Rating : T
Pairing : Blaine x Kurt, Karofsky fait aussi partie des personnages principaux.
Disclaimer : Glee ne m'appartient pas. Je ne fais qu'utiliser ses personnages pour les torturer un peu ^^
NDA : Spoil saison 3.
Kurt vient d'apprendre la tentative de suicide de David. Cela lui fait mal de l'apprendre et ne comprends pas ce qui a pu pousser Karofsky à faire ça. Blaine se rend compte que son petit-ami se sent coupable et décide de l'autoriser à aller voir David à l'hôpital.
À peine Blaine a-t-il franchi la porte d'entrée de la maison Hummel-Hudson, qu'il se rend compte que quelque chose ne va pas. Il salue Burt.
-Bonjour Burt. Que se passe-t-il ? Où est Kurt ?
-Bonjour mon grand. Pour Kurt, il est resté enfermé dans sa chambre depuis qu'il a pris son petit déjeuner. Blaine, il a eu un coup de téléphone qui l'a apparemment secoué. Je n'ai pas pu lui demander quoi que ce soit qu'il c'est enfermé. Il n'a pas voulu que je rentre.
-Je vais aller le voir, il me fera rentrer et je le lui demanderais.
-Tu aimes vraiment mon fils n'est-ce pas ?
-Oui, Burt, j'aime Kurt de tout mon cœur, répondit sincèrement Blaine en rougissant et souriant doucement.
-Je suis content de l'entendre de ta bouche. S'il te plait, prends soin de lui et si quelque chose ne va pas, n'hésite pas à venir me voir.
-Merci.
Burt lui tapota gentiment l'épaule et l'autorisa à se rendre au sous-sol. Blaine s'arrêta devant la porte et écouta. Mais il n'entendit aucun son. Toquant doucement il patienta, mais aucune réponse ne lui parvint. Après trois tentatives il inspira et ouvrit de lui-même la porte. Il n'aimait pas s'introduire ainsi dans l'espace privé de son petit ami, mais au vu des paroles de Burt, c'était nécessaire.
Il ne remarqua rien, il crut même que Kurt n'était pas dans sa chambre, jusqu'à ce que finalement il entende un son étouffé provenir du petit recoin où se trouvait la coiffeuse de Kurt. S'approchant il le découvrit assis par terre, le dos contre le mur. Ses jambes étaient repliées contre son torse et ses bras les entouraient. Son visage reposait dans ses derniers.
Le son d'un sanglot affola Blaine qu'il s'approcha un peu plus.
-Kurt ?
Son appel resta sans réponse alors Blaine se mit à genou et posa sa main sur ses cheveux afin de lui dire qu'il était là. Mais Kurt continua de sangloter et même encore un peu plus. Non découragé, Blaine commença à caresser ses cheveux jusqu'à ce que finalement Kurt relève son visage pour se jeter dans ses bras. Surpris par autant de tristesse de la part de son petit ami, Blaine le garda contre lui jusqu'à ce qu'il se calme. Restant silencieux, mis continuant de lui caresser le dos avec tendresse.
-Pourquoi ? murmura Kurt dans son cou.
-Pourquoi quoi mon cœur ? Que ce passe-t-il ? Pourquoi tu pleures ?
Faiblement, Kurt se recula et baissa son visage, mais Blaine le lui releva avec douceur. Il l'aida à se relever et ils s'installèrent sur le bord du lit du jeune homme. Blaine garda sa main dans la sienne.
-Dis-moi Kurt. Tu sais que tu peux me parler.
-Je…
Blaine le prit contre lui et de sa main, il lui caressait la nuque. Il se demandait ce qui arrivait à son amant pour le mettre dans cet état. Kurt enfouit son visage dans son cou. Ses larmes coulaient sur la peau de Blaine.
-Tu sais que tu peux me parler.
-Je sais.
Kurt se releva et s'essuya les joues avec la manche de sa chemise, étonnant Blaine qui ne l'avait jamais vu faire ce genre de geste.
-C'est… ce matin, j'ai reçu un coup de téléphone. C'était David.
-Karofsky ?
-Oui. Il… Il est à l'hôpital, car… Oh Blaine…
-Mais pourquoi t'a-t-il appelé ? Il te hait.
-Non, il ne me hait pas en fait… Avant la Saint-Valentin, il m'a avoué m'aimer.
Blaine fronça les sourcils, comment ça ? Il lui à dit cela ? Kurt le vit et soupira bruyamment. Il ferma les yeux avant de continuer.
