AVERTISSEMENT : cette fanfiction est à caractère homosexuel. Si vous êtes homophobes, ne vous arrêtez pas ici.

DISCLAMER : Les personnages de cette fic appartiennent à J.K.Rowling.

RÉSUMER DU CHAPITRE : Un lourd secret unit Harry et Draco.

Chapitre 1

Il se demandait par quel sortilège incompréhensible il était envoûté, ainsi que l'avaient été tant d'homme et de femmes avant lui, depuis des années. Pourquoi en effet, longtemps après avoir apprit à le connaître, quelque chose vibrait en lui à la simple odeur de son parfum, à la vue d'un simple reflet de sa chevelure.

Ces sensations comptent parmi les plus belles choses que nous offres notre planète, et elles s'enrichissent sans cesse de nouvelles joies. Ce sont milles petites choses, l'éclat arrogant des yeux, les sourires moqueurs, les sous-entendue en public. Les moments de repos en ces fins de journées sous les rayons de soleil, la lumière dure et vive des matins de novembre, la couleur automnale des chênes, les épaules trempées de sueur…

Comment faire pour revenir à la réalité, ces moments sont des plus difficiles. Se promener main dans la main avec un sourire à la personne qui nous double, cette petite rouquine aux yeux tendre, qui vous donne une partie de son amour à chaque regard intense qu'elle vous lance et qui croit que vous lui donner votre amour dans vos baiser passionner. Comment faire pour expliquer qu'elle s'éloigne peu à peu de vos penser, pas comme une personne perdue, mais qu'elle devient d'avantage une amie. Comment faire comprendre sans faire de mal que ce n'est plus elle qui hante vos rêves la nuit, et qui comble vos moments lunatiques. Quoi faire quand la personne qui fait faire boum boum à votre cœur change ? Comment le dire aux amis ? Comment ne pas faire de mal ?

Voilà ce qui travaillait les méninges de Harry par cette douce matinée. Il revenait vers l'école d'un pas lent et l'air distrait, encore avec les souvenirs de sa douce matinée d'amour qui défilait devant ces yeux couleur émeraude. Son compagnon de ce matin était parti auparavant, pour éviter toute confusion. Jamais il ne lui pardonnerait que cela se sache, enfin, il avait été très clair à ce sujet, jamais au grand jamais l'école ne devrait apprendre leur relation. Il était de sang pur. Son nom faisait partie des plus imposants dans le monde de la sorcellerie. Sa famille était digne et presque royale. Il était traiter comme un prince, mais en échange on attendaient de lui un descendant qui perpétuerait sa ligné. Son mariage avait été organiser depuis des années. Il connaissait sa promise, Pansy Parkinson, tout comme lui, elle faisait partie de l'élite. Jamais les gens ne devraient apprendre qu'il était gay, ses parents ne l'accepteraient jamais, il risquait trop gros. C'est pour ces raisons que tous les détails de leur rendez-vous étaient calculer et organiser, aucune chance n'était jamais prise. Harry n'avait même pas mit son meilleur ami au courant, il avait trop peur de le perdre si jamais une fuite arrivait. Jamais il pourrait vivre sans pouvoir caresser le velours de ses cheveux blonds et de sentir la chaleur de son corps contre le sien, et de toute façon, comment lui faire comprendre, il était le grand frère, celui qui devait la protéger, comment réagirait-il s'il apprenait que depuis un moment, il n'aimait plus réellement sa sœur, officiellement, il sortait avec Ginny, officieusement…

Des yeux verts et un baiser sur la bouche vint sortir Harry de ses penser.

- Coucou mon amour! Lui dit Ginny d'une petite voix douce, je t'ai cherché partout depuis ce matin, tu es sortie très trop à ce que je vois.

- Oui, j'avais envie de prendre l'air.

- Est-ce que tu t'es ennuyer de moi cette nuit?

- Oui, tu m'as manqué, lui répondit Harry essayant d'avoir l'air sincère. Définitivement, ça lui coûtait de plus en plus d'avoir à lui mentir chaque jour.

- Viens, on va aller déjeuner.

- Très bonne idée, dit Harry sur un ton un peu trop enjouer à son goût, il aurait préféré rester seul encore un peu pour repasser le film de sa baise effrénée de ce matin, mais il la suivit de bon cœur, son estomac commençait à crier famine.

