Hey !

(Oui, ça fait longtemps tien)

Donc me revoilà pour…

Du FrUk.

(mais pas celui dont j'avais parlé mais bon, ça on s'en fout)

Alors, ce projet me tient très à cœur

mais il risque de durer longtemps, comme je compte bien faire les sept années

Je ne sais pas exactement comme c'est parti mais voilà, c'est là et j'en suis contente alors…

Histoire : Always

Origine : Hetalia~Axis Power

Disclamer : Hidekaz Himaruya -aka le Papa de nos chewies et de cette magnifique (nonobstant les graphismes d' « Hetalia – Axis Power » anime *baf!*) série ! *ramasse ses dents*

Disclamer n°2 : L'univers d'Harry Potter, quant à lui, appartient la notre chère anglaise -et non moins francophone- J.K. Rowling !

Auteur : Mad H.W.

Genre : Romance (tiens, c'est nouveau...)

Rating : K (pour le moment, hein)

Couple : FrUk ! (France~Francis x United Kingdom~Arthur) et beaucoup d'autres mais je vous laisse découvrir au fur et à mesure (Kesesese !)

Avertissement : Pour ceux qui n'auraient pas compris : c'est du yaoï, slash, guyxguy, bref ceux qui n'aiment pas, ne lisent pas.

NB: Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'Harry (ça lui fait 36 ans) et de J.K. Rowling (elle a maintenant 51 ans) ! Et c'est aussi le jour de sortie du tome 8 ! (je suis hystérique en vrai)

Et du coup, en toute Potterhead que je suis, voici un cadeau pour l'occasion~

Sur ce, profitez du voyage !

Playlist : Harry Potter and the Philosopher Stone – Soudtrack

(on note l'originalité)


Chapter I : The boy who loved

Francis fixait le paysage défilant sous ses yeux, paysage qui ne tarderait pas à disparaître pour laisser place à l'obscurité du tunnel. Et oui, le passage sous la manche était une étape indispensable à son voyage vers la très célèbre école de magie : Poudlard.

Ses parents avaient bien essayé de le convaincre d'aller à Beauxbâtons mais il avait décliné l'offre. Bien qu'ayant du sang de Vélane dans les veines, il ne se sentait pas trop de côtoyer ces jeunes gens ayant -pour la plupart, une très forte capacité à attirer les autres. Il avait donc sans regret aucun, embarqué dans l'Eurostar direction l'Angleterre où il prendraitau début du mois prochain le Poudlard Express.

Le paysage défilait toujours quand il faut remplacé par des murs sombres. Les y voilà. Le jeune français n'avait jamais été claustrophobe, sa mère, par contre, autrefois Auror très qualifiée ayant épousé un moldu en dépit de l'avis de ses parents, femme au caractère affirmé et même effrayante par moment, semblait à la limite du malaise. Son visage était aussi pâle que le bout de ses ongles fraîchement manucurés, ses longs cheveux blond, l'héritage de sa famille dont Francis avait hérité, tombaient lâchement sur ses épaules malgré la tresse qu'elle avait tenté de se faire dans le taxi et ses yeux... Deux saphirs délavés par une grande tristesse, se fermaient tandis qu'elle essayait de rester consciente.

Elle voulait pas quitter son fils, ou plutôt, qu'il la quitte. Après tout ce qu'ils avaient traversé, tout ce que la magie leur avait pris, elle ne voulait pas le laisser partir. Pas lui, pas encore.

Francis se remémora sa réaction quand il avait reçu sa lettre. Elle avait hurlé pendant des heures, son mari essayant de la calmer. Elle répétait qu'elle ne le laisserai jamais aller là-bas. Qu'il finirait comme elle. Francis se demandait qui était cette elle. Il n'avait pas posé la question. Comme il n'avait pas reparlé d'aller à Poudlard. Pourtant, à force de discutions et de paroles réconfortantes, Pierre, son père, avait fini par convaincre sa mère qu'il devait aller dans une école pour développer son potentiel. Ils ne lui avaient jamais caché sa nature et Francis en été satisfait. Qu'elle aurait été sa réaction s'il avait vécu dans l'ignorance toute sa vie jusqu'à recevoir cette lettre ? Comment aurait-il réagit s'il avait appris du jour au lendemain qu'il côtoyait tous les jours dans gens pouvait faire de la magie ? Il aurait sans doute trouvé ça ridicule, ou alors il aurait cru à un blague, une blague de mauvais goût.

Mais, même s'il connaissait l'existence du monde sorcier, il n'en avait jamais vraiment rencontré, mis à part sa mère. Alors, quand ses parents avaient proposé de l'envoyer à Beauxbâtons mais son refus les avait obligés -et surtout sa mère- à accepter l'offre de Poudlard.