-J'ai refusé, je lui ai fait comprendre que j'étais avec toi et que je t'aime. Qu'il ne m'aura pas.
-Alors pourquoi est-il à l'hôpital ?
-Il a essayé de se suicider, Blaine…
Le jeune homme écarquilla les yeux et sans plus attendre, il reprit Kurt contre lui. Même s'il n'aimait pas Karofsky pour en avoir fait baver son petit-ami. Mais ce qu'il avait fait, il le comprenait. Kurt se sentait mal et n'arrivait pas à comprendre pourquoi David avait été jusque-là.
-Pourquoi a-t-il fait ça ?
-Je ne sais pas Kurt, calme-toi s'il te plait.
-C'est ma faute…
-Non, affirma Blaine en reculant Kurt pour qu'il le regarde.
Le jeune homme lui prit le menton entre ses doigts et plongea son regard dans le sien. Il détestait le voir ainsi. Il lui sécha tendrement les larmes.
-Ne pleure plus mon cœur. Je n'aime pas Karofsky, mais…
-Comment peux-tu dire ça alors qu'il a failli mourir Blaine ?
-Mais je comprends son envie d'en finir…, continua Blaine sans prêter attention à ce que venait de dire son petit-ami.
Kurt ne comprenait pas ce que voulait dire Blaine. Cela l'inquiétait, car jamais son amant ne lui avait parlé ainsi. Ils restèrent un long moment dans les bras l'un de l'autre. Ce qu'il s'était passé était douloureux. Car même si Karofsky avait fait de lui son souffre-douleur, il ne pouvait pas le détester davantage.
Après avoir passé du temps en silence dans la chambre de Kurt, Blaine lui demanda d'appeler l'hôpital. Ils furent autorisés à rendre visite à David. Arriver dans le couloir, Blaine prit la main de Kurt et le fit tourner doucement vers lui. Il voyait bien sa peine.
-Je vais t'attendre ici. Prend ton temps mon cœur.
-Merci d'être là Blaine…
Ce dernier lui sourit et pressa simplement sa main dans la sienne pour lui donner le courage nécessaire d'entrer dans cette chambre. Kurt y entra doucement, tenant d'une main les fleurs qu'il avait achetées. David était assis dans son lit. Et là, tout s'enchaina. David lui avoua tout et Kurt eut alors conscience qu'au lieu de le blâmer, il devait l'aider. L'aider à s'en sortir et à s'aimer tel qu'il est. Et David s'excuse d'avoir été si méchant envers lui.
Dans le couloir, Blaine se demandait dans quel état reviendrait son petit ami. Mais il savait aussi que Kurt allait lui poser des questions. Des questions auquel il avait peur de répondre, ne sachant pas comment son petit-ami allait réagir.
Quelques minutes plus tard, alors qu'il marchait dans le couloir pour passer le temps et essayer de penser à autre chose, Kurt sorti de la chambre. Il s'avança vers lui et sans dire un mot ils se sourirent légèrement pour ensuite quitter l'établissement. Arrivé chez Kurt, Burt lui demanda de venir le voir.
-Je vois que tu vas un peu mieux, peux-tu m'expliquer ce qu'il s'est passé ?
-Et bien…, hésita Kurt en s'asseyant sur le fauteuil en face de son père.
Voyant de désarroi se peindre sur le visage de son amant, Blaine s'installa sur l'accoudoir près de lui et lui prit la main. Kurt comprit alors qu'il était là pour le soutenir. Inspirant profondément, Kurt commença alors à s'expliquer. Au fur et à mesure qu'il parlait, Burt fronçait les sourcils et voyait bien que Kurt était affecté par ce qui était arrivé à David. Lui-même ne pouvait pas rester indifférent. Il vit une larme couler sur la joue de son fils et sans prévenir, il se mit debout et le prit dans ses bras. Blaine se recula légèrement.
-Mon chéri calme-toi, je comprends que tu te sentes mal, mais vouloir l'aider c'est tout toi et je sais que tu y arriveras. Mais ne néglige pas les personnes qui t'entour et surtout Blaine.
Celui-ci rougit en voyant Burt le regarder. Il se sentit mal en se rappelant de certaines choses et le fait que lui n'avait pas eu tout cela lorsqu'il en avait eu besoin. Il avait dû affronter son mal seul, et n'avait jamais pu faire en sorte de redevenir celui qu'il était… jusqu'à ce que Kurt entre dans sa vie. C'était sa joie de vivre, son rayon de soleil, et le voir si proche de son père lui fit comprendre que lui n'avait pas cette joie-là.
