaise !


Semaine 1 Jour 1

Kurt Hummel regardait tranquillement à travers la fenêtre de la voiture de son père pendant que Finn dormait et ronflait bruyamment dans le siège à côté du sien. Cela faisait six heures qu'ils roulaient et Kurt était fatigué d'attendre qu'ils atteignent leur destination. « Je ne comprends toujours pas pourquoi on doit y aller, » dit Kurt d'un ton froid avant de croiser les bras.

« Kurt, » dit Carole Hummel-Hudson depuis le siège passager de la voiture, en diagonale de Kurt, « Je sais que ce n'est pas la façon idéale de passer ton dernier été de vacances avant que tu ne partes pour la NYADA, mais ma tante à besoin que nous soyons là pour elle. Quand j'étais petite elle était la seule mère que j'avais et c'est peut-être le seul moyen que j'ai pour la remercier pour toutes ces années. »

Kurt savait que Carole devait prendre soin de sa tante, Annie. Tante Annie était au stade final de la maladie d'Alzheimer, et il ne restait plus beaucoup d'espoir. Les docteurs étaient presque sûrs qu'elle n'allait pas survivre jusqu'à la fin de l'été.

Tous les quatre allaient vivre avec tante Annie dans son petit cottage qui faisait face à la mer à Ocean City, dans le New Jersey pour l'été. Kurt ne pourrait donc pas passer son dernier été avant l'université avec ses amis, qui n'étaient pas nombreux après qu'ils soit devenu légèrement asocial après son année de première.

Pendant cette année, le harcèlement que Kurt subissait avait été incontrôlable. Karofsky l'avait menacé de le tuer s'il racontait à quelqu'un qu'il l'avait embrassé de force. Personne ne l'avait vraiment aidé. Il avait donc appris à garder profil bas et de ne pas être trop expressif sur sa personnalité. La terminale avait été meilleure après que Karofsky ai été transféré à cause des rumeurs, mais les dégâts avaient déjà été faits, Kurt n'était plus le même.

Il réfléchissait à chaque mot qu'il disait, il avait commencé à confondre la sincérité avec de la pitié et il ne laissait plus beaucoup de personne l'approcher. Il n'était vraiment lui même qu'avec Mercedes, Rachel, et parfois Finn. Mais même avec eux, il n'avait jamais ressenti que quelqu'un comprenait ce qu'il traversait.

Mais il y avait quelque chose de plus qui le faisait détester l'océan, mis à part le fait de ne pas passer l'été avec ses quelques amis.

Kurt soupira et continua à regarder les arbres défiler par sa fenêtre. « Je sais Carole, » dit Kurt d'un ton abattu, « Mais c'est seulement... l'océan... et ma mère... ce jour là... » Kurt se tut quand ses yeux commencèrent à s'humidifier.

Ce fut le tour de Burt de rassurer son fils. « C'est bon Kurt. Je sais que c'était un horrible jour pour toi, mais ta mère ne voudrait pas que tu ai peur de la mer pour toujours. C'est une des choses les plus magnifiques. »

« Magnifique, » toussa Kurt, « Ouais, et bien cette chose magnifique à pris la vie de ma mère, et pratiquement la mienne si tu n'as pas oublié. »

« Comment pourrais-je oublier Kurt ? » dit Burt d'une petite voix.

Il avait seulement huit ans quand lui, Burt et sa mère avaient roulé jusqu'à Cape Cod. Sa mère avait toujours adoré la mère et elle traversait le Massachusetts avec se famille presque tous les étés. Elle avait décidé d'y amener Kurt et son père, pour leur montrer ce qu'ils manquaient.

Un soir, Kurt et ses parents avaient loué un bateau privé juste avant le coucher du soleil. Kurt ne pouvait pas croire que le ciel soit aussi magnifique au dessus de l'eau. Les roses et les oranges se mélangeaient et s'estompaient dans le bleu de l'océan. Mais ce que la famille ne pouvait pas voir était l'armée de nuages venant de la direction opposée.

Soudainement, de grosses goûtes d'eau avaient commencé à tomber sur le bateau, et le père de Kurt avait pris rapidement le contrôle et avait commencé à se diriger vers la côte. Ils étaient seulement à dix minutes du port et la plus grosse partie de la tempête avait semblé être concentrée de l'autre côté.

Semblé.