Le Parisien sortit de sa poche la lettre qu'il avait reçue quelques jours après son onzième anniversaire. Elle était maintenant un peu froissée et avait été écrite à la main, avec de belles lettres calligraphiées, une encre émeraude reconnaissable entre toutes et surtout un sceau.

Un sceau qui allait changer son destin.

x.x.x.x.x

Arthur soupira, serré entre ses frères dans la voiture familiale, il tentait en vain de continuer son livre : a History of Magic. Ils l'étudieraient durant l'année et Arthur tenait à connaître d'avance le programme. Son livre était en mauvais état mais après être passé entre quatre paires de mains, il fallait s'y attendre. Sa famille n'était pas spécialement pauvre mais son père partait du principe que si quelque chose n'était pas hors d'usage, il devait être utilisé. C'est ainsi qu'il avait hérité des livres de ses frères -et sœur-. Ainsi que de leurs robes, de leurs vieux chaudrons, de leurs fioles ébréchées et de leur balance désormais plus vers-de-gris que cuivre. Bref, la seule raison pour laquelle il était dans cette voiture était qu'il devait avoir une baguette. Son père était -quelques peu- avare, certes, mais il faisait attention à ses enfants -du moins, il ne tenait pas à recevoir une lettre à cause des dégâts qu'une vielle baguette pourrait causer-.

Le pire dans cette histoire, c'est qu'Allister, très grand pour son âge, avait régulièrement de nouveaux vêtements alors que lui se contentait des vieux t-shirt de Seamus. Son frère était sympa, OK mais quand même… les t-shirt avec des léprechauns et les couleurs de l'équipe de quidditch d'Irlande -alors que lui soutenait l'Angleterre-…

La voiture s'arrêta, Arthur descendit en grognant et vociférant avant de suivre la petite troupe jusqu'au Chemin de Traverse.

Il soupira, son père refusait de se déplacer en balais car :

Raison n°1 : Ses cinq enfants à surveiller en balais, un cauchemar !

Raison n°2 : Non mais vous imaginez comment on transporte les bagages après ?!

Raison n°3 -et pas des moindres : Arthur sur un balais, c'est la catastrophe assurée !

Pour toutes ces raisons, ils étaient donc obligés de se taper tout le chemin à pied !

x.x.x.x.x

Le français ne pu retenir un sifflement d'admiration en découvrant la City. Le capitale anglaise était encore plus fréquentée et énergique que dans son imagination. Ses parents avançaient sans trop de peine et lui suivait, ses baguages aux mains, tentant de ne pas les perdre de vue. Sa mère avait repris des couleurs et râlait sur son mari qui les guidait vers leur hôtel afin de déposer leurs affaires et aller acheter directement les fournitures de Francis. Malheureusement, Pierre Bonnefoy avait un sens d'orientation lamentable, chose qu'il avait certainement transmise à son fils, si l'on s'en réfère au nombre incalculable de fois où celui-ci s'est perdu sur le chemin de l'école.

Francis, quant à lui, se demandait déjà dans quelle maison il allait être placé. Son père et lui avaient consulté les livres à ce propos. Il semblait que Gryffondor soit la maison pour « les têtes brûlées» comme avait traduit le garçon, Serdaigle pour « les gars loufoques », toujours selon ce qu'il avait compris, Poufsouffle pour « les gentils un peu gnangnan » et Serpentard pour « ceux qui faisaient des conneries ».

Il avait tout noté sur un papier afin de le consulter dans le train qui le mènerait dans sa nouvelle maison -juste au cas où-. Ils avaient également lu que c'était un vieux chapeau, ayant appertenu à Godrick Gryffondor lui même, qui repartissait les élèves selon leurs qualités -et leurs défauts. Vu ses défauts, il doutait qu'on l'envoie à Poufsouffle ou Serdaigle.

Restait donc Gryffondor et Serpentard, les deux maisons rivales.

Il sourit, cette année promettait d'être très intéressante...

x.x.x.x.x

Arthur fixait les étages remplies de livres avec une envie mal dissimulée. Tant de savoir contenu dans ces pages, tant de formules, potions et enchantements qui ne demandaient qu'à être lus et testés.

Il avait fuit pendant que son père s'occupait d'acheter les livres d'Allister, qui entamait de son côté sa sixième année dans la grande école de magie. Une toute nouvelle liste de livres avait donc été demandée.

Le plus jeune n'ayant que sa baguette à acheter, il avait quartier libre jusqu'à ce que son père daigne s'occuper de lui.

