Disclamer : Les personnages de cette fiction et son contexte appartiennent a Katsura Hoshino, merci à elle pour ce sublime manga :D
Précision : Cette fiction ne sera pas très longue (environ 4 chapitre et un bonus si vous êtes gentil (A) ) mais elle est déjà quasiment finie sur mon pc, donc je la posterais en entier, c'est promis !
Le debut datte d'il y a deha plusieurs mois (et oui entre temps j'ai perdu toute mone inspiration) donc je m'excuse de sa nullité d'avance x)
Merci a ceux qui liront. Bonne lecture en esperant que vous aimerez
Taku' qui vous salut *sort en courant*
CHAPITRE 1.
La nuit était épaisse déjà depuis un moment. Minuit était peut être passé, peut être pas, mais déjà la lune trônait en maitre sur le firmament et dardait la tour de la Congrégation de ses rayons blafards. Dans les couloirs maintenant silencieux, une ombre se déplaçait avec rapidité et silence. Elle remonta plusieurs couloirs et, passant sous une fenêtre éclairée d'un rayon solitaire, sa silhouette se découpa un instant.
C'était un jeune homme de taille convenable, fin et pourtant musclé, il était habillé chaudement pour cette nuit pourtant tiède. Un bandeau cachait son œil droit, et des mèches mal-ordonnées d'un roux-rouges, retombaient autour d'un visage pâle. Tournant un instant les yeux vers le ciel, un demi-sourire rêveur se posa sur ses lèvres, puis l'ombre le reprit dans ses bras… Lavi, lui, reprit son chemin.
Alors qu'il arrivait dans un couloir bien connu désormais, il ralentit son pas. Hésitant un instant, il sembla presque inquiet, puis lâcha un demi-soupir et son courage revint. Il se glissa alors jusqu'à une porte, semblable aux autres. Hautes, en bois massif, elle semblait aussi solide que la pierre qui l'encerclait. Une lourde serrure d'acier brillait doucement sous la poigné tout aussi imposante. Devant cet ouvrage digne d'un titan, Lavi eut un sourire et dans sa main gauche apparut un petit crochet qui semblait bien frêle par rapport à la porte.
Après quelques secondes de silence total, le roux commença le fastidieux travail de crocheter la grosse serrure. Heureusement pour lui, il avait toujours été habile pour ce genre de jeu et ceci ne lui prit que quelques minutes. Lorsque son travail fut achevé un éclat de contentement passa dans son unique prunelle émeraude, puis disparut. Il poussa la porte avec fermeté mais doucement et entra dans la pièce sans un bruit.
C'était une grande chambre, semblable à toutes celles de la Congrégation. Un lit, une armoire, un bureau. Pourtant, comme toutes les chambres de cette tour, on y ressentait la présence de son occupant. Sur le bureau, des feuilles de mission trainaient à côté d'élastique et d'une veste d'exorciste. Près du lit, un fourreau vide reposait sagement contre le mur, attendant de protéger à nouveau sa lame. Et dans un coin, près de la fenêtre, un étrange et mystérieux sablier se reposait, une fleur de lotus dans sa partie supérieur.
Connaissant tout ceci par cœur, chaque détail, chaque grain de poussière, Lavi n'y prêta qu'une attention distraite. Pour lui, ce qui était réellement important se trouvait dans le lit à sa gauche. C'était d'ailleurs vers là qu'il était en train de se tourner. Yu Kanda, le garçon le plus détestable et craint des exorcistes dormait là. Lavi sentit l'air rentré plus librement dans sa poitrine, et son cœur se calma…
Caché dans l'obscurité d'un recoin, derrière Lavi, un jeune homme à peu près aussi grand que son compatriote attendait en silence. Les yeux perçants, les sourcils froncés et une moue peu gentille sur les lèvres, il ne semblait guère joyeux de voir quelqu'un entrer dans sa chambre à une telle heure. Ses longs cheveux corneilles retombaient librement sur ses épaules, encadrant un corps svelte, donnant toutefois une impression de force. Dans le silence et l'ombre de la nuit, Kanda leva lentement Mugen.
