Un petit Steter cette fois! encore cimer à la meilleure des colocs qui m'donne des idées 3
Foutus loups garous! Foutu Scott! Foutu Derek! Foutus alphas incapables! Tout ça, c'était de leur faute. Stiles se promit de leur arracher chacun de leurs poils dès qu'il les reverrait. A cause de leurs conneries, il se retrouvait bloqué chez Peter. Peter-tueur-psychopathe-sociopathe-zombie-Hale!
Tout avait commencé avec une histoire idiote. Une meute venue pour une histoire de territoire. Scott n'y connaissant rien, Derek l'avait accompagné. Et ils s'étaient retrouvés bloqués au TEXAS! Au TEXAS! Et maintenant, un tueur en série se baladait gaiment à Beacon Hills sans aucun alpha pour protéger les habitants. Enfin, surtout Stiles. Alors les meutes respectives avaient demandé à Peter de le protéger.
PETER. PROTÉGER. QUELQU'UN?
C'est quand même Stiles qui lui avait foutu le feu. Allez savoir s'il lui en tenait encore vraiment rigueur. Sûrement. Quoi qu'il en soit, il était coincé dans l'appartement d'un loup garou zombie « jusqu'à nouvel ordre ». Il allait faire la peau à ces alphas en carton.
« Stiles, arrête de t'énerver, ça sert à rien et ton coeur s'emballe tellement que j'ai une migraine qui pointe son nez là.
- Si tu savais à quel point je m'en contre carre le cul de ta migraine.
- J'étais prêt à te laisser mon lit, mais en fait tu prendras le canapé.
- Je m'en bats les couilles avec une pelle, c'est clair là?
- Tu es toujours aussi violent?
- Tu tues toujours des gens? »
Voilà, même son rire sonnait dangereux! Ce n'était pas une blague. Stiles ne dormirait jamais ici. Le corps humain peut tenir au moins une semaine sans sommeil. Il avait vu une cafetière. Ca valait le coup d'essayer. Perdu dans ses réflexions, il ne vit pas le loup garou s'approcher, le soulever en sac à patates pour l'asseoir de force sur son canapé. Avant de trouver une réplique cinglante à lui lancer, une insulte bien placée, Peter s'était assit à coté de lui avec un air meurtrier et avait allumé la télé.
« Tu penses me réduire au silence avec un dîner presque parfait?
- J'ai d'autres options si tu veux.
- Comme quoi? »
Il avait (encore) parlé sans réfléchir. Le sourire en coin de Peter lui répondit alors qu'il sentait le rouge lui monter aux joues. Il décida finalement de regarder l'émission de cuisine, au moins pour éviter le regard du plus vieux qui semblait particulièrement amusé par la situation.
« T'as faim?
- Evidemment, ça a l'air trop bon. Comment tu le sais?
- Ton estomac est aussi bavard que toi. Pâtes bolognaises, ça te va?
- Parfait. »
Stiles l'observa du coin de l'oeil se lever pour commencer à préparer leur repas. Il avait du mal à croire que cet homme était le même qui avait commis tout ces meurtres. Il était là, à cuisiner normalement, presque sans se plaindre de la présence de l'hyperactif chez lui, pourtant imposée sans qu'on lui demande son avis. Presque reconnaissant, il se leva pour le rejoindre derrière le bar.
« Tu veux de l'aide?
- Si gentiment proposé. »
Comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, Stiles et Peter cuisinèrent ensemble. Riant même parfois, parlant comme s'ils se connaissaient depuis des années. Ils mangèrent dans la même ambiance, sans aucun accroc. Ce n'est qu'une fois affalé sur le canapé du loup garou, ses jambes allongées sur celles de Peter devant une comédie romantique que Stiles se rendit vraiment compte de la situation. Il appréciait Peter. Il l'appréciait vraiment. Son humour, son sarcasme, son cynisme, son rire, son sourire, sa cuisine, son appartement, son canapé, ses longues jambes, son torse musclé et ses foutus cols en V. Ses yeux. Tout. Et ça, ça, c'était tout simplement impossible. Il ne pouvait décemment pas trouver Peter Hale séduisant, ni sexy, ni même abordable. Les raisons ne manquaient pas: meurtrier, animal sauvage, presque vingt ans de plus que lui. C'était hors de question.
« Pourquoi tu paniques encore?
- Je panique pas!
- Tu penses à quoi?
- A la situation.
- Tu t'inquiètes pour les deux crétins?
- Non.
- Tu ne me fais pas confiance?
