Coucou me voilà pour une troisième fic, basé sur un film ( et oui encore). Sachez que l'idée vient du film mais le texte et les dialogues sont de moi. J'espère, alors, vraiment que cette nouvelle fic vous plaira.
N'hésitez pas à me donner votre avis, ils sont les bienvenue. Ensuite pour la publication, pour cette fic, elle risque d'être longue.
Je remercie Jojo-Shadow pour la correction.
Bonne lecture à tous.
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Alien VS Predator
Partie I
Un vieil autobus transportait huit adolescents, tous âgés de dix-huit ans. Ces huit jeunes venaient respectivement d'un camp de redressement pour jeunes. Ils avaient tous été envoyés là-bas pour causes de violence, de tentative de meurtre, pour vol avec préméditation, pour agression, pour non-respect sur la voie publique et tant d'autres. Ce matin-là, ils avaient été réveillés tôt, très tôt. Cinq heures du matin, les surveillants avaient eu pour ordre d'aller réveiller -et faire préparer que peu d'affaires nécessaires et utilisables- ces huit jeunes. Ceux-ci, dans le coltard, n'avaient pas bien saisi la raison. Les surveillants leurs avaient ordonné de ne prendre qu'un simple sac garni avec simplement le stricte minimum pour leur survie. A cette mention, les huit jeunes avaient été stupéfaits et effrayés. Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?
Et maintenant cela faisait plus de trois heures qu'ils étaient sur la route, pour aller, ils ne savaient où. Le chef de l'établissement ne leur avait que souhaité bonne chance. Mais bonne chance pour quoi ? Bien que tant de questions tournaient dans leur cerveau, ils se dirent, qu'ils réfléchiraient plus tard. Ils s'étaient tous résolus à dormir encore un peu.
Après des heures de route, l'autobus s'arrêta dans un freinage brusque ce qui provoqua un réveille en sursaut des huit jeunes endormis. Maintenant bien réveillés, les huit jeunes se contentèrent de regarder, à travers les vitres de l'autocar, l'environnement qui les entouré et leurs yeux s'écarquillèrent de stupeur. Dehors, c'était le désert complet. Mais face à eux, un grand avion de chasse militaire était posé. Devant celui-ci, trois hommes d'une carrure impressionnante étaient postés. Ils attendaient bien sagement. Deux d'entre eux avaient une cigarette dans la bouche*. Les huit étaient tous perdus. Qu'est-ce qu'ils foutaient dans un endroit pareil ?
- « Putain, c'est quoi ce bordel ? Où est-ce qu'on est ? » S'énerva un jeune brun ayant des tatouages en forme de triangle sur chacune de ses joues.
- « Je ne sais pas, mais une chose est sûr, c'est que cela ne présage rien de bon. » Lui répondit un jeune homme blond aux beaux yeux bleus.
- « A qui le dis-tu ? Je pense comme toi et même pire. » Répliqua un jeune homme châtain coiffé en pic, quelque peu enrobé.
- « Qu'est-ce que vous attendez ? Allez, tout le monde dehors. » Beugla l'un des accompagnateurs.
C'est en protestant que les huit jeunes descendirent de l'autobus. L'accompagnateur leur ordonna de se placer en ligne. Ils le firent sans bonne foi. Une fois cela fait, il leur expliqua en quelques phrases ce qui les attendait.
- « Vous avez été sélectionné pour participer à une petite excursion. » Ria-t-il. « Les affaires que nous vous avons ordonné de prendre seront le stricte nécessaire pour votre survie. Je ne vais pas déblatérer plus alors je n'aie qu'une seule chose à vous dire. Bonne chance et que la plupart d'entre vous nous revienne vivant. »
Sur ses dernières paroles, il monta directement dans l'autocar qui démarra sans plus attendre laissant derrière lui huit jeunes pétrifiés sur place.
Les trois hommes, avaient regardé la scène avec un grand intérêt. Ils détaillèrent les jeunes qui étaient postés devant eux. Ils ne pouvaient pas espérer mieux. L'un d'entre eux, celui qui était posté au milieu, s'approcha d'eux. Il était grand, musclé, cheveux noirs coiffés en cul de canard et avait des yeux d'un noir profond. Les huit jeunes le regardèrent s'avancer vers eux. Il s'arrêta à quelques pas d'eux et d'une voix autoritaire, il leur dit :
- « Bon, que les choses commencent. Nous allons monter dans cet avion militaire. Il va nous transporter dans un endroit qui, une fois là-bas, le devoir non accompli, nous ne pourrons pas partir. Le seul moyen de rentrer chez nous, ce serait de réussir la mission qui nous a été imposé. Alors, mes deux collègues et moi attendons de vous un comportement exemplaire. Et vous avez tout intérêt de nous écouter aux risques et au péril de votre vie. Si vous ne voulez pas mourir, suivez nos indications. » Finit-il en les transperçant du regard. Il les scruta un par un, s'arrêtant ensuite automatiquement sur le jeune homme blond aux yeux bleus qui le regardait suspicieusement. « Bon suivez-moi. Ne perdons pas de temps.
- Alors là, il est hors de question que je bouge d'ici. » Protesta le jeune homme tatoué.
L'homme s'arrêta et se retourna lentement vers le jeune homme qui venait de protester.
- « Pardon ? » Dit-il en fronçant ses sourcils.
- « J'ai dit que je n'irai nul part. Est-ce plus claire ?» Redit le jeune homme, le mitraillant du regard.