La suite fut des plus rapides. La lame fendit la nuit et, s'étant rapproché de sa victime, Kanda finit par poser Mugen sur la gorge de Lavi. Un silence de mort tomba sur la chambre. Un silence où chacune des deux personnes attendit la réaction de l'autre. Juste un silence, bientôt brisé par un Lavi taquin, comme toujours :
« Yu-chan, ce n'est pas que je ne te fais pas confiance, mais ta lame me parait un peu trop proche de mon écharpe et donc de mon cou, là.
-Tais-toi, nabot !
-Si tu enlèves ton sabre de ma gorge j'accepte, sinon je jure de parler jusqu'à ma mort pour ta plus grande joie. »
Lâchant un soupire énervé, Kanda retira Mugen de la gorge du roux et s'éloigna vers la fenêtre. Il n'avait pas l'habitude de céder face à Lavi, mais ce soir –ou plutôt cette nuit- il ne se sentait pas d'être affreusement affreux. Il voulait juste qu'on le laisse tranquille, seul. Posant son regard sur l'extérieur, le jeune homme accrocha du regard la lune, et se plongea dans sa douceur. Il en oublia presque la présence indésirable qui s'était glissée dans ses appartements. Presque…
« Pourquoi es-tu entré dans ma chambre ? Lâcha le ténébreux, agressif. »
Pour une fois, seul le silence lui répondit. Surpris par ce comportement plus qu'étrange du futur Bookman d'habitude si plaisantin, Kanda se retourna en fronçant les sourcils. Lavi avait le regard posé sur le sol, et sentant les yeux autoritaire du Japonais sur lui, se recroquevilla un peu. Il semblait se défendre d'une menace invisible. Plantant brusquement son œil émeraude dans ceux, onyx, d'un Kanda mal à l'aise par ce brusque changement de comportement, il sembla le défier.
« Pour rien. »
Telle fut la réponse de Lavi, avant qu'il ne se dirige vers la porte. Sa main se posa sur la poignée qu'il enclencha avec fermeté… Avec la fermeté de quelqu'un qui fuit. Ceci n'échappa pas à Kanda qui fut piqué au vif par tant de mystère. Il n'aimait pas ce genre de comportement, et encore moins venant de Lavi, la personne la plus énervante qu'il connaisse.
Sortant brusquement de sa position statique, Kanda bondit vers le roux et l'attrapa par l'écharpe qui protégeait son cou. Il tira un bond coup, ce qui eut le don d'arrêter net Lavi. Se raidissant, il resta immobile, se préparant aux foudres du nippon, connu pour son manque d'indulgence. La prise se fit plus ferme sur son écharpe, l'étranglant à moitié.
« Que faisais-tu dans ma chambre !
-Rien… Soupira Lavi »
La réponse ne plut pas au Japonais qui tira plus fort sur l'écharpe, obligeant l'intrus à se retourner vers lui pour pouvoir respirer pleinement. Pourtant, et pour son plus grand étonnement, il sentit Lavi suffoquer mais rester toujours aussi statufié. La colère prit doucement de l'ampleur en lui. Colère dressé face à se silence, face à cette absence de courage. Voila pourquoi il haïssait Lavi. Parce que dans le fond, il n'était rien d'autre qu'un lâche, comme beaucoup de ceux présent dans cette tour.
« Pourquoi es-tu entré dans ma chambre en pleine nuit ?!
-Pour rien… »
La réponse n'avait été qu'un souffle. Un souffle plein de douleur et de tension. Un souffle menteur, et pourtant un souffle salvateur. Pour Kanda s'en fut trop. Mugen –toujours dans sa main droite- se leva à nouveau, aussi menaçante qu'une promesse de mort. Serrant l'écharpe plus fort de sa main libre, il étouffa un Lavi qui ne sembla pas réagir.
