Disclaimer: Tout est écrit grâce à JK Rowling qui a su nous inspirer...

Résumé: Suivons les pensées d'une élève de Poudlard... qui se pose beaucoup de questions existencielles! trop?

-QUOI? Mais t'es complètement à côté de la plaque ma chérie!

Et oui… et le pire, c'est que j'en suis parfaitement consciente, mais que voulez vous que j'y fasse, c'est pas le genre de chose que l'on contrôle ! Récapitulons : moi, Julia Marbet, charmante élève en 6e année à Poudlard, je deviens folle !

Poudlard, collège Poudlard, très exactement, école de sorcellerie, située… euh… quelque part en Ecosse… En théorie, cet établissement est un endroit idyllique. Créé par quatre sorciers aux pouvoirs immenses, il a pour ambition de rassembler des jeunes gens dotés de pouvoirs magique, pour leur apprendre à les contrôler et à les utiliser à bon escient, mais aussi sûrement pour y apprendre un peu la vie. Des quatre sorciers sont restées quatre maisons : Serdaigle, Poufsouffle, Serpentard et Gryffondor, chacune requérant des qualités tout à fait différentes, mais, évidemment, sur un parfait pied d'égalité… en théorie tout du moins. Elles sont dirigées par quatre professeurs qui se doivent d'être impartiaux : il n'est jamais question de favoriser sa propre maison ! L'ambiance générale dans l'école n'a donc AUCUNE raison d'être mauvaise : les élèves sont censés travailler ensemble dans la plus grande harmonie, chacun mettant au service de ses camarades ses aptitudes. Aucune hiérarchie au sein des élèves, cela va de soi, mis à part, peut-être les préfets qui sont chargés d'encadrer leur condisciples, ce qui leur apprend le sens des responsabilités, et les plus âgés accueillent les nouveaux élèves avec toute l'amitié qu'ils ont reçu lors de leur première rentrée. Quant aux uniformes, ils sont obligatoires pour ne pas distinguer les élèves selon leur richesse. Mais rassurez-vous, il y a des moyens d'exprimer ses opinions, ses préférences, ses différences : sont proposés aux élèves de nombreuses activités, un certains nombres de clubs (Bavboules, etc.) et il est également possible d'intégrer une équipe scolaire de quidditch, le sport des sorciers par excellence : pas de mauvais esprit sur le terrain ou dans les gradins… Le sport est un merveilleux moyen de s'épanouir…

Voilà tout ce que l'on aurait pu lire sur un tract qui vanterait les innombrables avantages que présente Poudlard pour de jeunes sorciers tels que nous. Ajoutez à cela un cadre magnifique : un grand château et un immense parc, et vous avez une école parfaite… presque aussi simple qu'une potion… En théorie, je ne devrais donc avoir aucun doute concernant ma santé mentale.

Seulement voilà, l'expérience est bien différente la pratique, et donnent parfois (souvent !) des résultats bien différents… Et Poudlard en est un exemple flagrant.

Et oui… qu'est devenue l'amitié qu'entretenaient les fondateurs de l'école ? Ils étaient probablement trop différents, et n'avaient pas les mêmes valeurs… Serpentard a foutu le camp, laissant les trois autres en plan ! (oh, ça rime !), et cela a eu des répercussion jusqu'à notre époque. En effet, on peut dire que Serpentard est une maison… à part : en général, les serpentard détestent les élèves des trois autres écoles, et c'est tout à fait réciproque… ah la jalousie…. Je m'égare ! Et même parmi les trois écoles restantes, je ne pense pas me tromper en disant que Gryffondor est la plus réputée. Au final, Poufsouffle et Serdaigle (comme par hasard, dont les fondateurs sont des fondatrices, que voulez vous, on ne se refait pas !) sont reléguées… enfin, il ne faut pas que j'exagère, ils sont loin d'être de simples figurants à l'école, mais bon, les parents en sont moins fiers… (Quoique… Serdaigle…). En fait, Poufsouffle est considérée comme la maison héritant du 'reste', ceux qui n'entrent nulle part ailleurs, et j'estime c'est un peu (beaucoup) abuser ! Il existe donc concurrence et même rivalités entre les maisons pour montrer que la sienne est la meilleure, et cela a des conséquences sur le corps professoral : prenez Rogue, par exemple : j'adore les potions… mais on ne peut pas nier qu'il soit détestable avec les gryffondors tout ça parce qu'il est directeur de Serpentard. Les autres sont en général objectifs mais ce n'est pas non plus pour rien qu'ils s'habillent aux couleurs de leur maison (mention spéciale pour Mc Go : elle ne porte presque que du noir !). Et les chamailleries quotidiennes entre les profs ne sont rien comparées aux rixes auxquelles s'adonnent les élèves : ne passez jamais dans un couloir où se croisent un serpentard et un gryffondor un peu mal lunés.

-Dégage de mon chemin.

-Pourquoi je me bougerais pour toi ? Tu m'obstrues le couloir.

-C'est plutôt toi et tes chevilles de gryffondor qui enflent à vue d'œil !

-T'as un problème avec les gryffondors ?!