Ils croisèrent Ron et Hermione qui se dirigeait vers la grande salle.

- Ha, te revoilà, nous t'avons cherché ce matin Harry, dit Hermione.

- Oui, j'étais sortie prendre une marche.

Ron qui était impatient de manger comme d'habitude, les pressèrent à se remettre en route.

- Harry, je voudrais te parler une minute, dit sa meilleure amie.

- Oui, bien sur.

- Je me demandais, disons que, enfin, je trouve que tu as besoin d'air souvent ces temps-ci.

- Non pas vraiment, répondit Harry.

- Harry, tu sors prendre l'air seul aux petites heures heures du matin plus de 3 fois semaines et tu disparais régulièrement pour réapparaître quelque heure plus tard prétextant diverse promenade et malaise de ta part, lui lança Hermione d'un drôle de ton sec et froide, qui, venant de sa part, faisait clairement comprendre qu'elle attendait une réponse de plus de 3 mots.

- Je suis simplement fatiguer.

- Harry! Je sais très bien que quelque chose te tracasse et je suis ta meilleure amie, je suis sur de pouvoir t'aider si tu m'en parle. Lui dit-elle d'un ton radouci.

- Non, c'est que, enfin rien… ne sachant pas quoi répondre.

- Ce n'est quand même pas Ginny qui te tracasse.

- Bien sur que non, tout va bien! Oups! répondu trop vite, pensa-t-il.

Le toisant d'un regard suspect,

- Très bien, comme tu veux, allons déjeuner.

Ils rattrapèrent les autres et ce dirigèrent vers les bonnes effluves de nourritures que dégageaient les plats du déjeuner, quand Malefoy et ses acolytes croisèrent leur chemin en se rendant à la grande salle.

- Hé, si ce n'est pas notre petite célébrité, lança Malefoy.

- Qu'est-ce que tu veux! répliqua Ron d'un ton cinglant.

- Je viens juste dire bonjour à notre Potty chéri! mettant Harry au défi du regard.

- Tu peux passer ton chemin Malefoy, répondit Harry en sentant le regard Hermione le scruter à la loupe.

- C'est bien ce que je contais faire! et il partit suivi de ses deux ombres musclées.

Les Gryffondors les suivirent de loin et allèrent s'installer pour petit déjeuner à la table. Harry était pensif, il n'arrivait pas à ce sortir de la tête les événements de ce matin. Il adorait quand Malefoy l'interpellait et lui lançait des sous-entendue au visage. Bien entendu, en dehors de leur rendez-vous secret, il ne se voyait pas. Il se croisait tout au plus en s'insultant au passage. Ils avaient trouvé une façon pour se donner rendez-vous sans se retrouver seul. Bien sur, Malefoy était toujours accompagné de Crabbe et Goyle, ses soient disant garde du corps. Le père de Malefoy, Lucius, voulait que son fils soit protégé en permanence par de gros bras. Harry était certain que son amoureux avait la capacité de ce défendre seul. Bien sur, il n'avait pas la carrure ni la musculature des deux gros, mais sa grâce et sa minceur plaisait à Harry. C'était bien plus plaisant de caresser les muscles fins et délicats de son grand blond, de suivre les courbes délicates de son corps, la douceur de sa peau, que de tripoter de gros muscles durs et raides. Harry se servit une assiette en écoutant d'un air distrait Ron déblatéré sur le trop plein de devoir en retard qu'il avait réussit à accumuler. Il se mit à manger, inattentif à ce qui remplissait son assiette, laissant voguer son regard ici et là. Il tomba sur le dos de Malefoy, assis à la table voisine, il avait l'air de raconter comme à son habitude, une de ses histoires qui faisait rire tout les serpentards. Les souvenirs revinrent, son dos d'un blanc laiteux, la courbure de ses reins, les reflets du levé du soleil dans sa crinière blonde, le doux parfum de la proximité de leur corps… Harry sentie une certaine chaleur se dégagé de ses épaules et le sang affluer quelque pouce plus bas que son nombril, ce qui le rappela à l'ordre. Il croisa le regard Hermione qui le regardait depuis plusieurs minutes. Ses joues rosies légèrement, comment avait-il pu partir ainsi dans ses pensées. Hermione se doutait que quelques chose se passait. Il n'était pas facile de la berner. Harry la regarda, repris ses esprits et lui fit un sourire qu'il croyait réaliste.

