Disclaimer : Est-ce un parjure de déclarer que les GBoys sont à moi ? Si oui, je renonce à cette déclaration. Je ne veux pas être condamnée pour un crime que je ne pourrai jamais considérer comme vrai ! ^^
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Note : Un spécial Trowa Barton pour Mam'zelle Aya31 ! … Enfin, partiellement. Je suis vraiment honteuse. u_u' J'aurai voulu offrir pour Noël l'intégralité de cette fic, mais je peine encore sur certains passages. Aussi, pour éviter une attente interminable (des années ? ^^), j'opte pour une présentation des prémices de l'affaire, à défaut du dénouement.
Enfin, si je suis une inconditionnelle du genre policier, je suis absolument loin d'avoir les connaissances requises pour mener à terme cette fic juridiquement. Donc, d'avance : pardon pour les monstrueuses incohérences ! Je me suis légèrement documentée, pour m'imprégner au mieux, mais j'ai peut-être pas tout bien saisi. Le mieux est d'estimer qu'à Sank la justice est différente. Un mixte des pays par exemple. … Après si des âmes charitables veulent pointer mes erreurs, y a pas de soucis !
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«Des maux sous des mots.»
~ Prologue ~
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- « Maitre Barton, que plaide votre client ? » s'enquit le juge dévisageant sévèrement l'inculpé, assis à la suite de l'élancé et élégant avocat commis d'office, qui le fixait sans expression particulière dans sa cage de verre.
Depuis sa nomination à la présidence de cette salle de tribunal, Treize Kushrenada en avait vu défiler des profils divers et variés d'accusés. Or jusqu'ici pas un seul n'était resté de marbre comme cet impassible Heero Yuy. Son imperturbable visage, savamment métissé qui lui octroyait une beauté singulière, ne reflétait absolument aucun regret quant à l'acte ni aucune crainte quant à la sentence encourue. Même durant l'interrogatoire, précédent l'audience, ou à l'énonciation des atroces évènements lui étant reprochés, il n'avait pas réagi. Tout semblait glisser sur lui, sans jamais l'atteindre. Etait-il seulement concevable que cet homme de vingt six ans ne ressente absolument rien face à une inculpation pour meurtre avec préméditation ?
Face à pareille attitude de froideur, malgré ses convictions et obligations, le juge Kushrenada ne put s'empêcher de l'estimer, l'espace d'une seconde, coupable. Intérieurement, il souffla de soulagement, heureux que le verdict ne repose pas entièrement sur ses épaules. Car même si cela entachait les principes fondamentaux du droit, il n'aurait pu garantir une totale impartialité s'il avait été seul juge. Assurément, sans la présence de ses deux assesseurs et du jury populaire, l'accusé ici présent aurait été déclaré coupable et condamné à perpétuité sans autre forme de procès.
Sa riche expérience, acquise au fil des dix dernières années, validait avec raison un tel pressentiment. Quel innocent aurait pu contenir aussi parfaitement sa révolte d'être ainsi jugé pour un acte qu'il n'avait pas perpétré ? A moins qu'il n'était pas réellement conscient de ce qu'il encourait au terme de ce procès des plus médiatiques ? Pensée nullement convaincante, qu'il révoqua sur le champ. Après tout, Heero Yuy, ancien militaire décoré à moult reprises, était devenu l'efficace garde du corps personnel de la Ministre des Affaires étrangères : Mademoiselle Réléna Peacecraft. Non, de toute évidence, l'homme ne pouvait pas être un simple esprit déficient.
Dès lors, cela ne signifiait qu'une possibilité : croupir, reclus derrière les barreaux de la plus implacable des prisons de Sank à perpétuité, mélangé à la pire des engeances qu'il avait lui même contribué à arrêter lorsqu'il était Preventer, lui était indifférent. Le rude entrainement imposé à l'élite des militaires était familier au juge, il supputa que le prévenu était l'un de leurs dignes représentants : voilant parfaitement la moindre émotion et sachant garder son sang froid dans n'importe quelle circonstance. S'il avait du être jugé par un tribunal militaire, bien moins clément que lui lorsque les circonstances étaient justifiées et donc atténuantes, Heero Yuy aurait-il été aussi stoïque ?
Si cet air absent avait suffit à insuffler au juge un doute quant à l'innocence du prévenu, assurément les six membres du jury d'assise entourant la cour se laisseraient facilement manipuler par les arguments du Ministère public. Et Zech Merquise, non de substitution qu'avait choisi le fils héritier des Peacecraft pour ne pas être soupçonné ou taxé de favoritisme durant son cursus universitaire, était un redoutable ténor du barreau. A mainte reprise, il avait excellé en prêchant remarquablement, et avec conviction, son accusation ! Dans peu de temps, le poids de la future condamnation perturberait cette impassibilité inébranlable.
Mais pour le moment, Heero Yuy ne semblait avoir nul remord. Ou se croyait-il peut-être au-dessus des lois ? Protégé d'une quelconque condamnation par des amis placés dans des instances supérieures ? Si tel était sa pensée, Treize allait prendre un malin plaisir à confirmer qu'il était seul maitre en son tribunal ! Jamais, il ne laisserait une ministre, fut-elle Princesse, faire la loi chez lui !
- « Maitre, quelle plaidoirie défendrez-vous ? » répéta-t-il, plaignant mentalement ce pauvre commis d'office qui ne décrochait pas là une affaire aisée à gagner.
- « Non coupable, votre Honneur. » certifia, avec assurance et conviction, sans un seul regard à son client, le nouvel avocat qui plaidait là sa toute première affaire criminelle.
A cette réponse, Treize eut un vague sourire. Ce jeunot croyait-il que sa fougue et sa motivation constituerait une planche de salut suffisante pour sauver son client d'une quelconque réclusion ? Pauvre de lui, il allait vite déchanter en s'apercevant que la justice n'avait pas d'état d'âme à réduire en cendre l'enthousiasme des jeunes diplômés. « Madame » se fondait uniquement sur des preuves tangibles et irréfutables, et ça il allait durement le découvrir ! Discrètement, il épia du coin de l'œil le bel avocat général dont le sourire éloquent témoignait d'une confiance inégalable en son dossier. Zeck Merquise allait remporter une victoire écrasante au vu des éléments de l'affaire, c'était plus qu'évident !
- « Bien. Pour aujourd'hui, la séance est ajournée. » clama le juge, satisfait que la fin de journée soit enfin arrivée. Siéger toute la sainte journée n'était vraiment pas de tout repos, contrairement à ce que le commun des mortels pouvait croire. Le week-end était donc le bienvenu pour oublier passagèrement la vilénie intrinsèque à l'humain !
« Nous reprendrons les audiences dans deux jours. » salua-t-il l'ensemble de la Cour, les parties en présence et quelques curieux, désireux d'assister au débat et à la condamnation de l'ancien héro après avoir été fustigé correctement.
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********** A suivre **********
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Note : Pour un 25 décembre, y a plus festif. J'en suis consciente. Or je tenais véritablement à vous offrir un petit truc. Et puisque tout ce que j'ai préparé pour l'occasion ne me satisfait nullement, je tape dans mes réserves par dépit. u_u'
Joyeux Noël à vous !
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Le p'tit coin « Aya31 » :
Dans la review où tu évoques la base de la ficounette, tu t'es légèrement trompée. En effet, il n'est pas question de savoir si ton idée sera à la hauteur de mon talent mais plutôt si je serai à la hauteur de ton envie ! ^^
Maintenant, je n'ai plus qu'à patienter pour connaître ton verdict quant au prologue ! ^^