- Non, mais c'est pas le soucis, soupira Stiles avant de reprendre. Je t'ai toujours imaginé comme un fou furieux, et c'est bizarre d'arriver à te trouver sympa.
- C'est tout? Stiles, tu réfléchis trop. »
Exact. Mais ça ne l'empêchait absolument pas d'y réfléchir tout de même. Pendant de longues minutes, jusqu'à voir le film se terminer. Il ne fit pas attention en voyant Peter en lancer un deuxième, ni lorsque ce dernier laissa sa main sur sa jambe. En réalité ce détail le frappa lorsqu'il sentit le loup faire de légers mouvements avec ses doigts, traçant un cercle, appuyant légèrement sur son muscle parfois. Il se surprit à trouver ça adorable, et décida de le laisser faire. Peter-j'ai-des-doigts-de-fées-trop-longs-pour-être-vrais-Hale lui faisait un petit massage! Rien de mal après tout. La fatigue aidant, il sentit vaguement ses paupières se fermer avant de s'endormir.
Il eut une lointaine impression d'être soulevé sans vraiment s'en apercevoir, des mains chaudes et des bras musclés. Il fut ravi d'être posé délicatement sur un lit particulièrement confortable, au milieu d'oreillers plus moelleux les uns que les autres, sous une épaisse couche de chaleur. Il ouvrit un oeil pour se rendre enfin compte que Peter l'avait installé dans son lit, et semblait essayer de le mettre à l'aise en lui enlevant son jean. Il grogna légèrement en poussant les hanches pour l'aider à se débarrasser du vêtement gênant. Il fut bientôt rejoint par le plus vieux dans le lit, source de chaleur.
« J'croyais que j'dormais sur le canapé…
- Il est pas confortable, mon lit est grand, ça ira.
- Merci… »
Il entendit le loup renifler, amusé par les paroles de l'hyperactif quelque peu endormi. Cependant, il fut forcé de laisser son cerveau le réveiller en réalisant que la chambre de Peter était plutôt froide. Très froide. Il grelotta, regrettant presque l'inconfort de son jean, et par réflexe il colla ses jambes contre la première source de chaleur détectée: Peter. Ce dernier ne s'en formalisa pas, le laissant coller ses pieds gelés contre lui sans protester. Peut être le claquement de dents le fit réagir.
« Tu as si froid que ça?
- Tu vis dans un congélateur. »
Peter grogna et se retourna pour prendre Stiles contre lui. Wow. Il était bouillant. Il passa ses bras autour du corps du plus jeune, le couvrant de sa température naturelle, à savoir très très chaud. Enveloppé de chaleur, Stiles soupira d'aise pour se caler tout contre le loup, envoyant chier sa dignité, profitant du corps du loup. Qui ne portait pas de t-shirt.
« Ca va mieux?
- Beaucoup mieux. »
Un deuxième reniflement amusé lui répondit. Il était peut être ridicule, mais au moins il était au chaud. Et les muscles de Peter étaient clairement confortables. Très confortables. Peut être trop? Il n'eut pas le temps de chercher la réponse que de nouveaux, les doigts du loup se mirent à tracer des cercles sur le dos du plus jeune, ainsi que sur sa hanche. Il aurait pu trouver ça déplacé. Si seulement ça n'était pas aussi agréable.
Si seulement son TRAÎTRE DE CORPS n'avait pas réagi. Foutus hormones. Il devinait le sourire de Peter. Enfoiré. Il s'amusait de ses réactions. Stiles sentait ses joues chauffer tant il rougissait.
« Tu veux que j'arrête? »
Jamais. Il secoua doucement la tête avant de la baisser et de se retrouver directement dans le cou de Peter. Depuis quand était-il si proche? Ce parfum. Il allait devenir fou. Il sentit la main du loup descendre doucement contre ses reins, alors que l'autre remontait contre sa nuque. Ne pas gémir. Surtout pas. Une légère pression contre son artère le fit craquer et il se sentit horriblement gêné. Le loup sembla à peine le remarquer, il continua sans se soucier de l'état de l'hyperactif entre ses bras. Stiles était foutu. Il avait désormais une belle érection, qui ne pouvait absolument pas échapper au plus vieux, puisqu'appuyée contre sa cuisse. Il allait mourir de honte. Sauf si la main de Peter continuait à descendre, et à appuyer doucement contre ses fesses. Il donna sans le vouloir un coup de hanches purement contrôlé par ses hormones. Le geste sembla satisfaire le loup puisqu'il agrippa la nuque du plus jeune pour le tirer contre lui. Sa bouche était juste sur l'oreille de l'hyperactif, son souffle brulant s'insinuant dans son cou.
