Sexy Ambush
version originale anglaise : www . fanfiction s / 10738568 / 1 / Sexy-Ambush
Auteur : AngelDeLumiere
www . fanfiction u / 1659821 / AngelDeLumiere
Traductrice : Camille Riddle
Couple : Takaba/Asami
Attention, cette histoire est un slash (relations hxh). Si vous n'aimez pas, ne lisez pas.
Notes : Rien ne m'appartient, les personnages originaux sont à Ayano Yamane et le reste est à AngelDeLumiere.
Chapitre 1 : The Confession
Merde. Il était crevé. Akihito poussa ses cheveux complètement trempés hors de ses yeux tandis qu'il parcourait le hall de l'immeuble d'Asami. Tout son corps le faisait souffrir, ses articulations étaient raides et son cou lui donnait l'impression d'être bloqué. Le photographe avait passé trois heures accroupi sous des filets de fret et des engins de pêche, attendant que le deal d'armes finisse. Nomoji Hayate était le ministre des transports du Japon, et le vieux croûton était lent. Ce qui aurait pris quelques minutes à Asami lui avait pris trois heures.
Les jambes d'Akihito s'étaient endormies en plein milieu du deal. Cela avait rendu sa course encore plus dure quand certains hommes de main avait entendu le déclencheur de l'appareil photo. Bien sûr, Akihito s'en était tiré il neigerait en Enfer avant que quelqu'un, autre qu'Asami, le jette dans le coffre d'une limousine.
"Takaba-san." le concierge lui sourit poliment et hocha la tête alors que le photographe passait près de lui. Il était toujours poli quand Akihito venait chercher le courrier, et il ne l'avait jamais appelé 'Asami-san'. Maintenant, Akihito aurait aimé se souvenir du nom de l'homme, ainsi, il aurait pu avoir un allié dans le monde d'Asami.
"Bonsoir." Akihito arrivait à peine à hocher la tête. Tout ce à quoi il pouvait penser était le long bain bien chaud qu'il allait prendre. Il allait peut-être même piquer le canard en plastic d'Asami.
Il n'eut pas à attendre longtemps pour que l'ascenseur s'ouvre. Il était un peu plus de dix heures du soir, donc la plupart des riches locataires était déjà rentrée. S'affaissant contre le mur, il réfléchissait à ce qu'il allait se faire pour dîner. Il n'était pas allé faire les cours depuis quelques jours, et la cuisine commençait à être un peu vide. Peut-être qu'il devrait appeler Asa-
"Retenez l'ascenseur !"
Par réflexe, Akihito mit sa main sur la porte pour la maintenir ouverte, et le regretta immédiatement. Il avait commencé à détester le fait de devoir partager l'ascenseur avec des riches insipides, qui ricanaient en voyant ses jeans déchirés et qui murmuraient à propos de la dégradation de la population de l'immeuble.
"Merci." souffla une femme enceinte alors qu'elle entrait en se dandinait dans l'ascenseur. Elle portait trois sacs de courses réutilisables et un sac en papier. "Je ne pense pas que j'aurais tenu si j'avais du attendre le suivant."
"Pas de problème." il se sentit instantanément minable d'avoir voulu la faire attendre. Akihito ne l'avait jamais vu avant, et il pensait avoir vu chaque personne vivant dans les étages inférieurs. Elle avait l'air, et bien... normale. Ses cheveux d'un noir profond était tirés en arrière dans un chignon, mais il commençait à se défaire. Son maquillage avait bavé, et elle portait un legging. Elle était quasiment identique à la femme de Takato, et ne ressemblait pas à une de ces femmes riches qui portent du Gucci. "Quel étage ?"
"Le second en partant du haut."
Juste en dessous de l'appartement d'Asami. Il pensait qu'Asami avait acheté tout l'étage pour ses hommes de main préférés, afin qu'ils puissent être prêts 24h/24 et 7j/7s'il avait besoin d'eux. L'idée que le bâtard ait pu oublier un appartement à cause de quelqu'un du même statut que lui remplissait Akihito de joie. Assez pour lui faire porter les sacs réutilisables de la future maman. "Laissez-moi vous aider." sourit-il. Il était exténué, mais pas au point de lui risquer d'entrer en labeur en avance.
"Merci." haleta-t-elle à nouveau. La femme grimaça et posa une main sur son ventre rond. Elle fit des cercles apaisants, et Akihito se demanda brièvement ce que ça faisait de porter le poids d'une balle de bowling dans son ventre.