« Réponds-moi ! »
Sa voix s'était faite impérieuse, aucun moyen d'échapper à l'injonction. Mugen s'orienta de manière à transpercer son adversaire si la réponse tardait trop à venir. Et, à quelques centimètres d'elle, Lavi suffoquait totalement. Encore quelques minutes de supplice, et puis se serait fini. Il le savait, et peut être l'espérait-il aussi. Kanda haussa le ton, entrant dans une rage noire :
« Réponds, imbécile ! »
Il y eut un instant où il crut que Lavi lâchait quelque chose, une réponse peut être, puis tout ce passa à une rapidité aveuglante. Lavi virevolta sur ses talons, faisant brusquement face à son tortionnaire. Leurs regards se croisèrent puis le roux s'avança vers le ténébreux. Un pas, puis un autre, et il se pencha avec vivacité. Ses lèvres effleurèrent celles de Kanda, totalement ahuri, puis s'enfuirent. Tirant un grand coup sur son écharpe, le futur Bookman réussis à la libérer, avant de faire demi tour. Pourtant, ce fut à ce moment que Kanda se décida de réagir. Mugen bougea, et en tournant, Lavi sentit la morsure brulante de l'acier sur sa joue. Il ne s'arrêta pas, et disparut avec plus de rapidité qu'un faon apeuré dans le couloir sombre…
Kanda se retrouva seul dans sa chambre, ne comprenant pas encore ce qu'il se passait. Seul… Enfin. Il avança comme un automate vers la porte et la referma à clé. Il glissa l'aiguille dans le minuscule interstice entre le battant de la porte et sa monture, et retourna s'asseoir sur son lit. Ses yeux se posèrent sur le minuscule bout de l'aiguille encore visible. S'il n'avait pas pris l'habitude de mettre ceci dans sa porte, jamais il n'aurait su que quelqu'un était entré dans sa chambre plusieurs fois de suite. Jamais il n'aurait surpris Lavi ce soir. Jamais…
Un grognement de rage s'échappa de sa gorge, et il donna un puissant coup de poing dans le matelas. Le bruit mat qui en résultat fini par le faire sortir de ses gonds. Se levant dans un mouvement plein d'énergie, il attrapa le fourreau de Mugen et sortit de sa chambre. Il n'avait plus qu'une pensée : se défouler…
[…]
Ca faisait des heures qu'il était là. Des heures que les coups s'enchainaient face à des ennemis invisibles. Des heures que Lavi était venu le voir et des heures qu'une sorte de transe apathique tenait Kanda. Il avait réduit ses pensées en cendres et préférait avoir recours à des gestes habituels pour se changer les idées. Et ceci avait marché.
Le soleil avait pointé le bout de son nez depuis longtemps déjà et les coups que le japonais portait à ses ennemis invisibles étaient toujours aussi forts. Rien en lui n'indiquait une quelconque fatigue. Il était encore totalement plongé dans son entrainement lorsqu'il entendit un bruit de pas derrière lui. Dans un mouvement plein de force et de grâce, il virevolta et tendit son sabre devant lui. La pointe arrivait à quelques centimètres de la gorge de Lenalee, nullement surprise.
« Bonjour Kanda.
-Que veux-tu ?
-Nous fêtons le retour d'Allen, à 13h, veux-tu te joindre à nous ? Demanda la jeune file avec un sourire.
-Non.
-Je m'en doutais… Elle eut l'air sincèrement déçue. Dans ce cas, passe manger vers midi, parce qu'après il y aura du monde. Bonne journée, Kanda. »
Sans un mot de plus, un simple sourire sur les lèvres, la jeune fille repoussa le sabre et fit demi-tour. Elle partit et le temps reprit son cours. Kanda, interrompu au milieu de ses exercices ne trouva pas l'envie de recommencer. Il retourna jusqu'à un coin de la grande salle d'entrainement et attrapa une serviette et le fourreau de son arme. Une fois celle-ci rangée, il repartit vers ses appartements.
