Coucou !

Et voilà je suis de retour avec une nouvelle histoire sur Fruits Basket. Cette fois-ci il s'agit d'une fic à chapitre. Je ne sais pas encore la longueur qu'elle aura puisque je ne connait pas encore la fin. J'écris cette fic comme elle vient, au gré de mon inspiration.

Je l'ai classée dans la catégorie M puisqu'il y aura un ou des lemon par la suite. Mais c'est pas pour tout de suite.

Je continu toujours dans mes couples assez rares, puisqu'ici il s'agit d'un Kyo x Momiji. Pour ma part, je trouve que c'est un couple assez bien assorti. Ce n'est peut-être pas de l'avis de tout le monde, mais bon, chacun ses opinions.

Donc voilà je vous laisse savourer ce premier chapitre.

Bonne lecture !


Retrouver le bonheur

Chapitre 1 : Rupture

Kyo était en chemin vers le travail de Tohru. Comme depuis plus d'un an, il irait l'attendre à la fin de celui-ci. Après le lycée, ils avaient continués tous les deux à se voir et entretenir une relation amoureuse. Tohru avait, comme elle le prévoyait depuis le début, arrêtée ses études. Elle était donc entrée dans la vie active et avait trouvé un emploi de femme de ménage dans une grande société. Bien sûr, ce n'était que temporaire, faute de mieux. Kyo, lui avait continué ses études. Cela avait suscité l'étonnement de tout le monde. Vu son caractère chacun pensait qu'il allait arrêter et reprendre la succession du dojo de son père. Mais au lieu de ça il avait annoncé qu'il comptait entrer à l'université. En fait, la raison était qu'il voulait étudier avant de rependre la succession de son père qui n'aurait de toute manière lieu que dans quelques années. Pendant le temps que dureraient ses études, il continuerait de vivre chez Shiguré. Même si cela l'embêtait plus qu'autre chose. Tohru aussi habitait toujours chez Shiguré, le temps de pouvoir récolter assez d'argent pour ce payer elle-même un logement. Quant à Yuki, il allait partir l'année prochaine dans un studio qu'il louerait avec son petit ami.

Il s'arrêta devant un grand immeuble abritant des bureaux de diverses sociétés. Il était en avance puisque son cours de fin d'après-midi avait été annulé. Jugeant les dix minutes qu'il avait attendre, il se posa sur l'une des barrières. Il put admirer les lumières de la ville s'illuminer sous le ciel noir de l'hiver. Il pu bientôt voir Tohru arriver toute guillerette comme à son habitude lorsqu'elle sortait du travail. Mais étrangement se sourire se fana lorsqu'elle arriva face à lui.

- Bonsoir Kyo, dit-elle en déposant un petit baiser sur ses lèvres.

Voilà comment ça ce passait depuis deux jours. Il venait la cherché et à chaque fois elle semblait ennuyée de le voir.

- Salut, répondit-il simplement en se mettant en marche.

Le chemin du retour fut silencieux. Tous ses silences commençaient à peser lourd sur les épaules de Kyo. Quelque chose n'allait pas ses derniers temps. Tohru s'éloignaient de lui et il ne savait pas quoi faire. Il avait essayé d'aborder le sujet mais elle l'avait éludé d'un simple sourire. Sa patience avait atteint ses limites et il n'allait pas tarder à exploser si elle ne lui expliquait pas une bonne fois pour toute de quoi il en retournait.

Dès qu'ils pénétrèrent dans l'entrée, Kyo savait que l'ambiance allait lui taper sur les nerfs. A peine avait-t-il ouvert la porte qu'une boule de poiles jaune sauta au cou de Tohru dans un crie de joie.

- Tohru !!!

- Bonsoir Momiji, dit-elle en réceptionnant comme elle le put le jeune homme.

- Eh le nain. Arrête de la coller.

- Ah tu es là aussi Kyo, dit innocemment le petit blond.

- Ben voyons, comme si t'avais pas remarqué. Et qu'est-ce que tu fais là ?

- On mange ici ce soir.

- Et on dort ici.

- Et voila le deuxième luron, soupira Kyo en sentant la migraine poindre. Comme s'il n'avait pas assez de problèmes avec le comportement suspect de Tohru. Voila maintenant qu'il fallait qu'il passe la soirée avec ses deux cousins.