« Tu n'as vraiment aucune idée de ce que je rêve de te faire… J'adore te savoir si réactif. Tu veux que je continue? »
Pour seule réponse, le concerné continua à onduler ses hanches contre celles du plus vieux, qui possédait également une imposante érection désormais. Tout dans l'esprit malmené de l'hyperactif lui hurlait de partir, et pourtant il ne pouvait s'y attarder, trop occupé par les mains baladeuses du loup. Ce dernier laissa sa main traîner contre l'élastique du boxer de Stiles quelques secondes avant de le baisser lentement. Stiles suffoqua presque en sentant son membre libéré de sa prison de tissu, réaction qui fit doucement rire son tortionnaire. Ce dernier vint doucement lécher le lobe de Stiles, tout en laissant glisser sa main sur le bas ventre du plus jeune, tendu à son maximum.
« Oh, Stiles… Tu sais ce que je veux, n'est ce pas? Je veux sentir ma queue en toi. Tu es vierge, n'est-ce pas? Tu dois être tellement serré. Je suis sûr que tu adorerais. »
Stiles avait du mal à garder une respiration correcte. Les mots du loup ne l'aidaient pas du tout, il refusait de jouir avant de connaître ça. Il se décida enfin à ouvrir la bouche pour faire autre chose que gémir.
« T'attends quoi alors?
- Impatient en plus. »
Stiles ne put retenir un cri de surprise en sentant la main du plus vieux claquer contre sa fesse. Il releva les yeux vers le loup pour le voir avec un sourire en coin, apparemment fier de son effet. Ses lèvres vinrent ensuite s'écraser violemment contre celles de l'hyperactif, qui se sentit complètement partir à ce contact. Le baiser était brulant, le loup n'attendant pas l'autorisation de Stiles pour avoir l'accès à sa bouche pour venir jouer avec sa langue. Rapidement, la situation s'accelera, le t-shirt de Stiles disparut dans la chambre, le boxer de Peter avec. L'hyperactif se retrouva sous les couettes, la queue du plus vieux entre ses mains, sa langue sur la longueur.
« Putain Stiles, prends la dans ta bouche. »
Le concerné ne se fit pas prier, cessant de torturer le loup. Il engloutit littéralement l'imposant membre de Peter, ne lui laissant aucun répit. Il entendit ce dernier grogner de plaisir avant de sentir une de ses mains venir se loger entre les mèches de ses cheveux, les tirant sans ménagement pour le faire accélérer. Se concentrant sur sa tache, il s'adapta au rythme de la main du plus vieux, faisant aller et venir sa queue de plus en plus profondément, se réjouissant des bruits qu'il arrivait à arracher au loup. Il releva les yeux pour le voir haletant, un sourire carnassier se réjouissant de la situation.
« Bordel, tu es parfait comme ça. Ta petite bouche occupée à me sucer. »
Peter le ramena contre lui, l'embrassant à en perdre haleine, le laissant se frotter contre lui, essayant tant bien que mal de soulager sa propre érection sous le regard interessé du loup. L'hyperactif sentit de nouveau la main du plus vieux se loger sur ses fesses, lui assenant une nouvelle fessée, faisant claquer la peau rougie. Il fit glisser ses doigts jusqu'à l'intimité du plus jeune, avant de commencer à tracer de petits cercles tout autour, le faisant languir, gémir.
« Peter… »
Il ne reconnut même pas sa propre voix, muée par le désir. Il sentit simplement le sourire du loup contre son cou alors qu'un doigt venait contre son entrée, pour finalement s'y glisser. Il gémit malgré lui. La sensation était totalement nouvelle. Bientôt, il s'habitua à la présence et se surprit à la trouver insuffisante. Il recommença à se frotter contre son partenaire qui s'empressa d'ajouter un deuxième doigt. Stiles gémit à l'intrusion sans pour autant trouver la force de se demander comment il pouvait trouver ça agréable. Un frisson lui répondit lorsque Peter trouva sa prostate, en abusant largement. Bientôt il fut réduit au seul bruit de ses gémissements.
