« Tu n'est qu'un incorrigible connard Jack Sparrow ! Je n'aurais jamais dut
te permettre de monter sur MON navire !
-Hum. Rectification Max. C'est MON navire à présent !
-J'aurais dû me douter que tout ce que tu voulais c'était t'emparer de l'Onyx ! Tu ne te pardonnera jamais le fait que le Black Pearl ais coulé !
-Je te rappelle que ce bateau m'appartenait aussi Maxi. Tu me l'as volé !
-Rectification Sparrow ! /La jeune fille s'assoit à califourchon sur la planche au dessus de l'eau. Heureusement qu'il n'y a pas de requins dans le coin. Elle lui esquisse un sourire carnassier./ Je l'ais réquisitionné ! Après tout ce que tu m'as fait.
-Mais c'est parce que je sais que tu es forte Max. Aller. Saute.
-Donne moi mes armes !
Le pirate lui agite son ceinturon avec épée et pistolet sous le nez. Elle avance une main mais il les jette à la flotte. Elle soupire, d'un bond se remet sur ses pieds et d'un deuxième, fait un saltos arrière pour plonger dans la mer bleue. Elle atteint ses armes avant qu'ils ne touchent le fond et nage jusqu'à la plage de l'île déserte. « A LA PROCHAINE MAX !
-NE M'APPELLE PLUS JAMAIS PAR MON PRENOM! C'EST LEWIS PIGE ?!!!
-SI TU VEUX POUPEE !
Elle rageait. Cela fait 8 ans maintenant. Le bateau qui conduisait elle et ses parents en caraïbes à croisé la route du Black Pearl. Avant que Sparrow soit mutiné par son équipage et le capitaine Barbossa. Elle avait 8 ans elle aussi. Les pirates ont décimés presque tout les passagers et tout pillé. Les femmes et les enfants seulement ont étés épargnées et mis en canot. La petite Maxime Lewis était restée sur l'épave en flammes. Le capitaine Sparrow l'avait « recueillie » et mise aux fers dans les entrailles du Pearl. Plus tard, il la fit passée pour le mous en lui coupant les cheveux, lui prêtant des vêtements masculin et lui apprenant tout ce qu'il savait de la navigation.
Bien entendu, elle comprit vite ce qu'était un pirate. Et compris aussi vite que jamais elle ne retrouverait ses parents. Parce que même si le chagrin et la rancune l'avait toujours tourmentée, Jack l'avait épargnée et aidée. L'équipage ne l'aurait jamais acceptée comme fille. Et elle aimait naviguer. Elle s'était même liée d'amitié avec le capitaine. Amitié que lui enviait souvent ses « congénères ». Lorsque le capitaine Barbossa a organisé sa mutinerie, ils chassèrent d'abords le capitaine sur cette île. Bill Tuner le potier, lui eut le droit d'être attaché à un canon et poussé dans la flotte après avoir proférer une malédiction, et elle , le mous, s'est enfuit une fois à terre. Elle a vite retrouvé Sparrow. Et c'est à partir de ce moment que les coups foireux se sont accumulés. Elle avait 12 ans la fois où il l'a laissée dans les pattes d'un pervers pour lui voler son argent. Elle l'a ensuite rejoint, courroucée. « Sale con !
-Oh !! Calme toi ma douce ! Tu es toujours vivante non ?
-Oui et heureusement !
-Max ! Fais pas la gueule ! Au moins ce soir on va manger ! /lui dit t'il en l'attrapant par l'épaule et faisant tinter sous son nez a bourse de l'homme./
-Dis plutôt que tu va tout boire ! /Elle s'arrache à son étreinte et continu son chemin./
-Dis donc il est riche ce type ! J'espère qu'il a des enfants.
-Il a intérêt ! Parce que maintenant il aura du mal à en avoir ce salop.
-Comment t'as pas osé ?
-Et pourquoi pas ?!
Elle avançait dans une robe foncée, volée pendant les pillages, commençant à la délasser. Elle n'est plus habituée à porter ce genre de vêtement encombrant. « Parce que c'est très déshonorant !
-Les hommes vous êtes tous les même !
-Arrête de vociférer on dirait une fille !
-Mais je suis une fille bon sang ! Tu veux que je te montre à quel point ça me ferait plaisir de te les casser tes bijoux de famille !??
-Non merci je peux encore en avoir besoin. Aller ! Viens ! On va faire la fête !
-Vas-y sans moi !
-Tu sais très bien que si je te savais en danger je ne t'aurais jamais laissé avec ce type. Il est ivre mort. /Ils se retournent et le gars s'écroule pour s'endormir au loin dans la rue./
Sparrow a adopté cette intonation de voix qui dit très bien qu'il ne ment pas. C'est la seule voix a qui elle peut faire confiance. Elle tremble et baisse les yeux. Parce qu'elle sait très bien qu'il a raison. Elle s'en veut presque de douter de sa sincérité. Et puis elle peut s'en sortir toute seule après tout. Elle soupire et le suit vers l'auberge. Et pendant qu'ils se disputaient gentiment, la légende de la malédiction du Black Pearl commençait à se coudre. Lui, et ses marins maudits.En 4ans, elle avait déjà oublié ses parents. Elle était pirate quoi qu'il arrive.
Le jour de ses 14 ans, Sparrow l'avait emmenée voir un tatoueur. Maxime n'était pas très enjouée. « Bébé. Chui pas sûre.
-Mais si ! Après ça tu sera un vrai pirate ! 14 ans. Déjà. C'est à cet âge que j'ai eut mon premier tatouage tu sais.
-Jack ! Non.
Un asiatique occupait le salon. Pas bien vieux. Elle lui donnait pas 18 ans. Son physique à elle, à l'époque de ses 12 ans lui donnait l'air d'en avoir 16. C'est finit maintenant. Elle a l'air d'en avoir 12. Elle ne cachait plus sa véritable identité à présent. Elle était Maxime Lewis pirate des caraïbes et fille par la même occasion. « Monsieur ?
-C'est pour la jeune fille.
-Elle n'est pas un peu jeune ?
-Non.
-Bien.
-Fais lui, un dragon.
-Un dragon ??? JACK !
-Un dragon j'ai dit. Retourne toi poupée. Qui crache le feu dans les omoplates.
-Ce sera joli. Bon ?il.
Le tatouage était fait en noir et rouge. Le corps entier du dragon est couleur encre de chine et ses yeux et ses flammes d'un rouge sang très écarlate. Autant dire que ce tatouage lui plut beaucoup, malgré le fait qu'il la fit assez souffrir. Maxime savait pertinemment que Sparrow voulait récupérer le Pearl. Et ce fut encore elle l'appât de ses plans. Elle avait l'impression de se faire avoir à chaque fois par ses belles paroles. Et pourtant. Dieu sait combien il était sincère.
Et dieu sait combien il aimait ce vaisseau où elle a fait ses premiers pas. Ses vrais premiers pas. Elle en était presque jalouse. Maxime a toujours eut un faible pour cet homme. Sans jamais se l'avouer. Ils avaient leur petite baraque sur l'île de la mort. Et le jour où il sourit et voulut partir, disant qu'il savait. Qu'il savait comment retrouver le Pearl, Elle décida de ne pas le suivre. Et là, il se fit plutôt violant. « TU VA ME SUIVRE ! C'EST AUSSI TON NAVIRE !
-Tu as L'Onyx ! Pourquoi te le laisse conduire par ce second idiot ! Et tu ne lui prend même pas de pourcentage ! C'est un très bon bateau lui aussi !
-Parce que si je dévoile que c'est mon bateau je ne trouverais jamais de marins. L'ex capitaine du bateau maudit. Non. /Il se calme et la regarde. Lui lâche le poignet sur lequel il laisse un bleu./ Tu ne comprend pas. Tu n'as jamais navigué sur d'autres navire que le Pearl Max. Et tu étais à la meilleure place. A la place où on a les embruns en pleine face ! A la vigie. Je t'ais offert cette place d'or qu'était la vigie beauté. L'Onyx n'égalera jamais le Pearl. Jamais aucun bateau ne l'égalera.
A ses mots il quitta la pièce et l'embrassa dans le vide avec cet éternel sourire satisfait si énervant, avant de refermer la porte. Max s'assit sur le bord du lit et réfléchit à ses paroles. Et l'envie lui prit soudain de savoir. Savoir en quoi naviguer sur le Pearl était différent que de naviguer sur un autre navire. De plus, l'Onyx est le petit frère du Pearl. Ce ne sont que des bateaux après tout. Voilà ce qu'elle se disait après 4 ans sans avoir remis le pied sur un galion. Elle retira avec rage la robe qu'il lui avait offerte comme à sa fille.
Mais pourquoi elle lui déconseillait de partir à la recherche de son bateau alors qu'elle ne rêvait que de naviguer à ses cotés. Mais était trop fière pour l'avouer. Elle enfile un pantalon et attache à sa taille ses armes. Les deux années qui ont suivit, elle a commandé l'Onyx après avoir fait mutiner le capitaine. Elle a recoupé ses cheveux pour se faire passer pour un matelot. Tenant son bagou du capitaine Sparrow, elle envoûta très vite l'équipage et fit entrer certaines femmes à bord du bateau. Et lorsqu'elle navigua sur cette mer des caraïbes, elle remonta en vigie. Et s'aperçut.. Les embruns dans son visage, collant ses cheveux à sa peau étaient là, mais il manquait le vent. Pas de grand chose. Il était présent, mais pas assez encore. Pas assez pour que le sang lui batte les tempes et les poignets.
C'est évidemment infime, et pourtant. En navigation cela doit être du jamais vu puisque l'Onyx est considéré comme le plus rapide à présent. Grisée, déçue, elle descendit. Avec l'aide d'une femme brune, plus vieille elle mena une belle autorité sur la goélette. Et finit même avec elle par se faire un nom. De visage, elles se ressemblent beaucoup. Et on les as surnommées, les flammes de l'enfer pendant un moment. Juste avant que Sparrow s'en mêle. La chevelure de Max étant rousse et celle de Lydie, infiniment noire. Et voilà. Sparrow, qu'elle pensait être heureuse de revoir lui vole non seulement son navire, mais aussi son amie. Et elle sait que celle ci risque d'être plus que déçue par le personnage.
Certaine qu'il ne la séduite que pour s'emparer du navire. Assise sur la plage de l'île déserte, elle vit un bateau approcher. Elle regarda dans sa lunette de poche pour s'apercevoir qu'il jetait l'encre et appartenait à la marine française. « Intéressant. » Elle cacha ses armes dans la cave à Rhum dont Jack a bien profité pendant son séjour sur l'île après sa mutinerie. Elle allume ensuite un feu, pour s'y sécher mais aussi pour être aperçue par le bateau qui ne tarda pas à envoyer une chaloupe. Maxime pria en elle même pour que sa chemise blanche soit totalement sèche afin que l'on ne voit pas son tatouage à travers. Autrement elle serait pendue haut et court. A bord elle explique au commandant du navire que le capitaine Sparrow l'avait abandonnée là après avoir coulé le bateau ou elle voyageait. « Si vous auriez l'obligeance de me ramener à terre monsieur. » Elle fit de beaux yeux au jeune fils du commandant. Le bateau débarqua à Port Royal. Elle alla chez une amie à elle rencontrée sur l'île de la mort. « Salut ma chérie !