Le vent s'était soudainement levé et le bateau avait été entraîné dans l'autre sens. « Lizzie, prends les gilets de sauvetage ! » avait crié Burt à sa femme. Kurt pouvait sentir que quelque chose allait horriblement mal. Tandis que sa mère prenait les gilets de sauvetage, le petit garçon de huit ans fixait simplement les gros nuages noirs qui s'avançaient vers eux.

Le vent était de plus en plus fort et le bateau avait commencé à se balancer d'un côté à l'autre. Kurt était presque complètement hors du bateau quand sa mère avait attrapé sa main. « Maman ! » avait hurlé le jeune Kurt. Elizabeth Hummel avait pris Kurt sur ses genoux. Elle l'avait regardé dans les yeux avec un regard suppliant. Ce jour là, la mère de Kurt était la femme la plus belle qu'il ai jamais vu. Elle avait de longs cheveux blonds et des yeux bleu océan qui vous faisaient presque croire que vous regardiez la mer.

Tandis que le bateau continuait de se balancer, la mère de Kurt lui avait attaché son gilet de sauvetage et avait entraîné Kurt dans le plus gros câlin qu'elle lui ai jamais donné. Il n'avait même pas réalisé qu'elle n'avait pas encore mis son gilet de sauvetage. Kurt n'avait même pas su que ce serait la dernière fois qu'il pourrait serrer sa mère dans ses bras.

« Kurt, » avait-elle murmuré dans son oreille, juste assez fort pour qu'il l'entende. « Ton père à appelé les gardes côte et ils viennent nous sauver. » Kurt avait pu sentir sa mère trembler tandis qu'elle le tenait. « Je veux que tu saches que je t'aime, peut-importe ce qu'il arrive. N'abandonne jamais Kurt. Ne laisses jamais personne te dire qui tu peux ou ne peux pas aimer. Ne laisse personne te convaincre de ne pas suivre tes rêves. Et ne perds jamais la foi en ceux qui t'aiment. Tu comprends Kurt ? » Elle s'était éloignée et Kurt avait hoché la tête les larmes aux yeux, même s'il n'avait pas encore tout compris de ce qu'elle avait dit.

Soudain, le bateau s'était mit à se balancer plus fort. Le vent poussait les pires hurlements que Kurt ai jamais entendu de sa vie. Avant qu'il n'ai pu dire à sa mère qu'il l'aimait aussi, le bateau se retourna et tous les passagers furent expulsés.

« Maman ! » avait hurlé Kurt quand il avait atteint l'eau glacée. Il avait commencé à être secoué dans et hors de l'eau, les fortes vagues le poussant sous la surface même s'il portait son gilet de sauvetage.

La chose qu'il se rappelait ensuite était de se réveiller dans un hélicoptère, recevant un massage cardiaque par un des médecins. On lui avait dit que son père allait bien mais que sa mère n'avait pas été retrouvé.

Elle ne serait jamais retrouvé.

Kurt essaya de se débarrasser des souvenirs de se jour fatidique. Il n'était pas allée dans la mer depuis la mort de sa mère. Juste après l'accident, il avait vu un thérapeute qui l'avait aidé peu à peu à se débarrasser de la peur de l'eau qu'il avait développé. Il pouvait seulement prendre des douches et il ne pouvait pas sortir en pleine tempête. Pendant presque un an après ça, il se blottissait dans son lit et sanglotait à chaque fois qu'il y avait une grosse tempête. Quand il avait eu quinze ans, il avait enfin eu le courage d'entrer dans une piscine. Maintenant il n'avait peur que de l'océan. Comment pourrait-il vivre avec cette odeur tout l'été ? Comment pourrait-il vivre en voyant la chose qui avait tué sa mère par sa fenêtre ?

« Tout va bien aller, gamin, » dit Burt en essayant de rencontrer les yeux de Kurt dans le rétroviseur. « Si c'est trop difficile, je peux rentrer avec toi en Ohio. Carole et moi en avons parlé, elle comprends. »

Carole offrit à Burt un regard compréhensif et tenta de se retourner vers Kurt. « Je sais que c'était un moment difficile de ton enfance. Mais on est là pour toi. »

Kurt se détourna de la fenêtre pour la première fois et regarda Carole dans les yeux. « Non, » dit-il avec un soupir. « Vous êtes ma famille et c'est mon dernier été avec vous, et je veux qu'on le passe ensemble. Peut-être que tout va changer. » Il offrit un sourire timide à Carole pour la rassurer. « Et tante Annie a besoin de nous. Je ne peux pas imaginer ce que serait passer mes derniers jours sans ma famille. »

Elle lui sourit et se retourna. Kurt reprit sa contemplation à travers la fenêtre et il se dit silencieusement, Cet été sera ma mort.