Les journées rapetissaient lentement à un rythme régulier. Harry continuait ses petites sorties seul, en solitaire, pour réfléchir qu'il disait. Il voyait bien que son petit jeu commençait sérieusement à agacer ses amis. Même Ron, qui n'était pas le plus enclin à remarquer ses promenades régulières, lui fit une remarque.

- Tu étais passer où encore ce matin? Tu n'étais plus dans ton lit quand je me suis réveiller, et pourtant le soleil n'était pas encore lever.

- J'étais parti jogger très tôt, lui répondit Harry en prenant son linge propre pour ce changer.

- Ha bon! Tu as commencé un entraînement intensif ?

- Non, j'aime courir le matin c'est tout.

- Depuis quand? Demanda Ron sur un ton bourru.

- Depuis toujours, répondit Harry n'ayant rien trouver de mieux à répondre.

Profitant du fait que le dortoir était vide, Ron se lança :

- Harry! dit-il d'un ton sérieux en bombant le torse,

Harry retint son souffle, jamais il n'avait vu Ron prendre un air de supériorité avec lui. Ca y est, il le sait, son cœur se mit à battre à une vitesse folle dans sa poitrine, comment il a fait pour le savoir, ça ne se peut pas. Harry se retourna tranquillement vers son meilleur ami, qui avait inévitablement quelque chose de très sérieux à lui dire. Restant le plus calme possible, il regarda Ron dans les yeux.

- Oui Ron!

- Hé! Ben, eu… je n'ai pas l'habitude de me mêler de ta relation avec ma sœur, mais, disons, HARRY EST-CE QUE TU AS L'INTENSION D'INVITER UNE AUTRE FILLE AU BAL DE NOËL? Parce que tu ne l'as toujours pas inviter et …

- Bien sur que non, répondit Harry en le coupant. Comment avait-il put oublier d'inviter Ginny, bien sur qu'il irait au bal avec elle. Je vais aller au bal avec ta sœur voyons, j'ai juste oublié de l'inviter officiellement.

- Ha oui, j'en étais sûr, mais tu connais les filles, toutes pareilles, elles s'inquiètent toujours pour rien.

- Tu as raison, je vais aller de ce pas l'inviter pour le bal. Merci de me l'avoir rappeler.

- Elle est en bas, je crois qu'elle attend que tu descends.

Harry lui tourna le dos et descendit les marches pour aller retrouver Ginny. Bien sur qu'il irait au bal avec elle, la seule autre personne avec qui il aimerait y aller, non, non il ne pourrait jamais, c'était impensable, mais tout de même ce pourrait être plaisant. Il vit Ginny assis dans un gros fauteuil de velours rouge, aux accoudoirs usés et au coussin aminci par les nombreuses années de service.

-Ginny, je peux te parler?

Elle le regarda d'un air un peu triste.

-Bien sûr.

-Tu veux venir avec moi au bal de Noël?

Un sourire ce format sur le visage de sa petite amie.

-Bien sur que je veux, je me demandais si tu allais m'inviter, je croyais presque que tu

voulais y aller avec une autre personne.

- Non, jamais voyons!

Elle se jeta dans ses bras et il la serra contre lui, en laissant échapper un soupir.

- Pourquoi soupir-tu?

- Parce que je suis heureux de t'avoir dans mes bras, chérie.

Ce dernier mot fut difficile à sortir de sa bouche. Il le trouvait amer et de plus en plus difficile à dire. Mais il se remit du baume au cœur en se disant que le bal serait une occasion de passer plus de temps avec son amour, son véritable amour, sans que personne ne les recherche aux 2 minutes. Ils pourraient profiter d'un long moment de tendresse, dans les bras l'un de l'autre, sans avoir à se soucier du temps qui passe, personne ne remarquera qu'ils auront tous deux quitter la fête de bonne heure ou presque, mais, personne ne se doutera de rien. Tous savaient que Draco et Harry se détestaient depuis leur première rencontre. Comment tous ces gens qu'ils côtoyaient quotidiennement seraient capables d'imaginer une telle chose ! Qu'ils partiraient chacun de leur côté, avec l'idée de se retrouvés par la suite pour partager une nuit de délice, et ainsi goûter aux douceurs de l'amour…