Une fois dans ceux-ci, il se posa sur son lit. Maintenant qu'il était sorti de son entrainement, la fatigue accumulée de l'effort et de sa nuit blanche lui tombèrent dessus. Jugeant que l'heure n'était pas très avancée, le brun s'autorisa une petite sieste… Aussitôt dit, aussitôt fait. Kanda plongea avec un certain soulagement dans le royaume des rêves.
D'un pas vif, le sombre japonais remontait, sans bruit, le couloir qui menait au réfectoire. Comme le lui avait suggéré la jeune exorciste, il allait prendre son déjeuné plus tôt évitant, ainsi, de croiser tout le monde. Bien que certaines personnes de la Congrégation ne lui soit pas tant antipathique que ça, Kanda préférait largement la solitude et le silence, aux conversations idiotes que pouvaient avoir les humains entre eux. Midi était passé depuis une dizaine de minute, et il était sur de ne voir personne. C'était aussi bien.
Alors que le jeune homme arrivait devant les portes du grand réfectoire, il s'arrêta, la main tendue vers la poignée. Brusquement, un étrange pressentiment monta en lui. Sur ses gardes, il resta immobile quelques instants puis reprit son geste. Alors qui abaissait la poignée et tirait la porte vers lui, il comprit ce qui clochait et qui venait de faire tilt dans sa tête. Allen n'était pas en mission, en ce moment… Il n'eut pas le temps de penser plus à cette vérité car, relevant les yeux, il vit que la salle était bondée. Partout des guirlandes bleu foncé et blanc décoraient les murs et au milieu de la salle, une banderole avait été installée. Kanda resta interdit, et entendit à peine l'éclat de voix qui montait de la pièce :
« Joyeux Anniversaire ! »
Comment avait-il pu tomber dans un piège aussi grossier ? Comment avait-il pu oublier que la date d'aujourd'hui était le 6 juin, date de sa naissance ? Mon dieu, quel imbécile il faisait !
Rageant contre lui-même, le ténébreux recula d'un pas, avec l'espoir de pouvoir ressortir et oublier ce qu'il venait de voire et de se rappeler. Malheureusement pour lui, Komui se jeta sur lui, le serrant dans ses bras en hurlant qu'il était ému que leur surprise ait marchée. Kanda le repoussa avec froideur. La voix de son chef retentit à ses oreilles, brusquement menaçante :
« Soit tu participe à ta fête et tu fais plaisirs a tous ceux qui ont préparés ca, soit tu pars mais je te retire des missions pour les 6 prochains mois et je retire les sobas des menus ! »
Froidement, encore plus qu'un morceau de glace, le jeune homme fêtant ses 19 ans vrilla son regard dans celui, tellement enfantin, de celui de son chef. Il lui adressa un regard dégouté, puis se ré-avança vers les invités. Intériorisant son dégout pour ce genre d'événement, le brun se prépara à vivre un après-midi infernal.
Tout le monde était là. Allen et son sourire niais, Lenalee et sa douceur, Crowley et son émotion, Miranda et ses gaffes. Tout le monde à part Lavi. Bookman, son presque grand-père, se tenait parmi les invités, mais son disciple était introuvable. Repensant soudain aux événements de la nuit, Kanda se dit que c'était sûrement aussi bien. Chassant ceci de ses pensées, il alla jusqu'au buffet, se déconnectant du monde pour que sa torture ne soit pas trop dure…
[…]
Lavi entra dans le réfectoire en courant. L'endroit était vide, et le soleil commençait déjà à être bas sur l'horizon. Un soupire de découragement s'échappa de ses lèvres pincées par la déception. Il s'en voulait. De toute façon c'était sur qu'il arriverait en retard, et pourtant, cette nuit encore, il y avait cru.
