Titre : Cell Block Tango
Auteur : Pikabitch (Mathilde)
Synopsis : Kitty est condamnée à huit mois d'emprisonnement pour vol.
En prison, elle ne s'attend pas à avoir la vie facile. Mais elle ne s'imagine pas non plus à faire de (très) bonnes connaissances...
Warning(s) : vocabulaire pas franchement classe.
Hétéro!Blaine.
Betareader: maggets29 que je remercie et qui m'a donné l'envie de continuer à écrire cette fanfiction.
Disclaimer: Glee ne m'appartient pas et je ne gagne pas d'argent en publiant cette fanfic et blablabla...
Précision : POV Kitty
Évidemment, j'attends avec impatience vos reviews, signe d'encouragement.
Je vous souhaite bonne lecture !
Votre auteure, Mathilde.
M'y voici.
Les deux policières m'accompagnent à l'intérieur de la prison avant de m'abandonner. Là, une des gardiennes s'empare de ma valise. Une autre m'attrape par le bras et me conduis jusqu'au bureau de la directrice.
- Assis-toi. Me dit-elle.
Je m'exécute. Je tiens pas à avoir plus de problème.
- Eh bien, mademoiselle Wilde. Je suis madame Sylvester, directrice de cet établissement pénitencier. J'imagine que tu sais pourquoi tu es là.
Elle a devant elle un dossier à mon nom. Elle est au courant de tout. Tant mieux, comme ça, j'aurais pas à m'expliquer. J'acquiesce.
- Mademoiselle, reprend t-elle, je vais vous expliquer deux ou trois petites chose à propos de cette prison :
De un, ici, c'est pas l'hotel alors c'est à vous de faire le ménage dans votre cellule, que ce soit passer le balais ou faire votre lit.
De deux, à la cantine, midi et soir, trois plats vous sont proposés, dont un végétarien. L'entrée et le désert sont uniques. Si tu as une allergie, tu devra te rendre à l'infirmerie, tenue par mademoiselle Pillsbury remplir un papier.
De trois, on manque pas de respect au personnel. Que se soit à un gardien, à la cuisinière, à l'infirmière ou à moi-même.
Si tu te tiens pas à ce règlement, des sanctions seront prises.
Elle marque une pause. Je me sens de plus en plus mal.
- On va passer à des choses plus sympas, reprend t-elle de plus belle.
Tu as le droit à cinq minutes d'appel toutes les semaines. Tu as le droit d'appeler qui tu veux.
Tous les mois, tu as trente minutes de visite, je te donnerai une feuille à la fin de notre entretien où tu devra inscrire le nom des cinq personnes qui pourront venir te voir.
Des activités sont prévues tous les jours. Tu es pas obligée d'y participer mais sache que c'est entièrement gratuit.
Madame Sylvester me tend une feuille et un stylo. Je dois y renseigner les cinq personnes qui auront le droit de me voir.
J'ai naturellement mis mes parents. Et c'est tout. Y a qu'eux que je veux voir. C'est les seuls qui m'ont pas jugé quand les flics m'ont arrêtés et quand j'ai reçu ma convocation au tribunal.
Huit mois. Ça va être long.
La directrice me fait sortir du bureau. Elle me confie à un gardien.
En essayant de détendre l'atmosphère, je lui lance le plus naturellement du monde :
- Tu t'appelles comment ?
Il me regarde interloqué. Il doit pas avoir l'habitude que des détenues lui posent ce genre de question.
- Blaine.
- Et tu travaille ici depuis longtemps, Blaine ?
- Non. Ça fait quelques mois.
- Tu comptes travailler toute ta vie ici ?
Question stupide. Qui aurait envie de travailler dans une prison toute sa vie ?
Bizarrement, il m'a souris avant de me répondre :
- Non. Je suis juste ici en stage. Je rêve de devenir avocat.
J'ai récupéré ma valise vite fait bien fait. La gardienne qui me l'avait arrachée me dit :
- C'est bon, y a rien de dangereux dedans.
Commentaire inutile de sa part. Je sais ce que j'ai mis dans mon sac.
En marchant dans les couloirs jusqu'à ma cellule, Blaine me présente le personnel.
- Il y a sept gardiens. Sam, qui s'occupe aussi de l'ordre dans la cantine. Tina, celle qui t'a rendu ta valise. Brittany, Mercedes, Mike, Jake et moi.
J'aime bien Blaine. Il est loin de l'idée qu'on se fait du gardien de prison.
On arrive jusqu'à la cellule numéro 7.
- Je suis responsable des cellules 6,7 et 8. Me dit-il avec un grand sourire tout en m'ouvrant la porte.
Dans la cellule, il y a trois rangées de lits superposés.
Une femme s'approche de moi et me jette sur l'un des lits du bas.
- Voilà ton plumard.
Je regarde autour de moi, quatre détenues sont assises sur un canapé.
Celle qui avait fait preuve de violence s'approche de moi et me tend la main :
- Santana Lopez. Chef de chambre ce qui veut dire de tu dois suivre MES règles.
Génial ! Je viens à peine d'arriver que je dois subir l'autorité d'une autre prisonnière.