On sentait la fièvre des fêtes augmenter tranquillement. Durant que l'hiver s'installait paisiblement, un léger manteau de flocon blanc vint tapisser les branches des arbres qui entourait l'école. Le matin, au premier rayons de soleil, on pouvait apercevoir la givre qui recouvrait les carreaux des fenêtres. Les élèves avaient sorti leur écharpe chaude et duveteuse. Les gangs en peau de dragon étaient de mise en ce début d'hiver. Bien envelopper dans leur cape noire, le col remonter jusqu'aux oreilles, les élèves déambulaient d'un pas presser pour ce rendre en cours. Ils avaient hâte de se retrouver à l'intérieur des murs du château qui leur offrait une bonne protection contre ce vent du Nord. La température avait chuté soudainement, laissant s'égarer au passage les derniers souvenirs de la douce fraîcheur des matins de novembre. Même les chouettes et hiboux dans la volière semblaient transit par le froid persistant. Les élèves commençaient déjà à se plaindre de ces vagues de froid incessant. Depuis que la neige avait recouvert le sol, Harry était ronger par l'ennuie. Il faisait trop froid pour ses petits rendez-vous avec sa douce moitié. L'idée de s'étreindre dans la neige par un froid glacial refroidissait quelque peu ses ardeurs de jeunesse malgré tout. De toute façon, personne n'aurait cru qu'il était assez fou pour aller courir par un temps pareil, et ses amis proche avaient même parlé à l'infirmière de l'école de ses malaises fréquents, chose d'ont-il avait depuis arrêté de se servir comme excuse. Le cafard le rongeait depuis quelques jours. L'attente de son prochain rendez-vous le faisait languir, il restait seul de plus en plus souvent, se laissant dépérir. Il devait se reprendre, se forcer tant bien que mal à passer du temps avec Ginny. Les gens commençaient à parler de leur couple. Il devait se ressaisir. Mais comment avait-il pu tenir tout un été sans le voir, sans sentir son corps mince contre le sien, ses cheveux chatouiller sa nuque offerte à ses tendres baiser, si délicatement déposer. Son regard si brillant, à la couleur si froide pourtant, lui avait cruellement manqué. Une fois seulement ils s'étaient retrouver, à l'improviste de surcroît. Ils s'étaient croiser sur le chemin de Traverse quand Harry y passait la journée pour faire ses emplettes avec la famille Weasley. Même s'il enserrait Ginny part la taille à ce moment, un simple regard l'avait fait fondre, le désir était si fort, ils ne pure se quitter des yeux durant de longue, trop longue seconde. Ron avait remarqué, ayant craint le début d'une bataille, il avait pris Harry par le bras et l'avait traîné dans une autre direction. Mais il était trop tard, le cœur de Harry était déjà en pleine bataille, et cela le faisait cruellement souffrir, un mal difficile à décrire. L'attente devenait des plus atroces. Il avait attendu avec agacement le retour à l'école, comptant les jours, les heures, de son retour dans le Poudlard Express.

Les préparatifs du grand bal de Noël étaient à son comble. Les professeurs travaillaient fort pour faire de la salle un endroit grandiose. Le directeur de l'école, Albus Dumbledore, avait crée un ciel magnifique. Plein de flocons de neige scintillant des couleurs d'un arc-en-ciel tombaient lentement vers le sol, sans toute fois si rendre, ce qui donnait une touche d'irréalité à l'endroit, mais pour le reste, c'était parfait! Les grands sapins que Hagrid avait rapportés de la forêt pour décorer la salle, firent resurgir le désir de Harry. Ils lui rappelèrent ses escapades avec Draco, sous l'ombre des arbres. Les élèves n'avaient pas le droit d'aller se promener dans le bois qui entourait le château, mais Harry n'avait pas découvert de meilleur emplacement pour être assuré d'être à l'abri des regards indésirables. Les flammes des chandelles se reflétaient dans les boules de Noël accrocher aux branches des sapins. Des guirlandes de couleurs joyeuses entouraient ceux-ci. Rusard, le concierge, s'affairait à essuyer les flaques d'eau qu'avaient laissé la neige encore accrocher aux branches en fondant sous la chaleur des chandelles qui éclairaient la pièce. Harry trouva l'endroit magnifique. Il avait hâte d'y revenir, en fait, il avait très hâte à son après bal. Vers quatre heures, il quitta Ron pour aller à la douche, ensuite, il irait s'habiller pour la soirée. Quand il remonta dans le dortoir, ses cheveux peigner avec difficulté, il y trouva Ron finissant ses préparatifs. Harry s'habilla rapidement, terminant de boutonner sa chemise, il se tourna vers Ron.