- Oh ! Mais voilà nos deux tourtereaux qui montrent le bout de leur nez ! S'écria Shiguré. Alors vous n'avez pas fait trop de bêtises sur la route ?

Là, ça devenait beaucoup trop bruyant. Quel besoin avait toujours Shiguré de crier ? Pour échapper à tout ce vacarme, il fallait qu'il s'éloigne au plus vite.

- Je monte, dit-il au cas où quelqu'un l'aurait écouté.

Finalement personne ne fit attention au départ du jeune homme. Il n'allait pas s'en plaindre, il affectionnait le calme et la solitude. Au moins il pouvait dormir en paix. Son endroit préféré était sans conteste le toit. En été il pouvait profiter du soleil sur son visage et en hiver, la fraîcheur du temps lui revigorait le corps. Mais aujourd'hui il n'aspirait qu'à son lit douillet. Enchaîner l'université et ses cours ennuyant puis l'entraînement au dojo le fatiguait. Pénétrant dans sa chambre, il s'affala directement sur son lit après avoir retirer sa veste. Il pouvait entendre en bas le ramdam qui y régnait et était bien content de pouvoir y échapper. Son esprit le ramena bien vite à sa préoccupation première. Il avait un mauvais pressentiment concernant Tohru. Il faudrait qu'il aille vérifier à son travail pour en être sûr mais quelque chose lui disait qu'il n'allait pas aimer. Sur cette dernière réflexion, il s'endormit.


Au même moment en bas, tout le monde s'affairait dans la cuisine, à part Shiguré qui était parti dans son bureau, prétextant un travail qu'il n'avait pas fini pour échapper à la corvée du dîner.

- Alors, que voulez-vous pour le dîner ? Demanda Tohru.

- Bœuf au gingembre.

Au moins ce n'était jamais difficile de contenter Hatsuharu, il demandait toujours la même chose quand il venait. Heureusement que Tohru gardait toujours dans le frigo quelques belles pièces de bœuf en prévision.

- Très bien.

- Ouais ! Je vais t'aider Tohru ! Dit Momiji en sautillant partout.

Au bout d'une demie heure de préparation tout était au feu. Il ne restait plus qu'à attendre que ça cuise.

- Dites-moi les garçons, pourquoi avez-vous décidés de rester ici ce soir ?

- Ben Yuki n'est pas là aujourd'hui alors pour une fois qu'on peu sortir de a résidence principale, on a sauté sur l'occasion. Et puis avec Shiguré, on ne s'embête jamais.

- J'ai une revanche à prendre sur Kyo.

Après avoir dit cela Hatsuharu chercha des yeux le jeune homme à la chevelure chatoyante. Il ne l'avait pas vu disparaître et ne remarqua son absence qu'à ce moment là.

- Il est où ?

- C'est vrai qu'il n'est pas là. Je pensais qu'il était en train de bouder devant la télé, dit Tohru ne semblant pas plus incommodée que ça par son absence. Il réapparaîtra au moment de passer à table.

La réponse de Tohru fit tilt dans l'esprit de Momiji. Elle avait changée. Tohru aurait normalement du s'inquiéter que Kyo ne soit pas là. Comme à son habitude, elle aurait du partir à sa recherche l'air inquiet. Mais cette fois-ci, rien. Momiji se tourna vers Hatsuharu qui s'était attablé et le regardait d'un œil morne, son menton posé sur sa main. Il ne semblait pas non plus préoccupé par l'absence du roux. Venant de sa part c'était habituel.

- Je vais le chercher, annonça-t-il joyeusement en sautant sur ses jambes.

