Renoncement.

Auteur : F-Yaoï.

Disclaimer : Code Lyoko et ses personnages ne m'appartiennent pas.

Résumé : Ulrich renonce à Yumi et l'annonce à Odd... De fil en aiguille, les deux garçons se rapprochent...

Chapitre 01 :

-T'as fait quoi ?!

-Moins fort, on pourrait nous entendre !

Ulrich se retourna et ses yeux firent le tour du bassin à la recherche d'éventuels espions. Rien, tout le monde vaquait à ses propres occupations, qui jouant avec un ballon gonflable, qui faisant quelques longueurs, qui pataugeant joyeusement.

Les deux compagnons de chambrée se trouvaient depuis quelques heures maintenant à la piscine, profitant de leur mercredi après-midi de libre. Jeremy bidouillait encore un programme dont il avait le secret, Aelita était à une répétition avec les Subdigitals et Yumi avait décidée de ne pas venir, prétextant un devoir urgent. Résultat, les deux amis s'étaient retrouvés seul dans le bassin et après s'être bien amusés et avoir nagé un peu, ils s'étaient accoudés au bord, devant le banc sur lequel ils avaient posé leurs serviettes et leurs portable, en cas d'attaque de XANA. Ulrich en avait profité pour se confier à Odd.

-J'ai laissé Yumi à William. J'ai dit à William de tenter sa chance cet aprèm' et à Yumi qu'elle devrait réviser son jugement sur lui.

-T'y crois pas ! Depuis des années vous vous tournez autour, et tu laisse William rafler le gros lot ?!

-Eh, j'te rappelle qu'entre Yumi et moi, c'est...

-… copains et c'est tout, je sais. Tu conte ressortir cette excuse bidon encore longtemps ?

-Bah...

-Et d'ailleurs, pourquoi t'as fait ça ?

-Bah, franchement, j'en ai marre que, comme tu dit, on se tourne autour. Et j'en ai marre d'être jaloux de William, alors autant qu'ils finissent ensemble, au moins j'aurais la paix. Et toi, Don Juan, les amours ?

-On a cassé avec Julie.

-Déjà ? Mais ça faisait même pas deux jours ! Pourquoi ?

-On étaient pas fait l'un pour l'autre, c'est tout.

-N'empêche, c'est quand même étrange que tu soit sortis avant autant de filles sans jamais que ça dure...

Odd se retourna pour faire face à son colocataire. Son ton s'était légèrement durci quand il répondit.

-Je peux savoir ce que tu insinue ?

-Oh, rien de spécial. Je me disais juste que tu préférais peut être les garçons...

-C'est pas drôle, Ulrich. Bon, moi j'y vais, ajouta-t-il en se hissant sur le sol carrelé à la force des bras.

Il se pencha pour ramasser sa serviette, qu'il passa sur ses épaules, s'essuya une main, avec laquelle il se saisit de son téléphone et parti vers les douches. Le tout sans un regard en arrière. Ulrich ne chercha pas plus à comprendre et se retourna pour faire quelques brasses.

Dans les douches désertes, tandis que l'eau chaude coulait sur lui, Odd se frappa la tête contre le mur en se traitant mentalement de crétin. Sa réaction idiote allait faire se poser des questions à Ulrich, ce dont il se passerait bien. Déjà que cet idiot avait deviné la raison de ses multiples conquêtes – même s'il rigolait –, il n'y avait pas besoin de plus de problèmes.

