Yo les bitches !
Nouveau crossover Game of Throne et Web Show ! En très très gros c'est la Web Team extrêmement élargie dans l'univers de GoT.
Cette fic qui s'annonce excessivement longue, est écrite en collaboration avec la reine des patates, la délicieuse Morgane Ravenclaw (allez voir ce qu'elle écrit, même si c'est de la merde ça lui fera plaisir.).
Attention : rythme de publication très aléatoire parce qu'on se voit pas souvent et qu'on est des grosses larves lentes. Voilà.
Je précise aussi qu'il n'est pas nécessaire d'avoir vu (ou lu) GoT pour comprendre, par contre il vaux mieux connaître les youtubers. Après, je ne vais pas vous forcer à passer des heures sur YouTube comme moi, vous avez le droit d'avoir une vie.
Bonne lecture,
Rain :)
Hello tout le monde !
D'abord, merci à Rain pour la pub (patate toi-même, sale caca !).
Ensuite, pour ceux qui s'inquiètent des youtubers, je précise que même moi je les connais pas tous, donc... (interdiction de me blâmer alors que j'écris sur des persos que je ne connais pas, merci.)
Bien évidemment, GoT ne nous appartient pas. Et les youtubers... non plus. Snif. Ma vie est nulle.
Je précise au passage que la fiction sera violente et contiendra des passages à caractère sexuel (#LeSexePutain), bref, vous êtes prévenus ! (Et le Ship. Parce que le Ship, c'est la vie.)
Bonne lecture !
Morgane
Victor savourait son repos, tout en ricanant bruyamment chaque fois que Tom, son camarade passait. Ce dernier lui lançait fréquemment des regards noirs, agacé de devoir travailler alors que son ami se tournait les pouces, ce qui augmentait l'hilarité de Victor.
_ Bientôt fini, Tom ? demanda le jeune homme d'un air innocent.
Seul un grognement qui ressemblait fortement à une insulte lui répondit.
Cependant, le fait de se moquer de Tom le lassa rapidement, et il préféra se tourner vers la route qu'il apercevait à travers la grande porte ouverte. Trois cavaliers arrivaient au pas. Il reconnut le premier, l'un de ses frères de la Garde de Nuit, Alexis. En revanche, les deux autres lui étaient inconnus.
_ Et Tommy, mate les nouveaux plein d'espoir ! s'exclama Victor en désignant les arrivants.
Les volontaires de la Garde de Nuit étaient tous identiques, au départ. Désireux de changer le monde, persuadés qu'ils allaient contribuer à la rendre meilleur. Ça faisait bien rire Victor. Comme si trois gars au fin fond du royaume allaient changer quoi que ce soit. Si on voulait changer les choses, il fallait appartenir à la noblesse et habiter dans cette porcherie qu'était Port-Réal, pas s'engager dans le trou du cul de Westeros.
Victor haïssait les nobles. Il haïssait tous ces hypocrites se croyant supérieurs à tous. Et pire que tout, le roi. Ce sombre connard qui se croyait maître du royaume, qui croyait tout contrôler. Il ignorait tout des complots qui se tramaient dans son dos.
_ Oh, c'est qu'elles sont mignonnes, les fillettes, rétorqua Tom, sarcastique. On leur a dit que la Garde de Nuit était réservée aux hommes ?
_ Et c'est toi qui dit ça ? répliqua immédiatement Victor en éclatant de rire. Ma très chère femme de ménage !
Il n'eut pas le temps d'éviter le balai que lui lança la « femme de ménage » et grogna sous le choc.
_ Tu fais chier ! s'exclama-t-il en se levant, ramassant le couteau qu'il avait virilement planté dans la table précédemment.
_ Moi je fais chier ? répéta Tom. Au moins je ne suis pas un fils de pute !
Sa réplique tomba à plat, alors qu'Alexis entrait dans la cour :
_ Oh, non, vous n'allez pas recommencer… soupira-t-il.
_ Ta gueule ! hurlèrent en même temps les deux hommes.
_ Bon, je vous présente Raphaël Descraques et Tail de Troy.
_ Salut les filles, salua Victor, un sourire moqueur sur le visage.
Le plus petit des deux, aux cheveux décoiffés, sembla surpris et attristé par la moquerie, alors que le second lui adressa un regard hautain :
_ Pff.
Et, sans lui accorder la moindre attention, il lui tourna le dos pour faire face à Alexis :
_ Où est-ce qu'on dort ?
Victor cru qu'il allait devenir fou : non mais c'était quoi ce type qui croyait qu'il pouvait l'ignorer sans conséquences ?! Il croisa le regard de Tom, leur querelle oubliée, pour lui adresser un message explicite : ils allaient rendre la vie impossible à cet arriviste !