- « Ton nom.
- Quoi ? Putain, je ne répondrai pas. » Cracha-t-il.
L'homme en question souffla un bon coup. Il ne voulait pas en arriver là, mais ce jeunot commençait nettement, à l'emmerder. Il sortit avec une vitesse fulgurante de son blouson, un revolver. Le jeune tatoué, ainsi que les autres, avaient écarquillés les yeux de peur. Le revolver était pointé sur le jeune qui maintenant, tremblait de tous ses membres.
- « Ce n'était pas une question, mais un ordre. Alors dis-moi ton nom. » Lui redemanda l'homme froidement.
- « Ki...Kiba Inu...Inuzuka. » Finit-il par dire en bégayant.
- « Bien, alors Kiba Inuzuka, tu vas, avec les autres, monter dans cet avion et à partir de ce moment-là je ne veux en aucun cas t'entendre beugler et c'est pareil pour vous » Finit-il en dardant son regard sur les autres qui déglutirent face au pistolet pointé sur eux. Cet homme était fou.
Il leur intima de le suivre. Les huit jeunes le suivirent avec réticence vers l'avion où les deux autres hommes les attendaient. Ils montèrent tous un par un dans l'avion avec l'aide d'un des hommes. Il était grand, tout aussi baraqué que l'autre. Sa couleur de cheveux était quelque peu déstabilisante, mais pas désagréable. Il était roux et avait les yeux d'un vert déstabilisant. Un kanji signifiant amour était tatoué sur le côté gauche de son front. D'une poignée forte il aida les jeunes à monter. Arrivé au dernier qui avait loupé la marche, l'homme roux le rattrapa de justesse. Le jeune homme, qui était quand même petit pour son âge, avait les cheveux bruns et les yeux d'un bleu ni trop clair ni trop foncé. Celui-ci releva la tête vers l'homme et dans un souffle il le remercia. Le roux en était resté déstabilisé un instant. De tous les jeunes qu'il venait de faire monter, celui-ci était très différent. Il n'avait vraiment rien à voir avec les autres. Il espérait que celui-ci allait s'en sortir bien que pour lui comme pour les autres, cela s'annonçait mal, même très mal.
L'avion avait décollé depuis une bonne heure et dans le transport s'était le silence complet qui régnait. Mais ce silence fut brisé par le troisième homme qui était de la même carrure que les deux autres, mais celui-ci avait les cheveux longs attachés en catogan et ses yeux étaient d'une couleur assez étrange qui virée vers le nacre. Il s'approcha d'eux. Il avait dans ses mains huit parachutes et vue le regard que les jeunes lui lancèrent, il se doutait bien que ce qu'il allait leur dire n'allait pas du tout leur plaire.
- « Je me présente. Je suis Neji Hyûga, je suis colonel comme mes deux collègues. Le roux c'est Gaara No Sabaku et le brun c'est Sasuke Uchiwa. Tous trois, nous allons être vos guides et notre statut de colonel fait que c'est nous qui allons prendre les décisions. Mais nous vous expliquerons tout correctement une fois sur place. Maintenant, je vais vous demander de mettre ces parachutes.
- Pourquoi? » Demanda le jeune homme blond.
- « Tout simplement parce que nous allons sauter dans moins d'une demi-heure dans le lieu où nous allons. » Expliqua-t-il le plus simplement possible.
Les huis jeunes se regardèrent avec peur. Qu'est-ce que c'était encore ce bordel ? Le dénommé Kiba voulant protester, se ravisa lorsque le regard onyx de cet Uchiwa se posa sur lui. Aucun d'entre eux ne protesta, mais ils n'en pensèrent pas moins. Ils voulaient les tuer ou quoi ? Sauter ?! Mais c'était de la folie et puis qu'elle était cette fichue mission ? Et pourquoi il devait la finir pour rentrer chez eux et surtout pourquoi seulement certains d'entre eux auront la vie sauve ? Toutes ces questions tournaient en boucles dans leur tête.
Quelques minutes avant de sauter en parachute, les huit jeunes prièrent pour que tout se passe à merveille. Ils essayèrent tant bien que mal de refouler leur peur de sauter, mais ils n'avaient pas le choix.
Les minutes écoulées, le dénommé Gaara s'approcha d'eux et leur intima de se mettre les uns derrière les autres. Un par un par, dans un intervalle de cinq secondes, ils devront sauter. Le premier se fut comme par hasard Kiba. Celui-ci tremblait comme une feuille. La porte de l'avion s'ouvrit et un seul regard vers le bas le ramena à la réalité et cela lui fit encore plus peur qu'autre chose. Il se retourna pour trouver du réconfort dans les yeux de ses camarades, mais ils étaient tous autant effrayés. Son regard rencontra celui du colonel Uchiwa et d'un signe de tête il l'incita à sauter, mais Kiba secoua la tête en signe de négation, paralysé. Le colonel Uchiwa sortit son arme et d'un geste de la main qui tenait l'arme, il lui ré-intima de sauter. Kiba déglutit et dans une dernière prière alors que celui-ci n'avait jamais prié de sa vie, il sauta en criant comme un demeuré. Dans les airs, il criait toujours comme s'il avait le diable aux trousses, sans plus attendre, il actionna le parachute, mais celui-ci faisait des siennes. La panique l'envahit et il retenta de l'actionner. Après plusieurs minutes de panique, celui-ci se consentit à s'ouvrir et il souffla de soulagement. La première étape pour lui était réussie.