Ce fut comme si Burt lisait en lui. Levant un bras, il lui fit signe de s'approcher et l'entoura de son bras. Blaine se laissa faire et posa sa tête contre l'épaule de cet homme si gentil.
Kurt sentit plus qu'il ne vit son petit-ami près de lui. Relevant la tête, il le vit contre son père, les yeux fermés comme s'il tentait de cacher ce qu'il ressentait.
Finalement, Burt les laissa descendre dans la chambre de Kurt et lorsqu'ils furent seuls, Blaine se laissa tomber sur le lit en cachant son visage dans ses mains. Surpris, Kurt s'approcha et se mit à genou devant son amant qui semblait effondré.
-Blaine… Bébé, qu'est-ce qu'il y a ?
-Rien…
-Menteur… Tu sais que tu peux me parler. Pourquoi mon père t'a pris dans ses bras avec moi tout à l'heure ? Qu'est-ce que tu me caches. Et n'essaye pas de mentir, je te connais.
Blaine paniquait, il ne voulait rien lui dire, il ne voulait pas être pris en pitié. Il voulut se relever, mais la main de Kurt l'en empêcha et il sut à cet instant que Kurt était là pour lui. Alors il se laissa emmener une nouvelle fois vers le lit, mais cette fois Kurt s'installa à ses côtés sans jamais le lâcher.
-Je t'écoute.
-Je ne sais pas par quoi commencer…
-Prends ton temps, mais sache que tu ne sortiras pas d'ici avant de m'avoir tout dit.
Alors Blaine soupira en fermant les yeux quelques secondes. Ses doigts se fermèrent un peu plus autour de ceux de Kurt.
-Quand tu m'as dit pour David… cela m'a fait remonter deux ans en arrière. Lorsque j'étais dans mon ancien lycée. En fait… après cet horrible bal, je me suis senti complètement anéanti, je n'ai pas pu retourner au lycée. J'étais chez moi, mes parents m'avaient ramené de l'hôpital, mais j'étais seul. Ils n'ont pas pris au sérieux mes blessures, ils ne m'ont pas accompagné, ils faisaient comme si rien ne s'était passé. Mon père m'a carrément ri au nez lorsque je leur ai dit ce qu'il s'était passé ce soir-là. J'avais l'impression d'être un monstre, d'être rejeté par mes propres parents. Alors je n'ai vu qu'une seule solution pour me sortir de là.
Kurt restait silencieux, mais au fond de lui, une sourde colère grandissait. Blaine continua, comme si parlé de tout cela lui faisait du bien.
-J'ai attendu que mes parents soient partis pour une énième réunion pour quitter ma chambre. Je savais que je trouverais tout dans le placard à pharmacie. Ma mère prenant des antidépresseurs et autres médicaments, je les ai pris et je suis reparti dans ma chambre. J'ai ouvert les boîtes et…
Cette fois, les mots restèrent coincés dans la gorge de Blaine qui déglutit pour retenir ses larmes. Ses mains tremblaient et son corps était secoué de soubresaut. Kurt le prit alors contre lui, l'entourant chaleureusement de ses bras et caressait son dos doucement. Son petit-ami resta silencieux quelques secondes avant de se reculer.
-Je l'ai fait, Kurt… J'ai moi aussi voulu en finir, je ne pouvais plus me regarder dans une glace sans me détester. Me détester d'être différent, de ne pas convenir au projet de mes parents. Je me sentais partir, je revoyais encore et encore, le regard de mon père qui se moquait de moi, j'entendais ses paroles, je l'entendais me dire qu'il était déçu de m'avoir pour fils. Je suis entré dans l'inconscience et j'ai cru alors que j'avais réussi, mais je me suis réveillé à l'hôpital. C'est ma mère qui m'a trouvé. Je suis resté inconscient trois jours. Et lorsque je me suis réveillé, elle était près de moi. Elle tenait ma main.
-Et ton père ?
-Il n'était pas là. Quand j'ai demandé où il était, ma mère m'a dit qu'il travaillait. Mais peu après, au moment de rentrer à la maison, elle m'a dit qu'il ne reviendrait pas. En fait, elle l'a mis à la porte. Quand elle m'a trouvé, mon père ne l'a pas cru et il s'en moquait, ma mère ne l'a pas supporté et elle m'a veillé. Ils ont divorcé.