Tom s'installa à table, affamé, et regarda Victor s'asseoir en face de lui :
_ T'as fait les recherches que je t'ai demandé ? interrogea immédiatement son ami.
Tout le monde excepté peut-être François Descraques, le lord-commandant, le savait : Victor dominait les soldats de la Garde. Il était le leader, chef presque incontesté. Seul Alexis avait le cran de s'opposer à lui, et si Vic laissait passer, c'était parce qu'il avait du respect pour lui.
_ Oui, il s'appelle Tail. Tail de Troy, répondit Tom. A Port-Réal, il était un chevalier respecté. D'après Alexis, personne ne sait vraiment ce qu'il s'est passé, mais de proche du roi et de la princesse, il est soudainement devenu un paria, et a été envoyé au Mur sur ordre de Son Altesse Royale.
Chaque fois que Tom évoquait le roi, son ton devenait sarcastique, totalement irrespectueux.
_ Celle-ci n'a d'ailleurs, daigné donner aucune explication.
_ On dirait qu'il est doué pour contrarier les mauvaises personnes, commenta Victor. Et il va regretter que le roi ne l'ait pas tué, parce qu'ici, il va souffrir. Et ça va être très drôle… ajouta lentement le tueur avec un sourire sadique.
Lord Yéyé Liquini tenta de contenir le sourire euphorique qui tentait à tout prix de s'afficher sur son visage en apprenant le meurtre de Lord Thomas Daniel. Affichant un air malheureux sans doute aussi hypocrite que celui de Lord Nyo, il poussa la comédie jusqu'à essuyer une larme imaginaire.
_ Quand Lady Foxie apprendra ça… commenta-t-il d'un air tragique. Elle appréciait tellement cet homme…
Le seul à être sans doute véritablement triste de la mort de Lord Thomas devait être la Main du roi, Lord Frédéric. L'un des prochains sur la liste, songea Yéyé en se levant et en saluant les autres membres du Conseil, et en prenant un Lord Nyo en larmes dans ses bras pour le réconforter.
_ J'espère que ça ira pour Lady Foxie, sanglota Lord Nyo, sa voix étouffée contre l'épaule de Yéyé.
_ Je l'espère aussi, murmura Yéyé, tentant de prendre l'apparence d'un héros de drame, luttant malgré la tristesse.
Enfin sorti de la Salle du Conseil, il dut lutter pour ne pas courir afin de rejoindre sa femme, Foxie, et lui apprendre la bonne nouvelle. Il accéléra le pas, et quand il atteint enfin ses appartements, un large sourire avait éclot sur son visage.
Foxie attendit d'être certaine qu'ils soient seuls pour se jeter à son cou de manière fort peu seyante pour une « Dame respectable ».
_ Yéyé ! Comment s'est passé le Conseil ?
Elle l'embrassa brièvement, un sourire éclairant son doux visage. Et comme à chaque fois qu'il la voyait, Yéyé retomba amoureux. Amoureux d'elle, de sa beauté, de sa gentillesse…
_ A merveille, répondit-il en l'embrassant à son tour. J'ai eu une excellente nouvelle.
_ Le roi donne sa démission et va planter des pâquerettes ? proposa-t-elle d'un air innocent, le faisant éclater de rire.
_ Non, quand même pas ! J'aurais bien aimé ! En revanche, Daniel est comment dire…
_ Six pieds sous terre ?! s'exclama Foxie avec étonnement. Vraiment ? Oh, Yéyé !
Elle se jeta à nouveau à son cou, et il sentit avec délice son délicieux parfum, en enfouissant son visage dans ses longs cheveux roux indisciplinés.
_ Tu sens meilleur que Nyo, commenta-t-il en la serrant contre lui.
Elle ne chercha pas à comprendre le sens de cette phrase, l'embrassant fougueusement :
_ C'est la meilleure nouvelle qu'on ait eu depuis longtemps, murmura-t-elle. Tu sais, parfois j'ai peur que tout soit perdu… Qu'on n'arrive jamais à obtenir ce qu'on veut…
_ On l'aura, lui promit-il à mi-voix. Nous aurons ce que nous désirons, et le roi pourrira dans une cellule, ou mieux, bouffera des pissenlits par la racine… Je te le jure sur ma vie, Foxie…
Le soleil se couchait quand la reine Charlotte et ses gens arrivèrent en vue de la cité libre de Volantis. Elle eut un bref sourire quand son conseiller et ami, Ser Florent, s'arrêta à son niveau :
_ Nous pourrions rester ici quelques temps, commenta-t-il. C'est une ville portuaire, parfaite pour atteindre Westeros.
Elle hocha la tête : son ami ne faisait qu'énoncer à voix haute ce à quoi elle avait déjà pensé.
_ Et après, murmura-t-elle, autant pour lui que pour elle-même, je récupérerais mon royaume, et mon trône.