-Mademoiselle Lewis ! Veuillez ne pas me parler comme cela ici ! Où l'on va savoir que je fricote avec les pirates !
-Veuillez accepter mes excuses.
-Entrez. Que vous ais t'il arrivé ?
-Sparrow. Mutinerie.
-/Elle sourit/ Vous voilà repartit vous deux !
-Ne dîtes pas n'importe quoi !
-Quoi ? Vous ne le trouvez pas beau garçon ?
-Euh. Sous la crasse peut-être.
-Max. Il t'a quand même sortit de la merde pas mal de fois.
-Et après ? C'est un manipulateur de pacotille qui s'est fait la malle avec mon bateau !!! /tente t'elle de ne pas crier/
-Venez ! Je vais vous prêter une robe.
-Merci. Et croyez moi Emilie, j'ai décidé de me venger et je le ferais.
Une fois dans la chambre, Emilie boucle la porte. Elle fait partie d'une famille riche et ses parents ne sont jamais là. Elle en profite donc pour aller voir son amoureux logeant sur l'île des pirates. « Et comment tu compte t'y prendre ? » Elle rit. Et Max répond, grand sourire aux lèvres elle aussi. « Il y a un jeune fils d'officier qui serait plutôt intéressé.
-Hum. Bon plan chérie. Mais il est déjà marié. C'est au père qu'il faut t'attaquer.
-Ce vieux plouc ? Tu crois que je pourrais ?
-Pourquoi pas ? Et en plus c'est lui la maître de la flotte ! De plus il est carrément con !
-Mais comment je pourrais sortir une goélette du port toute seule ?
-Ecoute, il y a ce jeune gars marié à la fille du gouverneur.
-Will ?
-Tu le connais ?
-Disons qu'il a grandement participé à mon plongeon. Mais c'est Sparrow que je veux.
-Si il a participer à ta mutinerie ça me semble compliqué pour le convaincre de t'aider à retrouver Jack.
-Il est bien moins bouffon que lui.
-Tu va dans la mauvaise voie à mon avis.
-Tu as raison. Il faut juste que je retourne à l'île et que je reparte à zéro. Trouver un navire et couler ce con, ça prendras le temps que ça prendras.
-Je pense aussi que tu as plus de chance de cette manière. Tient ! Enfile ça ! On avisera.
-Oh pitié! Encore un truc dans lequel je vais étouffer !
-Justement. La fille du gouverneur a déjà fait un malaise ! Ça peut être un bon alibi dans certaine situation !
-C'est pas con.
Elle enfile la robe bleue cobalt. Une servante appelée par Emilie vient serrer son corsait. « Dis ? Pas facile de nager avec ça.
-Toi, tu as déjà des idées derrière la tête ! Regarde. Tu tires sur la ficelle là et paf ! La robe part déjà ! Ensuite le corset c'est une autre paire de manches.
Elle relève ces cheveux roux bouclés avec des épingles. «T'inquiète pas. Je suis bonne nageuse. Alors ?
-Vous êtes superbe !
C'est le second du commandant qui vient de rentrer dans la chambre. Maxime allait arborer un air courroucé quand elle se rappela qu'ici les femmes répondent aux hommes avec plus de courtoisie. Elle sortit donc son sourire le plus hypocrite possible. Déjà celui ci est moins vieux que le commandant. « Ne vous a t'on pas appris à frapper avant de rentrer dans la chambre d'une dame?
-Mais est-ce vraiment à une dame que je parle ?
-Expliquez vous ?! /réplique Emilie aussi étonnée que la jeune pirate/
-C'est que nous venons d'arrêter le pirate qui vous a abandonné sur la plage. Il errait sur la mer. Il nous a raconté qu'après votre mutinerie, c'est à lui que s'en ais pris un autre membres de l'équipage. Et que celui ci a aussi tué votre second. En bref mademoiselle, qu'il fallait poursuivre ce navire dont vous êtes apparemment, l'ex capitaine.
-Quelle histoire commandant ! Vous ne croyez tout de même pas un énergumène pareil !
-Non bien sur. Il a été mis aux fers. Je lui aie fait comprendre qu'une jolie jeune fille comme vous ne peux pas être un pirate ! D'autant plus que ce sont tous des hommes ! A part. Paraît-il, deux femmes pirates. Leur chef s'appelle Maxime Lewis. Ce n'est pas votre nom bien sur !
-Absolument pas ! Je m'appelle Anne-Marie Craft.
-Bien. Pourrais-je vous conviez sur le vaisseau qui vous as sauvé à une petite visite de ce bâtiment de guerre ? Mademoiselle. Craft ?
-Oh ! Ce serait si excitant ! Bien entendu !
Lorsque le second sort de la pièce, Max sourit. Sparrow en taule. C'est plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Elle rattrape le second avant qu'il ne quitte la maison d'Emilie. « Monsieur !
-Appeler moi John !
-John. Appelez moi Anne. /fait-elle avec un geste rapide de la main très théâtral et a mourir de rire/ Si c'était possible de rendre visite à ce pirate ???
-Mais pourquoi donc mademoiselle ! Les prisons ne sont pas une place pour une jeune fille de votre rang !
-N'exagérez rien mes parents ont seulement une boutique ! En fait j'aimerais le souffleter. L'envie m'en démange monsieur. Qui oserait sauver sa peau sur le compte d'une jeune fille ! Ces. « pirates » n'ont vraiment aucun scrupules.
-Bien. Il sera donc sur le bateau demain mademoiselle.
-Je vous en serais très reconnaissante monsieur.
Une fois l'officier partit, Max fait un geste de victoire. Sparrow à sa merci. Et avec cet officier elle n'a qu'à claquer dans ses doigts pour qu'il se plie à elle. C'est vraiment, vraiment, plus qu'elle n'en espérait. Si son bateau est perdu, au moins, elle peu encore se défouler. Quitte à ce que demain tout le monde découvre ce qu'elle est, au moins elle aura eut la chance de pouvoir coller sa main au visage de Jack.
Maxime et Emilie furent donc conviées à la visite du bateau. Maxime a enfilé une robe bordeaux. C'était malheureusement une des seules, avec la robe cobalt qui ne montrait pas les flammes apparentes entre ses omoplates. Elle se souvient la main de Jack sur sa peau le jour où il a ordonné à l'asiatique de lui faire ce tatouage. Ce n'était pas la main de grand frère qu'il avait posée sur elle jusque là. C'était plus tendre et caressant.
Et depuis, son dos la brûle. Elle porte à jamais sur elle la marque de cet homme qu'elle déteste autant qu'elle aime. Jack était déjà sur le pont lorsqu'elle y posa le pied, à genoux, le visage caché dans ses cheveux noir jais. Son éternel foulard écarlate sur la tête et ses perles emmêlées dans ses mèches. Sauvage en fait. Absolument tout le contraire des autres hommes sur ce pont. Tous poudrés parfumés, habillés, baignés dans la rose. Trop propre sur eux pour avoir réellement un coeur. Trop riches et trop égoïstes. « Monsieur le second ! » Cette voix qui s'élevait était celle de l'homme de confiance que pouvait être Jack lorsqu'il le désirait. Comment trahir celui ci ? « Puisque je vous dit que c'est un pirate ! »
Le second s'approche de Jack et lui tire le visage vers moi. Je vois dans ses yeux briller une forme de déception mêlée à du défi. « Regardez la bien ! A t'elle vraiment l'air d'un pirate monsieur Sparrow !
-Max ! Tu veux me faire pendre c'est ça ?!
-Ne m'appelez pas Max !!! /sourit la jeune fille, elle se penche et lui souffle doucement au visage faisait en sorte que le commandant n'entende rien/ Combien de fois faudra t'il vous le répétez.. C'est Lewis, Sparrow. LEWIS.
-Ecoutez ! Si vous ne me croyez pas, laissez moi vous montrer son dos ! Elle est tatouée !! Cette fille je l'ais même presque élevée !
-Quel genre de tatouage ? /Demande John de plus en plus intéressé. Lui il me cache quelque chose. Heureusement que sous ma robe je me suis armée./
-Un dragon asiatique noir et rouge. /Répond t'il haletant. Mais sa voix a changée. Il commence à s'amuser. Il se relève et reprend ses mimiques enjôleuses et énervantes, des mains, malgré que celles ci soit menottées./
-Mademoiselle ! Est-ce vrai ?
-/On va voir qui mérité un oscar tient. Je prend une voix aiguë d'anglaise effarée. / Tatouée ? Mais monsieur ! N'avez vous pas honte ! Moi !!! /je pose ma main sur mon front, tremblante/ A moitié élevée par un pirate ??? Je. Je. J'ai le souffle coupé..
J'ai reculé par m'acculer au bastingage. Il me met dans le pétrin autant que je l'y mets. Je fais celle qui tourne de l'oeil et tombe à l'eau. J'entend un instant tous les soldats s'affoler et voit leurs silhouettes se pencher sur l'eau. Jack les poussent et plonge. Les poignets libres. Il arrive à ma hauteur et je le gifle aussi fort que je peux sous la pression de l'eau. Il me sourit à demi sous l'eau et détache ma robe. Le temps qu'elle remonte, il me prend par la taille et on remonte à la surface aussi alors que je fais celle qui suffoque.
Puis il me place de dos au second avant que je ne puisse réagir et s'empare de mon couteau dans mon bas. Il coupe les liens de mon corset et déchire mon dessous. Je sursaute. Et j'entends des exclamations. « Alors ? Vous voyez ? Elle n'est pas très habituée au corset vous savez. Pur sang pur or et pur poudre cette fille ! C'est un vrai démon !» Je m'accroche à son cou et lui souffle à l'oreille « T'es qu'un connard. Mais ça tu le sais déjà. » Alors que les soldats repartaient sur le pont pour chercher leur armes, je plonge avec lui sous l'eau. Les plombs fusent à la surface. Il m'entraîne par la main et on change de plage. On part dans une autre direction qu'eux dans une petite barque. « Je sais que tu es bon en navigation mais en construction, j'en doute. La dernière fois j'ai pas arrêté d'échopper.
-Alors ? Heureuse ? Tu l'a eut ta vengeance. /le silence s'installe, je sourit./
-Jack ? T'avais raison. Je voulais te le dire.
-Raison de quoi ?
-Le Pearl. C'était le meilleur. L'Onyx. Tu l'as aussi perdu.
-Maudits pirates !
-Parle pas de malédiction s'il te plait. J'ai eut ma dose.