En effet, oui, si Odd accumulait les filles comme certains accumulent les timbres – la philatélie que ça s'appelle –, c'était bien parce qu'au fond, il aimait les hommes, et que, rejetant cette part de lui qui l'horrifiait et l'effrayait à la fois, il s'efforçait toujours plus d'éprouver de réels sentiments pour des filles. Mais bon, pour l'instant c'était un échec, et cuisant. Si, il avait bien cru réussir avec Sam, avant de se rendre compte que la seule chose qui l'attirait chez elle, c'était son coté garçon manqué. Oui, visiblement, ressentir des sentiments pour une fille semblait relever de l'impossible pour celui que tous voyaient comme un coureur de jupons. En revanche, il s'était aperçu avec horreur – et fascination aussi – qu'il lui avait été d'une facilité déconcertante de s'enticher d'Ulrich, et ce sans qu'il le veuille. Mais que ce soit bien clair, il était hors de question d'en parler à son colocataire'. Déjà qu'il n'avait aucun ami en dehors de leur bande de Lyoko-guerriers, il n'allait pas perdre ces derniers en leur avouant son orientation sexuelle. Et si en plus il lui fallait passer le reste de sa période en internat dénigré par son camarade de chambre, la vie serait atroce. Odd se surprit à penser que si les gens se révélaient un peu plus ouvert d'esprit, les choses seraient bien plus simples, pour lui comme pour tous les autres et toutes les autres dans son cas. Oui, mais il ne fallait pas se leurrer, les gens ne changent pas d'opinion comme cela, hélas.

Le jeune homme à la coupe improbable se ressaisit et se rendit compte que la douche avait cessée de couler, et depuis déjà quelques minutes.

Tout en s'essuyant, Odd partit se changer au moment précis où Ulrich entrait dans les douches pour demander des explications à son ami. Voyons le bout d'une coiffure blonde unique tourner dans le couloir, le brun se dit qu'il avait encore une chance de rattraper Odd et, après une douche plus que rapide, entreprit lui aussi de se changer en quatrième vitesse. Il rattrapa Odd dans la rue, à quelques mètres de la piscine.

-Eh ! Odd !

L'autre se retourna et, voyant Ulrich courant presque vers lui, attendit qu'il le rattrape. Avant même que le samouraï virtuel n'ouvre la bouche, Odd lança la discussion pour éviter les questions embarrassantes.

-Au fait Ulrich, tu réalise que dès que Yumi sera officiellement en couple avec William, t'auras la joie, que dit-je, l'honneur, que dit-je, l'immense privilège de te coltiner 23 h sur 24 h la fille tellement chiante que je n'ai même pas besoin d'en citer le nom – mais je le fais quand même – je veux bien sûr parler de...

-ULRICH CHERI ! Devine qui j'ai croisé dans la rue, en pleine discussion passionnée avec William ?! Ton chien de garde, le corbeau, l'empêcheuse de tourner en rond, Yumi ! Alors, déçu, elle le préfère à toi ? Bah, je suis là pour te consoler, t'en fais pas !

-… Sisi... Qu'est ce que je disais...

En effet, la peste de Kadic venait d'apparaître devant eux, suivie, comme toujours, des deux crétins qui lui servaient de fan club. Ulrich leva les yeux au ciel avant de répondre.

-Écoute moi bien, Sisi, c'est moi qui ai conseillé à Yumi de sortir avec William, alors si t'as quelque chose que je ne sais pas à m'apprendre, comme par exemple le fait que tu t'es fait greffer un cerveau, dit le moi, sinon fiche moi la paix.

Et sans attendre de réponse, il contourna une Elisabeth qui avait pâli et continua son chemin, suivi d'un Odd admiratif.

-Eh bah, tu m'impressionne, camarade !

Ulrich sourit légèrement mais n'en dit pas plus, et les deux amis rentrèrent au collège en silence.

Lorsqu'ils passèrent la grille, le soleil couchant colorait le ciel de toute une nuance d'orange et d'or. C'était magnifique, surtout par ce ciel dégagé, et c'était aussi le décor idéal pour une déclaration d'amour, c'est ce que se disait Ulrich en voyant ce spectacle. Il jeta un discret coup d'œil à Odd, qui semblait insensible au charme du coucher de soleil. A la vérité, si Ulrich s'était débrouillé pour caser Yumi et William, c'était pour les raisons qu'il avait énoncé tout à l'heure mais aussi et surtout parce qu'il se demandait s'il lui même n'était pas homo, ou du moins bi. En effet, ces derniers temps, il s'était surpris à longuement contempler Odd, tard le soir, ou sur Lyoko, et à le trouver assez mignon, surtout dans son costume de chat. Ça lui donnait envie de le caresser... Et comme il avait des doutes sur la sexualité d'Odd, il avait imaginé ce plan, risqué mais fortement tentant... Qui pour l'instant ne fonctionnait guère. Encore que, voilà qu'Odd inspirait un grand coup et ouvrit la bouche pour parler. Peut être la fameuse déclaration ?