Les larmes coulaient à présent abondamment contre les joues de Blaine, mais aussi sur celles de Kurt. Il pleurait parce qu'il ne s'était pas rendu compte du mal-être de son petit-ami. Il connaissait Blaine depuis des mois, ils s'aimaient et jamais il n'avait vu cela, alors que son père, lui, l'avait vu aussi clairement que s'il l'avait lu sur une feuille. Il s'en voulut énormément pour cela.
-C'est pour ça que tu as dit comprendre David…
-Oui, je suis désolé Kurt, tellement dé…
-Chut. Tais-toi. C'est à moi d'être désolé, d'être désolé de n'avoir rien vu. Et… je suis heureux que cette tentative n'ait pas fonctionné, car je n'aurais pas pu t'avoir auprès de moi. Tu n'aurais pas été là pour m'encourager à me rebeller face à David. Mais à présent, je veux prendre cette place et être là pour toi et t'aider à t'aimer tel que tu es.
Un long sanglot retentit dans la chambre et Kurt reprit Blaine contre lui, le laissant évacuer tout ce qu'il retenait en lui. Ils n'avaient plus besoin de parler pour comprendre ce dont ils avaient besoin. Blaine se lâcha et savait qu'à présent tout irait pour le mieux. Lorsqu'il se recula de nouveau, Blaine essuya les larmes de son amant.
-À présent, je vais beaucoup mieux. Ma mère m'a aidé, elle s'est excusée de ne pas m'avoir aidé.
-Il a fallu que tu fasses cette tentative pour qu'elle s'en rende compte Blaine… C'est… impardonnable.
-Je sais, mais maintenant elle est là, et je ne peux pas lui en vouloir. Elle était obligée de suivre son mari, elle ne pouvait pas aller contre lui. Alors quand tu m'as dit pour Karofsky, je me suis rappelé de tout ça, et je sais que sans aide, je ne serais certainement pas là aujourd'hui.
-C'est pour cela que tu acceptes que je veuille l'aider ?
-Oui, car tu es un homme merveilleux Kurt, ne laisse personne te dire le contraire, ne laisse personne te maltraiter. Si ma tentative avait marché, je n'aurais pas pu vivre tout ce que j'ai vécu pendant deux ans. Les Warblers, Wes et David, mais aussi et surtout toi, Kurt. Tu ne peux pas imaginer comme je suis heureux depuis que tu es entré dans ma vie.
Kurt ne savait plus quoi dire. Jamais Blaine n'avait pris la peine de lui dire cela. Il lui avait déjà dit qu'il l'aimait, qu'il était heureux, mais jamais de cette façon, jamais après lui avoir avoué quelque chose d'aussi personnel. Il voyait dans ses magnifiques yeux qu'il était sincère.
-C'est vrai ?
-Oh oui ! À la seconde où je t'ai vu dans l'escalier, j'ai été hypnotisé par tes yeux. Pourtant tu avais cette petite lueur au fond, cette lueur que j'avais moi-même, celle de ne pas être à l'aise avec ce que tu es. Alors je t'ai pris sous mon aile, je t'ai aidé. Mais tu n'as jamais su que tu m'as aidé toi aussi.
-Pourquoi avoir attendu que je te mette au pied du mur pour me le dire ? Tu n'avais pas confiance en moi ?
Blaine lui reprit les mains et les caressa de ses pouces. Comment le lui expliquer ? Pourtant en regardant ses yeux il sut, alors il se mit à s'expliquer.
-Je suis tombé sous ton charme à la seconde où je t'ai vu. C'était comme une révélation. Tu étais là, devant moi, et sans que je le comprenne, mon cœur s'est emballé. Pourtant je n'ai rien dit, car tu n'avais pas besoin d'un petit-ami à ce moment-là, mais d'un ami sur qui tu pourrais te reposer. Alors j'ai endossé ce rôle et je t'ai aidé. Je n'arrivais pas non plus à avoir confiance en moi pour me dire que j'aimais un homme. Que ce que je ressentais pour toi, certain me l'on fait chèrement payé, mon père m'avait renié et détesté pour cela.
-Pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
-Parce qu'il fallait que je prenne confiance en moi. Suffisamment pour oser accepter que je t'aime et te le dire. Quand je suis rentré chez moi le soir où nous nous sommes embrassés à la mort de Pavarotti, ma mère s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose et elle est venue me voir dans ma chambre.
-Que… qu'est-ce qu'elle a dit ?