"Vous devriez vous faire aider de votre mari." suggéra-t-il en passant les sacs sur son épaule, en faisant attention de ne pas abîmer son appareil photo. "Ou vous auriez pu vous faire livrer."
"Les envies n'attendent pas les livreurs." ricana la femme. "Et mon mari travaille tard. Il ne rentrera pas avant quelques heures." Une main manucurée cala une mèche de cheveux derrière son oreille.
"Le mien aussi." répondit distraitement Akihito. Il sursauta quand il réalisa ce qu'il avait dit. "Je ne voulais pas dire ça ! Oh, merde ! Je suis pas marié ! Pas marié !" bredouilla-t-il. Il secoua la tête et agita ses mains, son visage rougissant de plus en plus.
La femme rit et attrapa ses mains tremblantes. "Ce n'est pas grave si vous l'êtes." promit-elle. Quand sa bouche s'ouvrit et que son visage s'affaissa, elle précisa. "Ce n'est pas grave si vous ne l'êtes pas, aussi."
"Je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça !" s'écria Akihito. Oh Dieu, pourquoi avait-il dit ça ? Il devait réparer sa bêtise, et vite ! Si Asami apprenait qu'il avait dit ça, Akihito était sûr qu'il serait incapable de s'asseoir pendant au moins un an. Ou peut-être plus jamais.
"Je sais que vous ne l'êtes pas." la femme rit gentiment. Elle tendit la main afin de prendre le sac dans ses bras.
L'ascenseur s'ouvrit avec un carillon, faisant sursauter Akihito. Il put à peine passer outre son embarras pour demander, "Vous avez besoin d'aide pour porter tout ça jusqu'à chez vous ?"
"Je devrais pouvoir me débrouiller." la femme récupéra seulement un sac. "Les deux autres sont pour vous." expliqua-t-elle quand elle vit son expression confuse. "Asami-sama a dit que vous n'aviez plus rien de plus que les nécessités, donc j'ai pris juste de quoi vous pourriez avoir besoin."
Attendez. Il la regarda commencer à remonter le long du couloir. Elle fredonnait en balançant ses hanches, tentant d'ajuster sa marche à son ventre proéminent. Asami lui avait dit... ça voulait dire qu'elle avait parlé avec lui. "Vous travaillez pour le bâtard ?" cria-t-il dans le couloir, faisant un pas hors de l'ascenseur.
Elle regarda par-dessus son épaule avec surprise. Les gens étaient toujours choqués quand il appelait son amant 'bâtard'. "De temps en temps." admit-elle. "Quand il a besoin d'un coordinateur pour des événements."
Merde. Maintenant, Asami était sûr de savoir à propos de son lapsus. "Vous pouvez pas lui dire !" supplia Akihito tandis que les portes carillonnaient, voulant se fermer mais n'en étant pas capables puisque son corps était sur les capteurs. "C'est mon cul qui est en jeu si vous lui dîtes !"
Son front se plissa à l'apparente frénésie dans ses yeux. "Je ne dirais rien, Takaba-san." promit-elle si honnêtement que les épaules d'Akihito s'abaissèrent instantanément de soulagement. Il recula d'un pas dans l'ascenseur et les portes se fermèrent. Le drone sans nom d'Asami le salua de la main avant d'entrer dans son appartement.
Phew. Son secret était sauf. Akihito n'aurait pas tenu longtemps dans la photographie criminelle s'il croyait tout en fonction de la première impression, mais elle avait eu l'air si honnête. Asami avait dit qu'Akihito ne pouvait pas mentir même pour si c'était pour sauver sa vie, et le photographe avait l'impression qu'elle était pareille. De plus, une femme enceinte devait sûrement avoir beaucoup mieux à faire que de discuter avec le plus grand yakuza du Japon.
Entrant dans l'appartement, Akihito sortit vite ses courses improvisées. Des œufs, du lait, du curry en poudre, du tofu, du mirin, du wakame... ce n'était pas juste le nécessaire ! Seulement un trou du cul enverrait une femme enceinte acheter de l'alcool. Et des Dunhills !
Il répondit à la première sonnerie de son téléphone, sachant très bien qui l'appelait. "Espèce de bâtard." siffla-t-il.
Le rire grave d'Asami résonna dans son oreille, envoyant des frissons le long de sa colonne vertébrale. "Hello chaton."