Derrière lui, s'était le jeune homme blond du nom de Naruto Uzumaki qui avait sauté. Celui-ci s'était contenté de se donner du courage pour sauter. Son parachute n'avait pas fait des siennes et s'était ouvert. Un soulagement sans nom s'était inscrit sur son visage. Mais il espérait tout de même que pour les autres tout allait bien se passer. Le parachute s'actionnait grâce au bouton, mais s'il y avait une mauvaise manipulation pour l'ouvrir, le parachute avait une chance sur deux d'éclater comme une bombe et donc la personne mourra dans d'atroces souffrances.
Naruto venait de se réceptionner au sol et plus loin, il voyait son camarade se débattre avec son parachute pour tenter de le retirer. Il sourit et s'approcha de lui.
- « Eh, Kiba laisse, je vais t'aider. » Lui dit-il.
- « Merci. » Le remercia-t-il.
Après avoir enlevé le parachute tous deux levèrent les yeux au ciel où ils virent le reste de l'équipage. Parmi eux, un jeune homme brun n'arrivait pas, comme Kiba, à actionner son parachute et la peur prit celui-ci. Il essaya frénétiquement de l'ouvrir. Dans les airs on pouvait voir un jeune homme se débattre.
- « Oh putain, putain. » Dit Kiba qui avait rivé son regard sur le jeune homme brun qu'il ne connaissait que très peu.
Naruto était aussi pris de court. Le jeune homme s'approchait à grande vitesse du sol et il n'avait toujours pas réussi à actionner son parachute. Quelques instants plus tard, c'était deux des trois colonels et quatre autres jeunes qui s'étaient réceptionnés au sol suivit de près par les autres sauf le jeune encore dans les airs. Ils avaient tous le regard rivé sur le jeune homme. Celui-ci, alors que sa main appuyait sans s'arrêter sur le bouton de marche, un clignotant rouge se mit à s'allumer. Effrayé, il essaya de retirer le parachute, mais n'arrivant pas il se mit à crier. Un jeune homme brun aux yeux bleus regardait la scène effrayé. Il avait peur de mal comprendre, alors il ferma les yeux. Et ce fut un grand boom et les cris des autres qui le firent rouvrir ses yeux. Devant lui, les membres déchiquetés du jeune homme tombaient dans un bruit sourd au sol. Ayant un haut-le-cœur, il courut quelque peu en retrait et se mit à vomir tripes et boyaux.
Kiba et Naruto avaient les yeux écarquillés. Leur corps ne bougeait même plus. Pour les autres c'était pire. Ils criaient et comme le petit brun aux yeux bleus, ils vomirent face au spectacle. Les trois colonels avaient été surpris un instant et leurs yeux avaient montré une légère tristesse. Mais ils ne pouvaient plus rien faire. Ils regardèrent les sept autres jeunes qui avaient réussis à se réceptionner avec succès. Sept, non, il en manquait un. Le colonel No Sabaku regarda dans les environs et son regard trouva la dernière personne. Le petit brun aux yeux bleus était en retrait accroupis face à un énorme arbre. Il intima ses collègues d'aller voir comment allaient les autres pendant que lui allait chercher le jeune homme.
Il s'approcha de lui à pas de loup et une fois arrivé près de lui, il s'accroupit à sa hauteur et mit une main sur son épaule pour l'inciter à se retourner vers lui. C'est un jeune homme, plein de désarroi et les larmes aux yeux, qui se retourna vers lui. La scène dont il avait été témoin l'avait horrifié.
- « Cela ne sert à rien de te demander si ça va. Mais il faut que tu viennes. Ne reste pas là tout seul. - Seul Dieu sait ce qui pourrait t'arriver. » Lui dit le colonel, d'une voix douce.
- « Oh mon Dieu, c'était horrible. » Dit-il à travers ses larmes d'une voix étouffée. Son corps tremblait à n'en plus finir.
Par l'enfer, il n'avait jamais vu une scène aussi horrible. Seulement dans les films, mais c'était justement des films et non la réalité. Le voir en réel était encore plus écœurant et dégoûtant. Il n'avait pas cru qu'un jour, il pourrait assister à une scène de ce genre-là. Il souhaitait de tout cœur rentrer.
- « Je sais, crois-moi, j'en ai vu des choses aussi horribles soient-elles. Mais il faut que tu sois fort, car ce qui t'attends est encore plus horrible. Alors reprends-toi. » Lui dit-il d'une voix maintenant ferme.
De ses deux mains, il le prit par les épaules et le releva. Il constata qu'il était vraiment petit pour son âge. Et une grande douceur et innocence se reflétaient sur son visage. Qu'est-ce qu'un jeune comme lui faisait dans un camp de redressement ? Qu'avait-il bien pu faire pour être placé là-bas ? Et avoir été sélectionné n'avait pas non plus été des meilleurs pour lui. Malgré tout, une petite voix en lui, lui disait de faire en sorte de protéger ce jeune garçon.
- « Allé viens, ils nous attendent. »
Il lui prit le bras doucement et l'intima de le suivre. A quelques mètres d'eux, les autres jeunes étaient encore très déboussolés par ce qu'ils venaient de voir. Les colonels tentaient tant bien que mal de les rassurer. Mais le colonel Uchiwa ne se laissa pas en démordre. Il avait vu bien pire dans sa carrière.