Il avait donc foncé vers Flourish and Blotts, son livre d'histoire de la magie recalé au rôle de garde place dans la voiture -oui, s'il voulait être à côté de la fenêtre au retour, il faudrait au moins ça. Son regard dérivait maintenant vers la section pour élèves plus âgés. Il avait vraiment hâte de commencer sa scolarité. Finies les corvées de ménages, les engueulades avec ses frères (surtout le plus vieux en fait), les attentes pour la salle de bain… Et plus que tout : il n'aurait plus à cuisiner !

Le britannique avait quelques soucis quant à cette pratique -chose que sa famille ne maquait jamais de lui rappeler.

Au contraire, il avait toujours eu cette passion pour les mots. Cette façon incroyable dont les auteurs jouaient des mots comme d'un instruments, emportant leur lecteur dans un autre univers, un autre monde, une autre vie. Arthur rêvait lui aussi d'une autre vie, loin de cette famille qui le détestait sans le montrer, loin de sa maladresse et des souvenirs douloureux.

Un éclat de voix le fit sortir de ses rêveries, son père apparemment, c'était mis à gueuler sur un inconnu pour une raison de non respect ou quelque chose du genre d'après ce qu'Arthur avait pu comprendre. Malheureusement pour son géniteur, l'inconnu ne semblait pas anglais et tentait de lui expliquer qu'il s'agissait d'un malentendu. En fait, le petit blond comprenait clairement l'étranger -français, soit dit-en passant- mais son père, lui, ne parlait pas un traître mot de langue latine.

Ainsi, il s'évertuait à l'insulter de tous les noms d'oiseaux possibles tandis que son vis à vis n'y comprenait rien du tout. Évidement, pour ceux qui comprenait l'échange, cela donnait quelque chose de très comique.

Près du français, Arthur repéra d'ailleurs un garçon d'à peu près son âge, peut-être était-ce à lui aussi, sa première année à Poudlard ?

Il sourit en se disant qu'il y avait une chance qu'ils soient dans la même maison.

Qui sait, peut-être pouvaient-ils devenir amis ?…

x.x.x.x.x

Si Francis s'était émerveillé devant le spectacle que Londres offrait à ses habitants, celui que le Chemin de Traverse offrait aux sorciers le parcourant le laissait bouche-bée. Partout des grands chapeaux, des robes, des mixtures étranges, des choses douteuses et incroyables… Tant à découvrir en si peu de temps. Ses parents lui avaient donné une heure pour visiter un peu, le temps d'aller chercher ses fournitures. Il devait ensuite les rejoindre dans la boutique de livres pour qu'ils aillent tous ensemble chez Madame Malkin puis chercher sa baguette -la seule chose qui l'intéressait en résumé.

Ainsi, il avait fureté un peu partout, attrapant ça et là les bribes d'une conversation. Absolument tout le captivait, les chouettes et hiboux, les bocaux douteux de l'apothicaire ainsi que le cornes de licornes argentées, les balais -il se demandait comment on pouvait tenir là-dessus. Il resta d'ailleurs quelques instants à observer les Gobelins de Gringotts pour s'assurer qu'ils étaient réels.

Ainsi, sans qu'il s'en soit rendu compte, son heure s'était écoulée. Le français fut donc contraint de retourner chez Fourish & Blotts -il mit un moment cependant, à cause de son sens de l'orientation désastreux.

Là, il trouva son père en train de se faire passer un savon -au vu du ton qu'il employait- par un anglais certainement pas commode.

Sa mère fini par intervenir et ils quittèrent le magasin avec tous les livres -et un œil au beurre noir pour son père, un cadeau d'adieu dudit anglais pas commode.

La boutique de Madame Malkin était un endroit sympathique, non loin du magasin de Quiddicht. Plus sympathique encore était sa propriétaire, une femme tout de mauve vêtue et présentant un certain embonpoint. Elle prit Francis sous son aile et, après l'avoir fait grimper sur un tabouret, elle lui fit enfiler un robe de sorcier et entreprit d'y faire un ourlet.

Au bout d'une dizaine de minutes, le tout fut prêt et payé. La famille Bonnefoy remercia la sorcière et ils sortirent en direction de chez Ollivander. Le meilleur endroit pour trouver sa baguette, selon Marianne Bonnefoy. Francis jeta au passage un coup d'œil à la chouette effraie qu'il avait repérée -on sait jamais, comme cadeau d'anniversaire tardif et aperçu un petit blond aux sourcils broussailleux en train de la nourrir. Le latin ne put s'empêcher de trouver cette scène adorable.

x.x.x.x.x

Après que son père ait frappé l'étranger, Arthur senti un besoin urgent de s'éloigner et se retrouva donc à errer sur le Chemin de Traverse sans but précis.

