Bonjour, bonjour ! Alors voilà, j'ai lu beaucoup de FF de HP, qui se passent soit durant la scolarisation de Potter, soit quelques années après. Je me suis alors posé la question de la conséquence directe, et de l'impact immédiat de la chute de Voldemort sur les jeunes Poudlariens.
Cette espèce de FF se passe donc presque directement après le combat final (quelques mois plus tard), et autant le dire tout de suite, les personnages sont inventés et il y aura une relation entre deux filles tout au long de l'histoire. J'espère ne pas tomber dans des clichés, et je m'excuse d'avance pour les fautes !
Sinon, bien évidement que non, l'univers ne m'appartient pas.
PsychoseAigue.
Veto (Je m'oppose)
Prologue ; Premières impressions
Le bruit grinçant d'un chariot retentit dans le couloir. Je tournai les yeux de la fenêtre, laissant mes pensées en suspension pendant un court instant. ' Eyrin, tu veux quelque chose ? ' J'hocha lentement la tête, et souriant je me levai vers le chariot. Pour ne pas changer, je pris un assortiment varié, et tendant les 11 mornilles et les 7 noises, je ne pu m'empêcher de rire devant le comportement d'Alice. Elle s'engouffrait déjà de baguettes à la réglisse. ' Eh, c'est fait pour être manger, je te signale ' Se justifia t-elle, ce qui ne fit qu'accentuer mon éclat de rire, et réveiller celui des autres.
' Bon ' déclarais-je finalement ' Il faut que je vous laisse les filles, on se voit tout à l'heure ! ' Après avoir enfiler ma robe qui arpentait les couleurs bleu et bronze de ma maison, sur lequel brillait un badge de préfet, je me dirigea vers le premier wagon. Les préfets des autres maisons étaient presque tous là, à l'exception de celui de Gryffondor. J'allai m'asseoir à côté de Ian Miller, préfet-en-chef arborant les couleurs de Poufsouffle. ' Tiens Jònsson, c'est bon de te voir '
' De même Peter, alors l'Ukraine ? ' Demandais-je avec un sourire.
' Froid je dirais ' Me répondit le second préfet de Serdaigle.
C'était une première pour moi. Comme pour toutes les personnes présentes dans ce wagon. Voldemort venait de tombé, j'étais en 5ème année quand le ministère, sous la coupe de Voldemort, s'était emparé de la direction de Poudlard. Je n'avais pas pu combattre aux côtés des autres élèves lors du combat final, j'étais mineure. Mais par contre les 7èmes années avaient étés terriblement affectés. Tout le système administratif de l'école à été remise en question. Les B.U.S.E et les A.S.P.I.C avaient été reculés de deux mois, deux mois durant lesquels les professeurs avaient donné des cours intensifs aux élèves concernés par les différents examens.
Mais en attendant, il fallait bien avouer qu'en ce qui concerne les 7èmes années, l'année était bâclée. Avec la chute de Voldemort, la plupart des élèves étaient partis plus tôt, avaient retrouvés leurs familles. Mais l'année n'avait pas été terminée, et il avait fallut désigner des préfets … Rompant la tradition de la nomination à la rentrée de la 5ème année, ce furent des 6èmes années qui furent choisis. Et un nouveau préfet-en-chef. Pour une seule année uniquement, histoire de remettre les choses en ordre. De retrouver un certain calme, et une certaine sérénité dans l'enceinte de l'école.
Soudain, la porte du wagon s'ouvrit, dévoilant le sourire éclatant d'un grand blond. Kilian Griffin. Préfet de Gryffondor. ' Excusez-moi, j'étais occupé '
' Eh bien, j'espère que cette fille en vaut la peine, parce que tu viens de gagner le droit d'effectuer une deuxième ronde ' Lança Ian, j'esquissai un sourire, Marc Peter éclata d'un rire sans se retenir le moins du monde, s'attirant les foudres du lion.
' Déjà qu'une ronde dans ce fichu train ne sers à rien ! '
' Tu apprendra vite à distinguer l'utile de l'inutile, lorsque tu deviendra assez mature ' L'ambiance devenait doucement tendue, électrique. Je toussa pour détourner l'attention de ce fichu Griffin, et Miller se perdit à nouveau dans son discours comme si rien ne s'était passé.
Alors que j'allais de compartiments en compartiments, je pouvais apercevoir à quel point les mentalités avaient changées. Enfin, c'est ce que j'avais crû sur le coup. Mais je ne me rendis compte de l'ampleur de ce changement qu'une fois franchit le seuil de la Grande Salle. Il ne s'agissait plus de Serpentards recroquevillés dans un coin, montrés du doigts, de Poufsouffles sans motivation, toujours méprisés, ou de Gryffondors devenus des fois arrogant, des fois plus immatures qu'ils ne l'étaient déjà jusqu'alors.
Non, c'était bien plus profond.
Le ministère s'était trompé, avait fait fausse route. Ni la chute de Voldemort, ni le retour d'une paix espérée mais jamais conquise, n'avaient rapprocher les élèves des différentes maisons. C'était le contraire.
Les Serpentards étaient devenus les nouveaux boucs-émissaires, tout le monde voyait en eux des traîtres, des ennemis. Ils étaient devenus des gens à éviter, non plus à cause de leur personnalité, mais juste par le fait d'être des serpents. Certains élèves de la maison, pourtant si fiers d'y appartenir auparavant, baissaient la tête lorsqu'ils croisaient le regard d'un Gryffondor, d'un Poufsouffle ou d'un Serdaigle. Les élèves de premières années qui y furent envoyés n'eurent que quelques petits applaudissements, bien loin de l'habituel bordel que provoquait les verts et argents.