-Elle s'est doutée que c'était toi la cause. Je lui avais parlé de toi, de qui tu étais. Elle a compris que c'était toi, alors je lui ai parlé de notre baiser. Elle était heureuse pour moi et pour la première fois depuis que je suis petit, elle m'a pris dans ses bras.
Kurt sourit faiblement à cela. Finalement, la mère de Blaine l'acceptait comme il était. Il vit son amant se libérer d'un poids énorme. Il aura fallu le malheur de David pour que Blaine se confie à lui, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. C'était quelque chose qu'on ne pouvait pas dire à tout le monde. Il fut vraiment heureux que Blaine ait suffisamment confiance en lui pour lui parler de cela. Il le prit contre lui et déposa un tendre baiser sur sa tempe en l'entourant de ses bras.
Blaine se sentit beaucoup mieux. Il n'avait plus aucun secret pour son amant et savait à présent que leur relation était vraiment sérieuse. Il repensa à l'étreinte de Burt et un sourire fleurit sur ses lèvres. Il n'avait plus de père, il ne lui avait plus donné de nouvelle depuis son départ, mais il en avait un de substitution.
-Je regrette…, murmura-t-il dans le cou de son amant.
-Que regrettes-tu ?
-D'avoir tenté de mourir ce jour-là. C'est la première fois depuis ce jour-là que je n'ai pas honte de ce que je suis. Que je suis heureux de vivre.
-Et moi je suis aussi heureux, car tu es là à présent et nous nous aimons.
-Oh oui ! Je t'aime Kurt, je t'aime plus que tout et je veux que l'on reste ensemble toute la vie.
Kurt se recula légèrement et fronça les sourcils. Avait-il bien compris ?
-Tu es sérieux ? Tu sais dans quoi tu t'engages en disant cela Blaine ?
-Oui, je le sais. Tu es exceptionnel Kurt, tu es si gentil, si agréable et surtout tu restes toi-même. Et je t'aime pour tout cela, je t'aime pour m'avoir fait prendre conscience que je n'étais pas seul. Et je veux te garder toute la vie. Comme je t'aime mon amour !
Les paroles de Blaine firent plaisir à Kurt qui le reprit contre lui, mais cette fois il lui offrit un merveilleux baiser plein d'amour et de tendresse. Bien que la journée ait mal démarré, il était heureux à présent et savait ce qu'il devait faire. Ils se couchèrent sur le lit et Blaine se blottit contre son amant en fermant les yeux. Il avait vraiment un merveilleux petit-ami et savait que Kurt ferait tout pour que David se sente aussi bien que lui à présent. Et finalement, il savait qu'il l'aiderait à en faire autant.
Lorsque Blaine rentra chez lui ce soir-là, il trouva sa mère dans le salon.
-Maman ? Qu'y a-t-il ?
-Blaine mon chéri ! Viens-là.
Le jeune homme s'approcha et s'assit près de sa mère. Il se demandait bien ce qu'il se passait, elle paraissait triste.
-J'ai su ce qu'il s'est passé. Pour le garçon qui harcelait Kurt. Cela m'a rappelé ce jour-là…
-Maman… je…
-Non attends. Depuis que j'ai quitté ton père, nous n'en avons jamais vraiment parlé. Je voulais que tu saches que ce jour-là, quand je t'ai trouvé, j'étais totalement paniquée. J'avais tellement peur de te perdre. Alors j'ai pris soin de toi, quand ton père a ri lorsque je lui ai dit que tu étais à l'hôpital cela m'a mis hors de moi et je l'ai mis à la porte. Parce que je n'autoriserais plus personne à te faire souffrir. Et tu as Kurt, cet homme qui t'a rendu le sourire qui t'épanouit. Garde-le près de toi. Vous vous aimez réellement et je suis heureuse que tu l'aies choisi. Promets-moi de prendre soin de lui Blaine.
-Je te le promets maman, tu sais, il est ce qui m'ait arrivé de meilleur depuis que je suis entré à Dalton. Et tout à l'heure, je le lui ai dit. Je lui ai avoué maman…
-Il t'a…
-Non, non, en fait, il est rassuré. Et maintenant il sait que ce que je ressens pour lui ce n'est pas rien. Maman, je l'aime.
Sa mère lui sourit tendrement et le prit contre elle pour lui faire un gros câlin. Elle était fière de ce qu'il était devenu.
Alors comment avez trouvé? Des reviews ?
Le second chapitre est déjà écrit, mais je ne le publie pas maintenant ;)