- « Bon, oui c'est tragique, oui c'est écœurant, horrifiant, tout ce que vous voulez, mais nous avons une mission. Et croyez-moi, vous n'êtes pas au bout de vos surprises, car ce qui nous attend à tous et je dis bien à tous c'est soit la mort soit la vie. Après c'est à vous de faire en sorte de rester en vie. Nous ne serons sûrement pas toujours là au bon moment pour vous sauver. C'est pour cela. » Leur expliqua-t-il sous leurs yeux horrifiés pas ses paroles.
Cet homme n'avait donc aucun cœur ? Il se baissa vers le gros sac à ses pieds et il le vida sous leurs yeux quand même attentifs. Le sac s'ouvrit sur une ribambelle d'armes à feu. Il y en avait de toutes sortes. Le colonel Uchiwa les examina et examina ensuite les jeunes chacun leur tour. Et il leur fournit des armes qui leur convenaient le mieux. Dans leurs mains ils avaient tous une arme et avaient été ensuite équipés de balles, de part et d'autres, autour de leur bassin. Pour certains d'entre eux, c'était la première fois qu'ils tenaient une arme et pour d'autres non.
- « Bon maintenant que vous êtes équipé d'un moyen de défense. Je continue. » S'exclama le colonel No Sabaku. « Notre mission est de détruire une pyramide datant de plusieurs siècles. Il faut la détruire complètement mais il fait surtout détruire ce qu'i l'intérieur. » Leur expliqua-t-il.
- « Qu'est-ce...qu'est-ce qu'il y a exactement à l'intérieur ? » Osa demander un jeune homme brun coiffé d'une queue de cheval montante.
- « Vous le saurez bien assez tôt. » Lui répondit-il simplement. « Bon en route, nous avons du chemin à faire mais je vous prierais de rester sur vos gardes et de ne pas vous éloigner, si vous voulez rester en vie. » Finit-il par dire en se dirigeant vers la forêt qui se présentait devant eux.
Les sept jeunots déglutirent péniblement, mais ils consentirent à le suivre. La marche était fermée par les deux autres colonels.
- « Cela promet. » Dit le colonel Hyûga dans un souffle.
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Ce n'était pas une simple forêt dans laquelle ils s'étaient tous engagés, mais une forêt ressemblant beaucoup à la forêt amazonienne, même en pire. Des arbres, des buissons, des branches, des parcours plus dangereux les uns que les autres et tant d'autres ornaient la forêt, mais surtout ces insectes qui volaient autours d'eux et ces bruits qui se faisaient entendre de temps à autres. Les trois colonels en avaient l'habitude, mais pas les jeunes et sûrement pas les trois filles qui braillaient plus qu'autre chose, faisant s'énerver les colonels.
- « Bon ça suffit j'en aie ma claque de vous entendre brailler comme des truies. Alors, nous allons nous arrêter un moment et nous reprendrons notre route et dans le calme. Compris ? » S'exclama le colonel Uchiwa dans une froideur à couper le souffle.
Sans protester ils se dirigèrent vers un gros et large tronc d'arbre. Ils s'assirent dessus et soufflèrent de contentement. Cela faisait plus de deux heures qu'ils marchaient sans s'arrêter. Ils avaient bien mérité ce petit repos.
Le petit brun aux yeux bleus du nom de Shin Soma s'était assis en retrait. Pas qu'il n'aimait pas les autres, dont certains d'entre eux qu'il connaissait bien, même très bien, mais il voulait se retrouver seul et faire le point. Il n'en pouvait déjà plus, il voulait rentrer. Il ne pouvait nier qu'une peur sans nom s'était installée en lui, ne le lâchant pas. Il avait peur à chaque instant, presque à en devenir paranoïaque. Pourquoi avaient-ils été sélectionnés ? Pourquoi eux ? Pourquoi lui ? Le pire c'était qu'ils n'allaient pas tous s'en sortir. Lui, il ne voulait pas mourir, il était encore trop jeune, il n'avait fait qu'un petit bout de chemin de sa vie. Déjà qu'il n'était pas vraiment libre au camp de redressement, mais là, c'était pire. Il regrettait le camp. Il voulait vivre, avoir un travail, trouver l'amour et d'autres choses de la vie. Ici, c'était la mort qui l'attendait, qui les attendait.
N'en pouvant plus, il se prit la tête entre les mains. De loin Naruto l'avait vu se mettre à l'écart et son cœur se compressa face à la douleur que le jeune Shin ressentait. Il se leva et alla le voir.
- « Hey, est-ce que ça va ? » Lui demanda-t-il doucement, en s'asseyant à ses côtés.
- « Oh, pas vraiment non. Comment veux-tu que j'aille bien avec tout ce qui se passe ? » Répondit-il d'une voix enrouée.
- Je sais, mais il ne faut pas que tu te laisses dépérir.
- Ce n'est pas ça, mais j'en ai marre. Je veux rentrer, Naruto. » Lui dit le petit brun en relevant la tête vers lui.
Il ancra son regard qui brillait, contenant les futures larmes. Tant de douleurs et de peur se reflétaient dans son regard que Naruto se contenta de le prendre dans les bras dans une étreinte fraternelle et pleine de douceur pour le soutenir. Depuis le début il n'avait même pas fait attention à ce que Shin avait bien pu ressentir face à cette scène horrible dont ils avaient tous été témoin. Shin était comme un petit frère pour lui.