-Toi aussi! Lui dit Ron, regardant sa chemise.

-Quoi moi aussi?

-La couleur de ta chemise, tu as la même que celle de la robe de Ginny.

-Oui, elle y tenait, je n'ai pas pus refuser.

-Padma ne m'en a pas laissé le choix non plus. En fait, je n'ai même pas osez émettre un quelconque refus. Qu'est-ce qui peux bien y avoir au fait de porter la même couleur de vêtement quand on sort ensemble! Est-ce vraiment important de s'afficher ainsi! On va avoir l'air de deux idiots mon vieux si tu veux savoir, dit Ron sur un ton d'exaspération.

Harry ne répondit pas, en réalité, ce soir, il ne serait pas habillé de la même couleur que la personne avec la quelle il sortait dans son cœur, mais il garda ses pensées pour lui.

Cela faisait déjà plusieurs minutes que nos deux hommes attendaient-leur copines dans la salle commune. Les élèves s'y rassemblaient avant de se rendre à la grande salle pour le souper du réveillon.

-Nous ne sommes pas les seuls à attendre, fit remarquer Ron en ce penchant vers Harry, d'autres garçons aussi avaient l'air las d'attendre leur copine.

-Enfin vous voilà! Dit Ron à l'adresse d'Hermione et de Padma.

Hermione le fusilla du regard. Elle abandonna Padma au bras de Ron et se dirigea vers George Weasley. Harry regarda son beau-frère soulever Hermione et la faire tournoyer tout en lui donnant un baiser. Son attention se reporta sur le haut des marches quand Ginny apparut. Elle était belle. Ses longs cheveux roux remonter en chignon avec des bouclettes de feu lui entourant les yeux mettaient ses yeux en valeur. Des boucles d'oreilles et un collier venait mettre un peu de clarté dans son visage. Sa robe à bustier était légère et sa démarche à petit pas faisait onduler sa traîne magnifiquement.

-Tu es magnifique Ginny, dit Harry en s'approchant d'elle. Il le pensait vraiment. Surtout en ce moment, il l'aimait quand même tendrement.

-Bon allons-y, dit Ron impatient comme à l'accoutumer.

Les quatre amis descendirent vers la grande salle. En y arrivant, ils y retrouvèrent les autres Gryffondors.

-Majestueux, dit Hermione.

-Grandiose!!!, dit Ginny les yeux étincelants d'admiration.

Comme elle était radieuse ainsi, remarqua Harry.

-Wow! Ont peut aller s'asseoir maintenant!

-Toujours aussi émotif qu'un banc de parc Ronald, lui lança Hermione d'un ton furieux.

-Ben quoi! Haussant les épaules.

Harry les suivirent quand ils allèrent prendre place à la table aux côtés des jumeaux. Le noir était distrait, il cherchait quelqu'un du regard. Il ne le trouva pas cependant. Déçu, il se mêla à la conversation. George expliquait à son petit frère les bonnes raisons de patienter en attendant que sa copine ait fini de se préparé et comment faire pour ne pas paraître trop impatient.

-Tout ceci tu l'apprendras avec l'expérience Roni, regarde le maître aller, dit George d'un ton baveux.

-Tu n'as pas tant d'expérience de plus que moi, répondit Ron avec un peu de révolte dans la voie, et arrête de m'appeler Roni.

-Voilà, tu viens de la trouver mon expérience en plus PETIT RONI CHÉRI.