"Je suis pas ton chaton !" cria Akihito avant de penser à ses paroles, une habitude qu'il semblait très enclin à développer cette nuit. "Comment as-tu osé envoyer cette femme dehors pour faire les courses pour nous !"
Asami ne lui répondit pas pendant un moment. Akihito entendit quelqu'un marmonner à l'autre bout du fil puis Asami lui parlait à nouveau. "Saho sortait de toute façon, chaton. Elle était capable de te ramener à dîner."
"Je peux cuisiner pour moi-même, abruti ! Je n'ai pas besoin que quelqu'un m'amène des échantillons de sushi !" Même si ça avait l'air délicieux, il allait rester fidèle à sa morale sur ce coup-là. Il n'était plus un gamin, merde. Il pouvait se cuisiner son propre dîner.
"Tu ne vas pas manger des ramen jusqu'à la fin du mois, Akihito." averti froidement Asami. "Ce n'est pas bon pour toi-"
"Tout comme ce nouveau carton de Dunhills." dit-il en agitant la boiîte dans tous les sens. "Ce n'est pas ça qui t'arrêtes !"
"Pourquoi as-tu un de mes cartons de cigarettes ?" La dernière fois qu'il s'était renseigné, le photographe n'avait aucune envie de toucher à ses soit-disant sticks de cancer.
"Parce que Toho-"
"Saho." corrigea Asami.
"Saho les a achetées. Pourquoi est-ce qu'une femme enceinte connaît la marque de cigarettes que tu fumes ? Et pourquoi a-t-elle ton numéro de téléphone ?" Il essaya de paraître en colère. Vraiment, il essaya. La logique voulait qu'Asami ne se tape personne derrière son dos, pas avec la façon dont il pilonnait le cul d'Akihito chaque nuit. Et le photographe ne l'avait jamais attrapé en train de flirter avec une fille. Un autre gars, oui – mais jamais une femme.
Mais encore une fois... Saho était enceinte et Akihito ne l'avait jamais vue avant. Était-ce l'enfant d'Asami ? Il avait bien l'air déterminé à ce que Akihito se réfère à elle correctement. Pour quiconque d'autre, il aurait laissé le Toho glisser.
Asami soupira à l'autre bout du fil. "Combien en a-t-elle acheté ?"
"Genre trois putain de sacs !" Akihito se souvint d'être énervé. Il était presque assailli par l'exaspération qui sortait des mots de son amant. "On avait convenu que j'achèterais de la nourriture autour d'ici, connard !Je dois m'occuper de ce que je gagne ! Tu ne peux pas demander à une femme enceinte d'aller acheter à manger chaque fois que tu décides que tu n'aimes pas mon régime !"
Ce n'était pas du jeu. Aucune chance qu'il ne puisse être en colère contre une femme enceinte. Il se serait sentit coupable instantanément.
"Kirishima veut savoir de quoi elle avait l'air." Asami appuya sur un bouton. "Tu es sur haut-parleur maintenant."
"Huh ?" grogna-t-il. C'était inattendu.
"Physiquement, Akihito. De quoi avait-elle l'air ?" le voix traînante d'Asami était de retour, suffisante et exaspérante. Akihito pouvait le voir se prélasser derrière son bureau en fumant une Dunhill, souriant narquoisement tandis qu'Aki pataugeait à l'autre bout de la ligne. "Kirishima veut savoir."
"Elle a dit qu'elle était mariée, Asami ! Je ne vais pas t'aider avec une femme mariée, sale pervers !" protesta-t-il.
"J'apprécie, Takaba. C'est bon de savoir que vous protégez l'honneur de ma femme quand je suis au travail." dit Kirishima, interrompant la querelle d'amoureux. "Mais comment était-elle ? Elle sait qu'elle ne doit rien porter qui soit trop lourd."
"Votre femme ?" répéta Akihito. Pas possible... Saho était bien trop canon pour Glasses (1) ! Peut-être pour Suoh, le monstre géant ?
"Oui, chaton. Saho est mariée à Kirishima." dit Asami. "C'est elle qui a acheté tous ces nouveaux vêtements." continua-t-il de manière significative.