Se préparant à faire demi-tour, le regard du roux décela un mouvement tout au fond du réfectoire. Quelqu'un était assis, tournant le dos à la salle. Quelqu'un était toujours là, en silence. Son cœur rata un battement, puis un deuxième. Il s'immobilisa totalement, et puis se reprit à espérer. Le jeune homme se dirigea tout doucement, sans un bruit vers la personne qui était là. Au fur et à mesure de ses pas, son cœur reprit un rythme plus doux. Un sourire vint remplacer la moue et un nouvel éclat s'alluma dans ses yeux. Joie.
Une fois dans le dos de l'inconnu, Lavi sourit un peu plus. Devant lui, Kanda était accoudé à une table, la tête dans les mains. Il avait les yeux fermés, et semblait mal. Le roux le détailla un moment, un dernier sourire sur les lèvres, puis il prit son souffle et lâcha avec douceur :
« O tanjôbi omedetô »
Kanda eut un sursaut et se retourna avec vivacité. L'étonnement peignit son visage lorsqu'il découvrit l'origine de cette phrase dans sa langue natale. Lavi continua de lui adresser son éternel sourire un brin moqueur. Sans demander la permission, il vint s'asseoir en face de l'exorciste et le contempla un instant. Alors que Kanda semblait toujours aussi surpris, il demanda, prit d'un léger doute :
« J'aurais du mettre gozaimasu avec ?
-N… Non. Enfin… Comme tu veux. Mais où as-tu appris à souhaite un bon anniversaire en japonais ?
-Yu, Yu, Yu, n'oublies pas que je suis un Bookman ! »
Le brun dévisagea froidement Lavi et détourna les yeux en lâchant un « Cesse de m'appeler ainsi, imbécile ! ». Lavi, lui, ne put réprimer un grand sourire amusé. Il posa devant lui un petit bocal plus large que haut. Après un instant de silence à le contempler, il le poussa en douceur vers Kanda qui regarda la chose avec suspicion. Dans l'eau, une unique fleur était presque fanée. Un lotus. Le roux lâcha, content de lui :
« Ceci est un lotus permanent. Il a la capacité de refleurir dès que la fleur se fane. S'il est entretenu avec amour, il parait que ce genre de fleur peut vivre des dizaines d'années. Une légende raconte que si la personne a qui il appartient meurt, il meurt a son tour et ne refleurira plus.
-…
-Je… je trouvais ca sympa… Enfin je veux dire… Tu as l'air d'aimer cette fleur alors je me suis dit que… M'enfin si tu n'aime pas dis le moi et je… Bafouilla Lavi en voyant le manque de réaction du brun. »
Un long silence se posa entre eux. Kanda avait le regard rivé sur la fleur qui mourrait à petit feu. Alors que Lavi se levait, prêt à reprendre son cadeau, les traits tirés et les yeux éteints, le ténébreux exorciste fit un geste vers la plante. Du bout du doigt il effleura un pétale et, comme par magie, la fleur se recroquevilla et mourut totalement.
Les deux jeunes hommes vrillèrent leur regard sur la plante, presque consterné de la façon dont elle avait périt. Puis la même expression d'ébahissement se posa sur leur visage lorsque la plante devint un bourgeon. Elle renaissait. Lavi murmura alors :
« Elle t'a adopté je crois… »
Puis, remarquant le brusque changement de comportement de son « ami », il se leva et lança un simple « bon je te laisse » avant de s'enfuir vers les portes. Il se sentait à la fois ridicule et heureux. Il avait réussit à touché Kanda et ceci lui faisait sincèrement plaisir. Alors que la porte s'ouvrait devant lui, il entendit un vague « Merci… » mais ne fut pas sur que ce soit le brun qui l'ai dit et pas plutôt son imagination. Lavi disparut dans le couloir avec un petit sourire sur les lèvres…
Alors, alors, alors ? =)
*Okok maggle x)*