« Ouaip, ça va définitivement être ma mort, » se dit Kurt à voix haute en regardant par la fenêtre de sa chambre, face à l'océan.

Juste en face de la fenêtre, après environ 30 mètres de plages, se trouvait un poste de secours. Kurt s'était demandé pourquoi il y en avait un si près d'une résidence privé, mais son père lui avait dit que c'était parce qu'ils étaient très proches des hôtels, et que beaucoup de touristes descendaient à la plage. Au début, Kurt avait été heureux que quelque chose se tienne dans le chemin de l'océan au cas où il viendrait l'avaler. Ensuite c'était devenu un rappel constant du danger de la mer et que les personnes avaient toujours besoin d'une protection.

Mais ce qui avait vraiment piqué la curiosité de Kurt, était le sauveteur qui étalait de la crème sur son corps près de la grande cabane en bois. Il était plus bronzé que lui, avec de larges muscles le long de son dos qui se contractaient à chaque mouvement. Il portait un slip de bain rouge qui le moulait à tous les bons endroit, et avait des cheveux brun bouclés qui suppliaient Kurt d'y laisser courir ses doigts. Même s'il faisait face à l'eau, Kurt ne pouvait pas se plaindre, son dos était déjà une belle vue.

Si Kurt n'avait pas su qu'il était gay depuis déjà un moment, ce garçon à environ 30 mètres de lui l'aurait rendu très clair. Ses bras... Ses abdos.. Ses-

« Qu'est-ce que tu regardes là bas Kurt ? » dit Burt, interrompant ses pensées tandis qu'il se tenait dans l'encadrement de la porte de sa chambre pour l'été. Burt n'était définitivement pas un de ces pères qui frappaient à la porte.

Kurt se retourna brusquement et un rougissement s'étala sur ses joues. « Umm... Je regarde juste la mer. » Ou le sauveteur sexy face à ma fenêtre.

« Ne sois pas gêné Kurt. Je sais que ça doit être difficile pour toi. C'est presque difficile pour moi de venir ici... Tu gères ça vraiment bien, et j'étais surpris qu'il t'ai fallu seulement vingt minutes pour sortir de la voiture. »

Oui, il avait fallu vingt minutes à Kurt pour rassembler le courage de sortir de la voiture. Quand il avait ouvert la porte, l'air salé l'avait frappé comme dix voitures de course. Mais ce n'était pas aussi mauvais que ce qu'il avait pensé. Peut-être qu'il était vraiment en train de vaincre sa peur de la mer. Peut-être que rester ici pour l'été ne serait pas aussi difficile que ce qu'il avait pensé. Peut-être.

Il était rentré doucement dans la maison, prêt à ce que les souvenirs du jour de la mort de sa mère lui reviennent. Il avait été étonné quand tante Annie était rapidement apparue.

« Et tu dois être Kurt, » avait dit la petite dame aux cheveux blancs avec les bras ouverts. « J'ai entendu tellement de bonnes choses à propos de toi. » avait-t-elle dit tout en l'entraînant dans un câlin. Elle s'était éloignée en souriant et avait guidé la famille dans le petit salon.

Tante Annie était une petite femme, pas trop fine, comme une de ces grands mères qui feraient chauffer du lait et cuisinerait des cookies tous les jours pour gâter ses petits-enfants. Elle devait utiliser une canne pour marcher et il semblait être difficile pour elle de se déplacer dans sa propre maison. Sa garde robe était presque entièrement rose, jusqu'à ses chaussettes qui avaient des petits cœurs roses. Kurt espérait qu'il pourrai l'amener faire du shopping un jour ; elle ressemblait à une version plus âgée de Rachel Berry.

Sa maison reflétait également ça. Les meubles étaient vieux et standards, mais tante Annie avait tout peint dans des couleurs vives. Elle leur avait expliqué que c'était pour que la maison n'ai pas l'air trop vieille.

Et la maison n'avait pas l'air vieille. On aurait presque dit qu'une adolescente vivait dans la maison. Elle avait deux étage, elle était simple, ce n'était pas la plus grande maison au monde mais elle était douillette. On pouvait dire qu'elle était près de la mer en voyant toutes les photos de l'océan et les coquillages sur les murs.