-Moi aussi !!! On va se faire une de ses fêtes ! Rhum et femmes !
-Et oh ! Et les hommes alors ?
-J'te suffit pas bébé ?
-Et moi ? J'te suffit pas ?
-Non.
-Menteur.
-Ils étaient quatre matelots sur le coffre du mort et yo oh oh !
-Et une bouteille de rhum ! La boisson et le diable se sont chargés des autres !
-Yo oh oh ! Et une bouteille de rhum! T'es mieux comme ça qu'en donzelle anglaise ! Quoi que le coup du malaise, même si c'est du déjà vu, est efficace ! Tu es bonne comédienne. Un moment j'y ais cru moi même.
-Pourquoi tu m'as laissée sur cette île alors ???
-Parce que je savais bien que tu t'en sortirais.
-Tu dis toujours ça.
-Parce que c'est vrai. Tu veux vraiment savoir pourquoi je te mène la vie dure ?
-DIS LE ! Ça fait longtemps que j'attends ça !
-/Il me sourit ironiquement mais prend sa voix de « confiance »/ Parce que j'adore quand tu te met en colère.
-C'est pas vrai ??? Toute ces années j'ai eut l'impression d'être ta tête de truc et c'était juste parce que t'aimais bien quand j'étais en colère ! Et bah en tout cas c'est gagné !
-Tu vois ! T'es super mignonne quant tu t'énerves poupée.
-Gggrrr !!! Tu m'exaspères !
-Et t'es encore plus mignonne trempée.
-Arrête.
-Mais si j'te jure !
-Mouais.
-T'as toujours été super jolie !
-Dis pas de conneries. J'ai pas un physique extraordinaire et tu le sais./Je tilt sur un détail qui me frappe./ Tu te lustre les dents toi maintenant ?
-Ben. Oui.. C'était pour..
-Pour qui ? Lidy ? /Je sourit et m'approche, voulant tout savoir./
-Cette brunasse idiote ! Crois moi tu as beaucoup plus de caractère !
-Hé ! Parle pas de Lidy comme ça ! Qui la descendue ?
-Un anglais. Je t'ais pas vu grandir toi.
-Comment ça ? J'ai que 16 ans.
-Ben justement. T'as 16 ans et t'es belle ! Voilà bien ce qui m'emmerde !
Il s'était approché très près. Trop près me cri mon radar. (Me demandez pas ce que c'est. c'est pas encore inventé.) Sa main se place fermement dans ma nuque et m'attire à lui. Il marque un instant d'hésitation, ses yeux noirs perçant mon regard. Puis je sens ses lèvres se presser contre les miennes. Ma tête tourne, mes bras se noue dans son cou. Sa main libre glisse dans mes reins. Je sursaute sous cette caresse inattendue. Le pire dans cette histoire c'est que j'aime ça. C'est pas comme si c'était la première fois qu'on m'embrassait. Mais il le fait d'une manière toute à fait remarquable. Il passe vite la barrière du simple baiser. J'ai même soupiré de plaisir.
Puis il s'écarte et me tourne le dos en se raclant la gorge pour retourner à sa surveillance de la mer et à ses voiles. Me laissant surprise et titubante. La vache ! Cet homme, ce minable, ce con, ce beau gosse, ce pirate, cet imbécile de première que je connais depuis mes 8 ans vient de m'embrasser comme un dieu. Je m'assoit sur le banc de la barque et recommence à échopper. « Enfin tu vois quoi. /finit-il par dire histoire de reprendre la conversation où on l'avait laissée./ J'ai toujours embrassé les femmes qui m'ont giflées. /Glisse t'il en me regardant en coin./ » Il reprend un air sérieux qui ne lui ressemble absolument pas. Je m'approche de lui. J'avais pensé le connaître. Il a même coupé cette double barbe que je haïssais. Pour garder un simple petit bouc.
Ça faisait des années qu'elle lui disait que ça le rendrait plus séduisant. Elle ne s'était pas trompée. Jack Sparrow le pirate solitaire. Quelle blague !
Lorsque l'on arrive sur l'île, on part tout de suite à l'auberge s'en jeter un petit. Il me lance une bouteille de rhum et on part se promener. Je le regarde se saouler. Je me suis toujours dit que les pirates sont des hommes aimant la mer et ayant trop souffert. Si ils tuent, boivent et pillent c'est qu'il y a une raison, c'est forcé. Je porte mes lèvres au goulot de la bouteille et avale une grande gorgée. On monte sur la falaise. « Tu vois ça ??? Tu te rappelles de ça du haut de la vigie du Pearl ???
-Ouais. C'était la plus belle lune que j'ai jamais vue.
-J'avais du mal à te faire descendre de la haut.
-/Je sourit. Il est incorrigible ce type./ C'est vrai.
-Et je te trouvais déjà si belle du haut du mat. Avec. Cette lumière sur ta peau. /Il a du mal à s'exprimer sans quelques arrêt, l'alcool lui monte à la tête./
-N'importe quoi ! J'avais même pas 10 ans !
-Nan ! T'as. Toujours était magnifique. Et toi tu acceptes ce que tu es ! Une simple pirate.
-C'est pas vrai. J'en ais assez de voir sur la tronche de tout ces allumés, du mépris et du dégoût quand on prononce ce mot devant eux ! C'est sans doute ce qui m'a trahie cet après midi. P'tain !!! T'as une de ces descentes !!!! Je regarde sa bouteille presque vide. Si il continu à siffler de la liche comme ça il va finir par crever. « Faut que tu fasse gaffe mec !
-Je fais pas ça souvent ! Oh !
-Si tu le dis.
Il roule vers moi. On est allongé sur le dos, les bras derrière la tête pour regarder le ciel. Je suis passée me changer dans mon studio, et j'ai passé un pantalon et ma traditionnelle tunique blanche. Sa main se pose sur ma cuisse. Je sent son souffle le long de mon cou et je frisonne. « T'es la seule à me manipuler comme ça. T'as pas honte ? » Je m'en était rendue compte. Mais je ne veux pas en profiter. Quand j'étais gamine, j'ai beaucoup nagé avec lui, appris à tirer et à manier l'épée. On a souvent était proche mais je le ne ressentais pas comme ça.
C'est peut-être parce que je suis habituée que je ne le repousse pas. Non. Il y a autre chose. Il sent fort l'alcool. C'est presque envoûtant. Sa main remonte et se place sur ma hanche opposée et se redresse pour se pencher sur mon visage. Il embrasse son cou jusque derrière mon oreille. « Tu es le seul à me manipuler comme ça. Et ça ne tiendrait qu'a moi, je t'aurais déjà giflé. » Je souffle alors qu'il s'empare de mes lèvres avec un sourire satisfait « Je sais. » Déclare t'il, une pointe de moquerie dans la voix. Mes doigts passent dans ses cheveux alors qu'il s'allonge complètement sur mon corps, me bloquant sous le sien. « Viens. /Il se redresse, se lève, me tend la main et m'entraîne vers sa baraque un peu en ruines./ » Une fois qu'il a refermé la porte, il me tire presque violemment à lui pour m'embrasser. Je lui retire son foulard et dépose un baiser dans son cou et le soulage de son manteau puis de son gilet. « Tu ne sais pas où tu t'aventure poupée.
-J'ai jamais su.
Il délasse ma chemise et tire vivement sur le lien pour le détacher. Ses lèvres descendent jusque dans ma poitrine. Mes mains se perdent sous sa tunique. Et bientôt nous rejoignons les étoiles.
Le lendemain matin, j'entend les derniers hommes ivres se prendre les pieds dans les tonneaux et les pavés des rues. Je me sent toute courbaturée et me tourne dans le lit. Je me rend compte qu'un bras passé dans ma taille entrave mes mouvements. J'ouvre mieux les yeux et m'aperçoit que Jack est à mes cotés. Je rougis en me souvenant de la veille. Et malgré moi je passe ma main sur la joue de l'homme. C'est comme si mes membres ne me répondaient plus. Chui dans de beaux draps tient. Celui ci, que je croyais endormis, s'en empare en ouvrant les yeux. Il me sourit et l'embrasse. Je la retire et me lève. Il retient mon bras. « Où vas tu ?
-Je. Je ne sais pas.
Il lâche mon membre et me regarde me rhabiller. Je passe mes bottes. « Max ? T'es une drôle de fille.
-C'est pas ça. J'ai entendu un froissement de voile.
-Comment ça ?
-Jack !! L'Onyx est au port !
-Attend ! Je ne te parle pas de rafiot !!!
-Tu veux savoir ? J'ai trouvé ça génial et je m'en voudrais presque. /Je m'empare de ses vêtements et lui jette à la figure./ Aller ! Magne toi !
-J'ai pas été mutiné !
-Quoi ?! REPETE !
-L'Onyx m'appartient toujours ! C'était pour te jouer un sale tour !
Cette fois ce n'est pas une gifle que je lui donne mais un coup de poing. Heureusement que «monsieur » avait enfilé son pantalon quand Will Turner passe la porte de la chambre. Il me trouve en train de tenir Jack en joue de mon mousquet d'une main, et de l'autre finir de boucler ma ceinture. Les yeux grands ouverts, il regarde tout à tour, le lit défait, Jack torse nu et moi en train de me rhabiller. « Tient ! Voici l'acolyte ! Vous vous croyez fier ! » Je m'approche de Jack et lui appuis le pistolet sur la gorge en lui tirant les cheveux en arrière de l'autre. « C'est dommage monsieur Sparrow. Mais me traîner dans ton lit ne suffira pas à me tromper.
-Comme quoi. J'aurais mieux fait de me taire pour une fois ! Puisque je te dis que c'était un mauvais tour ! Tu sais très bien que j'adore quand tu t'énerves et que c'est plus fort que moi !!!
-/Il recommence à faire le bouffon../ Jack ? /essais Will./
-Viens là CAPITAINE !!
-A l'Onyx Will. /lui annonce t'il d'une manière calme style : "je contrôle la situation »./
Arrivée sur le bateau je le colle aux fers. Mais je me rends vite compte que Lidy n'est pas là pour autant. Mon foulard sur la tête je descends en cale. Mon équipage n'est plus le même, blessé, les femmes ont étés virées et les marins semblent à bouts. « Jack ! C'EST QUOI CE CIRQUE !!
-Si tu me libérais, que tu m'offrais à manger et que tu me rendais ma chemise ; ça irait mieux. Et je pourrais peut-être tout t'expliquer calmement.
-/Je soupire et m'assoit par terre./ Jack. Avoue que L'Onyx tu le veut un point c'est tout. Même si c'était pour me faire enrager. Toujours que si tu t'ai vraiment fait attaquer c'était pas le moment de faire des blagues. Surtout de ce genre.
-J'avoue.
-PREND LE TON BATEAU DE MALHEUR ! J'en ais plus qu'assez moi de toutes ces CONNERIES!
