L'un ou l'autre
Par Aeris

Disclaimers : Les personnages de Saint Seiya ainsi que la trame scénaristique appartiennent à Masami Kurumada ainsi qu'aux différentes compagnies chargées de la production et de la distribution du manga, de l'anime, des films et autres produits dérivés. L'auteur de la présente histoire, n'en tire aucun bénéfice matériel ou immatériel, et celle-ci n'a été écrite que pour le plaisir des fans de la série.

Genre(s) : Romance, OOC

Couple(s) : Saga x Aphro , Kanon x Julian, Kanon x ???

Rating : Yaoi

Chapitre 1

Lorsqu'ils étaient revenus à la vie, tous ensemble, au milieu de la Salle du trône du Grand Pope, cela n'avait été qu'embrassades, joie des retrouvailles, excuses et bonheur partagé. Pour Aphrodite, cela avait été tout naturel de courir vers Saga, de lui sauter dans les bras et de l'embrasser fougueusement. Le chevalier des Gémeaux avait répondu à ce baiser tout aussi naturellement, sous les sifflements de leurs amis.

Aphrodite était amoureux de Saga depuis leur enfance…Amour qu'il avait conservé et fait grandir lors de son entraînement en Suède. A son retour au Sanctuaire, Saga et lui avaient un peu flirté…Ce fut même le futur chevalier des Gémeaux qui offrit à Aphrodite son premier baiser. Mais ils étaient encore jeunes et avaient eu du mal à accepter cette relation hors normes. Et puis Saga avait changé…la mort de Sion, la disparition de son frère, sa promotion au poste de Grand Pope…Il s'était alors éloigné du chevaliers des Poissons…mais celui-ci lui était resté fidèle et dévoué. Puis la bataille du Sanctuaire avait éclaté…et tout deux y avaient trouvé la mort. Enfin, lors de la guerre sainte contre Hadès, leurs missions avaient été différentes et ils s'étaient à peine revus. Cependant leurs sentiments étaient toujours aussi intenses, sinon plus…Et aujourd'hui ils les assumaient pleinement.

Au Sanctuaire, depuis la résurrection des chevaliers, une nouvelle vie avait commencé. Les chevaliers d'Or s'étaient reconvertis en guides touristiques, sur une idée de Saori. Deux jours par semaine, le Sanctuaire était ouvert au public et nos gentils chevaliers d'Or racontaient les légendes grecques et faisaient quelques démonstrations de combat à une horde de visiteurs.

Les chevaliers de bronze étaient rentrés au Japon et avaient repris leurs études. Les marinas de Poséidon vivaient à présent dans la villa de Julian, leur sanctuaire sous-marin étant en cours de reconstruction. Seul Isaak était parti au Japon avec Hyoga. Bref chacun s'habituait à cette vie normale mais tellement étrange pour quelqu'un n'ayant connu que le combat et les blessures.

Ce matin-là, Saga s'éveilla doucement. 10 heures…Il était tard…Mais cela n'avait plus d'importance maintenant…Terminé les levers à l'aube pour s'entraîner ! Mais bon, il ne fallait pas trop traîner non plus. Le chevalier des Gémeaux se leva et pris une douche vivifiante puis se dirigea vers la cuisine pour se faire un bon café. Alors que le breuvage noir s'écoulait doucement, Saga jeta un coup d'œil autour de lui…Chaque chevalier avait eu la possibilité de rédécorer ses appartements et même de les agrandir un peu. Saga était très satisfait du résultat et il fallait bien avoué que les goûts très sûrs d'Aphro y étaient pour beaucoup... Alors qu'il terminait sa deuxième tasse, Saga ressentit une cosmo-énergie puissant entrer dans son temple…la sienne augmenta alors…Décidément, il y a certains réflexes dont ont a du mal à se défaire ! Après une seconde d'hésitation, il reconnu le cosmos…Il avait du mal à s'y faire…mais après tout c'était très bien comme ça ! Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit pour découvrir son frère entouré de quatre énormes valises…

- Salut, frangin !

- Bjour, Kanon…

- Alors, on se défend contre moi maintenant…

- Non, mais je ne suis pas encore habitué à ta nouvelle cosmo-énergie, répondit Saga en riant.

- Et oui, je suis un chevalier d'or maintenant ! Euh, on continue à se raconter nos vies ici, ou bien tu me fais entrer et tu me sers une tasse de ce café qui sent si bon ?

- Ah ? Euh, oui, vas-y entre…répondit Saga, encore étonné de voir son frère débarquer avec toutes ses valises…

Les deux frères s'installèrent dans la cuisine et Saga servit un café à Kanon.