Un sourire ce format sur les lèvres d'Harry et ce n'était pas à cause des petits pains que George était entrain de recevoir à la figure de la part de Ron. Il venait de faire son entrée dans la salle. Ses cheveux blonds bien peigner comme toujours. Il les avait lissés vers l'arrière, comme Harry les préféraient. Ceci était une façon pour lui faire plaisir, il le savait. Son regard était perçant comparer à la blancheur de son visage. Sa robe de bal lui saillait à la perfection. Un bel homme pensa Harry, mon bel homme… Tout cadrait avec son air de supériorité, la qualité du tissu de sa robe, ses souliers de marque, il avait même prit soin de prendre sa canne avec son manchon en forme de serpent couler dans le bronze. Harry remarqua cependant un détail important, il était venu sans compagnie féminine, il avait l'audace de montrer qu'il suffisait à lui seul.

-Harry, Harry, tu es dans la lune, lui dit Ginny.

Lâchant Draco du regard avec regret,

-Oh! désolé, je me sens bizarre un peu c'est tout, mais ça va.

-Tu es sur?

-Oui ne t'inquiète pas.

Il la prit par la taille et la sera un peu plus contre lui. Elle se blottit contre son bien-aimé, laissant sa tête retomber sur son épaule. Il sentait son souffle dans son cou, ses cheveux chatouiller à chaque clignement des yeux. Il était bien présentement. Il l'aimait en réalité et ce sentait bien en sa compagnie, mais un regard puissant le fit sentir mal à l'aise, coupable même. Un regard gris ténébreux. Lui aussi il l'aimait, d'un amour intense et passionner. Parfois brutal…

Oui il aimait sa petite rouquine, ainsi que toute sa famille, ce qui compliquait les choses. Il se sentait bien avec eux, il ne voulait pas leurs faire de mal, les décevoir, mais quelques chose d'irrésistible l'attirait vers Malefoy.

Dumbledore se leva et apaisa le brouhaha de la salle par un simple mouvement de main.

- J'aurais quelques mots à vous dire. Tout d'abord, je compte sur vous pour le bon déroulement de la fête qui suivra le souper du réveillon, j'espère que les farceurs seront ce retenir, dit-il avec un regard en direction de la table des Gryffondors. Je vous souhaite à tous un très bon Noël et beaucoup de plaisir, et maintenant, place au festin.

Les tables se remplirent en un instant de plats fumant. Les plateaux regorgeaient de victuailles aux arômes alléchantes. Un repas avec des mets classiques, de la dinde rôtie, accompagnée d'une gelée aux airelles, un assortiment de légumes, patates piller, carotte en rondelle, petit pois, tourtière et pâté. Des pichets de jus de citrouille, de pomme et même un punch pour l'occasion reposaient sur la table en attendant leur tour d'être but. Harry se servit un peu de jus de citrouille dans la coupe d'or qui lui était désignée. Il remarqua pour la première fois que les armoiries de l'école y étaient gravée, une petite touche qui embellissait magnifiquement un objet aussi simple. Ginny lui fit signe qu'elle prendrait bien un peu de jus aussi et Harry s'empressa de la servir. Il déposa sa serviette sur ces genoux en riant de Fred qui se servait de la sienne comme chapeau. George quant à lui suggéra à Ron de s'en faire une cravate pour ne pas se salir.

-Tu imite un porc à la perfection en ce moment Ron, si maman voyait ça.

Ron essaya de répondre, mais il avait la bouche qui débordait de sauce.

-Voyons Roni, maman aurait honte de toi en ce moment si elle te voyait, lui dit Ginny .

Avalant difficilement sa trop grosse bouchée,

-Mais j'ai faim!

-Tu auras suffisamment le temps de contenter ta faim, arrête de faire l'imbécile, lui cita Hermione.

-Moi arrêté de faire l'imbécile! Et tu ne dis pas à George et Fred d'arrêter de faire les idiots en faisant courser leurs cuisses de dindes sur la table! Ils ont déjà renversé la saucière avec leurs combats stupides.

Harry rit de bon cœur, il trouvait la soirée très bien amorcer. Il s'amusait beaucoup en compagnie de ses amis. Il avait hâte de voir les desserts. En fait, il attendait avec impatience que le cadran de sa montre avance, chaque minute qui passait le rapprochait de son escapade amoureuse.

