Bonjour tout le monde. Je tiens juste à vous dire que c'est ma première fanfic sur Glee, et que Pezberry était un couple que je tenais vraiment à exploiter. Pour être honnête, je n'ai pas encore une idée précise de comment sera l'histoire, la vérité étant que je me suis lancée tête la première. Comme vous le lirez plus bas, Santana est une intersexuelle, donc, si cela vous rend inconfortables, je vous conseille de ne pas lire. J'ai marqué M parce que je sais qu'il y aura des scènes de sexe, si pas de violence aussi. J'espère que ce début (exhaustif, je sais :-) vous plaise. Bonne lecture!


Lima, Ohio. Sans doute le coin le plus pommé des USA. S'il y a 5'000 habitants, c'est déjà un miracle. Et il a bien fallu que ce soit moi, Santana Lopez, qui aille y habiter. De toute façon, c'est pas comme si j'avais eu le choix. C'était soit venir dans ce coin pommé ou rester à NY avec ma mère et sa nouvelle copine, alias mon ex-meilleure amie. Le choix s'est fait tout seul je pense, même si je ne connais pas le copain de mon père et sa deuxième fille. La première, Franceline, je l'ai connue alors que j'étais encore à New York, et, si on enlève le fait qu'elle parle trop, elle était assez sympa. Fran, comme j'aimais l'appeler, m'a beaucoup parlé de sa sœur, Rachel. Selon elle, elle parle des tonnes (c'est-à-dire encore plus que Fran, qui est LA pipelette), est une tarée de Broadway et une diva dans toute sa nature.

Les choses vues de ce point de vue, je pense que j'aurais encore mieux fait de rester à NY, mais bon, j'espérais seulement que le beau-père soit cool, au moins. Au moment où je pensais à tout ce merdier, je venais de passer le panneau d'entrée de la "ville" de Lima, au volant de ma Mercedes AMG, juste derrière la Porsche 911 de mon père. Oui, ma famille était pétée de thune. Bien que mes parents soient des immigrés Mexicains, ils ont quand même bien réussi dans la vie. Mon père est un neurochirurgien de renommée mondiale et ma mère une très bonne recruteur pour la meilleure maison de disque des USA.

Cinq minutes plus tard, je vis mon père s'engager dans une allée et se garer. Je me garai juste derrière lui. Nous étions arrivés. Les déménageurs étaient déjà arrivés, et enlevaient déjà des meubles et des affaires du camion. En sortant de ma voiture, je regardai les alentours. Il y avaient des gens aux fenêtres, qui pointaient nos voitures du doigt. Certains osaient même aller s'asseoir sur le porche de leur maison pour observer notre arrivée et le déménagement. J'étais foutue… Moi qui aimais New York parce que, quoi que tu fasses, tout le monde se fout de toi, je devais, bien évidemment, venir habiter dans un coin pommé où tous tes voisins observent tes moindres faits et gestes.

Deux personnes se trouvaient à côté du camion de déménagement, qui donnaient aux déménageurs des indications: Un homme d'une quarantaine d'années, aux cheveux blancs et lunettes, que je supposai être Leroy, et une fille de mon âge, petite, aux cheveux bruns et peau mate, avec un gros nez au milieu du visage, et qui, décidément, ne savait rien sur la mode. Ça devait être Rachel. Non, mais, quand même! Qui porte, de nos jours, des petites jupes aux motifs carrés, style début de carrière de Britney Spears, et des pulls en laine avec des dessins de petits moutons? En été en plus! Ai dios mio, que necessito ayuda! Que alguién le enseñe a ponerse ropa, que esto és escandaloso! (Oh mon Dieu, que j'ai besoin d'aide! Que quelqu'un lui apprenne à s'habiller, que c'est scandaleux!)

Dès qu'elle me vit, Rachel vint vers moi avec un sourire Mégawatt et en sautillant tout le chemin. On aurait dit que son sourire la faisait briller plus que le soleil, ou sinon, c'est qu'elle utilise un très bon dentifrice. Qui sait, peut-être qu'elle pourra me dire où en acheter un autre pareil. Et non, je ne suis pas du tout, mais alors là vraiment pas du tout, sarcastique. Elle sautillait de partout, on aurait dit un chien que vient de retrouver son maître, c'était absolument insupportable, tellement que moi, qui ne suis pas du tout tactile, ai dû lui prendre les mains pour qu'elle arrête de bouger.

