Disclaimer:Les personnages de Vampire Diaries ne m'appartiennent pas, hélas, ils sont la propriété de L.J Smith et des créateurs de la série.
Cette fiction est ma nouvelle version de Plus Fort Que La Mort. Je reprends dès le chapitre 14, et je reprends des éléments de la saison 3 pour insérer Ava dans les aventures de cette saison.
J'espère qu'elle vous plaira !
Sept juin 1824 !
Klaus cherchait Ava. Cette distance qu'il y avait entre eux depuis quelques jours lui était insoutenable. Il savait qu'il n'avait jamais dû lui parler comme ça, mais la savoir en danger le mettait en colère. Les enclos étaient vides, hormis le personnel qui s'occupait des chevaux. Il s'éloigna des écuries, resta planter au milieu de son domaine, ferma les yeux et se concentra. Peut-être était-elle près de la cascade. Elle aimait s'y rendre pour réfléchir. Se concentrant davantage, Klaus finit par entendre les bruits de remous des eaux de la cascade, mais il entendit une conversation, et reconnu la voix d'Ava. La seconde voix le paralysa :
« Parce que tu crois que tu vas t'en tirer comme ça ? »
Lauryn ! Pourquoi cette fille voulait-elle s'en prendre à Ava ? Klaus avait pourtant été clair avant son départ pour Madrid : il s'était lassé d'elle et avait mit fin à leur petit arrangement. Sans perdre un instant, Klaus utilisa sa vitesse pour rejoindre les deux filles, et il arriva juste à temps car Lauryn s'apprêtait à se jeter sur Ava, mais Klaus la stoppa en lui agrippant le cou.
« Tout doux Lauryn ! » dit Klaus avant de la repousser, libérant sa nuque.
Il se plaça devant Ava, qui remerciait le ciel intérieurement que son mari soit intervenu à temps, mais elle savait aussi qu'il lui ferait la leçon une fois seul. C'est un risque à courir, et sur ce coup là, elle se savait la fautive de l'histoire, en partie.
« T'es sur mon territoire Lauryn ! » lui dit Klaus.
« Tu oublies notre accord, j'ai le droit de venir ici ! » répliqua Lauryn.
« Plus depuis vingt-cinq ans. Notre petit pacte a prit fin, et je te serai gré de ne plus t'en prendre à ma femme ! » la prévint-il tout en gardant son calme.
« Je l'aurais un jour ou l'autre, crois-moi, et elle regrettera de t'avoir rencontré ! » martela Lauryn.
« C'est moi qui regrette Lauryn, si j'avais su que tu m'ennuierais si vite, jamais je ne t'aurais laissé la moindre chance ! » lâcha Klaus.
Un éclair de douleur passa dans les yeux de Lauryn.
« Tu ne m'as jamais aimé ! » souffla-t-elle.
« Je croyais pourtant avoir été clair : pas d'amour entre toi et moi, mais tu as enfreins la règle ! » dit-il. « Va t'en Lauryn, et si jamais tu recommences à suivre Ava, je te tuerais ! »
Devant l'air plus que sérieux de Klaus, Lauryn n'eut pas d'autres choix et se résigna à partir. Klaus attendit que la jeune louve soit hors de vue avant de se tourner vers sa femme, qui avait gardé la tête baissée.
« Hey ! » lui fit-il tendrement.
« Je vais avoir des problèmes ? » demanda-t-elle, sans pour autant lever la tête.
« Non ! » répondit-il.
Il se rapprocha d'elle et la prit dans ses bras, où elle s'y blottit.
« Il se fait tard, rentrons ! » dit-il.
Il la porta comme une mariée, et elle enfouie aussitôt son visage dans la nuque de son mari, et respira son odeur à plein poumon.
Une heure plus tard, ils étaient dans leur chambre, blottit l'un contre l'autre après l'amour.
« Hum que ça m'a manqué ! » dit Ava.
« A moi aussi ! » lui murmura Klaus à l'oreille.
« Est-ce qu'on va quitter Londres un jour ? » demanda-t-elle.
« Tu n'es pas bien ici ? » s'étonna-t-il.
« Bien sûr que si, mais je voulais juste savoir si tu me ferais voir d'autres endroits ? » dit-elle avant de se relever pour mieux le voir.
« J'ai cru que tu ne me le demanderais jamais ! » souffla-t-il avant de capturer sa bouche.
Il s'allongea sur elle, avant d'interrompre le baiser.
« Tu n'as qu'à demander princesse, et je t'emmènerais au bout du monde ! »
1920 !
Il lui avait promit le monde, et il le lui avait donné. Durant deux siècles ils avaient voyagés encore et encore, en compagnie de Rebekah toujours, et d'Elijah durant un certain temps, avant que ce dernier ne décide de s'éloigner un peu, ce qui avait attristé Ava car Elijah était le frère qu'elle n'avait jamais eu, mais il lui avait assuré qu'ils se reverraient bien un jour.
Grande amatrice de lecture, Ava avait découvert au fil des décennies de grands auteurs tels que Jane Austen, Charlotte Brontë ou sa sœur Emily Brontë. Bien sûr il y avait eu aussi d'autres grands auteurs, mais ces trois femmes en particulier avait su toucher Ava au plus profond d'elle-même à travers leurs histoires et leurs personnages diverses.