"Oh merde." jura Aki. Il était rentré le mois dernier pour trouver que la plupart de ses vieux vêtements avaient été jetés. À leur place se trouvait des tas de vêtements de marques, délavés spécialement pour ressembler à ceux qu'il avait passé des années à porter et à user. Pour compléter sa nouvelle garde-robe, il y avait un tiroir de lingerie légère faite de maille, de dentelle et de soie. Asami l'avait baisé sur toutes les surfaces de l'appartement à cause de ce tiroir. Penser que la douce, souriante Saho avait causé à son cul d'être presque déchiré en deux !
"Donc tu te souviens." Putain, il sonnait si sexy quand il prenait ce ton suffisant. La queue d'Akihito se raidit un peu juste à cause de cette voix. "Tu aurais dû la remercier pour ta nouvelle garde-robe."
"Ta-ta gueule." Akihito essaya de grogner, mais ça sonna plus comme un gémissement. Allez, Takaba. Pense à des choses calmes et sereines. Asami était en train d'essayer de l'agacer. Ce qui voulait dire qu'il était excité, et les fesses d'Akihito allaient en payer le prix. "Elle avait l'air d'aller..."
"Kirishima est sorti l'appeler." l'informa Asami. "Donc nous sommes libres de continuer à parler d'à quel point ton cul est sexy dans ce string bleu en dentelle que tu aimes tant porter."
"Je déteste ce string et tu le sais !" Son visage était à nouveau rouge. Il était complètement dur maintenant, et Asami le savait. Ce n'était qu'une question de secondes avant que le yakuza ne décide de zapper le reste de son travail pour rentrer à un Akihito nu, l'attendant dans le lit. Ils étaient tout les deux excités. Réfléchissant vite, Akihito savait que sa seule chance d'entrer dans le bain avant qu'Asami n'arrive était de faire baisser la tension sexuelle. "Pour...pourquoi tu m'as appelé ?"
L'autre bout resta silencieux. Pendant un instant, Akihito pensa que la ligne avait été coupée, parce qu'il n'entendait même pas Asami respirer. Puis il entendit le rire le plus menaçant qu'il n'ait jamais pu imaginer, et il lui donna la chair de poule. "J'ai entendu une conversation des plus intéressantes, aujourd'hui."
Son estomac sombra. Putain, non ! "Attend ! Non ! Je ne le pensais pas !"
"Fufufu, chaton. Je ne savais pas que tu nous considérais comme mariés. Un si bon petit jouet, tu as finalement admis à qui tu appartiens." Il pouvait entendre le sourire triomphant à travers le téléphone.
"Je n'appartiens à personne, trou duc' !" cracha-t-il avec autant de venin qu'il le put. Ce qui n'était pas beaucoup.
"Siffle autant que tu veux, mon mignon Akihito. Je sui sur le chemin de la maison maintenant, et j'ai l'intention de te montrer que tu m'appartiens." La voix d'Asami étais pleine de promesses, et le corps d'Akihito se réchauffa. Il ne pouvait pas attendre.
Mais ça ne voulait pas dire qu'il allait donner à son amant la satisfaction de le voir se rendre si vite. "Tu rêves, pervers ! Je dîne, puis je vais au lit ! Mes fesses sont hors-limites ce soir !"
Asami avait dû entendre à quel point sa conviction était faible. "Je ne te crois pas du tout. Je te vois dans quelques minutes, chaton."
Il raccrocha.
Akihito se tenait debout dans la cuisine, réfléchissant à ce qu'il allait faire ensuite. Asami s'attendrait à ce qu'il se débattes. Aki adorait résister, et Asami adorait donner la chasse. Mais après son aveu étonnant, le blond n'avait aucune envie de courir. En fait, il voulait surprendre Asami encore plus, prendre en main la situation et lui faire perdre son contrôle.
Oh oui. Il n'essaya même pas d'arrêter le sourire diabolique qui apparut sur son visage. Il devait ressembler au Grinch préparant comment voler les cadeaux de Noël en se tordant les mains. Il avait l'idée parfaite : sexy ambush.
FIN Chapitre 1 , A suivre
Et voilà le premier chapitre en français de cette histoire. J'espère que ça vous a plut ! La suite ne devrait pas tarder. Merci d'avoir lu et à bientôt :)
(1) Glasses : j'ai laissé le mot anglais qui signifie 'lunettes'. C'est le surnom que donne Akihito a Kirishima. Parce que si j'avais mis 'Saho était bien trop belle pour Lunettes...' ça cassait un peu le texte. Mais si ça en gêne certains, désolée.