- Désolée de sauter de partout, c'est juste que je suis super excitée!- me dit-elle d'emblée.- Je suppose que tu es Santana. Je m'appelle Rachel, même si je suppose que tu le sais déjà. Ravie de te rencontrer.- elle me tendit la main.- Viens, il faut que je te montre la maison! Je suis sûre que tu vas l'adorer. On y a déménagé il y a une semaine avec papa. Du coup, si on ajoute tout ce qu'on a encore à déballer avec tout ce que toi et Miguel ont amené, ça fait un désordre assez conséquent. Je suis désolée pour ça.- on venait de passer la porte d'entrée, et Rachel me tenait encore les deux mains. Je n'avais pas osé les enlever moi-même. Si d'un côté, le bavardage incessant de Fran m'avait dérangée, celui de Rachel me faisait sourire, va savoir pourquoi.- Tu sais, on a essayé de convaincre ton père de faire venir les déménageurs plus tôt, comme ça on aurait tout rangé pour quand vous arriviez, mais ils a préféré qu'ils viennent maintenant. On a vite compris que vous vouliez ranger vos choses vous-mêmes. On était un peu déçus, papa et moi, car on voulait être utiles, mais on comprend.

Lorsqu'elle se tut, il y avait un sourire triste sur ses lèvres. Par je ne sais quelle raison, je ne voulais pas que Rachel soit triste. Je lui serrai alors la main et dis:
- Ne soit pas triste, petit elfe. Si tu veux, tu peux m'aider à ranger mes affaires. En plus, comme j'ai des tas de trucs, un peu d'aide pourrait vraiment être utile.- Pourquoi j'avais dit ça, bon sang? J'avais jamais été mielleuse moi... C'était à me taper la tête contre les murs. Le pire, c'est que je ne savais même pas comment est-ce que j'étais devenue comme ça, parce que sinon j'aurais déjà inversé la tendance. Rachel, lorsque je finis de parler, me regarda, bouche-bée. Je lui souris. Elle dû prendre le sourire pour un signe, car elle se mit à sautille à nouveau de partout, cette fois-ci en m'emportant avec elle.

-Ouais! C'est super, Santi! Merci beaucoup!- elle m'enlaça, me laissant complètement surprise. De un, parce qu'elle avait une énorme joie de vivre, et de deux parce qu'une bosse s'était formée dans mon entre-jambe dès qu'elle s'approcha de moi. Franchement, faut que j'apprenne les bonnes manières à petit S. Pas que je sois une intersexuelle perverse, contrairement à ce que beaucoup diront. En vrai, il faut dire que j'ai une grande attirance pour les blondes et pas les brunes, et c'est la première fois que ça m'arrive de me mettre dans un tel état avec une brune.

Je m'éloignai d'elle dès que je pus, c'est-à-dire quand Rachel ne sautilla plus, et ce fût alors que mon père arriva au salon accompagné de celui que je pensais être Leroy, et qui était vraiment lui. Il n'était pas bavard. Ça veut dire que ses deux filles tiennent ce trait de caractère de leur mère. Néanmoins, il était très sympathique et avait cette joie de vivre que je remarquai instants plus tôt chez Rachel. Les pommes pourries ne tombent jamais loin de l'arbre, comme on dit. Les présentations finies, Rachel alla parler avec mon père, et moi je me mis à ranger mes affaires. J'étais contente d'avoir ce délai avant de devoir être à nouveau en compagnie de Rachel, parce que franchement, sa présence était déconcertante. Mon corps avait une réaction envers elle que je ne comprenais pas. Je veux dire, si elle s'habillait un peu mieux, ce serait compréhensible, mais elle ne s'habille pas bien du tout, a un nez de la taille de celui d'un ogre, est bavarde et complètement diva, par ce que j'ai pu observer alors qu'elle donnait des ordres aux déménageurs. Bon d'accord, elle avait de superbes jambes, mais c'était tout ce que je lui concédais. En plus, j'allais devoir vivre avec elle TOUS LES JOURS! Impossible que je puisse supporter Gros Nez tous les jours... Du moins, c'étais ce que je pensais à l'époque...


Alors, ça vous a plût? Dîtes-moi ce que vous en pensez, ça pourra toujours m'aider. Je sais que Santana semble toute mielleuse, mais vous verrez bientôt qu'elle montrera sa vrai nature et son côté bad-ass. A bientôt!