Et voici une fiction dont je suis plutôt fière, je n'ai pas encore terminée bien sur, et l'histoire n'est pas écrite, tant dans ma tête que sur ordinateur. Tout peut changer, à n'importe quel moment. Bonne lecture à vous !

Le combat d'un ange

Dans un cachot ou la lumière n'avait pas sa place, ne laissant que ténèbres et humidités, un jeune homme de 17 ans se tenait assis contre le mur du fond. Son état était plutôt inquiétant, son visage ne pouvait cacher les balafres ou encore les bleus de coups qu'il avait reçu. Il était livide, et son torse était en sang. Sa chemise blanche ne pouvait le cacher et absorbait le liquide. Son pantalon était déchiré par endroit et ses pieds n'avaient même plus de quoi être couverts. Le torse du jeune homme se soulevait difficilement, prouvant qu'il avait du mal à respirer par ses nombreuses blessures. Cela faisait plus de deux semaines qu'il était enfermé, n'ayant que très peu de nourriture et à certaine occasions. Son geôlier prenait soin de lui infligé nombreux sortilèges au court d'une journée pour être sur qu'il comprenne la leçon. Une leçon douteuse, dont le jeune n'en avait cure. Entendant du bruit, il releva la tête, une lueur de détermination dans les yeux malgré ses nombreuses blessures et son état inférieur à la personne qui à présent lui faisait face. Un regard de haine, un regard qu'il avait souvent vu de sa part se poser sur lui. Ayant l'habitude, ça ne le touchait même plus, au contraire, ça lui donnait plus de force. Il était fier d'être celui qu'il était devenu, et non une image de cette homme qui se prenait pour la puissance elle-même. Le jeune eut encore la force d'afficher son éternelle sourire en coin, laissant ses yeux bleu clair à faire pâlir de honte un ciel d'été, toiser cet être abominable.

-Alors, tu restes toujours sur tes positions à ce que je vois, n'est-ce pas ?

-Tu as tout compris… cher papa.

-Comment oses-tu ?

Le regard terrifiant que le jeune reçu ne lui fit pas plus d'effet qu'un coup douloureux. Il s'en amusait même. Depuis deux semaines, c'était pareil. Tous les jours, il avait droit à une visite de son géniteur, pour le faire changer d'avis sur sa position. Tous les jours, il était rabaissé, haïs, humilier, torturé, et pourtant rien n'y faisait. D'un geste las, le jeune passa une main dans ses cheveux blonds et répliqua d'une voix grave, sourde, lasse par tout ce qu'il subissait.

-Je resterais le même, jusqu'à la fin de ma vie.. alors tu n'as plus qu'à me tuer..

Fou de rage, le père brandit sa baguette et lança un sort impardonnable, lui causant mille souffrances. Effondré au sol, le fils se tortilla légèrement, serrant les dents à s'en faire mal, ne voulant rien montrer de sa faiblesse ou moindre signe qui pourrait donner satisfaction à cet être abject. Habitué à recevoir ce sort, il était plus facile de résister à crier et de se tordre dans tout les sens. Rompant la souffrance, le père abaissa sa baguette lentement.

-Dans ce cas, je préfère te tuer à petit feu… Drago. Pourquoi refuses-tu ce que l'on t'offre ?

Le jeune eut un rictus méprisant en regardant son père. Ce qu'on lui offrait ? Peut être que lui ça lui plaisait de faire ce qu'il faisait, mais jamais Drago ne ferait la moindre chose qui ne lui plais pas.

-On ne m'offre rien, on m'oblige à faire des choses dont je n'ai rien à foutre. Je préfère combattre pour mes rêves, pour ce que j'aime, plutôt que de m'engager dans un truc que je ne pourrais jamais accepter, mais tu ne comprends rien à ça, pas vrai !

-Exactement mon fils… Il n'y a pas de bien ou de mal, les rêves ça n'existe pas ! Il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher.

-C'est faux ! Un rêve, c'est une chose que tu veux absolument obtenir, ou voir se réaliser. Ta recherche du pouvoir, c'est ton rêve. Idiot, tu n'es donc pas capable de comprendre même ça ?

-Je t'interdis de

-De quoi ? Tu n'es pas content ? Bien sur que non, tu as tord et ça t'énerve, parce que j'ai raison ! Tu es si pitoyable…

-SUFFIT !

A nouveau, l'homme brandit sa baguette et la pointa sur son fils. Une veine palpitait sur le haut de sa tempe, montrant à quel point il se retenait de commettre un meurtre. Le foudroyant du regard, il fut néanmoins surpris de voir Drago essayer de se lever, se tenant au mur pour lui faire face de toute sa hauteur. Il ne comprenait rien à ce qu'il faisait, et peu lui importait. Il fallait le raisonner, et ce par n'importe quel moyen. Drago respira difficilement, mais se tint debout, posant une main sur son ventre, ou le sang avait sécher. Il s'appuya contre le mur derrière lui et releva la tête pour croiser le regard de son père.

-Je ne te suivrais jamais... je préfère mourir que de devenir un être aussi abject que toi !

-Tu me déçois fils...vraiment…

-Tant mieux, si je te déçois, c'est que je suis sur la bonne voie…

Soudain, une étrange lumière vint atteindre l'homme de plein fouet, le paralysant sur place. Il tomba raide comme une statue au sol. Drago fronça les sourcils et regarda la source de la cause. Il esquissa un sourire et murmura ressentant une douleur au niveau de l'abdomen.

-Tu vas t'attirer des ennuis...mère…