Depuis qu'ils s'étaient assis dans le petit salon, tous ce qu'ils avaient fait avait été de parler de l'école. Finn avait tenté de parler à tante Annie de sa relation irrégulière avec Rachel quand elle avait demandé au garçons s'ils avaient une petite-amie. Kurt avait dit à la femme fragile qu'il n'était pas en couple et qu'il espérait trouver quelqu'un de spécial à l'université. Il ne lui avait pas dit qu'il était gay. Il ne savait pas ce qu'elle ressentait à propos du sujet, et il n'avait pas besoin de sa haine pour le reste de l'été comme à McKinley, même si elle ne se souviendrai probablement pas de leur conversation le lendemain.

C'était vrai ; Kurt Hummel n'avait jamais eu de petit-ami pendant ses années de lycée. Après que Karofsky ai été transféré en terminale, il avait pensé qu'il serait capable de trouver quelqu'un après que le harcèlement ai diminué. Mais il était toujours le seul élève masculin ouvertement gay de son école.

« Hey Kurt, » dit Burt, se tenant toujours dans l'encadrement de la porte. « Peut-être que demain on pourrait sortir et s'asseoir sur la plage ? Juste toi et moi ? Tu n'es pas obligé si ça te mets mal à l'aise. »

Kurt considéra la question pendant quelques minutes. Peut-être qu'il devrait sortir et tenter de surpasser sa peur le l'océan. Et son père lui avait seulement demandé de s'asseoir sur le sable, ça ne voulait pas dire qu'il devrait aller dans l'eau. Ça pourrait être bien de passer du temps seul avec son père après une année mouvementée. Et peut-être que le sauveteur serait en service...

« Bien sûr papa, » sourit Kurt.

« Vraiment ? Je veux dire, ouais, ça sera bien pour nous deux. Sortir ici après toutes ces années. » Burt semblait surpris de la réponse de son fils.

« Tu ne pensais pas que j'allais dire oui, hein ? »

Burt avança de quelques pas dans la chambre de Kurt et posa sa main sur l'épaule de son fils. « Ce n'est pas que je ne pensais pas que tu aurais le courage d'y aller. Je pensais juste que ça aurait pris quelques jours de plus, c'est tout. »

« Comme tu l'as dit, ça sera bien pour nous deux. » Kurt offrit un petit sourire à son père et continua. « A la même heure demain alors ? »

« La même heure demain, » répéta Burt en commençant à quitter la pièce. Il se retourna au moment où il atteignait la porte. « Oh ouais, la raison pour laquelle je suis venu est pour te dire que le déjeuner est prêt dans cinq minutes. Donc je pense que c'est maintenant. »

« J'arrive tout de suite, » dit Kurt tout en jetant un dernier regard au magnifique sauveteur qui montait sur sa chaise haute, avant de rejoindre son père.

La même heure demain.


Semaine 1 Jour 2

Peut-être que ce n'était pas une si bonne idée, pensa Kurt, quand lui et son père commencèrent à descendre vers la plage.

Ce n'était pas seulement parce que l'air salé et le bruit des vagues le mettaient mal à l'aise, mais parce que lui et Burt avaient tout emporté en une seule fois. Deux chaises et un grand fourre-tout rempli de ses produits pour la peau étaient dans les mains de Kurt et Burt portait deux grands parasols et un autre grand fourre-tout avec plus de produits pour la peau et leur serviettes.

« Je ne comprends pas pourquoi tu avais besoin de prendre tous ces flacons Kurt, » dit Burt le souffle court quand ils passèrent la marque qui indiquait qu'ils étaient à mi chemin du poste de secours, où Kurt avait prévu de s'installer.

« Papa, tu sais que je brûle facilement et ma peau sera sèche à cause de tout cet air salé, » dit Kurt d'une voix presque plaintive. Il avait besoin d'un indice important de crème solaire, et sa crème hydratante était une nécessité.

Il remarqua ensuite le sauveteur de la veille assis à son poste. Il mit son sifflet dans sa bouche quand quelques enfants commencèrent à s'éclabousser dans l'eau. Kurt se demanda quelles autres choses il pourrait mettre dans sa bouche. Ne pense pas à ça Kurt, pensa-t-il, tu es en maillot de bain bon sang.