Je laisse tomber les clefs à ses cotés et me dirige vers la sortie. J'ai l'impression qu'il guette chacun de mes pas sur le plancher noir. Une fois à l'extérieur, je pose son tricorne sur la barre et alors que l'équipage me regardait avec un air ahuris, je monte en haut de la vigie, pour un dernier au revoir, puis je marche tranquillement sur le mat et plonge. Je nage jusqu'à la plage de l'île de la Tortue et j'aperçois Emilie qui me fait de grands signes de la main. « Salut toi ! Qu'est-ce qui t'arrive ?? Tu ne peux pas passer par le port comme tout le monde ? »
Elle me regarde d'une manière tellement piteuse que je pose ma main sur ma joue. Je remarque que je pleure. J'ai craqué. Cet imbécile m'a fait craquer. Sur tout la ligne et toute ma vie je me suis faîtes avoir par lui. Et comment reprendre une vie normale avec un dragon qui me barre le dos ? De toute façon je ne suis même pas sûre d'en avoir envie. Ce dont j'ai envie c'est de continuer à être un pirate puisque c'est comme ça que j'ai été « élevée ». Mais comment ? Sans navire ? J'en ais assez.
Quand je pense qu'un instant j'ai crut qu'il pouvait avoir des sentiments pour moi. Qu'elle idiote ! Je m'assois sur la plage et demande à Emilie de me laisser. C'était si stupide que je n'arrivais pas à pleurer. Au du moins, c'est ce que je me disais. Je suis pathétique. « Pirate » tu parles. J'ai été plus bête que n'importe laquelle de ces petites bourgeoises. Au moins je suis libre. Et j'ai une petite réserve d'or qui m'attend. Je finis par me lever et aller chercher une barque de l'armée française que j'ai laissée sur l'île. Je l'emprunte pour me diriger vers l'île où Jack m'a laissée quelques jours plus tôt. Je me dirige vers. Sa, « Cave ». A l'intérieur j'ai caché un peu de butin. Cela va pouvoir me permettre de vivre un moment à Port Royal. Je ne suis même pas sûre de connaître la vraie valeur de ce que je transporte. Une main se pose sur ma bouche et un mousquet s'appuis sur mon dos. L'homme qui me tient me tire à la lumière. Heureusement que j'ai encore rien déterré. « Je croyais que le rhum était mauvais pour la santé ? Faut que je fasse quoi pour que tu m'écoutes !!!? /s'écrit-il en me rejetant vers l'intérieur de la cave. Puis s'agenouille devant moi/ Que je rampe à tes pieds ? Mmm ? J'ai besoin de ton aide Max. Tu. Tu connais mieux ce bateau que moi. J'ai un gros plan en plus.» Je le bouscule et remonte à la surface. J'ai besoin d'air. Il m'attrape la cheville et je tombe sur l'escalier en bois. Mon genou défonce l'une des vieilles marches. Je me retourne. « Ouch ! Jack ! Fout moi la paix ! Tu n'as pas besoin de moi pour conduire ce rafiot !!! Tu m'as tout appris idiot !
-Non !
A ces mots il soude ses lèvres aux miennes et je le repousse avant d'apprécier ce baiser, agrippant son col de chemise. « Qu'est-ce que je dois dire pour que tu me fasse confiance ? Je suis déjà plus qu'honoré que tu ais abandonné. Car si je sais que pour moi c'est impossible, je sais que pour toi aussi. Et c'est plus que tout ce que tu pouvais m'offrir. Accepte mes excuses pour tous les emmerdements que j'ai pus te procurer. Reviens en vigie. Redeviens mon pirate. T'es le meilleur pirate d'ailleurs !!!
-Tait toi ! Tu dis que des bêtises. Tu m'as toujours baratinée.
-Non. Je suis plus que sincère ! Je t'ais trop mentit ! J'ai trop joué avec toi. Mais hier c'était aussi sincère. Et si je t'ais dit la vérité c'est que je n'avais pas envie de te perdre. Je l'ais réalisé cette nuit là. /Sur ce ton sexy qui lui va si bien. Je suis conne mon dieu. De lui pardonner. De Toujours tout lui pardonner./
-Pas cette fois !
Je le pousse encore et réussit à sortir de la cave. Je la referme sur lui, y pose une caisse et m'assois dessus. « Max ! Ouvre !!! Euh. J'ai mon doigt pris dans la porteuh !!!
-/Son doigt.. Prend moi pour une conne./ C'est toi qui va m'écouter Jack ! Pardon Pardon PARDON! J'en ais que faire de tes pardons ! Tu ne comprend pas que je suis a bouts ! Je t'ais trop pardonné ! Je sature !!!!
Je me lève et j'entends la cave s'ouvrir. Je part en courant vers mon embarcation et la met à l'eau. J'aperçois Sparrow sur la plage qui se cache dans les fourrés. Qu'est-ce que c'est que ce cirque mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ! Lorsque je vire de bord pour faire le tour de l'île je tombe nez à nez avec la goélette française. Oups !! Je me couche dans le fond du bateau sous les voiles de rechange. Je sens que je prends l'eau. Et je ne peux pas échopper tant que je suis à vue. J'entend la barque se cogner au bateau et ses hommes l'aborder.
Un soldat soulève la voile et me tire par les cheveux pour me relever. C'était couru d'avance !!! D'un coup de pied je le flanque à l'eau et me débarrasse aussi des autres quand j'entends un clic de mousquet. Je me retourne vers le bastingage et aperçoit le très cher second du commandant qui me tient en joue. Un des marins remonte à bord de ma barque et m'assomme. J'ouvre les yeux avec un mal de crâne qui me poinçonne. A ma plus grande surprise je ne suis pas aux fers mais sur le pont. « Ah ! Vous êtes réveillée ! » Je me redresse et remarque que j'ai les poignets prisonniers d'une chaîne. « Oh John !
-Je suppose que votre nom n'est pas Anne. Alors ?
-Vous voulez vraiment que je livre ? C'est ça ? Que je te dise mon chou que c'est bien moi Maxime Lewis histoire que tu me fasse pendre ???
-/Les soldats rient/ Voyons mademoiselle ! Vous êtes jeune et avez tout la vie devant vous ! Nous avons bien compris que c'est ce Sparrow qui vous a enlevée.
-Loupé. Vous savez très cher John ! Entre pirates on ne s'enlève pas ! J'ai toujours était pirate ! Et je le resterais !
-Soyez raisonnable ! Maxime Lewis est une femme ! Pas une gamine de votre âge !
-Mais oui.
-Votre âge justement, il peut vous évitez la pendaison.
-Et comment ? En vous embrassant ? En me mariant avec votre face de rats ?
-Entre autres. Et apprendre à parler correctement.
-JE vous serais grès mon très cher John de me libérer SUR-LE-CHAMP afin que je puisse souffleter en toute quiétude votre postérieur proéminent. C'est mieux comme ça ? Ecoute mon chou, la tu te fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !!! /je lui crache sur les pompes/
-Remarquez, j'aurais essayé.
-COMMANDANT ! UN GALION PIRATE EN APPROCHE !!!
Je saute sur mes pieds et reconnaît au loin l'Onyx. Celui-ci envois un boulet de canon qui transperce l'une des voiles du navire. Je plonge au pied du mat alors que le boulet retombe sur le pont au niveau du second. Il faudra que mes marins réapprennent à tirer. L'Onyx se rapproche précipitamment alors que le second me tire dans sa cabine. « Pourquoi attaquent t'ils ??
-J'en sais rien mwa !! Pour casser du bourgeois certainement.
Je reçois une gifle monumentale et il me laisse dans la cabine. Je bondit sur mes pieds pour fouiller le bureau à la recherche d'une clef et abandonne vite. La bataille fait rage dehors. Will ouvre la porte de la cabine. Je me précipite vers lui. « Aide moi bon sang !
-Je ne peux pas te couper ça c'est trop dangereux ! Et tu as besoin de tes mains. Tient.
J'attrape au vol le sabre qu'il m'envois. En sortant, j'en étrangle un premier avec ma chaîne et éventre en autre. Will s'engage dans la bataille et me cris « Jack a des problèmes !
-Je m'en charge ! /Le capitaine est emmerdé par 5 marins pas commode sur le pont de l'Onyx./
Un soldat, plutôt costaud, s'est mis dans la tête de m'attraper. Je monte au filet et il me suit. Avec mes mains liées c'est pas une mince à faire ! Je le frappe du pied à la figure et il tombe mais déjà plusieurs autres me coursent. A moi de leur montrer qui monte le plus vite. Le sabre entre les dents je continu à monter le plus vite possible. Puis une corde intéressante passe. Si je monte plus haut l'atterrissage sur l'Onyx va être fastidieux. Je me lance et attrape la corde à la barbe des soldats. Oula !! C'est risqué quand même !!! Alors que j'arrive sur l'Onyx une poulie vient à me rencontre et je me dois de lâcher la corde. Heureusement qu'il y avait les filets de bastingage auquel je m'accroche.
Je me fraye un passage et arrive au niveau de Sparrow alors qu'il venait juste de se débarrasser de tous ses adversaires. Je rage et me dirige vers un autre soldat D'un coup de poing je le colle à l'eau je monte à la barre de l'Onyx et vire de bords pour me débarrasser d'un autre qui se prend la poupe. « Si on ne se replis pas maintenant on va avoir trop de dégâts pour réparer ! » Jack sonne la cloche et les marins se débrouillent comme ils peuvent pour regagner le galion, se débarrassant des derniers soldats à bord. Je monte à la vigie pour regarder leur goélette s'éloigner. J'ai comme l'impression que le second cris. Mais bon. Sans cet idiot de Sparrow, le temps que je ramasse mon magot, leur bateau serait partit. Enfin. Je suis bien là non ? Et je navigue c'est le principal. Sous le commandement de Jack. Et ça, ça m'énerve.
Non. Je ne peux pas mettre ma fierté de coté c'est plus fort que moi. De plus, j'ai besoin de cette adrénaline dans mes veines. De me glisser entre les plombs des mousquets et de croiser le fer, de jeter les gens à l'eau et de récupérer leur bourse. Qu'ils se sentent un peu tous comme moi. Lewis. Ça n'a jamais était un grand nom en fait. Seulement celui d'un marchand londonien. Je n'étais pas si riche. Je suis peut-être plus roche maintenant. Et j'ai même pas envie de le savoir. J'ai envie de voir si tout les gens que nous pillions sont aussi forts qu'un enfant. Les pirates, sont tous des enfants perdus. Et un enfant pas encore corrompu par l'argent et les belles robes, ça devient un très bon pirate. Parce qu'un pirate même si c'est radin, ça a beaucoup plus de coeur que la majorité des nobles et bourgeois. Parce qu'eux, sous leur tonne de poudre, a disparu toute considération honnête d'un individus humain ou de ses envies réelles. On mourra tous. Nous, Pirates. Mais on mourra libres. Qu'as tu dans la tête Jack Sparrow ?