Ava avait également eu l'occasion de rencontrer Kol, le plus jeune fils de la famille. Mais Klaus et Rebekah, sachant le danger qui les guettait, n'avaient eu d'autres choix que de planter une dague en plein cœur de Kol. Son corps reposait à présent dans un cercueil que Klaus emportait partout avec lui. Ava mourrait d'envie de savoir pourquoi son mari et sa sœur faisaient cela, puis un jour, Klaus lui avoua le plus grand secret de leur famille : la mort de leur mère, la sorcière originelle de la famille, tuer violemment par leur père, Mikael, un vampire qui chassait les vampires, et il s'était mit en tête de traquer et tuer ses enfants l'un après l'autre. Finn et Kol reposaient à l'abri dans leur cercueil, et Klaus ne les réveillerait uniquement le jour où ils seraient enfin débarrassés de Mikael.
« Tu ne dois jamais t'éloigner de moi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose ! » lui avait-il dit.
« Mais, et Elijah ? » lui avait-elle demandé.
« Elijah est le plus sage d'entre nous, n'aies crainte, il ne lui arrivera rien ! » l'avait-il rassuré.
L'air confiant de Rebekah avait finit par rassurer la jeune espagnole, et ils avaient pu continuer leur voyage.
Chicago, 1920 !
Dans un bar, Klaus et Ava dansaient l'un contre l'autre au rythme envoûtant d'un jazz, chanté par la propriétaire de l'endroit.
« Tu es radieuse dans cette robe mon amour, cette époque est faite pour toi ! » la complimenta-t-il.
« Serai-ce un moyen de me mettre dans votre lit, Monsieur ? » sourit-elle.
« Absolument ! » dit-il avant de sourire à son tour.
Il lui vola un léger baiser sur ses lèvres recouvertes de rouge. Un rouge qui était assortit à sa robe style Charleston, épousant magnifiquement ses courbes. Ses jambes étaient recouvertes avec des bats en résille, et des gants en soie noire aux mains. Ses cheveux blonds se regroupaient en un chignon parfait, retenu par une broche à cheveux sertit de quelques petits diamants. Elle avait quand même laissée quelques mèches s'échapper, entourant son beau visage, et donnant de la profondeur à ses yeux bleus.
« Le rouge est définitivement ta couleur ! » dit-il dans un sourire.
« Tu n'es pas mal non plus dans ton genre ! » lui retourna-t-elle.
Klaus, lui, portait la même tenue que les hommes de la soirée : un costume noir, une chemise blanche et un nœud papillon. Ses cheveux bouclés rabattus en arrière. Rebekah n'était pas loin, mais Klaus était trop absorbé par sa femme.
Ava se perdit dans les yeux bleus de son mari, quand la soif prit le dessus. Klaus aperçut la soif apparaître sur le visage de sa femme :
« Respire ma chérie, on va aller étancher ta soif ! »
Quittant le club, Ava et Klaus trouvèrent un endroit isolé, et tombèrent sur une femme vêtue d'une robe verte et qui se rendait au club, seule. Klaus l'arrêta, l'hypnotisa pour qu'elle ne fasse aucun bruit, et lui dégagea la nuque, laissant la liberté à Ava de se nourrir à sa guise. Klaus n'avait pas soif, il eut donc tout loisir d'observer sa femme se nourrir. La femme respirait encore quand Ava eut étanchée sa soif, donc, Klaus lui donna un peu de son sang pour que sa plaie au cou se referme, puis lui fit oublier ce qu'il venait de se passer et la laissa repartir.
Regardant Ava, celle-ci tentait d'essuyer les quelques gouttes de sang qui perlaient sur ses lèvres, mais Klaus le fit à sa place en y faisant courir sa langue.
« Tu te sens mieux ? » lui demanda-t-il.
« Beaucoup mieux, et j'ai envie de toi ! » susurra-t-elle.
« Comme d'habitude ! » s'amusa-t-il avant de l'embrasser.
Elle se retrouva rapidement plaquée contre le mur, les mains de Klaus partout sur son corps, sur ses jambes, remontant légèrement sa robe.
« Ne me fais pas attendre Niklaus, tu sais très bien que je déteste attendre ! » lui dit-elle en lui défaisant prudemment son pantalon.
Ils firent l'amour dans cette ruelle, se moquant d'être oui ou non observés.
Il était plus de vingt-trois heures lorsque Klaus chercha Rebekah. Il la trouva à une table à l'abri des regards, en compagnie d'un homme qui semblait être de leur espèce puisqu'ils se nourrissaient tout deux d'une femme. Ava prit la main de son mari.
« Elle a l'air de bien s'amuser ! » dit-elle.
Klaus souffla avant de se diriger vers sa sœur, sans pour autant lâcher la main d'Ava.
« Il est tard Rebekah, on part ! » dit Klaus en prenant sa sœur par le coude qui se défit de son étreinte.
« Lâche-moi ! » rétorqua-t-elle.
« Qui est cet homme ? » dit l'homme en se levant pour lui faire face.
« Stefan non arrête, il te tuerait ! » l'arrêta Rebekah en se plaçant devant lui. « Il est plus fort qu'il n'y paraît ! »
« Et bien, voici donc le fameux Stefan Salvatore, j'ai entendu tellement de choses sur toi ! » dit Klaus avant de regarder sa sœur. « Tu avais raison, il a de drôle de cheveux. »
Il arbora un sourire, mais ce sourire se fana quand Stefan fit dévier son regard sur Ava.
« Qu'est-ce que tu veux ? » demanda Rebekah.
« Je veux partir ! » répondit Klaus.
« Alors pars sans moi je ne suis pas ta petite amie, et puis tu as une femme pour te tenir compagnie ! » dit Rebekah en se penchant vers son frère.
« Non, tu es ma sœur, ce qui veut dire, que tu fais ce que je dis ! » claqua-t-il en la tirant vers lui.
Klaus croisa le regard d'Ava. Un regard compatissant et curieux. Elle lui fit un léger signe de tête, et Klaus finit par relâcher sa sœur.