« J'en étais sûr, derrière ton air de gamin sarcastique, t'es plutôt du genre à supplier qu'on s'occupe de toi comme il faut. C'est ce que tu veux n'est ce pas? Que je m'occupe de ton petit cul vierge de toute entrée ? Qu'on te dise quoi faire, qu'on ne te laisse aucun choix? »
L'hyperactif perdit son souffle et supplia Peter. De quoi, il n'en était pas sûr, mais il voulait qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi. Le loup inséra un troisième doigt et commença un mouvement de ciseaux, préparant l'hyperactif du mieux qu'il put. Après quelques secondes de plus, il retourna sans douceur le plus jeune, le forçant à tenir sur ses jambes et ses avants bras pendant qu'il enduisait son membre de lubrifiant, et en étalait largement sur l'entrée de sa victime. Dans un mouvement de hanches, il pénétra Stiles. Les deux eurent le souffle coupé. Le plus jeune, sous le coup de l'intrusion, la queue de Peter était une présence imposante pour son corps vierge. Pour le loup, l'anus serré de l'hyperactif l'avait prit de court et il se sentait particulièrement bien.
« Mon dieu, tellement serré. Bordel, si tu te voyais comme ça, à ma merci. »
Stiles l'écoutait à peine, essayant de s'habituer à la sensation. Peter ne l'attendit pas, il commença à bouger lentement, s'enfonçant profondément dans les chaires vierges du plus jeune, le faisant gémir sans retenue. Agrippant les hanches de ce dernier, il accéléra le rythme, le faisant bientôt crier. Il le remonta contre lui, le collant contre son torse, allongeant ses griffes de loup garou pour venir les poser contre la gorge du plus jeune. Il laissa ses crocs s'allonger pour venir lui griffer les épaules tout en continuant à frapper sa prostate à un rythme effréné. N'y tenant plus, il laissa ses griffes descendre pour redescendre l'hyperactif et le coller au matelas afin de s'enfoncer plus profondément, plus rapidement à l'intérieur de ce dernier.
« Alors Stiles, tu en veux toujours à ces crétins? »
Bien sur que non. Il aurait prit tout le temps de les remercier plus tard. Il grogna à l'évocation de son meilleur ami en pareille situation mais n'eut pas vraiment le temps de réellement s'en offusquer qu'une main venait s'enrouler autour de son érection, lui arrachant un long gémissement. Il perdait pied. Il en voulait plus, tellement plus, tout en se sentant beaucoup trop stimulé, il sentait l'orgasme monter en lui sans pour autant parvenir à jouir, Peter ralentissant toujours en le sentant arriver.
« Déjà Stiles? »
Tout en prononçant ces mots, Peter accéléra de nouveau la cadence de ses coups de reins, au même rythme que sa main. Il n'en fallut pas plus à Stiles pour jouir, se libérant entre les doigts du loup qui jouit en suivant, les chaires se resserrant contre lui, l'amenant directement à un orgasme.
Alors que les deux amants reprenaient doucement leurs souffles, le téléphone de Stiles sonna. Il tendit le bras pour l'attraper dans la poche de son jean.
« Allo?
- Mec, c'est Scott, ça va? On est à Beacon Hills dans une heure maximum!
- Hein? Ha oui, euh .. niquel! Bah. Heu. Tu viens me chercher chez Peter?
- Ouais, ça s'est bien passé?
- Oui oui…
- Ok, à toute! »
Stiles raccrocha et se tourna vers le loup, apparemment amusé par l'appel.
« C'est carrément pas drôle Peter. Ils arrivent là. Ils vont me renifler comme d'hab et…
- Et vont savoir que c'est moi. Ca fera qu'une raison de plus de vouloir me re-tuer.
- Et ça te fait rire?
- Plutôt oui… »
Stiles se laissa tomber dans le lit en riant. Evidemment. Il se redressa dans le but de s'habiller mais fut retenu par une poigne puissante qui le rallongea.
« Faut que je m'habille.
- Je sais, attends deux minutes. »
Curieux, il regarda le loup se lever et revenir rapidement. Une fois sous la couette, il se colla à son dos en déposant quelques baisers contre sa nuque et… il sentit de nouveau quelque chose forcer son entrée douloureuse. Il réalisa trop tard que Peter venait de lui glisser un plug anal. Il entendit le rire du plus vieux contre son cou lorsque le jouet fut bien installé au fond de lui et gémit.
« Ca te fera un souvenir. Et ce soir, lorsque ces deux abrutis t'auront enfin laché la grappe, je t'appellerai pour t'empêcher de t'endormir trop frustré. »
La nuit promettait d'être longue.
Voilàààààààààà, j'trouve ça un peu à chier mais que voulez vous faut bien s'entrainer... des poutous 3