-Hum. Rectification Max. C'est MON navire à présent !
-J'aurais dû me douter que tout ce que tu voulais c'était t'emparer de l'Onyx ! Tu ne te pardonnera jamais le fait que le Black Pearl ais coulé !
-Je te rappelle que ce bateau m'appartenait aussi Maxi. Tu me l'as volé !
-Rectification Sparrow ! /La jeune fille s'assoit à califourchon sur la planche au dessus de l'eau. Heureusement qu'il n'y a pas de requins dans le coin. Elle lui esquisse un sourire carnassier./ Je l'ais réquisitionné ! Après tout ce que tu m'as fait.
-Mais c'est parce que je sais que tu es forte Max. Aller. Saute.
-Donne moi mes armes !
Le pirate lui agite son ceinturon avec épée et pistolet sous le nez. Elle avance une main mais il les jette à la flotte. Elle soupire, d'un bond se remet sur ses pieds et d'un deuxième, fait un saltos arrière pour plonger dans la mer bleue. Elle atteint ses armes avant qu'ils ne touchent le fond et nage jusqu'à la plage de l'île déserte. « A LA PROCHAINE MAX !
-NE M'APPELLE PLUS JAMAIS PAR MON PRENOM! C'EST LEWIS PIGE ?!!!
-SI TU VEUX POUPEE !
Elle rageait. Cela fait 8 ans maintenant. Le bateau qui conduisait elle et ses parents en caraïbes à croisé la route du Black Pearl. Avant que Sparrow soit mutiné par son équipage et le capitaine Barbossa. Elle avait 8 ans elle aussi. Les pirates ont décimés presque tout les passagers et tout pillé. Les femmes et les enfants seulement ont étés épargnées et mis en canot. La petite Maxime Lewis était restée sur l'épave en flammes. Le capitaine Sparrow l'avait « recueillie » et mise aux fers dans les entrailles du Pearl. Plus tard, il la fit passée pour le mous en lui coupant les cheveux, lui prêtant des vêtements masculin et lui apprenant tout ce qu'il savait de la navigation.
Bien entendu, elle comprit vite ce qu'était un pirate. Et compris aussi vite que jamais elle ne retrouverait ses parents. Parce que même si le chagrin et la rancune l'avait toujours tourmentée, Jack l'avait épargnée et aidée. L'équipage ne l'aurait jamais acceptée comme fille. Et elle aimait naviguer. Elle s'était même liée d'amitié avec le capitaine. Amitié que lui enviait souvent ses « congénères ». Lorsque le capitaine Barbossa a organisé sa mutinerie, ils chassèrent d'abords le capitaine sur cette île. Bill Tuner le potier, lui eut le droit d'être attaché à un canon et poussé dans la flotte après avoir proférer une malédiction, et elle , le mous, s'est enfuit une fois à terre. Elle a vite retrouvé Sparrow. Et c'est à partir de ce moment que les coups foireux se sont accumulés. Elle avait 12 ans la fois où il l'a laissée dans les pattes d'un pervers pour lui voler son argent. Elle l'a ensuite rejoint, courroucée. « Sale con !
-Oh !! Calme toi ma douce ! Tu es toujours vivante non ?
-Oui et heureusement !
-Max ! Fais pas la gueule ! Au moins ce soir on va manger ! /lui dit t'il en l'attrapant par l'épaule et faisant tinter sous son nez a bourse de l'homme./
-Dis plutôt que tu va tout boire ! /Elle s'arrache à son étreinte et continu son chemin./
-Dis donc il est riche ce type ! J'espère qu'il a des enfants.
-Il a intérêt ! Parce que maintenant il aura du mal à en avoir ce salop.
-Comment t'as pas osé ?
-Et pourquoi pas ?!
Elle avançait dans une robe foncée, volée pendant les pillages, commençant à la délasser. Elle n'est plus habituée à porter ce genre de vêtement encombrant. « Parce que c'est très déshonorant !
-Les hommes vous êtes tous les même !
-Arrête de vociférer on dirait une fille !
-Mais je suis une fille bon sang ! Tu veux que je te montre à quel point ça me ferait plaisir de te les casser tes bijoux de famille !??
-Non merci je peux encore en avoir besoin. Aller ! Viens ! On va faire la fête !
-Vas-y sans moi !
-Tu sais très bien que si je te savais en danger je ne t'aurais jamais laissé avec ce type. Il est ivre mort. /Ils se retournent et le gars s'écroule pour s'endormir au loin dans la rue./
Sparrow a adopté cette intonation de voix qui dit très bien qu'il ne ment pas. C'est la seule voix a qui elle peut faire confiance. Elle tremble et baisse les yeux. Parce qu'elle sait très bien qu'il a raison. Elle s'en veut presque de douter de sa sincérité. Et puis elle peut s'en sortir toute seule après tout. Elle soupire et le suit vers l'auberge. Et pendant qu'ils se disputaient gentiment, la légende de la malédiction du Black Pearl commençait à se coudre. Lui, et ses marins maudits.En 4ans, elle avait déjà oublié ses parents. Elle était pirate quoi qu'il arrive.
Le jour de ses 14 ans, Sparrow l'avait emmenée voir un tatoueur. Maxime n'était pas très enjouée. « Bébé. Chui pas sûre.
-Mais si ! Après ça tu sera un vrai pirate ! 14 ans. Déjà. C'est à cet âge que j'ai eut mon premier tatouage tu sais.
-Jack ! Non.
Un asiatique occupait le salon. Pas bien vieux. Elle lui donnait pas 18 ans. Son physique à elle, à l'époque de ses 12 ans lui donnait l'air d'en avoir 16. C'est finit maintenant. Elle a l'air d'en avoir 12. Elle ne cachait plus sa véritable identité à présent. Elle était Maxime Lewis pirate des caraïbes et fille par la même occasion. « Monsieur ?
-C'est pour la jeune fille.
-Elle n'est pas un peu jeune ?
-Non.
-Bien.
-Fais lui, un dragon.
-Un dragon ??? JACK !
-Un dragon j'ai dit. Retourne toi poupée. Qui crache le feu dans les omoplates.
-Ce sera joli. Bon ?il.
Le tatouage était fait en noir et rouge. Le corps entier du dragon est couleur encre de chine et ses yeux et ses flammes d'un rouge sang très écarlate. Autant dire que ce tatouage lui plut beaucoup, malgré le fait qu'il la fit assez souffrir. Maxime savait pertinemment que Sparrow voulait récupérer le Pearl. Et ce fut encore elle l'appât de ses plans. Elle avait l'impression de se faire avoir à chaque fois par ses belles paroles. Et pourtant. Dieu sait combien il était sincère.
Et dieu sait combien il aimait ce vaisseau où elle a fait ses premiers pas. Ses vrais premiers pas. Elle en était presque jalouse. Maxime a toujours eut un faible pour cet homme. Sans jamais se l'avouer. Ils avaient leur petite baraque sur l'île de la mort. Et le jour où il sourit et voulut partir, disant qu'il savait. Qu'il savait comment retrouver le Pearl, Elle décida de ne pas le suivre. Et là, il se fit plutôt violant. « TU VA ME SUIVRE ! C'EST AUSSI TON NAVIRE !
-Tu as L'Onyx ! Pourquoi te le laisse conduire par ce second idiot ! Et tu ne lui prend même pas de pourcentage ! C'est un très bon bateau lui aussi !
-Parce que si je dévoile que c'est mon bateau je ne trouverais jamais de marins. L'ex capitaine du bateau maudit. Non. /Il se calme et la regarde. Lui lâche le poignet sur lequel il laisse un bleu./ Tu ne comprend pas. Tu n'as jamais navigué sur d'autres navire que le Pearl Max. Et tu étais à la meilleure place. A la place où on a les embruns en pleine face ! A la vigie. Je t'ais offert cette place d'or qu'était la vigie beauté. L'Onyx n'égalera jamais le Pearl. Jamais aucun bateau ne l'égalera.
A ses mots il quitta la pièce et l'embrassa dans le vide avec cet éternel sourire satisfait si énervant, avant de refermer la porte. Max s'assit sur le bord du lit et réfléchit à ses paroles. Et l'envie lui prit soudain de savoir. Savoir en quoi naviguer sur le Pearl était différent que de naviguer sur un autre navire. De plus, l'Onyx est le petit frère du Pearl. Ce ne sont que des bateaux après tout. Voilà ce qu'elle se disait après 4 ans sans avoir remis le pied sur un galion. Elle retira avec rage la robe qu'il lui avait offerte comme à sa fille.
Mais pourquoi elle lui déconseillait de partir à la recherche de son bateau alors qu'elle ne rêvait que de naviguer à ses cotés. Mais était trop fière pour l'avouer. Elle enfile un pantalon et attache à sa taille ses armes. Les deux années qui ont suivit, elle a commandé l'Onyx après avoir fait mutiner le capitaine. Elle a recoupé ses cheveux pour se faire passer pour un matelot. Tenant son bagou du capitaine Sparrow, elle envoûta très vite l'équipage et fit entrer certaines femmes à bord du bateau. Et lorsqu'elle navigua sur cette mer des caraïbes, elle remonta en vigie. Et s'aperçut.. Les embruns dans son visage, collant ses cheveux à sa peau étaient là, mais il manquait le vent. Pas de grand chose. Il était présent, mais pas assez encore. Pas assez pour que le sang lui batte les tempes et les poignets.
C'est évidemment infime, et pourtant. En navigation cela doit être du jamais vu puisque l'Onyx est considéré comme le plus rapide à présent. Grisée, déçue, elle descendit. Avec l'aide d'une femme brune, plus vieille elle mena une belle autorité sur la goélette. Et finit même avec elle par se faire un nom. De visage, elles se ressemblent beaucoup. Et on les as surnommées, les flammes de l'enfer pendant un moment. Juste avant que Sparrow s'en mêle. La chevelure de Max étant rousse et celle de Lydie, infiniment noire. Et voilà. Sparrow, qu'elle pensait être heureuse de revoir lui vole non seulement son navire, mais aussi son amie. Et elle sait que celle ci risque d'être plus que déçue par le personnage.
Certaine qu'il ne la séduite que pour s'emparer du navire. Assise sur la plage de l'île déserte, elle vit un bateau approcher. Elle regarda dans sa lunette de poche pour s'apercevoir qu'il jetait l'encre et appartenait à la marine française. « Intéressant. » Elle cacha ses armes dans la cave à Rhum dont Jack a bien profité pendant son séjour sur l'île après sa mutinerie. Elle allume ensuite un feu, pour s'y sécher mais aussi pour être aperçue par le bateau qui ne tarda pas à envoyer une chaloupe. Maxime pria en elle même pour que sa chemise blanche soit totalement sèche afin que l'on ne voit pas son tatouage à travers. Autrement elle serait pendue haut et court. A bord elle explique au commandant du navire que le capitaine Sparrow l'avait abandonnée là après avoir coulé le bateau ou elle voyageait. « Si vous auriez l'obligeance de me ramener à terre monsieur. » Elle fit de beaux yeux au jeune fils du commandant. Le bateau débarqua à Port Royal. Elle alla chez une amie à elle rencontrée sur l'île de la mort. « Salut ma chérie !