Après leur souper quand les tables furent nettoyer et déplacer pour laisser place à la danse, Harry alla ce trémousser sur la piste avec Ginny. Après plusieurs chansons, il lui demanda de l'excuser.

-Je vais aller m'asseoir un peu d'accord, j'ai besoin de repos, lui cria-t-il dans l'oreille vue le volume élever de la musique.

-D'accord, je te suis, un peu plus loin, tu m'as l'air fatigué!

-Oui, j'ai un léger malaise, j'ai trop mangé-je crois, le repas était tellement bon.

-Espèce de goinfre, je vois que les mauvaises habitudes de Ron déteint sur toi.

-Tu sais, si ça ne te dérange pas, je vais aller m'étendre.

Ginny le regarda d'un air un peu déçu.

-Comme tu veux, c'est toi qui sais.

-On pourrait passer la journée ensemble demain, lui proposa Harry qui se sentait soudainement coupable sous l'air débité de Ginny.

-Oui, d'accord, c'est une bonne idée, lui répondit-elle avec un sourire.

Il lui prit la main, se leva lui faisant suivre son mouvement et lui donna un tendre baisser avant de lui souhaiter une bonne fin de soirée.

Il n'avait pas seulement les yeux tendres de Ginny Weasley qui regardait partir Harry. Malefoy ne le quitta pas des yeux, il regardait sans aucune gêne le galbe que produisait le fesse tendre de son amant dans son pantalon propre. Il n'avait pas souvent la chance de le regarder ainsi, d'habitude, ses fesses étaient dissimuler sous sa robe de sorcier. Il en profita jusqu'au moment où Harry tourna le coin et qu'il le perdit de vue. Draco se leva et souhaita une bonne nuit à sa compagnie sans cérémonie. Il fit signe à Crabbe et Goyle de rester à leur place, et comme deux bons toutous, il l'écoutèrent sans poser de question. Draco se dirigea vers les grandes portes et tourna à gauche. Il marchait d'un pas conquérant comme à l'accoutumé. Harry l'attendait au pied des marches, quand il le vit arriver, il reprit son ascension vers la salle commune. Il n'y aurait pas de meilleur endroit pensait-il, tous les élèves resteront dans la grande salle jusqu'à tard dans la nuit pour célébrer en beauté. Harry arriva devant le tableau de la grosse dame et dit le mot de passe. La porte s'ouvrit et après un dernier regard au alentour, il y fit pénétrer Draco. La grosse dame ne s'aperçu de rien, elle était un peu trop réchauffée et discutait fortement avec la sorcière borgne qui était venu la visiter. La porte se referma lentement à la suite d'Harry qui alla rejoindre son inviter dans la salle. Il n'avait pas prit la peine de l'attendre. Draco avait prit possession des lieux comme s'il était chez lui. Il semblait aussi alaise que s'il aurait été dans la salle commune des serpentards. Cela fit tout drôle à Harry de le voir installer confortablement dans un gros fauteuil rouge près de la cheminée. Il avait les bras accoter sur les accoudoirs, les jambes croisé, le visage sévère. Harry le trouva majestueux, il aimait son allure de grand maître. Le noir remarqua les reflets oranger que produisaient les flammes dans sa chevelure, cela lui donnait un air diabolique ce qui lui donna de mauvaises idées. Draco daigna tourner son regard vers lui et lui faire signe d'approcher.

-C'est ça votre salle commune, chaleureux malgré la déplorable qualité des meubles et de la déco!

-Je vois que tu t'y sens à l'aise quand même.

-Je suis maîtres des lieux partout où je vais.

-Viens donc voir si tu seras maître dans mon lit, lui répondit Harry avec défi.

Draco se leva lentement et s'approcha pour le regarder dans les yeux.

-Tu n'es pas de taille contre moi.

Un frisson vint parcourir Harry à cause de la proximité de leurs lèvres, il avait une folle envie de les prendre, de les goûters. Il les savait chaudes et humides, plaisante à embrasser. Harry avança d'un pas, leurs vêtements se frôlaient, il ne voyait plus que la pupille de ses yeux. Il pouvait sentir la chaleur se dégager de lui, entendre son souffle. Sans le quitter des yeux, il pencha infiniment la tête sur le côté et prit ses lèvres avec douceur. Draco ferma les yeux pour un instant et répondit à son baiser tendrement. Harry attendit que son amant rouvre les yeux, à ce moment, il lui prit les mains et lui dit :

-Allons profiter du confort de mon lit.