Pendant qu'il était perdu dans ses pensées, le pied de Kurt se coinça dans le sable et il tomba peu gracieusement sur le sol. Kurt s'assit et remarqua que ce que le fourre-tout contenait était éparpillé au sol. Le t-shirt bleu et le maillot que Kurt portait étaient couverts de sables.

« Putain, » murmura Kurt doucement.

« Est-ce que ça va ? » demanda une voix inquiète venant de derrière lui. Il ne lui fallu que quelques secondes pour réaliser que ce n'était pas son père.

Kurt tourna la tête et leva le regard vers les plus beau yeux noisette qu'il ai jamais vu. « Attends, laisse moi t'aider, » dit le sauveteur bouclé en tendant la main pour que Kurt la prenne.

Kurt lui fut reconnaissant et prit la main du magnifique sauveteur. « Désolé, j'ai du avoir l'air vraiment idiot, » dit Kurt en se levant et il commença à s'épousseter.

Le sauveteur rit. « Pas du tout. C'est difficile de marcher dans ce sable. Tu ne sais pas combien de temps il m'a fallu pour arriver à y courir parfaitement, » il rit et offrit un large sourire à Kurt tout en commençant à ramasser ses affaires.

Maintenant que Kurt pouvait voir son visage il le regarda vraiment. Il était vraiment superbe. Ses yeux furent ce qui frappa le plus Kurt. Ils étaient d'une couleur miel brillant avec des petites tâches vertes qui explosaient autour des ses iris.

« Tu n'as vraiment pas à faire ça, je sais qu'il y en a beaucoup, » dit Kurt.

« Non, non, j'insiste. Et de toute façon c'est mon boulot. Je suis ici pour sauver des vies et si je te laisse porter tout ça tu risque de tomber à nouveau et d'abîmer ton joli petit visage. Et on ne peut pas laisser ça arriver, n'est-ce pas ? » Le sauveteur fit un clin d'œil à Kurt. Un clin d'œil.

Un rougissement apparut ses les joues de Kurt tandis qu'il fit un sourire timide. Le gentil sauveteur se tourna vers Burt, alors que Kurt avait oublié qu'il se trouvait dans le même pays que lui, qui était à côté de lui. « Tu laisses tout ici et je reviendrai les chercher pour toi. Où alliez vous vous installer ? »

« Et bien Kurt m'a dit qu'il voulait être à côté du centre de secours- »

« Papa, » murmura-t-il hâtivement, la gêne clairement visible sur son visage.

« Aucun problème, » dit le sauveteur en souriant avant de prendre leurs affaires. Son sourire était tellement accueuillant et chaleureux que Kurt ne put s'empêcher de lui sourire en retour.

« Merci beaucoup, umm... »

« Je m'appelle Blaine. »


Pendant que le sauve- Blaine installait leur camp, Kurt ne put s'empêcher de fixer le sauveteur face à lui. Il portait un slip de bain rouge et un sifflet autour de son cou. Il était dos à Kurt, et son dos brillait au soleil à cause de la sueur. Il détourna rapidement le regard quand son père leva un sourcil vers lui. Merde. Il n'avait pas dû être discret en matant Blaine.

« Bon... Toute cette marche m'a donné un peu faim, » dit Burt d'un ton surjoué. Kurt lui demanda de ne pas s'en aller d'un regard. Burt lui sourit simplement. « Je pense que je vais aller me chercher quelque chose à manger. Kurt a oublié d'emballer des sandwiches et je n'ai pas pu manger avant de partir. »

« Ce n'est pas de ma faute...» dit Kurt en croisant les bras. « Tu m'as presque tiré de force hors de la maison.

« Et bien si vous voulez tous les deux aller chercher quelque chose à manger, je peux surveiller vos affaires. Je suis sûr que vous ne voulez pas les emporter avec vous, » leur dit Blaine, pensif. Son sourire était toujours présent sur son visage. »

« Kurt a mangé avant qu'on parte, donc je pense qu'il n'a pas faim, » dit Burt avec un regard espiègle. « Hey Blaine, peut-être que tu pourrais lui tenir compagnie jusqu'à ce que je revienne ? T'assurer qu'il ne se blesse pas plus ? » Kurt était presque sûr que tout le sang de son corps lui était monté au visage et il baissa les yeux vers ses pieds.

Blaine rit. Ce rire était tellement contagieux que Kurt ne put s'empêcher de sourire. « Bien sûr, M.- »

« Hummel. Burt Hummel. »

« Votre fils est entre de bonnes mains avec moi, je peux vous l'assurer. » Blaine se tourna vers Kurt et lui offrit un sourire qui, Kurt devait l'avouer, était la chose la plus adorable qu'il ai vu de sa vie. Kurt lui sourit en retour quand leurs yeux se rencontrèrent.