Il avait déjà pu visiter la banque des sorciers -cela arrivait tellement rarement que son père s'y rende qu'il avait sauté sur l'occasion quand elle s'était présentée. Ses frères et sœur lui ayant déjà conté leur première fois chez l'apothicaire, il avait l'impression de connaître l'endroit pas cœur et il ne se sentait pas d'aller observer les balais -ces derniers ayant déjà entraîné trop de chutes à son goût.

Ses pas finirent par le guider devant le magasin de hiboux. Une magnifique chouette blanche tachetée de noir trônait devant la porte et lorgnait avec avidité sur le sachet de graines à quelques centimètres, trop loin pour ses griffes malheureusement. Arthur finit par la prendre en pitié et ramassa quelques graines afin de les lui donner, ignorant totalement le fait qu'il était observé. Se doutait-il que ce geste aurait une telle importance dans sa vie ?

x.x.x.x.x

Le français sourit en apercevant quelques mètres plus loin les lettres d'or indiquant « Ollivander – Fabriquant de baguettes magiques depuis 382 avant J.-C. ».

Son cœur s'emballa à la pensé qu'il aurait bientôt sa première baguette entre les mains. Du coin de l'œil, il vérifia que ses parents le suivaient toujours -il avait presque couru jusqu'à la petite boutique délabrée. Son père ne semblait pas au meilleur de sa forme.

Alors qu'il poussait la porte, sa mère le retint d'ailleurs pour lui proposer de récupérer sa baguette tout seul et ils viendraient le rejoindre plus tard après avoir pris un remontant au Chaudron Baveur -un établissement renommé selon elle.

« Mr. Ollivander saura quelle baguette te correspond » lui affirma t-elle avant de prendre la direction de la taverne -du moins, c'est ce que présuma Francis de son sens de l'orientation approximatif.

Il entra donc seul, faisant teinter une clochette au fond du magasin. L'intérieur était étroit et dépourvu de meubles à l'exception d'une chaise en bois et d'un comptoir. Des milliers de boîtes recouvraient les murs du sol au plafond et un silence presque pesant ré s'entait bien que cet endroit n'était pas comme les autres.

Perdu dans ses pensées, Francis ne prit pas garde au vieil homme qui s'était avancé vers lui.

« -Good afternoon. » fit-il.

Le blond ne pu réprimer un sursaut.

« -He… Hello. » répondit le francophone, qui venait d'ailleurs de comprendre qu'il était sacrément mal barré. Il ne parlait absolument pas anglais -mis à part « Hello », « Thank you », « Shut up », le strict nécessaire donc…

« -Mister Bonnefoy, it's been a while since your mother came for the first time… Twelve and a half inches long, Unicorn hair, flexible and applewood. Nice wand for those who have high aspirations. »

Les yeux pâles du sorcier semblaient vouloir le sonder et l'enfant se sentit mal à l'aise.

« -But I've never met your father, a muggle maybe ? »

Mr Ollivander s'était particulièrement rapproché et Francis se sentait vraiment mal.

« -Euh… Je ne... »

La clochette retentit une seconde fois tandis que le petit blond aux sourcils épais pénétrait.

« -Hello… I'm here for- »

Il s'interrompit en reconnaissant le fils de l'étranger,

« -Oh, sorry. Am I interrupting something ?

- Mister Kirkland ! How pleased I am to meet you at last ! The last son of William and Jane Kirkland ! »

Arthur se renfrogna à cette mention et reporta son regard sur l'autre blond qui semblait toujours un peu paniqué.

« -Tu ne comprends pas l'anglais, pas vrai ? »

Le sourire qui éclaira le visage de Francis lui répondit.

« -Mon sauveur ! Je comprends rien à ce qu'il me raconte ! »

Le britannique soupira et entreprit d'expliquer la situation au fabriquant de baguettes. Ils finirent par convenir qu'Arthur -qui malgré ses protestations avait fini par accepté, à grand renfort d'yeux de chien battu de la part du latin- traduirait ce qu'Ollivander dirait à Francis.

Le vieux sorcier finit par sortir de sa poche un mètre ruban avec des marques en argent. Après avoir demandé au francophone sa main directrice via Arthur, il prit les mesures nécessaires. Il dispensa le discours d'usage, ne prenant par garde du fait que l'anglais rencontrait quelques difficultés de traduction et se dirigea vers l'arrière pour se saisir d'une boîte sombre.