-Avec plaisir, je vais te montrer qui est maître en ces lieux, lui dit-il avec un sourire arrogant.

Le noir le traîna par la main vers son dortoir, il ouvrit la porte, le laissa passer royalement et referma la porte sans se retourner. Il attrapa Draco par la taille, se lova contre lui et entreprit de lui bécoter la nuque. Le blond se retourna prestement.

-Tu ne crois tout de même pas réussir à me contrôler!

-Je ne le veux pas non plus, tu sais que j'adore répondre à tes demandes.

-Très bien, lequel est-on lit?

-Celui près de la fenêtre avec…

Harry ne put finir sa réponse, Draco avait déjà prit ses lèvres dans un baiser passionner. Il passait ses doigts dans les cheveux noirs en les agrippant au passage. Cela faisait si longtemps… Il voulut goûter sa langue, mais Harry le lui interdit. Draco sentit battre son cœur de rage, il se pressa contre son amant, lui enserrant la taille si fort que Harry avait peine à respiré. Il ne lui laissait pas reprendre son souffle, ses baisers se faisaient incessant et passionnés. Il lui força l'entrée de sa bouche et enroula sa langue contre la sienne. Un doux chatouillis agaça Harry qui ne put se retenir plus longtemps. Il arracha pratiquement les vêtements de Draco, ce qui mit son corps à sa merci. Il entreprit de baiser chaque partie de son corps, il glissa ses lèvres sur sa joue jusqu'à son oreille qu'il suça tendrement. Il fit descendre sa bouche sur son cou, provocant une chair de poule qui trahissait son plaisir. Il caressa le creux de ses reins tout en embrassant ses fines épaules, descendant chatouiller le creux de son coude avec sa langue, il se rendit jusqu'aux doigts effilés de son amant pour les sucer goulûment. Draco le poussa brusquement à la renverse sur le lit. Il entreprit de déshabiller Harry. Il lui entrava les bras en ne descendant sa chemise cas moitié, fit glisser son pantalon au sol et le nargua avec son short qu'il balança à l'autre bout de la pièce. Draco prit place au-dessus de lui. Il se mit à titiller le bout de ses mamelons maintenant dure d'excitation. Il les chatouillaient du bout de la langue, mordillant à l'occasion, le faisait languir. Il embrassait les creux former par les muscles de son ventre, descendant lentement, pour faire durée le plaisir, attendant, savourant son moment de force. Voyant le regard suppliant de son amant, il se décida enfin. Sous les lamentations de son beau noir, il entreprit de sucer sa verge durcie de désir, essayant de la prendre au complet en bouche tout en massant ses testicules de l'autre main. Harry jubilait de plaisir. Il réussit à l'attraper par les épaules et à se dégager pour se retrouver face à lui. À genoux sur le lit, il colla son corps contre le sien, sentant une forte érection tressaillir sur son ventre, il sentait presque le sang afflué dans cette partie du corps de son amant qu'il appréciait tant. Il prit ses lèvres dans un baiser enflammer, savourant sa langue avidement. Dans un élan de désir, il engouffra l'érection de son partenaire. Il fut prit de surprise quand Draco lui pinça les fesses.

-Tu veux jouer à ça !

-Pourquoi pas, je sais que tu aimes.

-Tu te crois toujours plus malin, attends un peu!

Harry l'attrapa violemment et le coucha sur le lit. Il prit place à ses côtés tout en le maintenant fermement allongé.

-Et maintenant, tu n'es plus le plus fort!

-Montre-moi de quoi tu es capable dans ce cas!

Harry se mit à caresser son corps, lui procurant des sensations trop longtemps attendues. Comme il s'était ennuyé de la douceur de ses mains! Ses lamentations se faisaient de plus en plus forte. Il le suppliait d'en finir quand Harry stoppa brusquement. Il venait d'entendre quelque chose provenant de la salle commune, des voix.

-Chut! Attends ne bouge plus, lui dit Harry au comble de la panique.

La porte du dortoir s'ouvrit…