Ils s'étaient rencontrés au camp, lors de l'arrivée de Shin. Naruto en avait été resté surpris de voir un jeune tel que lui dans un endroit pareil. Pourtant le délit qu'il avait commis n'était pas grave et surtout il n'en était en rien le responsable. Depuis ce jour ils étaient devenus proche avec d'autres personnes notamment avec Kiba.
De loin le colonel No Sabaku observa l'échange entre les deux. Il avait bien remarqué le jeune brun se mettre à l'écart et il avait voulu aller le voir mais il s'était déjà fait devancer par le blond. Il ne savait pas pourquoi mais quelque chose en lui voulait qu'il protège ce jeune homme. Quelque chose en lui faisait qu'il avait envie d'être proche de lui et de le protéger. De tout le trajet tout le monde avait râlé et autres, sauf lui et le blond.
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Après une bonne heure de pause, ils avaient tous repris la marche. La nuit commençait à tomber et le froid s'était installé. Leurs doigts étaient complètement gelés par ce froid glacial. Ils tentaient de se réchauffer, mais rien n'y faisait. Les colonels décidèrent de s'arrêter pour la nuit et de trouver un endroit convenable pour y loger. Le colonel Hyûga repéra une sorte de grotte assez grande pour les accueillir. Il le fit savoir et ils pénétrèrent, tous, dans ladite grotte.
Une fois installés dedans, les jeunes s'étaient entassés vers le fond et face à eux, les colonels s'étaient assis. Le colonel No Sabaku sortit quelques instants de la grotte et revint quelques minutes après avec des petites branches d'arbres. Il les jeta au sol, au milieu et se baissa vers celle-ci. Il tenta par la suite de faire du feu pour les réchauffer et éviter d'avoir trop froid. Des petites brindilles de feu apparurent et le colonel continua d'essayer d'allumer pour avoir un plus gros feu. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il réussit à allumer le feu. Il se réinstalla à sa place et se mit à parler à voix basse avec ses collègues.
Le colonel Hyûga sortit de son sac de quoi se ressourcer. Il donna à chacun, de quoi se mettre sous la dent. Après avoir mangés le peu qu'ils avaient. Ils essayèrent de trouver une positon adéquate pour dormir cette nuit.
Kiba, de son côté, râlait toujours contre ces fichus colonels, mais surtout contre ces moins que rien de dirigeants du camp de redressement. Il ne comprenait pas pourquoi ceux-ci avaient accepté de les laissé partir dans un endroit aussi dangereux. Il voulait partir de cet endroit.
- « Merde j'ai encore faim. Je n'ai pas eu ma dose de chips. » Dit un jeune garçon châtain du nom de Choji Akimichi.
- « C'est pas vrai. T'es sérieux quand tu parles ? On est dans un endroit dangereux, on a vu mourir notre camarade et toi tout ce à quoi tu penses c'est à tes putains chips. » S'énerva une jeune fille blonde du nom de Ino Yamanaka.
- « Ce n'est pas ça putain, j'essaye juste d'être optimiste. Tu crois quoi ? Que de voir un ami mourir dans d'atroces circonstances ne m'a rien fait ? Eh, bien si. J'essaye juste d'oublier cette mauvaise journée. Et puis, vous savez quoi ? Vous me faîtes chier. » Dit-il dans un élan de colère.
Il partit chercher une place à l'écart, puis il s'allongea fermant les yeux pour exprimer son envie de dormir. Les autres le regardèrent quelque peu consternés, mais ils devaient tous avouer qu'il n'avait pas tort. Il fallait qu'ils oublient cette mauvaise journée et restent optimiste.
Naruto se rassit en face des colonels et les observa parler. Son regard s'attarda sur le colonel Uchiwa. Et il se mit à penser qu'à part leurs noms et leurs fonctions, ils ne savaient rien d'autre sur eux. Et cela les étonnerait beaucoup si ceux-ci voulaient bien parler d'eux.
Des trois colonels, il trouvait que c'était le colonel Uchiwa qui faisait le plus peur, par sa froideur et le fait qu'il soit sans pitié. Ne s'étant pas rendu compte qu'il n'avait pas lâché du regard le colonel, ce ne fut que quand celui-ci plongea son regard onyx dans celui saphir, où des reflets orangés dansaient dû aux flammes, qu'il détourna son regard gêné d'avoir attardé son regard sur lui.
Les yeux bleus de Naruto se tournèrent vers son ami Shin qui était un peu plus loin. Celui-ci, malgré le feu, grelottait. Son corps tremblait de toutes parts. Sans même se demander pourquoi, le blond se leva et se dirigea vers son ami.
Sentant une présence venir à ses côtés, le petit brun leva les yeux pour rencontrer ceux de son ami Naruto. Le blond s'assit tout contre lui et le prit instantanément dans ses bras dans une tendre étreinte qui lui apporta un peu plus de chaleur. Dans un souffle presque inaudible, il le remercia. Naruto se contenta de resserrer son étreinte sur le corps de son ami.
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Dehors c'était la nuit noire qui gouvernait. Alors que nos petits aventuriers dormaient. A l'orée de la forêt, on distinguait une forte lumière. Bien plus proche on pouvait voir un énorme vaisseau spatial de couleur gris métallisé qui brillait malgré l'obscurité.
La grande entrée du vaisseau était ouverte sur un groupe de huit personnes. Personnes ? Non c'étaient des créatures humanoïdes bipèdes. Leur taille était conséquente. Ils devaient mesurer dans les environs deux mètres vingt et au vue de leur carrure, ils devaient peser plus de cent soixante-dix kilos. Un poids lourd et conséquent fait de muscles et très peu de graisses.