Contrairement aux autres, il avait bien entendu Kyo dire qu'il montait au milieu du brouhaha incessant. Il se doutait donc qu'il était soit dans sa chambre, soit sur le toit. Il alla d'abord au plus près. Il espérait fortement qu'il ne soit pas sur le toit. Il n'aimait pas vraiment la hauteur. Arrivant d'un pas léger à destination, il frappa à la porte mais ne reçu aucune réponse. Il entra en s'attendant à recevoir une des insultes dont Kyo avait le secret, si bien sûr il était présent. Et il y était bien, sauf qu'il n'aurait pas pu répondre étant donné qu'il dormait du sommeil du juste. Il sourit en pensant à la manière de la réveiller la plus drôle qui soit. Il s'approcha doucement sur la pointe des pieds et s'apprêta à commettre son méfait quand il s'arrêta au pied du lit, son geste en suspend. Il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de voir Kyo dormir. En général celui-ci dormait d'un œil comme un animal à l'affût. Il fallait dire qu'il renvoyait une impression totalement différente à l'heure actuelle de celle qu'il donnait habituellement quand il était réveillé. Son visage était détendu, ses sourcils n'étaient pas froncés et lui donnait donc un aspect plus serein. Bizarrement cette vision troubla Momiji qui en oublia même la raison de sa présence dans cette chambre. Il se contenta de fixer Kyo jusqu'à ce que celui-ci ouvre les yeux, sentant probablement la présence de quelqu'un.

- Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? Demanda-t-il en ce mettant en position assise.

- Ben j'étais venu voir ce que tu faisais, répondit-il en sautant sur le lit aux pieds de Kyo.

- Descends de là. Maintenant que tu m'as vu et que tu m'as réveillé, t'es content ?

- Hum, pas tout à fait, répondit le blond en pausant un doigt sur son menton. Dis, tu me laisses dormir dans ta chambre cette nuit ?

- Et puis quoi encore ! T'as qu'à dormir avec Haru !

- Mais je veux dormir avec toi Kyoooo !

- Pas question ! T'es vraiment trop chiant !

Il finit par ce lever, se dégageant de Momiji qui s'était quasiment assis sur ses pieds. Il s'assit ensuite derrière son bureau et sortit ses cahiers de son sac.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Mais devoirs. Et j'aimerais être tranquille.

- Waouh, on ne croirait pas comme ça mais tu es plutôt studieux, siffla Momiji en se penchant pour dessus son épaule pour voir ce qu'il faisait.

- Dis donc le mioche, je t'ai dis de sortir.

- Sois pas méchant. En plus je suis en dernière année de lycée.

- Ça ne change rien au fait que tu comportes comme un mioche. Rah vas donc embêter Tohru ou je ne sais qui en bas. Moi, j'ai du boulot.

Soudainement Momiji redevint sérieux et fixa son regard sur la photo présente sur le bureau. Une photo qui représentait Kyo et Tohru ensemble et qui ne semblait pas très ancienne puisqu'ils étaient l'un dans les bras de l'autre. Il fit quelques pas en arrière, mettant un peu d'espace entre eux.

- Dis Kyo, ça va bien avec Tohru ?

Le dos du roux tressauta à la question mais rien d'autre ne marqua son trouble.

- Pourquoi tu me pauses cette question ? Demanda-t-il sans se retourner.

- Je ne sais pas. Mais il y a quelque chose de bizarre dans son comportement je trouve. Alors je me demandais si tu n'avais pas fait quelque chose.

- Je n'ai rien fait. Et puis ce ne sont pas tes oignons. Maintenant fiche le camp si tu ne veux pas que je te botte les fesses.

- Si tu fais ça, je cris après Haru pour qu'il vienne s'amuser avec toi.

- Qu'il se ramène. Je le mets toujours au tapis de toute manière. Maintenant le nain, tu vas me faire le plaisir de dégager le plancher !

Sur cette dernière phrase Kyo se retourna l'air furieux. S'il ne voulait pas se prendre l'habituel coup de poing sur la tête qu'il recevait pour ses bêtises, il avait plutôt intérêt à ne plus trop discuter. Il lui offrit donc son plus beau sourire avant de sautiller jusqu'à la porte. Avant de fermer la porte il le rappela quand même.

- Ne fais pas trop fonctionner ta grosse tête, on va bientôt passer à table.

Momiji partit vite avant que Kyo ne trouve quoique ce soit à répondre.

Kyo soupira quand enfin, il fut seul. Pourquoi ce lapin survolté venait toujours le déranger jusque dans sa chambre ? S'il montait ici c'était pour être tranquille pas pour qu'on vienne lui sauter dessus ou le questionner sur des sujets dont il n'avait aucunement envie de parler. En plus le mioche avait mit le doigt sur un point sensible. Mine de rien, il était plutôt observateur. Cette situation avait assez durée. Du lendemain, il allait comprendre ce qu'il se passait avec Tohru. N'arrivant plus à trouver de concentration, il rangea ses cahiers et sortit de sa chambre pour rejoindre le salon.