-Ce soir, c'est bœuf bourguignon ! À table !

Et il fila à la cantine sans demander son reste. Du Odd tout craché, ça...

Après quelques compliments à Rosa, du rab et 3 assiettes de bœuf ingurgité – plus Einstein qui l'avait encore traité de morfale –, Odd regagna leur chambre, suivit d'Ulrich qui n'avait que peu mangé, lui, préoccupé par certaines pensées. Ce dernier n'avait vu William nulle part, ce qui lui laissait penser que sa sortie avec Yumi prenait un tour intéressant pour le beau brun...

Odd s'effondra plus qu'il ne se coucha sur son lit. Kiwi vint l'y rejoindre pour se faire gratter sous le ventre. Ulrich, lui, s'assit tranquillement sur sa couette, avant de poser la question à laquelle il avait songé pendant le repas.

-J'y pense, Odd, comment t'as fait, quand tu es venu à Kadic, pour savoir que c'était moi Ulrich ?

-C'est simple, mon vieux, j'ai juste été voir le mec le plus beau !

Voyant la surprise peinte sur le visage de son compagnon, il ajouta dans un rire :

-Je rigole, vieux, ah ah !

Ou plus exactement, il riait jaune. La réponse qu'il avait donné à Ulrich tenait plus de la vérité qu'il ne voulait le laisser paraître.

Voyant qu'Ulrich ne riait pas, lui, et le fixait d'un air perplexe, il repoussa Kiwi vers le pied de son lit, se mit sous la couverture, souhaita bonne nuit à son compagnon et se tourna vers le mur en tentant de trouver le sommeil.

Bien plus tard, après s'être de multiples fois retourné et avoir fini sur le dos pour s'endormir, Odd, toujours bien éveillé, entendit d'un coup Ulrich bouger dans son lit. Puis se lever, doucement, et s'approcher de lui. Veillant à bien garder les yeux clos et a maintenir sa respiration régulière, ce que son cœur battant follement rendait difficile, l'homme-chat se contraignit à ne pas bouger, attentif aux gestes de son colocataire.

Celui-ci avait traversé la chambre, ou plutôt le mètre cinquante qui séparait les deux lits, et s'était approché du blond. D'un coup, Odd sentit une pression, légère, sur son matelas, près de sa tête. La main d'Ulrich s'était posé sur son lit, tout près de lui, comme pour le caresser. La pression de son bras se fit un peu plus forte, tirant un grincement au lit, lorsqu'Ulrich se pencha vers son ami. Celui-ci, convaincu que son cœur allait exploser tellement il battait vite, sentait son souffle sur son visage. L'évident s'imposa, brutale et réjouissante : Ulrich allait l'embrasser.

Déjà Odd le sentait se rapprocher encore de lui, leurs nez se frôlant, leurs souffles se mêlant. Toujours aussi immobile, Odd sentit leurs lèvres se frôler. Ça y était ! Encore un millimètre, une seule seconde, et Ulrich l'embrasserait à pleine bouche, comme il en rêvait depuis des années !

Contre toute attente, Ulrich ne l'embrassa pas. Plus, même, il se releva d'un coup et s'éloigna d'un pas. Malgré la déception qui l'envahit, immense chape de tristesse s'abattant sur lui, Odd se contraignit toujours à ne pas bouger. Si Ulrich le savait éveillé, ça poserait de graves problèmes, et c'était le dernier souhait du jeune homme. Cet événement qui ressemblait à un rêve allait devoir être passé sous silence à jamais, ou même mieux oublié.