« -Let's try this one : Redwood, dragon heartstrings, 10,5 inches and a bit flexible. Just take it and give it a wave. »

Francis se tourna vers Arthur qui soupira :

« -Essaie celle-là : Séquoia, ventricule de dragon, 10,5 pouces et légèrement flexible. Tu dois la prendre et l'agiter un coup. »

Le latin sourit et suivit les indications de son camarade. A peine eut-il bougé la baguette que le vendeur la lui prit pour la remplacer par une plus longue.

« - No, no. This one : Beech, phoenix feather and very flexible. 14,25 inches... »

Le français essaya donc celle-ci. Une nouvelle fois, elle ne convint pas. Alors une autre, puis une autre et encore une autre. Il commençait à douter des paroles de sa mère. Les boîtes s'accumulaient mais aucune ne semblait vouloir le choisir comme lui avait expliqué l'autre blond.

Mr Ollivander était reparti à l'arrière et les deux jeunes sorciers commençaient à s'impatienter. Au bout de quelques minutes, l'anglais finit par briser le silence :

« - Pourquoi tu es ici tout seul ? Tes parents se sont pas avec toi ?

- Non, mon père a reçu un coup de point, alors ils sont aller dans un pub pour faire passer ça. Mon père aime beaucoup l'alcool je dois dire... » dit Francis avant de sourire en se remémorant la bagarre.

« - En parlant de ça… C'était mon père. »

Le francophone releva la tête vers son vis à vis, l'air surpris.

« - Il est… Disons souvent sur les nerfs en ce moment. En plus avec cinq enfants, ça arrange pas. Et mes frangins ont un don pour s'attirer des ennuis, c'est pour ça d'ailleurs qu'il n'est pas venu. Un de mes frères, Seamus, à trouvé très drôle de lâcher son rat dans la boutique de Mme Malkin... » avoua t-il, l'air blasé.

Le français, de son côté ne pu retenir un rire, rapidement rejoint par Arthur. Plus loin, on entendait Mr Ollivander jurer.

« -Je crois que tu lui donnes du fil à retordre.

- Je crois aussi~. » répondit Francis, laissant sa main se balader le long des étagères. Il finit par saisir une baguette au hasard et mima le geste d'une attaque vers le britannique. A sa grande surprise, une gerbe d'étincelles bleues jaillit, envoyant Arthur rejoindre la chaise près de la porte. Le propriétaire apparu à nouveau derrière le blond et saisit la baguette qu'il tenait encore relevée.

« - How could you ?... »

Il fixa Francis d'un air étrange.

« - This wand contains Thestrals' hair… When do you have ?... »

Les deux enfants le regardèrent sans comprendre. Un éclair passa dans ses yeux et il reprit son air habituel.

« - Well… It seems you've found your wand, Mister Bonnefoy… Seven Galions please. » fit-il en rangeant la baguette magique dans sa boîte qu'il enveloppa ensuite de papier kraft.

Francis lui remit les quelques pièces et sortit en vitesse, suivi par Arthur.

x.x.x.x.x

L'anglais ferma les yeux.

Il avait fini par avoir sa propre baguette sans trop de problèmes.

Chêne anglais, crin de licorne, rigide et 23,75cm, une baguette sans trop d'originalité, somme toute.

Mais, appuyé contre la vitre de la voiture -le livre d'histoire lui avait rendu un fier service en fin de compte- il ne pouvait s'empêcher de penser au garçon blond et à sa baguette. Crin de Sombral, hein ? Il n'avait jamais entendu parler de baguette en contenant.

Les deux garçons s'étaient séparés après que les parents du français l'ai rejoint. L'autre garçon l'avait grandement remercié et ils s'étaient quitté, se promettant de se retrouver à Poudlard.

Arthur avait remarqué que le français pouvait être un peu agaçant -surtout quand il l'avait appelé « mon lapin » mais pas trop désagréable, sachant que l'albion avait du mal avec les autres.

Ainsi, ce jour-là, il s'endormit avec en tête les yeux azur d'un certain français au nom et à la baguette étranges.

Les yeux du garçon qui aimait.


Voilà.

Je me dépêche de publier pour être à l'heure donc pour les explications/traductions, voir page suivante.

Heu… Que dire ?

J'ai commencé à écrire ce chapitre il y a un moment dans le train et du ça m'a fait beaucoup rire quand je m'en suis rendue compte.

(Pour ceux qui ne sauraient pas, J.K. Rowling a imaginé Harry Potter pendant un voyage en train)

Du coup, une citation Potterienne (non ce mot n'existe pas) :

« - You're a wizard, Harry »

[Tu es un sorcier, Harry]

Bon, parce que j'ai pas le temps,

KISS KISS,

-MDH