Kurt et Blaine s'assirent à côté du poste de secours tandis que son père s'éloignait. Kurt tenait ses genoux serrés contre sa poitrine et Blaine avait une jambe repliée et l'autre étendue sur le sable. Ils faisaient tous les deux face à l'océan. « Je dois toujours être à moins d'un mètre cinquante de cet endroit à moins que je n'aide ou que je ne sauve quelqu'un, » dit Blaine à Kurt en soupirant. « Tu n'aimes probablement pas t'asseoir dans le sable- »

« Tu sais, tu n'es pas obligé de rester avec moi, mon père plaisantait juste. Il pense que je vais manquer d'amis cet été, » dit Kurt timidement sans regarder dans la direction de Blaine.

« Pourquoi est-ce que je ne voudrais pas rester avec toi, Kurt c'est ça ? » dit Blaine gentillement. Kurt tourna la tête vers lui et sourit.

Ils se retournèrent rapidement quand un groupe d'enfants se mit à cirer. Ils avaient l'air de simplement jouer, mais Blaine se mit à rire en repensant à la phrase de Kurt. « Je vois des tonnes de touriste en visite ici pendant l'été. Une nouvelle famille chaque été. Mais les amis que je me fais ici partent en général dès que leur séjour est terminé. »

« Tu n'as pas d'ami de l'école ? » demanda Kurt, même s'il ne voulait pas paraître trop curieux.

« Je suis scolarisé à la maison, et ma grand-mère ne me laisse pas sortir de la maison avant que mes devoirs soient finis ou seulement quand je travaille. » Il soupira et murmura, « Et j'ai toujours des devoirs. »

« Depuis quand est-ce que tu vis ici ? » demanda Kurt.

« Seulement deux ans, depuis que j'ai 16 ans et que mes parents- » Blaine secoua rapidement la tête et détourna le regard. « Peu-importe, » dit-il d'une voix triste, qui surpris Kurt au vu de sa précédente joie.

Kurt réalisa que Blaine ne voulait plus parler de ça et changea rapidement de sujet. Ils parlèrent à propos des coins touristiques et des restaurants que Blaine recommandait. Blaine retrouva rapidement son ton enjoué et la conversation continua agréablement.

« Donc pendant combien de temps est-ce que tu restes à la magnifique Ocean City ? » demanda Blaine en mettant des guillemets sur le 'Ocean City' comme Kurt l'avait vu sur les prospectus.

« Juste pour l'été. Exactement douze semaines. Je pars le 18 août. On est ici pour prendre soin de la tante de ma belle-mère. » Kurt se retourna et pointa la maison derrière eux.

« Mme Annie ? » Kurt aquiesca. « Elle est si gentille. Elle m'apportait des cookies ou de la limonade à mon poste de temps en temps l'été dernier. J'ai entendu qu'elle était tombée malade. » Le visage de Blaine sembla se décomposer pendant qu'il regardait l'océan. Kurt regarda également la mer, ses cheveux s'emmêlant avec le vent.

« Ouais, elle a eu Alzheimer il y a quelques années, mais c'est vraiment mauvais cette année. Donc on vit avec elle pendant ses derniers mois, pour s'assurer que tout va bien. » dit Kurt à Blaine solennellement.

« C'est terrible, » dit Blaine, « Pourquoi est-ce que les meilleures personnes doivent nous quitter ? »

Ils restèrent silencieux pendant quelques minutes, regardant les vagues s'écraser sur la plage.

Trois heures passèrent et les deux garçons le remarquèrent à peine. Plus tôt Blaine avait demandé si Kurt savait si son père allait bien. Quand Kurt avait vérifié son téléphone, il avait un message de Burt disant que lui et Carole sortaient chercher des choses pour tante Annie et qu'il était désolé de l'avoir laissé et qu'il espérait qu'ils pourraient aller à la plage ensemble une autre fois. Kurt pensa que Blaine allait lui dire de le laisser seul, mais il haussa simplement les épaules et continuèrent leur conversation. Ils parlèrent de quelques sujets sans importance et de leur matière préférée à l'école pendant que les différents groupes de touristes allaient et venaient.

A un moment, Kurt avait dit à Blaine qu'il allait à l'université à New York.