-Mademoiselle Lewis ! Veuillez ne pas me parler comme cela ici ! Où l'on va savoir que je fricote avec les pirates !
-Veuillez accepter mes excuses.
-Entrez. Que vous ais t'il arrivé ?
-Sparrow. Mutinerie.
-/Elle sourit/ Vous voilà repartit vous deux !
-Ne dîtes pas n'importe quoi !
-Quoi ? Vous ne le trouvez pas beau garçon ?
-Euh. Sous la crasse peut-être.
-Max. Il t'a quand même sortit de la merde pas mal de fois.
-Et après ? C'est un manipulateur de pacotille qui s'est fait la malle avec mon bateau !!! /tente t'elle de ne pas crier/
-Venez ! Je vais vous prêter une robe.
-Merci. Et croyez moi Emilie, j'ai décidé de me venger et je le ferais.
Une fois dans la chambre, Emilie boucle la porte. Elle fait partie d'une famille riche et ses parents ne sont jamais là. Elle en profite donc pour aller voir son amoureux logeant sur l'île des pirates. « Et comment tu compte t'y prendre ? » Elle rit. Et Max répond, grand sourire aux lèvres elle aussi. « Il y a un jeune fils d'officier qui serait plutôt intéressé.
-Hum. Bon plan chérie. Mais il est déjà marié. C'est au père qu'il faut t'attaquer.
-Ce vieux plouc ? Tu crois que je pourrais ?
-Pourquoi pas ? Et en plus c'est lui la maître de la flotte ! De plus il est carrément con !
-Mais comment je pourrais sortir une goélette du port toute seule ?
-Ecoute, il y a ce jeune gars marié à la fille du gouverneur.
-Will ?
-Tu le connais ?
-Disons qu'il a grandement participé à mon plongeon. Mais c'est Sparrow que je veux.
-Si il a participer à ta mutinerie ça me semble compliqué pour le convaincre de t'aider à retrouver Jack.
-Il est bien moins bouffon que lui.
-Tu va dans la mauvaise voie à mon avis.
-Tu as raison. Il faut juste que je retourne à l'île et que je reparte à zéro. Trouver un navire et couler ce con, ça prendras le temps que ça prendras.
-Je pense aussi que tu as plus de chance de cette manière. Tient ! Enfile ça ! On avisera.
-Oh pitié! Encore un truc dans lequel je vais étouffer !
-Justement. La fille du gouverneur a déjà fait un malaise ! Ça peut être un bon alibi dans certaine situation !
-C'est pas con.
Elle enfile la robe bleue cobalt. Une servante appelée par Emilie vient serrer son corsait. « Dis ? Pas facile de nager avec ça.
-Toi, tu as déjà des idées derrière la tête ! Regarde. Tu tires sur la ficelle là et paf ! La robe part déjà ! Ensuite le corset c'est une autre paire de manches.
Elle relève ces cheveux roux bouclés avec des épingles. «T'inquiète pas. Je suis bonne nageuse. Alors ?
-Vous êtes superbe !
C'est le second du commandant qui vient de rentrer dans la chambre. Maxime allait arborer un air courroucé quand elle se rappela qu'ici les femmes répondent aux hommes avec plus de courtoisie. Elle sortit donc son sourire le plus hypocrite possible. Déjà celui ci est moins vieux que le commandant. « Ne vous a t'on pas appris à frapper avant de rentrer dans la chambre d'une dame?
-Mais est-ce vraiment à une dame que je parle ?
-Expliquez vous ?! /réplique Emilie aussi étonnée que la jeune pirate/
-C'est que nous venons d'arrêter le pirate qui vous a abandonné sur la plage. Il errait sur la mer. Il nous a raconté qu'après votre mutinerie, c'est à lui que s'en ais pris un autre membres de l'équipage. Et que celui ci a aussi tué votre second. En bref mademoiselle, qu'il fallait poursuivre ce navire dont vous êtes apparemment, l'ex capitaine.
-Quelle histoire commandant ! Vous ne croyez tout de même pas un énergumène pareil !
-Non bien sur. Il a été mis aux fers. Je lui aie fait comprendre qu'une jolie jeune fille comme vous ne peux pas être un pirate ! D'autant plus que ce sont tous des hommes ! A part. Paraît-il, deux femmes pirates. Leur chef s'appelle Maxime Lewis. Ce n'est pas votre nom bien sur !
-Absolument pas ! Je m'appelle Anne-Marie Craft.
-Bien. Pourrais-je vous conviez sur le vaisseau qui vous as sauvé à une petite visite de ce bâtiment de guerre ? Mademoiselle. Craft ?
-Oh ! Ce serait si excitant ! Bien entendu !
Lorsque le second sort de la pièce, Max sourit. Sparrow en taule. C'est plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. Elle rattrape le second avant qu'il ne quitte la maison d'Emilie. « Monsieur !
-Appeler moi John !
-John. Appelez moi Anne. /fait-elle avec un geste rapide de la main très théâtral et a mourir de rire/ Si c'était possible de rendre visite à ce pirate ???
-Mais pourquoi donc mademoiselle ! Les prisons ne sont pas une place pour une jeune fille de votre rang !
-N'exagérez rien mes parents ont seulement une boutique ! En fait j'aimerais le souffleter. L'envie m'en démange monsieur. Qui oserait sauver sa peau sur le compte d'une jeune fille ! Ces. « pirates » n'ont vraiment aucun scrupules.
-Bien. Il sera donc sur le bateau demain mademoiselle.
-Je vous en serais très reconnaissante monsieur.
Une fois l'officier partit, Max fait un geste de victoire. Sparrow à sa merci. Et avec cet officier elle n'a qu'à claquer dans ses doigts pour qu'il se plie à elle. C'est vraiment, vraiment, plus qu'elle n'en espérait. Si son bateau est perdu, au moins, elle peu encore se défouler. Quitte à ce que demain tout le monde découvre ce qu'elle est, au moins elle aura eut la chance de pouvoir coller sa main au visage de Jack.
Maxime et Emilie furent donc conviées à la visite du bateau. Maxime a enfilé une robe bordeaux. C'était malheureusement une des seules, avec la robe cobalt qui ne montrait pas les flammes apparentes entre ses omoplates. Elle se souvient la main de Jack sur sa peau le jour où il a ordonné à l'asiatique de lui faire ce tatouage. Ce n'était pas la main de grand frère qu'il avait posée sur elle jusque là. C'était plus tendre et caressant.
Et depuis, son dos la brûle. Elle porte à jamais sur elle la marque de cet homme qu'elle déteste autant qu'elle aime. Jack était déjà sur le pont lorsqu'elle y posa le pied, à genoux, le visage caché dans ses cheveux noir jais. Son éternel foulard écarlate sur la tête et ses perles emmêlées dans ses mèches. Sauvage en fait. Absolument tout le contraire des autres hommes sur ce pont. Tous poudrés parfumés, habillés, baignés dans la rose. Trop propre sur eux pour avoir réellement un coeur. Trop riches et trop égoïstes. « Monsieur le second ! » Cette voix qui s'élevait était celle de l'homme de confiance que pouvait être Jack lorsqu'il le désirait. Comment trahir celui ci ? « Puisque je vous dit que c'est un pirate ! »
Le second s'approche de Jack et lui tire le visage vers moi. Je vois dans ses yeux briller une forme de déception mêlée à du défi. « Regardez la bien ! A t'elle vraiment l'air d'un pirate monsieur Sparrow !
-Max ! Tu veux me faire pendre c'est ça ?!
-Ne m'appelez pas Max !!! /sourit la jeune fille, elle se penche et lui souffle doucement au visage faisait en sorte que le commandant n'entende rien/ Combien de fois faudra t'il vous le répétez.. C'est Lewis, Sparrow. LEWIS.
-Ecoutez ! Si vous ne me croyez pas, laissez moi vous montrer son dos ! Elle est tatouée !! Cette fille je l'ais même presque élevée !
-Quel genre de tatouage ? /Demande John de plus en plus intéressé. Lui il me cache quelque chose. Heureusement que sous ma robe je me suis armée./
-Un dragon asiatique noir et rouge. /Répond t'il haletant. Mais sa voix a changée. Il commence à s'amuser. Il se relève et reprend ses mimiques enjôleuses et énervantes, des mains, malgré que celles ci soit menottées./
-Mademoiselle ! Est-ce vrai ?
-/On va voir qui mérité un oscar tient. Je prend une voix aiguë d'anglaise effarée. / Tatouée ? Mais monsieur ! N'avez vous pas honte ! Moi !!! /je pose ma main sur mon front, tremblante/ A moitié élevée par un pirate ??? Je. Je. J'ai le souffle coupé..
J'ai reculé par m'acculer au bastingage. Il me met dans le pétrin autant que je l'y mets. Je fais celle qui tourne de l'oeil et tombe à l'eau. J'entend un instant tous les soldats s'affoler et voit leurs silhouettes se pencher sur l'eau. Jack les poussent et plonge. Les poignets libres. Il arrive à ma hauteur et je le gifle aussi fort que je peux sous la pression de l'eau. Il me sourit à demi sous l'eau et détache ma robe. Le temps qu'elle remonte, il me prend par la taille et on remonte à la surface aussi alors que je fais celle qui suffoque.
Puis il me place de dos au second avant que je ne puisse réagir et s'empare de mon couteau dans mon bas. Il coupe les liens de mon corset et déchire mon dessous. Je sursaute. Et j'entends des exclamations. « Alors ? Vous voyez ? Elle n'est pas très habituée au corset vous savez. Pur sang pur or et pur poudre cette fille ! C'est un vrai démon !» Je m'accroche à son cou et lui souffle à l'oreille « T'es qu'un connard. Mais ça tu le sais déjà. » Alors que les soldats repartaient sur le pont pour chercher leur armes, je plonge avec lui sous l'eau. Les plombs fusent à la surface. Il m'entraîne par la main et on change de plage. On part dans une autre direction qu'eux dans une petite barque. « Je sais que tu es bon en navigation mais en construction, j'en doute. La dernière fois j'ai pas arrêté d'échopper.
-Alors ? Heureuse ? Tu l'a eut ta vengeance. /le silence s'installe, je sourit./
-Jack ? T'avais raison. Je voulais te le dire.
-Raison de quoi ?
-Le Pearl. C'était le meilleur. L'Onyx. Tu l'as aussi perdu.
-Maudits pirates !
-Parle pas de malédiction s'il te plait. J'ai eut ma dose.
-Moi aussi !!! On va se faire une de ses fêtes ! Rhum et femmes !