Leurs corps étaient recouverts sur les genoux, les bras et le torse de protection en acier, mais malgré cela, on pouvait voir la couleur de leur peau qui était jaune, chiné de taches noires. Leur visage était lui aussi recouvert par un masque en acier où seuls leurs yeux se voyaient. Ils étaient jaunes virant vers le vert, parfois. Sur leur tête, de ce qui semblerait être l'équivalent de cheveux humains, ressemblait à des « dreadlocks » noires.
Ces créatures étaient fortes et puissantes par leur stature, mais aussi par leurs technologies bien plus avancées que ceux des humains. Ils possédaient des armes hors normes qu'aucun humain ne pouvait imaginer. Ils étaient d'autant plus rapide dû à une dextérité et des réflexes hors du communs que ne le sera jamais un humain. De plus, leurs sens étaient bien plus développés que les nôtres et grâce à leurs technologies avancées, basées sur l'équivalent de notre système de vision infra-rouge et autres amplificateurs, leurs sens étaient bien plus améliorés et poussés au maximum.
Pour empêcher que les humains ou autres ne les repèrent, ils utilisaient un système de camouflage transparent, capturant les ondes lumineuses d'un côté et les recomposant de l'autre. Grâce à cela, ils étaient extrêmement difficiles d'être localiser par un quelconque humains.
Ces créatures dangereuses n'étaient autre que des Predators plus communément appelés les Yautja. Les huit Predators descendirent du vaisseau sur la terre ferme et observèrent de leurs yeux jaunes chaque recoin de cette petite île perdue et non connue du monde.
Ceux-ci venaient sur terre tous les cent ans. Sauf que cette année-là, c'était une année particulière. Ils avaient dû se déplacer par urgence pour cause d'un problème étrange sur cette île qui présentait une source de chaleur très inhabituelle et étrange. Un mystérieux flux d'énergie provenait de cette île mystérieuse peut connue.
Après plusieurs minutes de réflexions, les Predators se parlèrent entre eux pour mettre au point une stratégie. Leur langue était autant bizarre que déstabilisante. Leur langue n'était composée que de grognements, cliquetis et autres bruitages. Ils pouvaient comprendre le langage des humains grâce à leur générateur de leur embarqué car ils pouvaient reproduire des enregistrements ou des morceaux de paroles.
Après avoir échangé des dernières paroles, le groupe de Predators se retira au pas de course vers la forêt sous les yeux scrutateurs d'un Predator debout à l'entrée du vaisseau. Celui-ci était d'une carrure bien plus imposante et une grande puissance s'émanait de lui. Bien plus grand que ses compères, son corps était totalement recouvert d'une fine armure en acier qui brillait de milles feu et il tenait lui aussi une lance similaire à ceux de ses guerriers sauf que celle-ci était de couleur d'orée. Le chef des Predators, car celui-ci était bien le chef, portait une cape rouge brodait de filaments dorés, montrant ainsi son statut au sein des siens. Ses yeux orangés regardaient ses hommes partir, à ce qui annonçait un début de bataille. Oui, mais contre qui ?
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Les occupants de la grotte dormaient tous à point fermé. Sauf une personne. Shin venait de se réveiller en sursaut après avoir fait un cauchemar. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Il essaya de bouger, mais il remarqua, qu'il était enfermé dans les bras de son ami Naruto. Celui-ci le tenait fortement l'empêchant ainsi de bouger. Il essaya tant bien que mal de se dégager de l'étreinte forcée sur lui. Après plusieurs minutes d'acharnement à vouloir se retirer des bras forts de son ami, il réussit et se releva. Il se fraya un passage et sortit de la grotte. Il ne vit pas le colonel Gaara réveillé. Celui-ci avait le sommeil très léger et il avait entendu quelqu'un se lever. En reconnaissant le petit brun, il le laissa sortir et se dit qu'il allait le suivre en cas de potentiel danger.
Il sortit donc dehors à son tour et remarqua le jeune brun debout la tête relevée vers le ciel non étoilé. Il se rapprocha à pas de loup et, arrivé derrière lui, il posa sa main ferme et forte sur son épaule faisant ainsi sursauter de peur le jeune Shin.
- « Par l'enfer, vous m'avez fait peur. » Dit Shin en reconnaissant le colonel
- « Désolé, ce n'était pas mon intention. » Lui dit-il en s'excusant.
- « C'est bon. Vous ne dormez pas ?
- Je te retourne la question. Mais non.
- Oh, moi j'ai fait un cauchemar et je n'arrive donc plus à me rendormir. Et puis, tellement de questions tournent dans ma tête.
- Je comprends.
- Non, si vous comprendriez, vous nous direz, à tous, la vraie raison de notre présence en ce lieu. Et d'ailleurs, où sommes-nous ?
- Je peux comprendre, crois-moi. » Répondit-il en éludant la question. « Mais si on vous disait la vraie raison vous prendrez bien plus peur qu'autre chose.
- Mais c'est mieux que l'on sache, que de ne rien savoir. C'est tout de même notre vie qui est en jeu.
- Je sais mais... » Celui-ci ne put finir sa phrase car une explosion éclata soudainement à quelques mètres d'eux, les propulsant fortement au sol devant l'entrée de la grotte.