« C'est super ! » avait dit Blaine.

« Est-ce que tu vas quelque part à la fac ? » avait demandé Kurt parce qu'il avait appris précédemment que Blaine était également en terminale.

Les yeux de Blaine avait semblé perdre de leur éclat. « Non, l'université n'a jamais semblé être quelque chose que je pourrais faire. Pas vraiment... quelque chose que j'ai déjà envisagé pour le futur. »

Et ça avait été la fin de cette conversation.

Blaine était quelqu'un dont la personnalité pouvait être très ouverte, comme très fermée. Kurt pouvait dire quand Blaine était mal à l'aise, ou quand il était gêné. Il commencerait à se parler ou à marmonner dans sa barbe. Kurt trouvait ça vraiment adorable.

Blaine était également très compréhensif. Il avait demandé à Kurt s'il voulait aller dans l'eau après que tout le monde ai quitté la plage, Kurt avait refusé, en disant que la dernière fois qu'il avait été dans l'océan n'était pas un de ses meilleurs souvenirs. Blaine avait été sincère, et avait dit à Kurt que ce n'était pas un problème, et qu'il n'aimait pas beaucoup l'eau non plus. Blaine avait dit qu'il préférait observer les vagues depuis le rivage plutôt qu'être une des raisons qui l'avait poussé à devenir sauveteur, autrement dit sauver des vies.

Mais maintenant il faisait sombre et Kurt avait promis qu'il dînerait avec toute la famille.

« J'ai passé un bon moment à te parler aujourd'hui Kurt, » dit Blaine pendant qu'ils ramassaient les chaises et les sacs pour les ramener à la maison. Il prit une seconde pour poser la main sur l'épaule de Kurt et sourire.

« Moi aussi, » dit Kurt en lui souriant en retour. Une fois qu'ils eurent tout ramassé, Blaine aida Kurt à tout porter jusqu'à la maison. Ils posèrent les chaises et les sacs sous le porche de la maison de tante Annie et Kurt ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire ensuite.

« Donc umm... » Kurt frotta sa nuque avec sa main.

« Je voulais de dire une nouvelle fois que j'ai passé un bon moment aujourd'hui, » l'interrompit Blaine. « C'est toujours tellement ennuyant d'être assis là bas toute la journée. Il ne se passe jamais rien. Je veux dire, j'adore la plage, c'est la seule façon dont j'aurais pu vouloir passer mon der- m...mon été. Mais je suis toujours seul, tu vois ? »

Kurt gloussa et regarda Blaine. Il était magnifique sous la lumière de la lune. Il avait heureusement mit un t-shirt pendant qu'ils parlaient, parce que Kurt ne pensait pas qu'il aurait été capable de ne pas fixer son torse.

« Et bien... » dit Kurt timidement. « Je pourrais toujours venir demain... Pour que tu ne t'ennuies pas trop... »

« Seulement si tu en as envie. Je sais que je ne suis pas la personne la plus intéressante. »

« Ha ! Si tu n'es pas intéressant, je suis- »

« Ne dis rien Kurt. Tu es probablement le garçon le plus intéressant de tous l'Ohio. »

Le visage de Kurt se couvrit d'environ douze tintes de roses différents. Heureusement, il faisait sombre donc peut-être que Blaine ne le remarquerait pas. « Je suppose. Je t'enverrai un message quand j'arriverai ? Ou tu pourrai m'en envoyer un quand ton service commence ? »

Blaine sembla déçu. « Désolé, je n'ai pas de portable. Ma grand-mère... Disons qu'elle est vieux jeu. »

« Ne t'inquiètes pas ; je descendrais à la plage vers deux ou trois heures ? » demanda Kurt.

« Trois heures serait bien. Je commence mon service à deux heures et demi mais je ne veux pas être en retard et je ne veux pas que tu attendes. »

« Okay. Um... je suppose que c'est le moment où l'on se dit au revoir ? »

« Au revoir Kurt. Je suis vraiment heureux de t'avoir rencontré aujourd'hui. J'espère qu'on sera bons amis. »

« Ouais... Bons amis. » Kurt lui offrit un faux sourire. Il espérait que le fait qu'il ne voulait pas juste être ami avec Blaine n'était pas trop évident. « Au revoir Blaine. »

Et avec ça, il restait exactement onze semaines et cinq jours d'été à Kurt à passer avec le sauveteur aux yeux noisette.