- Alors, qu'est ce qui me vaut ta visite ? Et pourquoi te ballades-tu avec tout ça ? demanda Saga en désignant les quatre valises restées dans le salon.

- C'est fini avec Julian…et je…je ne voulais pas continuer à le voir tous les jours…alors je me suis dit…que…enfin si ça te gêne pas…je pourrais revenir vivre ici…enfin en attendant que le sanctuaire sous-marin soit remis en état…dit Kanon, l'air soudain effondré.

- Mais bien sûr que tu peux…Ta chambre est toujours là, tu sais…

- C'est vrai ?

- Oui, oui…Allez, viens on va t'installer ! conclut Saga en retournant au salon pour prendre deux valises.

Kanon prit les deux autres et se dirigea vers sa chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte, il lâcha les valises qui retombèrent lourdement sur le sol…Rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il était venu, quelques heures avant que son frère ne l'enferme au Cap Sounion.

- Oh, Saga…murmura le général avant de fondre en larmes et de se jeter au cou de son jumeau.

Celui-ci le serra doucement contre lui.

- Tu n'as rien enlevé…continua Kanon…Je croyais…que tu aurais tout détruit…

- Non…Je n'ai jamais pu…J'étais manipulé, mais mon amour pour toi m'as toujours empêché de toucher à quoique ce soit dans cette pièce…J'y faisait même le ménage chaque semaine…

Kanon se dégagea de l'étreinte de son frère et regarda la chambre. Rien n'avait bougé, pas même l'ours en peluche sur le lit, ni la photo de deux jumeaux sur la table de nuit…Les larmes continuaient de couler sur les joues de Kanon, il retourna contre l'épaule accueillante de son frère et une sensation, enfouie au plus profond de ses souvenirs refit surface. Le général sentit son sexe se durcir contre la cuisse de son jumeau. Il se recula précipitamment.

- Je…excuse-moi, marmonna-t-il, c'est les souvenirs…tu comprends.

- Mais oui, ne t'inquiète pas, murmura Saga en reprenant son frère dans ses bras. Et puis moi aussi j'en ai envie, sens !reprit-il en plaçant la main de Kanon sur son entrejambe.

- Saga, arrête…se défendit faiblement Kanon. Tu es avec Aphro, non ?

- Bien sûr, mais ça n'a rien à voir…Nous sommes frères et c'est une manière de nous montrer notre affection et de se remémorer nos souvenirs d'adolescence…Allez, laisse-toi aller…On en a envie tous les deux…

Saga posa alors ses lèvres sur celles de son jumeau qui ne se défendait plus. Le baiser fut rapidement interrompu car la main de Saga s'était infiltrée dans le pantalon de Kanon et ce dernier ne put retenir un cri…

- C'est d'accord…mais juste une fois…dit-il avant de retirer son pantalon et son slip afin de faciliter la caresse de son frère.

Le reste des vêtements fut rapidement retiré et les deux jumeaux s'écroulèrent sur le lit de Kanon. Leurs lèvres ne se détachaient plus, leurs langues avaient entamé un langoureux ballet et leurs mains redécouvraient chaque centimètre du corps de l'autre. Ils se caressèrent ainsi de longues minutes, leur désir augmentant de plus en plus. Puis, les caresses se firent plus audacieuses et lorsque Saga pris le sexe gonflé de son frère dans sa bouche, il ne fallut que quelques secondes à Kanon pour se libérer…Ils inversèrent alors les rôles et Saga ne résista pas beaucoup plus longtemps.

Ils retombèrent, côte à côté, en travers du lit. Kanon allongea alors son frère près du bord et allât s'agenouiller à terre. Il releva les cuisses de Saga et de ses doigts fins commença à caresser son intimité. Le chevalier des Gémeaux gémit doucement…puis ses gémissements devinrent des cris de plaisir lorsque son frère le pénétra de ses doigts…Il allait et venait dans le chaud fourreau de chair.

- Ka…Kanon...prends-moi…s'il te plait, gémit Saga

Et le général de Poséidon ne se fit pas prier. Il se releva et vint s'allonger à côté de Saga qu'il fit rouler sur le flanc. Il se mit contre son dos et le pénétra doucement tout en prenant le sexe gonflé de désir inassouvi du chevalier dans sa main.

Les deux frères s'aimèrent ainsi un long moment, jusqu'à ce que, épuisés, ils s'endorment, enlacés, sur le lit de Kanon.