Petit one-shot comme ça. N'hésite pas à me dire ce que vous en pensez. (et si vous en pensez rien, c'est pas grave, je pense que je survivrais)(peut-être)(j'espère)
La nuit est sanglante. La bataille fait rage sur la plaine. Loup-garous, géants et sorciers s'entre-déchirent dans un fracas terrible. Tous sont désespérés, épuisés d'une lutte qui n'a que trop duré. À présent c'est pour leur propre survie qu'ils se battent. Il n'y a plus d'idéologie, plus de désir, seule la simple obsession de vivre encore un peu demeure. Les guerriers voient tomber leurs ennemis, leur amis, leurs frères. Il n'y a plus de camp, la mort accepte tout le monde en son sein.
Il y a une colline. Au dessus deux sorciers, deux mages considérés comme les plus puissants de leur temps, se font face. Ils n'entendent pas les bruits de lutte, les hurlements et les râles infâmes des mourants. Il n'y a plus qu'eux, perdus, isolés dans la tourmente. Depuis des années ils se nuisent, ils s'affrontent dans un combat sans fin. Mais la lutte stérile va s'achever.
Une incroyable aura de pouvoir et de magie les entourent, fantastique halo projetant ses rayons aveuglants sur la plaine déchirée. Pour l'heure ils s'observent, ils se jaugent.
Tous deux savent qu'un seul vivra.
Ils sont en garde, baguette levée, prête à ôter la vie à son adversaire. Dans les yeux de l'un brille une folie meurtrière. Dans l'autre, pétille l'étincelle de ceux qui savent que leur cause est juste.
Ils sont deux, mais un seul vivra.
L'aube lèche l'horizon des ses flammes sanguines. Le signal est lancé, commence le ballet des sortilèges sur la colline. Le fou et le juste volent au milieu des éclairs d'émeraudes, de lave et d'opale. Ils esquivent dans une dernière danse macabre. Mais ils sont de forces égales, et le duel est destiné à durer.
Ils sont deux, peut-être qu'aucun ne survivra.
Le soleil est au zénith. Sur la plaine le combat a cessé. Les survivants sont épuisés. Le camp du juste a vaincu, mais n'a pas gagné. On ne gagne jamais avec autant de souffrances et de morts.
Sur la colline le duel s'achève. Les combattants sont épuisés mais déterminés. Nul ne songent à les arrêter.
Ils lancent un ultime sortilège. Deux éclairs améthystes fusent. Le juste esquive. Pas le fou.
Ils étaient deux, à présent un seul vit.
Dumbledore contemple tristement la plaine meurtrie.
Grindelwald a périt, mais bien trop élevé fut le prix.