-Et oh ! Et les hommes alors ?
-J'te suffit pas bébé ?
-Et moi ? J'te suffit pas ?
-Non.
-Menteur.
-Ils étaient quatre matelots sur le coffre du mort et yo oh oh !
-Et une bouteille de rhum ! La boisson et le diable se sont chargés des autres !
-Yo oh oh ! Et une bouteille de rhum! T'es mieux comme ça qu'en donzelle anglaise ! Quoi que le coup du malaise, même si c'est du déjà vu, est efficace ! Tu es bonne comédienne. Un moment j'y ais cru moi même.
-Pourquoi tu m'as laissée sur cette île alors ???
-Parce que je savais bien que tu t'en sortirais.
-Tu dis toujours ça.
-Parce que c'est vrai. Tu veux vraiment savoir pourquoi je te mène la vie dure ?
-DIS LE ! Ça fait longtemps que j'attends ça !
-/Il me sourit ironiquement mais prend sa voix de « confiance »/ Parce que j'adore quand tu te met en colère.
-C'est pas vrai ??? Toute ces années j'ai eut l'impression d'être ta tête de truc et c'était juste parce que t'aimais bien quand j'étais en colère ! Et bah en tout cas c'est gagné !
-Tu vois ! T'es super mignonne quant tu t'énerves poupée.
-Gggrrr !!! Tu m'exaspères !
-Et t'es encore plus mignonne trempée.
-Arrête.
-Mais si j'te jure !
-Mouais.
-T'as toujours été super jolie !
-Dis pas de conneries. J'ai pas un physique extraordinaire et tu le sais./Je tilt sur un détail qui me frappe./ Tu te lustre les dents toi maintenant ?
-Ben. Oui.. C'était pour..
-Pour qui ? Lidy ? /Je sourit et m'approche, voulant tout savoir./
-Cette brunasse idiote ! Crois moi tu as beaucoup plus de caractère !
-Hé ! Parle pas de Lidy comme ça ! Qui la descendue ?
-Un anglais. Je t'ais pas vu grandir toi.
-Comment ça ? J'ai que 16 ans.
-Ben justement. T'as 16 ans et t'es belle ! Voilà bien ce qui m'emmerde !
Il s'était approché très près. Trop près me cri mon radar. (Me demandez pas ce que c'est. c'est pas encore inventé.) Sa main se place fermement dans ma nuque et m'attire à lui. Il marque un instant d'hésitation, ses yeux noirs perçant mon regard. Puis je sens ses lèvres se presser contre les miennes. Ma tête tourne, mes bras se noue dans son cou. Sa main libre glisse dans mes reins. Je sursaute sous cette caresse inattendue. Le pire dans cette histoire c'est que j'aime ça. C'est pas comme si c'était la première fois qu'on m'embrassait. Mais il le fait d'une manière toute à fait remarquable. Il passe vite la barrière du simple baiser. J'ai même soupiré de plaisir.
Puis il s'écarte et me tourne le dos en se raclant la gorge pour retourner à sa surveillance de la mer et à ses voiles. Me laissant surprise et titubante. La vache ! Cet homme, ce minable, ce con, ce beau gosse, ce pirate, cet imbécile de première que je connais depuis mes 8 ans vient de m'embrasser comme un dieu. Je m'assoit sur le banc de la barque et recommence à échopper. « Enfin tu vois quoi. /finit-il par dire histoire de reprendre la conversation où on l'avait laissée./ J'ai toujours embrassé les femmes qui m'ont giflées. /Glisse t'il en me regardant en coin./ » Il reprend un air sérieux qui ne lui ressemble absolument pas. Je m'approche de lui. J'avais pensé le connaître. Il a même coupé cette double barbe que je haïssais. Pour garder un simple petit bouc.
Ça faisait des années qu'elle lui disait que ça le rendrait plus séduisant. Elle ne s'était pas trompée. Jack Sparrow le pirate solitaire. Quelle blague !
Lorsque l'on arrive sur l'île, on part tout de suite à l'auberge s'en jeter un petit. Il me lance une bouteille de rhum et on part se promener. Je le regarde se saouler. Je me suis toujours dit que les pirates sont des hommes aimant la mer et ayant trop souffert. Si ils tuent, boivent et pillent c'est qu'il y a une raison, c'est forcé. Je porte mes lèvres au goulot de la bouteille et avale une grande gorgée. On monte sur la falaise. « Tu vois ça ??? Tu te rappelles de ça du haut de la vigie du Pearl ???
-Ouais. C'était la plus belle lune que j'ai jamais vue.
-J'avais du mal à te faire descendre de la haut.
-/Je sourit. Il est incorrigible ce type./ C'est vrai.
-Et je te trouvais déjà si belle du haut du mat. Avec. Cette lumière sur ta peau. /Il a du mal à s'exprimer sans quelques arrêt, l'alcool lui monte à la tête./
-N'importe quoi ! J'avais même pas 10 ans !
-Nan ! T'as. Toujours était magnifique. Et toi tu acceptes ce que tu es ! Une simple pirate.
-C'est pas vrai. J'en ais assez de voir sur la tronche de tout ces allumés, du mépris et du dégoût quand on prononce ce mot devant eux ! C'est sans doute ce qui m'a trahie cet après midi. P'tain !!! T'as une de ces descentes !!!! Je regarde sa bouteille presque vide. Si il continu à siffler de la liche comme ça il va finir par crever. « Faut que tu fasse gaffe mec !
-Je fais pas ça souvent ! Oh !
-Si tu le dis.
Il roule vers moi. On est allongé sur le dos, les bras derrière la tête pour regarder le ciel. Je suis passée me changer dans mon studio, et j'ai passé un pantalon et ma traditionnelle tunique blanche. Sa main se pose sur ma cuisse. Je sent son souffle le long de mon cou et je frisonne. « T'es la seule à me manipuler comme ça. T'as pas honte ? » Je m'en était rendue compte. Mais je ne veux pas en profiter. Quand j'étais gamine, j'ai beaucoup nagé avec lui, appris à tirer et à manier l'épée. On a souvent était proche mais je le ne ressentais pas comme ça.
C'est peut-être parce que je suis habituée que je ne le repousse pas. Non. Il y a autre chose. Il sent fort l'alcool. C'est presque envoûtant. Sa main remonte et se place sur ma hanche opposée et se redresse pour se pencher sur mon visage. Il embrasse son cou jusque derrière mon oreille. « Tu es le seul à me manipuler comme ça. Et ça ne tiendrait qu'a moi, je t'aurais déjà giflé. » Je souffle alors qu'il s'empare de mes lèvres avec un sourire satisfait « Je sais. » Déclare t'il, une pointe de moquerie dans la voix. Mes doigts passent dans ses cheveux alors qu'il s'allonge complètement sur mon corps, me bloquant sous le sien. « Viens. /Il se redresse, se lève, me tend la main et m'entraîne vers sa baraque un peu en ruines./ » Une fois qu'il a refermé la porte, il me tire presque violemment à lui pour m'embrasser. Je lui retire son foulard et dépose un baiser dans son cou et le soulage de son manteau puis de son gilet. « Tu ne sais pas où tu t'aventure poupée.
-J'ai jamais su.
Il délasse ma chemise et tire vivement sur le lien pour le détacher. Ses lèvres descendent jusque dans ma poitrine. Mes mains se perdent sous sa tunique. Et bientôt nous rejoignons les étoiles.
Le lendemain matin, j'entend les derniers hommes ivres se prendre les pieds dans les tonneaux et les pavés des rues. Je me sent toute courbaturée et me tourne dans le lit. Je me rend compte qu'un bras passé dans ma taille entrave mes mouvements. J'ouvre mieux les yeux et m'aperçoit que Jack est à mes cotés. Je rougis en me souvenant de la veille. Et malgré moi je passe ma main sur la joue de l'homme. C'est comme si mes membres ne me répondaient plus. Chui dans de beaux draps tient. Celui ci, que je croyais endormis, s'en empare en ouvrant les yeux. Il me sourit et l'embrasse. Je la retire et me lève. Il retient mon bras. « Où vas tu ?
-Je. Je ne sais pas.
Il lâche mon membre et me regarde me rhabiller. Je passe mes bottes. « Max ? T'es une drôle de fille.
-C'est pas ça. J'ai entendu un froissement de voile.
-Comment ça ?
-Jack !! L'Onyx est au port !
-Attend ! Je ne te parle pas de rafiot !!!
-Tu veux savoir ? J'ai trouvé ça génial et je m'en voudrais presque. /Je m'empare de ses vêtements et lui jette à la figure./ Aller ! Magne toi !
-J'ai pas été mutiné !
-Quoi ?! REPETE !
-L'Onyx m'appartient toujours ! C'était pour te jouer un sale tour !
Cette fois ce n'est pas une gifle que je lui donne mais un coup de poing. Heureusement que «monsieur » avait enfilé son pantalon quand Will Turner passe la porte de la chambre. Il me trouve en train de tenir Jack en joue de mon mousquet d'une main, et de l'autre finir de boucler ma ceinture. Les yeux grands ouverts, il regarde tout à tour, le lit défait, Jack torse nu et moi en train de me rhabiller. « Tient ! Voici l'acolyte ! Vous vous croyez fier ! » Je m'approche de Jack et lui appuis le pistolet sur la gorge en lui tirant les cheveux en arrière de l'autre. « C'est dommage monsieur Sparrow. Mais me traîner dans ton lit ne suffira pas à me tromper.
-Comme quoi. J'aurais mieux fait de me taire pour une fois ! Puisque je te dis que c'était un mauvais tour ! Tu sais très bien que j'adore quand tu t'énerves et que c'est plus fort que moi !!!
-/Il recommence à faire le bouffon../ Jack ? /essais Will./
-Viens là CAPITAINE !!
-A l'Onyx Will. /lui annonce t'il d'une manière calme style : "je contrôle la situation »./
Arrivée sur le bateau je le colle aux fers. Mais je me rends vite compte que Lidy n'est pas là pour autant. Mon foulard sur la tête je descends en cale. Mon équipage n'est plus le même, blessé, les femmes ont étés virées et les marins semblent à bouts. « Jack ! C'EST QUOI CE CIRQUE !!
-Si tu me libérais, que tu m'offrais à manger et que tu me rendais ma chemise ; ça irait mieux. Et je pourrais peut-être tout t'expliquer calmement.
-/Je soupire et m'assoit par terre./ Jack. Avoue que L'Onyx tu le veut un point c'est tout. Même si c'était pour me faire enrager. Toujours que si tu t'ai vraiment fait attaquer c'était pas le moment de faire des blagues. Surtout de ce genre.
-J'avoue.
-PREND LE TON BATEAU DE MALHEUR ! J'en ais plus qu'assez moi de toutes ces CONNERIES!