_ Je suis certain que vos sujets n'attendent plus que vous, répondit tranquillement Florent, sans pour autant se montrer hypocrite.
C'était ce que Charlotte aimait avec Florent : il ne se montrait pas perfide, lui témoignant simplement un respect qu'elle savait sincère. Et si ses joues la brûlaient quand il souriait, ce n'était pas simplement à cause de la chaleur. Comme elle n'avançait plus, ses compagnons la rejoignirent. Ses fidèles partageaient sa haine du roi François, ayant pour la plupart été bannis injustement de Westeros. Lord Bob Lennon observa un instant la cité puis tourna la tête vers la reine déchue.
_ Vous ne devriez pas pénétrer cette ville, elle est sûrement emplie d'espions et de traîtres.
Florent hocha la tête.
_ Vous devriez l'écouter, ma reine. Cela peut être dangereux. Vous ne devez surtout pas être blessée.
Et comme chaque fois qu'il montrait son inquiétude pour elle, la jeune reine se sentit rougir. Mais elle ne voulait pas rester en arrière.
_ Je sais que vous me protégerez, Ser Florent. Je n'ai rien à craindre avec vous à mes côtés.
Elle lui sourit, confiante, avant de faire un pas vers Volantis.
_ Cette cité possède de nombreux bateaux. Et nous en avons besoin pour rentrer.
_ Rentrer à la maison ? gazouilla une petite voix qu'elle connaissait par cœur.
_ Oui, Ouki, répondit-elle doucement. On rentrera très bientôt.
La bibliothèque royale, habituellement silencieuse, résonnait aujourd'hui de hurlements de rage. Seul Kriss, que le bruit ne gênait pas, ne semblait pas dérangé par cette interruption dans le long fleuve tranquille qu'était leurs vies.
_ LE TUER ! hurlait la seule personne sur qui ils avaient une interdiction formelle de s'énerver. CE QU'IL A FAIT… !
Jean Junior, le meilleur ami du roi, les regarda d'un air navré. Ce dernier était habituellement plutôt calme, mais quand il s'énervait, tout le château était au courant. Et la bibliothèque était le seul endroit où il pouvait hurler sans craindre d'être entendu, le seul endroit où il savait qu'il n'avait aucun ennemi, personne ne souhaitant le tuer ou profiter de son pouvoir.
Bruce soupira, incapable de se replonger dans son livre alors qu'une personne faisait les cent pas à côté de lui.
_ Calmez-vous, Votre Majesté, supplia presque Patrick, sentant que son collègue allait commettre un régicide.
_ QUE JE ME CALME?! rétorqua le monarque sans daigner baisser la voix. APRES CE QUI S'EST PASSE ?!
_ De toute façon il est hors de portée, maintenant, l'interrompit presque Bruce en refermant sèchement son livre, qui traitait de l'anthologie de la poésie nordienne. Alors taisez vous, calmez vous et retournez diriger votre royaume.
Sa réplique agacée jeta un blanc. Les deux autres bibliothécaires lui jetaient des regards horrifiés tandis que Jean se demandait comment il allait calmer son ami et l'empêcher de faire éviscérer l'insolent.
_ Comment voulez vous que je me calme après ce que cet enfoiré a fait à ma chère sœur ?! s'exclama François en baissant néanmoins le ton.
_ L'enfoiré a été puni et ta sœur va bien, François, soupira Jean en posant une main apaisante sur l'épaule de son ami.
_ Ce n'est pas suffisant ! C'est la mort qu'il aurait dû avoir !
_ Une condamnation à mort vous aurait forcé à avouer ce qui est arrivé à la princesse, Votre Grâce, fit remarquer Kriss sans lever les yeux de son livre. C'est clairement la dernière chose dont vous avez besoin en ce moment.
Le roi soupira et se laissa tomber dans un des fauteuils qui se trouvaient à proximité, sa raison l'emportant sur ses sentiments grâce aux lumières de ses conseillers.
_ Vous avez raison, mais cet homme m'a humilié par l'intermédiaire de ma sœur. Cela ne doit jamais se savoir et encore moins se reproduire.
_ Cela va de soi, Votre Majesté, marmonna Patrick, se désintéressant déjà de la royale personne qui squattait sa bibliothèque.
Finalement calmé, François se leva et salua les trois savants, ne recevant d'ailleurs aucune réponse. Il sortit de la bibliothèque, Jean sur les talons. Son royaume n'allait pas se gouverner tout seul.
Voilà (viola) ce premier chapitre de Game of YouTube est terminé, j'espère qu'il vous aura plu ! En tout cas nous on s'est beaucoup amusé à l'écrire.
N'hésitez pas à laisser une review, sinon on vous tue.
Mais oui, juste pour lui dire que la blague du viola c'est du réchauffé. Bisous, et à la prochaine !
Rain & Morgane