C'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour comprendre ce qui clochait. Même s'il était du genre direct, il ne se voyait pas demander à Tohru si elle le trompait. Car oui, c'était la conclusion à laquelle il était arrivé. Pourquoi sortirait-elle de son travail avec un tel sourire et qu'elle tirait la tronche en le voyant sinon ? Voilà pourquoi il avait séché ses cours de l'après-midi pour se rendre à son travail. Il comptait l'espionner et découvrir qui était cet autre gars. Si il existait vraiment, celui-ci allait passer un salle quart d'heure.

C'est dans cet optique qu'il entra dans l'immeuble. Il n'eut pas à chercher beaucoup Tohru puisqu'elle venait de commencer son service et sortait donc du local du personnel. Durant plusieurs heures il la suivit sans que rien de suspect ne se passe. La patience n'était pas l'un de ses atouts mais cette fois-ci, il était prêt à attendre des heures voire même toute une journée s'il découvrait le fin mot de l'histoire. Il devait être dans les cinq heures quand enfin Tohru abandonna son ménage pour ce diriger vers un recoin du couloir dans lequel elle faisait les bureaux. La suivant discrètement, il la vit s'arrêter devant un homme jeune en costume. Visiblement ça devait être un jeune cadre de l'entreprise. Ses soupçons se confirmèrent lorsqu'il la prit dans ses bras et l'embrassa vigoureusement. Ni une ni deux Kyo vit rouge et sortit de sa cachette, se postant bien en face du couple, de façon à ce que l'homme face à lui voit bien son regard meurtrier. Celui-ci se détourna de Tohru, surpris.

- Que faites-vous là ? Demanda-t-il.

Surprise, la jeune femme se retourna et tressaillie en voyant Kyo en face d'elle qui contenait très mal sa colère. Elle prit peur et ce colla d'autant plus à l'homme derrière elle.

- Je vois que tu t'amuses bien dans mon dos, dit Kyo tremblant de rage.

- Laisse-moi t'expliquer…

- Que veux-tu expliquer. Y'a rien à expliquer ! T'étais bien en train d'embrasser ce gars, non !

- Ainsi donc, tu es le petit ami de Tohru, dit l'homme d'un air plutôt hautain. Ça ne m'étonne pas qu'elle ait besoin d'autre chose. Tu es peut-être bien bâti mais tu n'es ni plu ni moins qu'un gamin.

- Tu me piques ma copine et tu te permets de la ramener !

Une aura meurtrière entoura Kyo à cet instant. Ce mec osait lui adresser la parole alors qu'il avait séduit Tohru. Et en plus il se moquait de lui sans vergogne. Le cadre allait encore une fois lui adresser la parole mais il fut coupé dans son élan par un crochet du droit en plein dans le nez. Il y mit une telle force qu'il sentit l'os craquer sous sa main. L'homme se retrouva à terre, le nez en sang, à moitié assommé.

- Oh mon dieu ! Kyo, tu n'avais pas besoin de le frapper aussi fort ! S'écria Tohru en rejoignant l'homme à terre.

- Pas besoin ! Tu me trompes et tu voudrais que je lui offre des fleurs ? J'ai même été trop gentil. Si tu le veux tant que ça, tu n'as qu'à le garder ! Moi je me casse et je ne veux plus te revoir ! C'est fini !

Il la planta là pour partir d'un pas rapide et rageur. Une fois rentré, sans s'annoncer, il passa devant Shiguré qui venait voir ce qu'il se passait dans l'entrée d'où la porte avait claquée violemment. Il le bouscula sans même s'excuser, trop énervé pour l'entendre ni même le voir, et s'enferma dans sa chambre. Shiguré pu entendre divers bruits de verre brisé, de choses balancées contre les murs et le plancher ainsi que des cries même pas contenus. Il n'osa pas aller vérifier ce qu'il se passait. Il ne voulait pas se prendre un coup qui l'aurait fait valser à l'autre bout de la maison. Il n'avait plus qu'à attendre que la crise s'apaise d'elle-même. Enfin si Kyo comptait s'arrêter avant que la maison ne s'écroule.


Et voilà.

J'espère que ça a plu.

A la prochaine !