- Tout d'abord, comme tu viens d'arriver tu devra faire le ménage pour nous toute.
Ensuite, c'est Quinn et moi qui décidons du programme télé, tout simplement car Quinn a payé pour qu'on puisse l'avoir et que je suis le chef.
Après, à vingt-trois heures trente, c'est extinction des feux. Sauf si j'en décide autrement.
Enfin, le samedi, c'est cours de pâtisserie. On y va toutes ensemble que tu le veuilles ou non. On ramène les gâteaux dans la chambre qu'on partage le soir. Sauf si y en a une qui m'a fait trop chier pendant la semaine. Dans ce cas, elle me donne sa part. Est-ce que tu m'as bien compris ?
J'ai répondu oui. Mais je sentais que mon séjour en prison allait être un véritable enfer.
Une petite blonde assise sur le canapé a balancé :
- On aurait pu se présenter avant que tu lui donne tes consignes. On fait un tour de table. Moi, c'est Quinn.
- Rachel.
- Marley.
- Unique.
- Et toi ? Lance Santana, sur un ton agressif. Et dis-nous aussi pourquoi t'es ici.
- Je m'appelle Kitty. J'ai été condamnée à huit mois pour avoir voler dans une bijouterie.
- Que huit mois ? Me Répond t-elle. Unique est aussi ici pour une histoire de vol. Et elle s'est pris deux ans dans les dents.
- C'est-à-dire que j'ai volé qu'un seul truc dans cette bijouterie pour faire un cadeau à un pote. Le mec de la boutique m'a pas vu prendre la montre. Il s'en est rendu compte en regardant la vidéosurveillance et il a porté plainte.
Marley vient vers moi, elle me prend dans ses bras, me regarde et m'avoue :
- Moi, je suis condamnée à dix mois pour avoir participé à une manif' et agressé un flic. Ça fait deux mois que je suis là. Toutes les deux, on devrait sortir la même semaine.
Quinn se présente devant moi. Elle aussi veut me raconter le délit qu'elle a commis. Je crois que c'est une sorte de rituelle quand une nouvelle prisonière arrive. On lui raconte pourquoi on est là.
- J'suis ici pour trafic de drogue.
Elle avait l'air plutôt fière. À mon avis, ça faisait déjà quelques années qu'elle était là.
Rachel sourit.
- Moi, c'est pour une histoire d'arnaque. Je me suis prise quatre ans.
Mon regard s'était naturellement tourner vers Santana.
- Non. Je te dirais pas pourquoi je suis ici. Je peux juste te dire que j'ai été condamnée à vingt ans de prison. Mais avec la remise de peine, j'en ferais que quatorze. Je sors à la fin de l'année.
Il est dix neuf heures.
Blaine ouvre la porte de notre cellule et nous fait sortir.
Il nous force à nous ranger deux par deux comme les gosses de primaire !
Nous arrivons à la cantine. Là-bas, nous devons faire la queue jusqu'au self. Il y a facilement vingt minute d'attente.
Enfin, viens mon tour. Je prends mon entrée et mon dessert : une soupe de tomate et une banane.
La cantinière, une grosse femme à l'air sévère me présente les plats du soir :
- Alors, t'as le choix entre pâtes carbonara, salade de poulet et omelette de pommes de terres.
- Je... Je vais prendre la salade.
Elle me sert une assiette. Je la pose sur mon plateau et me dirige vers une table.
Quand une homme blond et assez baraqué m'arrête. Je suppose que c'est Sam.
Il me désigne une table où les autres filles de la chambre sont déjà installées.
Je les rejoins.
Pendant tout le repas, je les écoute discuter de tout et de rien. Et j'ose pas en placer une. Je les écoute simplement.
À la fin du dîner, Sam prend la parole. Il a dans ses mains, une liste des détenues.
- Vont rester pour nettoyer : Astrid Lucas, Paige Stanford, Amber Lucy et Kitty Wilde.
Génial ! C'est mon premier jour et je dois déjà faire la boniche.
Le blondinet me donne un balais. Ça va, je me tape pas la tache la plus ingrate. Deux font la plonge et la dernière nettoie les tables.
Une fois ma corvée finie, Sam fait un geste à Blaine pour lui faire comprendre que c'est bon.
Je suis Blaine jusqu'à ma cellule. C'est là que je comprends que j'ai aucune liberté dans cet endroit. On doit obligatoirement être accompagnée pour pouvoir circuler. J'aime pas ça !
Avant qu'il ouvre la porte de ma chambre, je l'enlasse dans mes bras comme pour le remercier.
Il me repousse pas et me rend mon calin.
- Je sais que t'as rien à faire ici. Me dit-il.
Il a raison. J'aurais simplement pu être condamnée à des travaux d'intérêt général plutôt que d'être envoyée dans cette endroit pour criminelles.
C'était ça, aux yeux de la société, j'étais plus Kitty Wilde mais une simple criminelle.
J'entre dans ma cellule. J'ai qu'une envie. Dormir.
Je m'étale sur mon lit et rejoins le pays des rêves.
