Titre : Un rendez-vous chez le coiffeur
Auteur : Ben toujours moi !
Saison : Aucune importance...
Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf mon cerveau...qui invente de bien drôles de choses...
Voui, je sais, j'ai déjà deux fics en cours, et qui attendent une suite, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir des idées . Pour cette fic là, l'idée m'est venue cet après-midi, alors que j'étais chez le coiffeur, et entendait toutes ces dames raconter leurs petits malheurs de tous les jours...
Et puis, me suis toujours demandé comment elle faisait, la tite Elizabeth Weir, pour changer de coiffure entre 2 zods, alors, qu'à notre connaissance, il n'y a pas de coiffeur sur Atlantis... D
Le Dr. Weir entra dans la salle et se trouva entrainé par un tourbillon d'agitation. Une atmosphère d'effervescence régnait dans la pièce. Les bavardages bruyants étaient à peine couverts par le souffle assourdissants des sèches-cheveux. Les gens se croisaient, se bousculaient, s'interpellaient dans ce qui semblait être un désordre effrayant.
"Décidement, faire venir un coiffeur sur Atlantis était une plutôt bonne idée, surtout avant les fêtes de Noel" pensa Elizabeth. Mais le souvenir d'une récente conversation lui revint à l'esprit, la faisant froncer légèrement les sourcils. McKay s'était plaint d'une baisse de travail dans les laboratoires, surtout de la part des femmes, qui, selon lui, perdaient tout leur temps en futilités et autres frivolités. Elizabeth, après avoir mis un temps à comprendre de quoi parlait le scientifique, lui avait dit que, de toutes facons, une semaine avant Noel, il ne fallait pas s'attendre à de grandes découvertes scientifiques. McKay était reparti s'enfermer dans son labo, vexé, et grommelant de choses pas très agréables sur le coiffeur.
Victime de son succès, Nicky, le coiffeur, avait un emploi du temps surchargé, et devait faire très souvent des heures supplémentaires. Le Dr. Weir avait du attendre une bonne semaine et demie avant de pouvoir esperer avoir un rendez-vous. Elle avait fini par y arriver, en se servant, en dernier recours, de ses privilèges de dirigeante de la cité. Elle éprouva d'ailleurs un léger sentiment de honte en repensant à cela. La pauvre scientifique Miko avait été consigné dans le laboratoire de McKay, obligée d'y rester du matin au soir, l'empechant par cette occasion d'aller se refaire faire le brushing. Elizabeth s'était promie qu'elle ne recommencerait plus, mais, pour cette fois...
Elle interrompit ses pensées, se rappelant d'un coup que l'on pouvait très facilement prendre sa place. Elle se dirigea vers le comptoir, où elle s'annonca à une des aides de Nicky, et se dirigea ensuite vers les fauteuils, où une bonne demi-douzaine de clientes attendaient patiemment.
- Oh, bonjour Dr. Weir !
Elle répondit gentiment au choeur de "bonjour" venant des quatre coins de la pièce, qui avait été déclenché par l'exclamation d'une jeune botaniste. Cette petite obligation finie, elle s'assit, et replogea dans ses pensées, bercée par les conversations des clientes. Au bout d'un moment, elle se rendit compte que bon nombre de rumeurs circulaient dans la pièce, et, curieuse, elle tendit l'oreille, espérant apprendre quelques détails sur la vie privée des gens d'Atlantis.
- ...et donc je suis rentrée dans la pièce, et là, tu ne devinerais jamais ce que j'ai vu !
- Kavannagh et Caldwell ? Parce que...
- Mais non, pas eux, de toute facon je crois que j'aurais fait une syncope...Non, il y avait Lorne, tu sais, le militaire...
- Ah oui, Evan !
- Tu le connais ?
- Bien sûr !!! Mais...qu'est ce qu'il faisait dans la pièce ?
- Eh bien, il était avec Teyla, et d'après ce que j'ai vu, ils ne faisaient pas que s'entrainer !
- Sérieusement ? Mais c'est pas possible ! Evan avec...elle...c'est imposs..
- Tout à fait d'accord, ce n'est pas du tout ce qui lui faut. Teyla, elle est trop...