-Odd, tu comptes faire semblant de dormir encore longtemps ?

Merde, repéré. Que faire, ouvrir les yeux et confirmer qu'il ne dormait pas depuis le début ? Oh ça risquait fort de mal se finir... Quoi alors ? Faire semblant d'être à peine tiré du sommeil du juste et demander ce qu'il se passait ? Ça ne convaincrait personne. Restait de ne pas continuer à bouger, en espérant qu'Ulrich pense qu'il dorme bel et bien. Oui, il n'y avait plus que ça à faire.

-Odd, tu ne ronfles pas, et quand tu ne ronfles pas, tu ne dors pas. Alors je repose ma question : tu comptes faire semblant de dormir encore longtemps ?

Fichus ronflements ! Bon, bah plus le choix. Odd ouvrit les yeux d'un coup et fixa son ami, qui lui tournait le dos, en se redressant sur son lit.

-Tu savait que je ne dormait pas, et pourtant tu es venu m'embrasser ?

-Bien sûr, je ne l'aurais pas fait si tu ne dormais pas.

-Alors là, je comprend plus.

-Bah j'attendais une réaction, tiens !

-Et je suis censé réagir comment quand mon meilleur ami veut m'embrasser ?

Une trace d'ironie perçait dans sa voix, mais il voulait réellement entendre la réponse d'Ulrich. Ce dernier avait la voix qui chevrotait quand il répondit.

-Bah... en faisant quelque chose qui me pousse à continuer, plutôt que de rester allongé à attendre.

-Tu sais Ulrich, embrasser un mec, c'est pas mon truc...

Mais quel idiot ! Au lieu de dire des idioties comme cela, il fallait lui sauter au cou et l'embrasser ! Ah, langue traitresse, c'est toujours dans les meilleurs moment que tu te réveilles, hein...

-Odd ! Tu sais que je sais quels sont tes sentiments pour moi, alors pourquoi tu le nie ?

-Qu'est ce qui te fais croire que j'ai des sentiments pour toi ?!

-Et bien, des fois je sens un regard doux et bienveillant sur moi, et puis, tout à l'heure, à la piscine, je rigolais pas tant que ça, et ta réaction m'a confirmé ce que je pensais...

-Ah...

Ainsi, il savait tout, et depuis longtemps... Terrassé, Odd s'effondra sur son lit. Et pourtant, il fallait continuer cette discussion, poser une dernière question, sinon leur relation s'effondrerait.

-Et, euh... toi, tu ressens quoi pour moi ?

Sa voix n'était pas aussi ferme et détachée qu'il l'aurait voulu, mais Odd ne s'en formalisa pas, concentré qu'il l'était sur Ulrich et sa réponse. Après un long silence, cette dernière vint, dans un souffle.

-Pourquoi crois-tu que j'ai renoncé à Yumi ?

Un murmure, même pas. Pourtant, dans l'esprit du blond, ces quelques mots résonnaient comme s'ils avaient étés hurlés. Il se redressa, posa ses pieds au sol et se leva, doucement. Ulrich frémit en s'en rendant compte. Frémit à nouveau lorsqu'il sentit Odd s'approcher de lui, jusqu'à sentir son souffle sur sa nuque. Il se retourna vers son ami – non, il était bien plus qu'un ami – et le laissa faire quand il passa ses mains derrière son cou et rapprocha son visage du sien. Ils fermèrent tous deux leurs yeux quand leurs lèvres se frôlèrent, s'écartèrent pour mieux se retrouver, s'unirent. Ulrich enlaça Odd et lui rendit son baiser. La sensation était douce, tendre, comme un rêve...