Gaara, surprit, se releva tant bien que mal. Ses yeux cherchaient frénétiquement le jeune Shin qu'il trouva à quelques mètres de lui, étalé au sol et inconscient. Il courut vers lui et le prit dans ses bras. Il rentra immédiatement dans la grotte pour prévenir les occupants, mais ceux-ci étaient déjà réveillés et les jeunes étaient tous pris de panique. Le colonel Hyûga, mal réveillé, tenta de les calmer, mais cela n'était pas gagné.
Après s'être tous calmés, ils sortirent de la grotte et devant eux, de grandes flammes jaillissaient de toutes parts. Elles commençaient à les entourer. Gaara, ayant toujours le jeune Shin inconscient dans ses bras, leurs cria d'avancer. Le colonel Hyûga prit les affaires de celui-ci et partit. Ils se dirigèrent tous vers la forêt se créant un passage entre les flammes.
Alors que tout le monde échappa aux flammes, l'une des jeunes filles du nom de Sakura Haruno se prit les pieds dans un caillou et celle-ci trébucha. Elle se releva tant bien que mal, mais en relevant les yeux, l'horreur se lut sur son visage. Elle était entourée par les flammes. Prise de panique, elle se mit à crier à en perdre la voix. En attendant les cris de la jeune fille, ils s'arrêtèrent tous et se retournèrent. Devant eux la jeune fille était prise au piège par les flammes.
Naruto regarda frénétiquement autour de lui et il repéra un arbre qui avait des branches similaires à ceux des palmiers. Il se retourna vers Kiba et Shikamaru et leur demanda de l'aider. Il leur expliqua ce qu'ils devaient faire. Ils devaient arracher deux branches chacun puis essayer de balayer le feu pour faire un passage de secours à la jeune fille. Celle-ci, criait à n'en plus finir.
Après acharnement, ils se dirigèrent vers les flammes qui entouraient la jeune fille et ils les balayèrent. Au bout de quelques minutes, une petite ouverture se fit et Naruto cria à la jeune fille de sortir immédiatement.
- « Sakura, c'est bon, viens vite » Lui cria-t-il.
Celle-ci ne se fit pas prier et elle sortit rapidement du cercle des flammes. Mais dans sa précipitation, celle-ci se brûla accidentellement la main au contact du feu. Elle tomba alors misérablement au sol dans un cri de douleur. Sa main était brûlée au troisième degré et du sang coulait en abondance. Kiba se précipita à ses côtés et cria aux colonels qui n'avaient pas bougés depuis le début, de venir la soigner.
Le colonel Hyûga sortit une trousse de secours et prit dans celle-ci le strict nécessaire pour soigner la jeune fille. Il s'approcha d'elle et éjecta le jeune Kiba. Il s'accroupit face à elle et il se mit à la soigner.
Naruto regardait d'un œil mauvais le colonel Uchiwa tout comme le colonel Hyûga. Ceux-ci n'avaient pas bougé le petit doigt. Ils s'étaient contentés de rester debout à regarder le spectacle.
Après avoir fini de soigner la jeune fille, ils s'en allèrent de cet endroit maintenant dévasté par les flammes qui brûlaient encore.
Partant vers leur nouvelle destination, ils ne firent pas attention au Predator qui était posté à plus de cinquante mètres d'eux, les épiant.
Les Predators, sous leur système de camouflage transparent, regardèrent les humains partirent en direction de la pyramide mystérieuse.
Les Predators ne s'étaient pas attendus à voir des humains dans cet endroit mystérieux et ils leur avaient lancé une attaque pour leur faire peur ou peut-être plus, mais ils allaient devoir – sûrement- se confronter à eux, pourtant ils ne le souhaitaient guère. Leur seule mission était de s'occuper en bonne et due forme de ce qui se trouvait à l'intérieur de la pyramide.
Après avoir marché, marché, et encore marché, l'équipe s'arrêta pour se reposer. Le jour venait de se lever et ils constatèrent que cela faisait vraiment des heures qu'ils marchaient sans s'arrêter. Sakura alla s'asseoir, sa main lui tirait quelque peu, mais c'était supportable.
Lorsque Shin rouvrit ses yeux, il se sentit nettement bien. Une chaleur l'entourait et il se demandait d'où elle pouvait provenir. Il eut la réponse à sa question lorsqu'il releva les yeux vers un visage et qu'il vit dans quelle position et surtout où et entre quoi il se trouvait. Un fort rougissement apparut sur son visage. Celui-ci était enfermé dans les bras fort du colonel Gaara qui le tenait fermement contre son torse. Son visage était enfoncé contre son torse chaud et ferme. Il se sentit rougir lorsque d'arrières pensées apparurent dans son esprit. Il tenta de bouger pour signaler qu'il était réveillé.
Gaara, assis sur un tronc abandonné, tenait le jeune Shin dans ses bras. Celui-ci ne s'était toujours pas réveillé. Alors qu'il allait le réveiller, il le sentit bouger dans ses bras. Il baissa son visage vers le sien et tomba nez à nez avec deux orbes bleus qui le fixaient gênées. Il lui sourit doucement et desserra son étreinte permettant ainsi au jeune Shin de bouger. Celui-ci se releva quelque peu et se mit face au colonel.
- « Enfin réveillé. » Lui dit-il.
- « Oui, j'ai dormi longtemps?
- Oui, depuis l'explosion en fait.
- Oh je vois. Je vous remercie. Je ne vais pas vous gêner plus longtemps. » Lui dit-il en se retirant des bras du colonel.