Et c'est parti… La plupart du temps, ils n'en viennent pas aux baguettes, surtout que la magie est interdite dans les couloirs entre les cours… Mais malgré les interventions répétitives de notre concierge bien aimé et de son adorable chatte, la célèbre Miss Teigne (tout cela est parfaitement ironique, bien entendu), on a déjà eu des cas intéressants ! Pas plus tard qu'il y deux semaines, Sarah s'est retrouvée avec un nez long d'une bonne trentaine de centimètres décoré de taches bleues et argentées parce qu'elle avait bousculé une serdaigle de 7e année (allez savoir ce que Flitwick apprend aux élèves de sa maison !). D'autant plus que Sarah n'est comme moi qu'en 5e année, et ça fait une grande différence. A part les préfets qui essayent d'assumer leurs rôles, quand ils n'enlèvent pas des points à tout bout de champ, les vieux martyrisent les plus jeunes, n'hésitant surtout pas à leur faire du chantage. Après tout, chacun son tour de se faire bizuter. Certains sont pourtant injustement épargnés, car ils sont plus influents : le petit Malefoy par exemple, qui n'est pourtant qu'en première année, n'a aucune difficulté pour se faire respecter par tous (ceux de sa maison en tout cas). Et les uniformes ne sont d'aucune utilité contre ça : il y aura toujours des capes plus ou moins usées, des filles pour raccourcir leur jupe, des garçons pour tomber la cravate, et l'on n'y peut rien. Il faut tout de même préciser que ces vêtements imposés sont loin d'être sexy ! Même les tenues de quidditch sont plus seyantes ! Tout dépend de celui qui le porte, en fait… Ahem… Non mais c'est vrai, vous verriez Percy Weasley là-dedans ? Son dernier petit frère lui-même le porterait mieux, malgré le fait qu'il ne soit qu'en première année. Enfin, personne n'a la classe de Dubois.

Dubois, source de tous mes problèmes, tous mes doutes, toutes les réflexions dont je viens de vous faire part. Pourquoi ? oh, cela tient en quelques mots, et vous l'aurez deviné : je suis élève à Serpentard. Ca casse tout. Quoi ? Vous pensiez que tous les serpentards revendiquaient le fait que leur maison soit à part. Faites attention, ça me vexe : tous les serpentards ne sont pas d'insupportables arrogants (non, il y a aussi de nombreux gryffondors dans ce cas !), intolérants, etc. Mais bon, je m'imagine mal autre part, Serdaigle peut-être mais je n'ai pas leur self control, leur calme, leur patience…

Revenons à Dubois… Je ne veux pas me la jouer à la Roméo et Juliette, mais c'est un peu ça. Quoique non, parce que Olivier n'en n'a rien à faire de moi. Pour lui, ne serait-ce que parler de façon civilisée avec un serpentard est tout simplement inenvisageable. Normal, en même temps, il est l'admirable capitaine de l'équipe de quidditch de Gryffondor, et a pour homologue serpentard Marcus, qui n'est pas la tolérance incarnée en ce qui concerne les lions, et qui en devient de plus en plus dangereux…

Mais aujourd'hui c'est décidé, je vais faire bouger les choses, malgré les gémissements de Sarah. Qui a dit qu'un amour Gryffondor/ Serpentard était impossibles ? (Tout le monde... Je sais !) Euh… là je me prends un peu la tête. Tout ça pour dire que je tente une approche décisive : s'il m'envoie chier, c'est irrévocable, je laisse tomber mes idées révolutionnaires.

En fait, je suis carrément suicidaire, bien que simplement postée devant les vestiaires de Gryffondor : si je suis repérée par un gryffondor que je connais, je risque de passer un mauvais quart d'heure, et si c'est un serpentard qui m'identifie, et bien je suis purement reniée par ma propre maison.

Le petit Potter ne m'a pas reconnu, mais il m'a regardé bizarrement…. Les trois poursuiveuses sont passées sans me voir. Puis sont arrivés les jumeaux Weasley… et là, c'était terminé. Je me suis reçue en pleine tête une substance non déterminée, visqueuse et qui puait, puis je me suis sentie partir dans les airs (pourquoi apprend-on le Wingardium Leviosa dès la première année ?! en trois ans, ils ont eu le temps de le peaufiner !), et atterrir dans un buisson quelques mètres plus loin. Tout cela en l'espace de quelques secondes, j'étais sonnée : depuis quand les troisième année battent-ils les cinquième année ? Oui, je n'avais pas ma baguette dans la main, non, je ne m'attendais pas à ça… J'avais pourtant bien plié ma cape pour ne pas qu'on puisse voir le blason de ma maison, cousu sur la poitrine.

-Qu'est ce qui s'est passé ?

Olivier ! Mon sauveur !

-Rien, une espionne serpentarde encore moins douée que les autres, elle avait oublié d'enlever sa cravate !

Ma cravaaate… Mais quelle idiote !

-La routine habituelle ! Allez on la laisse là, on rentre au château ? et merci à ma garde rapprochée !

-Pas de quoi, cap'tain !

Quelle bande d'enfoirés ces gryffondors !!

Maintenant the question is: voulez vous une suite ou pas? En théorie ;-), je n'en n'ai pas... mais si ça vous dit, ça me dit!