Les Poufsouffles étaient toujours autant méprisés. Mais cette fois-ci, ils n'étaient plus les seuls, qui sait ce qu'il va se passer ? Je m'attendais déjà à voir une espèce de regroupement Poufsouffle/Serpentard, les deux maisons après tout, traversent les mêmes choses. Les jaunes et noirs sont sûrement plus que fatigués par les incessantes attaques des autres maisons, ils étaient comme des victimes. Ainsi que les Serpentards. Qu'est-ce que l'on peut partager de plus profond que la souffrance d'être presque rejeté ?
Les Gryffondors, il faut le dire franchement, semblaient avoir pris la grosse tête. Pas tous, certes, seuls les 7èmes, et 6èmes années arboraient cette arrogance – digne d'un serpent -. L'arrogance du vainqueur. En effet, le fait que les Gryffondors ont étés plus nombreux que les autres à combattre, que celui qui a tué Voldemort et ses amis soit aussi des lions, a provoqué chez eux une sorte de fierté poussée à l'extrême. Certains, comme Kilian, se croyaient vraiment tout permis. Tiens, d'ailleurs, il vient d'effrayer une première année.
Et les Serdaigles là-dedans ? Je ne sais pas si je peux parler objectivement, mais dans l'ensemble je dirais que la maison est quelques peu indifférente à tout ça. Comme si la victoire finale, et surtout ces conséquences sur les Poudlariens, leur avaient montrer, prouver, à quel point ces rivalités entre maisons sont stupides, inutiles et même plus … Dangereuses.
' Hey, tu ne manges pas ? ' Je me tourna vers Alice, une grande fille blonde, dont les cheveux tombaient en cascade sur ses épaules, et dont les yeux étaient d'un vert émeraude. La gente masculine lui courait après. ' Si si, j'étais juste ailleurs ' J'attrapai une côtelette de porc, la laissant choir sur mon assiette.
' Ça fait bizarre, tu ne trouves pas ? ' Elle me jeta un coup d'œil intéressé ' De revenir ici, je veux dire '
' Oui … Après tout ce qu'il s'est passé … '
' Dire que c'était l'année dernière seulement, et qu'on est assises ici comme s'il ne s'était jamais rien passé ! ' Je me retourna cette fois-ci vers une jeune fille brune aux cheveux courts, Emily Augen. ' Il faut bien qu'on recommence un peu à vivre, tu ne crois pas ? ' Lui lançais-je ' Tant qu'on oublie pas le passé, et qu'on en tire les leçons qu'on doit en tirer, je ne vois pas où est le problème ! '
' Le problème justement Eyrin, c'est que personne ne va en tirer les bonnes leçons ' Le professeur McGonagall se leva soudainement, mettant un terme à notre discussion, tandis que les tartes à la crème – dont je n'avais même pas aperçu l'apparition – disparaissaient. ' Comme je le disais plus tôt, c'est une nouvelle Ère qui commence à Poudlard, et j'espère sincèrement que vous saurez profiter de ce renouveau. Mr. Rusard, le concierge, m'a demandé de vous rappelez que les fausses baguettes, les boîtes à flemmes, les feuxfous fuseboom et tout autre objet provenant de ' Weasley, Farces pour sorciers facétieux ' sont formellement interdits, une liste complète de ces objets se trouve dans son bureau, et, est accessible à tous. Eh bien, et maintenant je ne vois qu'une chose à dire : reposez-vous ! Et que cette année, soit une année de réussite ! ' Sur ces mots, je me levai doucement, mon devoir de préfet m'appelait. J'allai donc emmener avec l'aide de Peter, les élèves de premières années à travers l'aile ouest du château. Comme à son habitude, arrivée face à elle, la statue blanchâtre posa son énigme ' Je suis l'homme, je suis la femme. Je ne suis ni homme ni femme. Je ne suis pas ce que je suis car si j'étais ce que je suis je ne serais pas ce que je suis. Qui suis-je ? '
' L'ombre ' Répondis-je, et le passage vers la salle commune s'ouvrit.
Le lendemain matin, je finissais de distribuer les feuilles blanches que constituent les emplois du temps, tandis que Flitwick passait à travers les rangs, se dirigeant vers tout les 6èmes années pour connaître leur choix en ce qui concerne les cours qu'ils allaient suivre. ' Bonjour Miss Jònsson, j'ai vu que vous souhaitez préparer toutes les matières pour vos A.S.P.I.C excepté l'astronomie '
' En effet, l'astronomie ne m'a jamais réellement intéressée, et puis je n'ai eut qu'un acceptable ' Il hocha la tête en souriant. J'avais obtenu 5 Optimal – histoire de la magie, sortilèges, métamorphose, études des runes, études des moldus - et 3 efforts exceptionnels – potions, botanique, défense contre les forces du mal -. Je pouvais donc continuer de suivre ces cours. Le professeur de sortilèges tapota doucement sur la feuille blanche qui se trouvait devant moi, laissant apparaître différents carrés et horaires. ' Ah nan ! Pas possible ' S'écria Alice ' Double cours de potions, et double cours d'histoire de la magie dans la même journée ! '
' En même temps, faut avoir un sérieux problème pour continuer histoire de la magie ! ' Rit Emily
' Ouais enfin … Tu me rappelles tes cours ? Divination ? En voilà une matière ! ' J'explosai de rire, Emily se renfrogna et Alice chercha tout de suite un moyen de se faire pardonner. L'implorant de ses yeux de chien battu.
' Tu pourrais arrêter de rire aussi toi ! Ça m'aide pas vraiment '
' Désolée, désolée ' M'excusais-je.