Celui-ci le laissa se relever. Shin partit vers son ami Naruto, non sans oublier de remercier une dernière fois le colonel. Celui-ci le regarda, pensif, se diriger vers son ami.
Naruto assis un peu plus loin vit son ami Shin se diriger vers lui. Il lui fit un énorme sourire auquel Shin lui répondit. Il vint s'asseoir près du blond qui le prit immédiatement dans ses bras.
- « Alors la marmotte enfin réveillé ? J'ai bien cru que tu n'allais jamais te réveiller. Il aurait alors fallut attendre ton prince charmant pour te donner un baiser afin de te réveiller. » Rigola-t-il faisant rire Shin par la même occasion.
- « Tu es bête. Il n'est pas près d'arriver.
- Un jour.
- Hn, un jour. Aussi non, aucun autre mauvais événement n'est arrivé ?
- Non, le calme plat.
- Et vous savez à quoi était due l'explosion ?
- Non. Aucune idée. Même les colonels n'en savent rien. Mais j'ai quand même un mauvais pressentiment.
- Moi aussi. » Souffla Shin enfermé dans les bras de Naruto.
Celui-ci posa sa tête sur celle de Shin qui était posé sur son épaule. Oui, il y avait encore tant de mystère.
Dans des arbres un peu plus loin du groupe, les Predators épiaient les humains. Grâce à leur générateur de leur embarqué, ils purent écouter et enregistrer des bribes de paroles entre les humains. Et ils constatèrent que ceux-ci se dirigeaient bien dans la même direction qu'eux. Ils avaient alors décidé de les suivre à la trace et dans un commun accord, ils avaient décidé qu'ils ne leurs feraient rien. Après tout, ils n'étaient pas leur cible.
Ils se firent sortir de leurs pensées lorsqu'ils virent les humains se lever et commencer à s'en aller. Ils les suivirent.
L'équipe venait de reprendre la route. Une jeune fille du nom de Tenten fermait la marche. Celle-ci était perdue dans ses pensées lorsqu'un bruit étrange se fit entendre derrière elle. Elle s'arrêta et regarda autour ne faisant pas attention que le groupe avançait sans se préoccuper d'elle. N'entendant plus rien, elle haussa les épaules et se retourna pour continuer son chemin, mais la panique la prit lorsqu'elle vit qu'elle était seule au beau milieu de la forêt.
Elle se mit à crier pour se faire entendre, mais seul l'écho de son cri lui répondit. Une peur sans nom l'a pris et elle commença, à pas rapide, à suivre le chemin. Peut-être que les autres n'étaient pas très loin. Mais alors qu'elle marchait, elle réentendit les bruits étranges, derrière elle. Prise de panique, elle se dit qu'il valait mieux qu'elle ne s'arrête pas et qu'elle continue sa route. Mais les bruits se firent plus persistants et cette fois-ci, c'était comme des cliquetis qui se faisaient entendre.
Elle s'arrêta alors et scruta autour d'elle. Elle essaya de repérer ces cliquetis étranges. Alors qu'elle se retourna, elle sentit son corps se figer de peur devant la chose qui se trouvait devant elle. Son cœur se mit à battre frénétiquement ne s'arrêtant plus. Devant elle se trouvait l'un des Predators.
Celui-ci, la sonda du regard. Il s'approcha d'elle prudemment, mais celle-ci, lorsqu'elle le vit bouger pour se rapprocher d'elle, un cri strident sortit de sa bouche effrayant les pauvres oiseaux qui s'envolèrent des arbres. Elle recula et se mit subitement à courir rapidement autant que ses jambes pouvaient lui permettre. Des cris de peur sortaient systématiquement de sa gorge.
Un peu plus loin le groupe continuait sa marche lorsqu'il entendit un cri à en faire peur à plus d'un, loin derrière lui. Ils s'arrêtèrent immédiatement. Shikamaru fut le premier à remarquer qu'il manquait une personne dans le groupe.
- « Merde, c'est Tenten ? » Dit-il soudainement.
Tout le monde se concentra vers la source des cris et ils entendirent des pas de courses arriver droit sur eux. Soudainement, un buisson s'écarta pour laisser place à la jeune fille qui était rouge. Son visage était trempé de larmes.
Kiba se précipita vers elle et lui demanda ce qui c'était passé pour qu'elle soit dans cet état.
- « Un...un...un monstre. » Dit-elle entre deux sanglots.
Face à ses paroles, tout le monde resta bouche bée. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par monstre ? Soudainement, le visage des trois colonels pâlit à vue d'œil et cela ne loupa pas à Naruto. Il se dit que c'était le moment pour les révélations, alors il s'approcha à grand pas vers eux et il se mit en face d'eux.
- « Maintenant le jeu est fini. Vous allez nous dire la vérité. Et maintenant. » Ordonna-t-il d'un ton ferme et sans réplique.
Les trois colonels se sentirent pris au piège, car les sept jeunes les surplombaient et les regardaient fixement, attendant les réponses à leurs questions. Ils n'avaient plus le choix, ils devaient tous leurs dires. Complètement tout. Le colonel No Sabaku s'avança et s'arrêta au milieu des jeunes.
- « Très bien. Nous allons vous dire les vraies raisons. »
To Be Continued
Voilà pour la Partie I
J'espère qu'il vous a plu et que vous avez envie d'avoir la suite.
Je vous dis alors à la prochaine ( Quand je sais pas:( )
Fumer tue. Ne l'oubliez pas.
Review ?