Elizabeth abandonna. Elle n'avait pas envie d'écouter des reproches sur son amie. Ces femmes étaient vraiment hypocrites. Ne les avaient-elles pas vues, l'autre jour, faire de longs compliments sur la nouvelle tenue de Teyla ? Elle secoua brièvement la tête, quand un nom lui fit dresser l'oreille. Juste pour le plaisir, elle écouta cette discussion inévitable, qu'elle avait déjà de nombreuses fois surprise dans les couloirs d'Atlantis.
- Sheppard ? Mais évidemment qu'il est trop beau ! Tu ne t'en était jamais rendu compte ?
- C'est que, je ne l'avais jamais vraiment vu de près.
Les deux scientifiques se lancèrent dans un long louange des qualités du colonel, faisant naitre un léger sourire sur le visage d'Elizabeth, sourire qui s'élargit franchement en entendant une troisième personne intervenir.
- Mais, vous n'avez rien compris ? Tout le monde dit qu'il ne s'interesse qu'aux femmes, qu'il sort 2-3 jours avec elles, et après, à la prochaine...Mais il ne fait ca que parce qu'il frustré !
- Comment ca ?
La jeune femme baissa la voix :
- On dit qu'il s'interesserait pour McKay, mais que celui-ci ne veut rien entendre. Il serait déjà casé avec Beckett.
- Quoi !!!
- Oui, oui, mais ne le repetez pas...cela les mettraient dans une situation très désagréable. Vous savez, avec toutes ces règles dans l'armée.
Les deux scientifiques avaient l'air choquées. Elle se lancèrent alors dans un long conciliabule qu'Elizabeth ne put suivre. C'était enfin son tour.
Décidément, elle apprenait des choses très interessantes ici. Ca allait bien faire rire John quand il saurait ca...Frustré ! Mais où allaient-elles chercher ces idées-là ! C'étaient elles, les frustrées !
Après l'habituel shampooing, elle alla s'assoir en face d'une glace, attendant l'aide de Nicky, qui la coifferait. Celle-ci arriva peut après, l'air visiblement débordée. Elizabeth lui dit ce qu'elle voulait, et la jeune femme commenca à la coiffer. Les conversations continuaient bon train.
- Donc c'était pour l'anniversaire de ma mère. J'ai voulu faire un gateau. Un truc simple, tu sais. Alors, pof, je prépare la pâte, je mets les ingrédients, tout bien...et puis je mets au four. Et alors...
- Il a brulé...
- Non ! Pas du tout...le problème, c'est qu'il était sensé monter, vu que il y avait de la levure. Mais là, rien, il restait aussi plat qu'une crêpe.
- Ah mince ! Mais comemnt ca se fait ?
- Eh bien, j'avais confondu levure et sucre glace...
- C'est malin...
Elizabeth sauta à une autre conversation.
- Bon alors, une autre blague. Alors, tu vois, c'est une girafe. Elle est dans la savane. Elle lève la tête, et là t'a un hélicoptère qu'arrive. Et "Scouic" la girafe !
- Mon dieu...
- T'en veux une autre ?
- Heuu...
- C'est un chien. Il traverse la route. Y'a une voiture qu'arrive. Et "Paf" le chien !
- Ouais...
Elizabeth se promit interieurement d'essayer de ne plus repenser à ces blagues foireuses, et surtout d'éviter de rencontrer cette amatrice de blagues dans les couloirs. L'après-midi se passa ainsi, remplie de conversations aux sujets très différents. Elle appris ainsi comment faire sécher son vernis à ongles plus vite, comment faire des boutures de rosiers. Suivit au moins six épisodes des feux de l'amour version Atlantis, s'émerveilla devant la capacité des certaines personnes qui arrivaient à vue d'oeil à calculer le nombre de calories contenues dans un plat de la cantine, et bon nombres de choses très interessantes et utiles.
Elle retourna alors vers son bureau, la tête légère, et avec plein d'anecdote à raconter à ses amis. Décidément, c'était vraiment une bonne idée, ce coiffeur !
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Voilà, pitit OS fini ! Z'en pensez quoi ?