Peu après, ou des siècles plus tard, ils mirent fin à cet instant de bonheur, à regret. Ils se fixèrent, aux anges tout les deux. Puis Odd s'écarta d'Ulrich et, lui prenant la main, l'invita à venir sur son lit. Kiwi, délogé du matelas, aboya d'indignation avant de se rendre compte que si Ulrich partageait le lit de son maître, l'autre était vide. Satisfait de l'échange de place, il se rendormi aussitôt, tandis que les deux garçons, allongés l'un sur l'autre, semblaient décidés à rattraper tout les baisers qu'ils n'avaient pas échangés depuis que chacun aimait l'autre. Les câlins devinrent des caresses, sensuelles, le feu de leur amour devint brasier ardent, et ils continuèrent leurs baisers jusqu'à ce que, en se retournant une énième fois, ils glissent tous deux et s'effondrent lourdement sur le plancher. Ils finirent par terre, coupé dans leur élan mais mort de rire.

A l'étage en dessous, Jim se réveilla. Ah il y en avait qui ne voulait pas dormir... Et bien, foi de Jim Moralès, ça allait barder ! Et les heures de colle allaient pleuvoir ! Habillé de son éternel survêtement en moins d'une minute, G.I. Jim grimpa les escaliers quatre à quatre, ressemblant à un taureau enragé.

Lorsqu'ils l'entendirent, Ulrich et Odd se relevèrent d'un bond, ne voulant surtout pas savoir ce qui leur arriverait s'ils étaient découverts éveillés. Odd jeta Kiwi dans l'armoire la plus proche, celle d'Ulrich, avant de se jeter sous les draps du lit à coté. Ulrich avait lui aussi plongé sous les couettes. Ils se fixèrent, se rendant compte qu'ils s'étaient tous deux trompés de lits. Les pas de Jim résonnèrent dans le couloir. Ulrich haussa les épaules et se retourna vers le mur, pour ne pas que Jim le voie les yeux ouverts en entrant. Odd fit pareil, en espérant que le pion n'était pas au courent pour ses ronflements.

Jim, en bon surveillant et ancien espion qu'il était – même s'il ne préférait pas parler de ce dernier point – connaissait ses recrues par cœur. Il ne voyait que quelques personnes pouvant correspondre au(x) petit(s) chameau(x) qui ne dormaient pas et faisaient du bruit à cette heure avancée : William Dunbar, Hervé Pichon, Nicolas Poliakoff mais surtout, et c'était ce que lui disait son intuition, soit Jeremy Belpois, soit Odd Della Robia et Ulrich Stern... Oui, le ou les coupables étaient forcément de ces six là.

Belpois dormait d'un sommeil profond et sans rêve, et même son bazar informatique ronronnait silencieusement. Pas lui.

Stern et Della Robbia aussi dormaient. Il n'y avait aucun bruit dans leurs chambre. Pas eux. Avec un grognement, il passa à ses autres cibles.

Sitôt la porte refermée, les deux garçons poussèrent un soupir commun. Puis ils se retournèrent l'un vers l'autre et gloussèrent discrètement. D'un sifflement, Odd fit signe à Kiwi qu'il pouvait sortir et venir le rejoindre. Malheureusement, il était trop risqué de retourner dans les bras l'un de l'autre. Tant pis, ils auraient encore bien d'autres nuits pour dormir enlacés.

Poliakoff et Pichon dormaient aussi, l'un parlant de pèche et l'autre murmurant le nom de Sisi dans leurs sommeil. Pas eux.

Quand à Dunbar, Jim ne le vit pas dans son lit quand il ouvrit la porte. Non, il le vit au milieu de la chambre, en train de se changer, revenant visiblement de faire le mur. Jackpot !

-Bonsoir, monsieur, vous ne dormez pas ?

-DUNBAR !

Après avoir réveillé tout le collège en hurlant, ainsi que quelques uns des voisins de l'établissement, avoir promis à William qu'il passerait le restant du mois en colle et après avoir ordonné à tous les élèves sortis de leurs chambres de retourner au lit, Jim partit lui aussi se rendormir. La nuit se déroula sans autres incidents.