Je laisse tomber les clefs à ses cotés et me dirige vers la sortie. J'ai l'impression qu'il guette chacun de mes pas sur le plancher noir. Une fois à l'extérieur, je pose son tricorne sur la barre et alors que l'équipage me regardait avec un air ahuris, je monte en haut de la vigie, pour un dernier au revoir, puis je marche tranquillement sur le mat et plonge. Je nage jusqu'à la plage de l'île de la Tortue et j'aperçois Emilie qui me fait de grands signes de la main. « Salut toi ! Qu'est-ce qui t'arrive ?? Tu ne peux pas passer par le port comme tout le monde ? »
Elle me regarde d'une manière tellement piteuse que je pose ma main sur ma joue. Je remarque que je pleure. J'ai craqué. Cet imbécile m'a fait craquer. Sur tout la ligne et toute ma vie je me suis faîtes avoir par lui. Et comment reprendre une vie normale avec un dragon qui me barre le dos ? De toute façon je ne suis même pas sûre d'en avoir envie. Ce dont j'ai envie c'est de continuer à être un pirate puisque c'est comme ça que j'ai été « élevée ». Mais comment ? Sans navire ? J'en ais assez.
Quand je pense qu'un instant j'ai crut qu'il pouvait avoir des sentiments pour moi. Qu'elle idiote ! Je m'assois sur la plage et demande à Emilie de me laisser. C'était si stupide que je n'arrivais pas à pleurer. Au du moins, c'est ce que je me disais. Je suis pathétique. « Pirate » tu parles. J'ai été plus bête que n'importe laquelle de ces petites bourgeoises. Au moins je suis libre. Et j'ai une petite réserve d'or qui m'attend. Je finis par me lever et aller chercher une barque de l'armée française que j'ai laissée sur l'île. Je l'emprunte pour me diriger vers l'île où Jack m'a laissée quelques jours plus tôt. Je me dirige vers. Sa, « Cave ». A l'intérieur j'ai caché un peu de butin. Cela va pouvoir me permettre de vivre un moment à Port Royal. Je ne suis même pas sûre de connaître la vraie valeur de ce que je transporte. Une main se pose sur ma bouche et un mousquet s'appuis sur mon dos. L'homme qui me tient me tire à la lumière. Heureusement que j'ai encore rien déterré. « Je croyais que le rhum était mauvais pour la santé ? Faut que je fasse quoi pour que tu m'écoutes !!!? /s'écrit-il en me rejetant vers l'intérieur de la cave. Puis s'agenouille devant moi/ Que je rampe à tes pieds ? Mmm ? J'ai besoin de ton aide Max. Tu. Tu connais mieux ce bateau que moi. J'ai un gros plan en plus.» Je le bouscule et remonte à la surface. J'ai besoin d'air. Il m'attrape la cheville et je tombe sur l'escalier en bois. Mon genou défonce l'une des vieilles marches. Je me retourne. « Ouch ! Jack ! Fout moi la paix ! Tu n'as pas besoin de moi pour conduire ce rafiot !!! Tu m'as tout appris idiot !
-Non !
A ces mots il soude ses lèvres aux miennes et je le repousse avant d'apprécier ce baiser, agrippant son col de chemise. « Qu'est-ce que je dois dire pour que tu me fasse confiance ? Je suis déjà plus qu'honoré que tu ais abandonné. Car si je sais que pour moi c'est impossible, je sais que pour toi aussi. Et c'est plus que tout ce que tu pouvais m'offrir. Accepte mes excuses pour tous les emmerdements que j'ai pus te procurer. Reviens en vigie. Redeviens mon pirate. T'es le meilleur pirate d'ailleurs !!!
-Tait toi ! Tu dis que des bêtises. Tu m'as toujours baratinée.
-Non. Je suis plus que sincère ! Je t'ais trop mentit ! J'ai trop joué avec toi. Mais hier c'était aussi sincère. Et si je t'ais dit la vérité c'est que je n'avais pas envie de te perdre. Je l'ais réalisé cette nuit là. /Sur ce ton sexy qui lui va si bien. Je suis conne mon dieu. De lui pardonner. De Toujours tout lui pardonner./
-Pas cette fois !
Je le pousse encore et réussit à sortir de la cave. Je la referme sur lui, y pose une caisse et m'assois dessus. « Max ! Ouvre !!! Euh. J'ai mon doigt pris dans la porteuh !!!
-/Son doigt.. Prend moi pour une conne./ C'est toi qui va m'écouter Jack ! Pardon Pardon PARDON! J'en ais que faire de tes pardons ! Tu ne comprend pas que je suis a bouts ! Je t'ais trop pardonné ! Je sature !!!!
Je me lève et j'entends la cave s'ouvrir. Je part en courant vers mon embarcation et la met à l'eau. J'aperçois Sparrow sur la plage qui se cache dans les fourrés. Qu'est-ce que c'est que ce cirque mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ! Lorsque je vire de bord pour faire le tour de l'île je tombe nez à nez avec la goélette française. Oups !! Je me couche dans le fond du bateau sous les voiles de rechange. Je sens que je prends l'eau. Et je ne peux pas échopper tant que je suis à vue. J'entend la barque se cogner au bateau et ses hommes l'aborder.
Un soldat soulève la voile et me tire par les cheveux pour me relever. C'était couru d'avance !!! D'un coup de pied je le flanque à l'eau et me débarrasse aussi des autres quand j'entends un clic de mousquet. Je me retourne vers le bastingage et aperçoit le très cher second du commandant qui me tient en joue. Un des marins remonte à bord de ma barque et m'assomme. J'ouvre les yeux avec un mal de crâne qui me poinçonne. A ma plus grande surprise je ne suis pas aux fers mais sur le pont. « Ah ! Vous êtes réveillée ! » Je me redresse et remarque que j'ai les poignets prisonniers d'une chaîne. « Oh John !
-Je suppose que votre nom n'est pas Anne. Alors ?
-Vous voulez vraiment que je livre ? C'est ça ? Que je te dise mon chou que c'est bien moi Maxime Lewis histoire que tu me fasse pendre ???
-/Les soldats rient/ Voyons mademoiselle ! Vous êtes jeune et avez tout la vie devant vous ! Nous avons bien compris que c'est ce Sparrow qui vous a enlevée.
-Loupé. Vous savez très cher John ! Entre pirates on ne s'enlève pas ! J'ai toujours était pirate ! Et je le resterais !
-Soyez raisonnable ! Maxime Lewis est une femme ! Pas une gamine de votre âge !
-Mais oui.
-Votre âge justement, il peut vous évitez la pendaison.
-Et comment ? En vous embrassant ? En me mariant avec votre face de rats ?
-Entre autres. Et apprendre à parler correctement.
-JE vous serais grès mon très cher John de me libérer SUR-LE-CHAMP afin que je puisse souffleter en toute quiétude votre postérieur proéminent. C'est mieux comme ça ? Ecoute mon chou, la tu te fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !!! /je lui crache sur les pompes/
-Remarquez, j'aurais essayé.
-COMMANDANT ! UN GALION PIRATE EN APPROCHE !!!
Je saute sur mes pieds et reconnaît au loin l'Onyx. Celui-ci envois un boulet de canon qui transperce l'une des voiles du navire. Je plonge au pied du mat alors que le boulet retombe sur le pont au niveau du second. Il faudra que mes marins réapprennent à tirer. L'Onyx se rapproche précipitamment alors que le second me tire dans sa cabine. « Pourquoi attaquent t'ils ??
-J'en sais rien mwa !! Pour casser du bourgeois certainement.
Je reçois une gifle monumentale et il me laisse dans la cabine. Je bondit sur mes pieds pour fouiller le bureau à la recherche d'une clef et abandonne vite. La bataille fait rage dehors. Will ouvre la porte de la cabine. Je me précipite vers lui. « Aide moi bon sang !
-Je ne peux pas te couper ça c'est trop dangereux ! Et tu as besoin de tes mains. Tient.
J'attrape au vol le sabre qu'il m'envois. En sortant, j'en étrangle un premier avec ma chaîne et éventre en autre. Will s'engage dans la bataille et me cris « Jack a des problèmes !
-Je m'en charge ! /Le capitaine est emmerdé par 5 marins pas commode sur le pont de l'Onyx./
Un soldat, plutôt costaud, s'est mis dans la tête de m'attraper. Je monte au filet et il me suit. Avec mes mains liées c'est pas une mince à faire ! Je le frappe du pied à la figure et il tombe mais déjà plusieurs autres me coursent. A moi de leur montrer qui monte le plus vite. Le sabre entre les dents je continu à monter le plus vite possible. Puis une corde intéressante passe. Si je monte plus haut l'atterrissage sur l'Onyx va être fastidieux. Je me lance et attrape la corde à la barbe des soldats. Oula !! C'est risqué quand même !!! Alors que j'arrive sur l'Onyx une poulie vient à me rencontre et je me dois de lâcher la corde. Heureusement qu'il y avait les filets de bastingage auquel je m'accroche.
Je me fraye un passage et arrive au niveau de Sparrow alors qu'il venait juste de se débarrasser de tous ses adversaires. Je rage et me dirige vers un autre soldat D'un coup de poing je le colle à l'eau je monte à la barre de l'Onyx et vire de bords pour me débarrasser d'un autre qui se prend la poupe. « Si on ne se replis pas maintenant on va avoir trop de dégâts pour réparer ! » Jack sonne la cloche et les marins se débrouillent comme ils peuvent pour regagner le galion, se débarrassant des derniers soldats à bord. Je monte à la vigie pour regarder leur goélette s'éloigner. J'ai comme l'impression que le second cris. Mais bon. Sans cet idiot de Sparrow, le temps que je ramasse mon magot, leur bateau serait partit. Enfin. Je suis bien là non ? Et je navigue c'est le principal. Sous le commandement de Jack. Et ça, ça m'énerve.
Non. Je ne peux pas mettre ma fierté de coté c'est plus fort que moi. De plus, j'ai besoin de cette adrénaline dans mes veines. De me glisser entre les plombs des mousquets et de croiser le fer, de jeter les gens à l'eau et de récupérer leur bourse. Qu'ils se sentent un peu tous comme moi. Lewis. Ça n'a jamais était un grand nom en fait. Seulement celui d'un marchand londonien. Je n'étais pas si riche. Je suis peut-être plus roche maintenant. Et j'ai même pas envie de le savoir. J'ai envie de voir si tout les gens que nous pillions sont aussi forts qu'un enfant. Les pirates, sont tous des enfants perdus. Et un enfant pas encore corrompu par l'argent et les belles robes, ça devient un très bon pirate. Parce qu'un pirate même si c'est radin, ça a beaucoup plus de coeur que la majorité des nobles et bourgeois. Parce qu'eux, sous leur tonne de poudre, a disparu toute considération honnête d'un individus humain ou de ses envies réelles. On mourra tous. Nous, Pirates. Mais on mourra libres. Qu'as tu dans la tête Jack Sparrow ?
