Bonjour tt le monde,

Voici ma première fic donc s'il vous plaît soyez franc et dites-moi ce que vous en pensez. J'ai déjà écrit le 1er chapitre mais je veux d'abord connaître votre avis. ca vous donne envie de lire la suite?

Euh... soyez indulgents quand même, hein?

Il y a des passages qui se réfèrent au manga mais j'ai imaginé une histoire bien différente, comme par exemple le lieu de l'action, toujours à Amestris.

Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Hiromu Arakawa
Rating : K

Titre : On se retrouvera


Prologue :

Un jeune homme était installé sur une branche haute d'un arbre grand et majestueux. Des mèches blondes voletaient autour de son visage et son regard d'or fixait l'horizon, une trouée dans la végétation lui indiquant l'endroit où se trouvait sa maison. Sa maison... Il la détestait. Elle lui rappelait tous les jours des choses qu'il aurait voulu oublier. Des choses qui l'obsédaient malgré lui. Il y avait toutes ces questions qui tourbillonnaient dans sa tête sans qu'il soit capable d'y trouver des réponses. Et cela le rendait fou! Parfois, dans un accès de rage, il avait envie de la brûler, en espérant que la fumée emporterait avec elle ses questions, ses souvenirs, sa douleur. Mais, à chaque fois, il était incapable de le faire. Quelque chose le retenait. Comme à chaque fois, il se disait alors qu'il n'avait qu'à partir, laisser cette maison tomber en ruines. Il se disait qu'en partant, il laisserait tout derrière lui, qu'il pourrait ainsi tout reprendre à zéro. Mais même ça, il ne pouvait pas le faire. Il finissait par se dire qu'il aimait se faire souffrir , pour se complaire dans cette maison qui ne lui apportait rien. Et il se détestait d'être incapable de quitter le seul endroit qui lui rappelait qu'il avait eu une famille.

Il ferma les yeux, refusant de laisser les souvenirs affluer. Mais il ne pouvait pas rien y faire. Il savait qu'il ne pourrait pas lutter. Il savait que, plus il les fuyait, plus présentes, plus fortes, plus longues aussi, étaient ces périodes de mémoire. Au bout de quelques minutes, il laissa son esprit se remplir d'images. Des images de joie, de rires, de complicité. Des images de douleur, de solitude, de peur. Des images de haine et de colère. Pourquoi devait-il à chaque fois s'infliger ce supplice? Toutes ces images qui arrivaient d'un coup, qui se mélangeaient, incohérentes, pour mieux embrouiller son esprit fatigué. Mais tout comme il savait qu'il ne pouvait lutter contre elles, il savait que toutes ces images commenceraient bientôt à s'imposer dans son esprit dans un ordre précis, plus insistantes sur certains passages de sa vie que sur d'autres. Il se laissa emporter par leur flot.