Titre: Entracte
Auteur: Maeve Fantaisie (ou Maeve tout court :) )
Disclaimer: Tout est à Masashi Kishimoto, et les rouages de l'histoire ne viennent que de ma petite tête surbookée. Vous êtes prévenus. xD
Genre: Mon genre préféré: angst et romance (-tousse-). Bon, cela finit bien. ;)
Couple: SasuNaruSasu. Dans l'ordre que vous voulez, cela m'est égal. Il est toutefois amusant de constater que statistiquement, ce sont dans les histoires NARUSasu que les caractères des personnages sont les mieux respectés. XD
Note 1: Cette histoire commence par un cliché remis à ma sauce, et se poursuit par un défi personnel. J'ai voulu mettre en scène une autre forme d'ambiguïté., tout en conservant ma propre vision des personnages. :) Reste à savoir si j'ai réussi...
Note 2: Cette histoire est déjà écrite, et sera updatée une fois par semaine, probablement le vendredi (yeah!). Cette histoire aussi ne serait pas là sans ma Première Lectrice. Lyra, merci de tout mon coeur pour tes encouragements et ton soutien! -serre très fort-
Ah oui, euh. Les règles parmi les ANBU? J'ai tout inventé. Faites comme si.^^'
A tous ceux qui passent par ici, bonne lecture!
Entracte
I should have told him then that he was my best friend also... But something held me back. Perhaps I was stopped by that level of feeling, deeper than thought, which contains the truth. - « A Separate Peace », John Knowles.
- Acte I -
En vérité, il aurait dû s'y attendre.
- Donc, le village du Son est bel et bien en train de se reconstruire...?
La question est rhétorique. Le ton du hokage est faussement calme, et Faucon imagine sans peine ses poings serrés, maladroitement camouflés sous son bureau. L'homme n'ajoute guère plus cependant, se contentant d'harponner le capitaine des ANBU de son regard à travers le masque de celui-ci, impatient et avide d'informations.
Cerf ne tressaille pas. Il hausse une épaule avec simplicité et choisit tout de même de répondre, sa voix monocorde et calme:
- Oui. D'après les informations de nos éclaireurs, des mercenaires de tous les pays sont en ce moment même en train de se rassembler là où se tenait encore avant la guerre le Village Caché du Son.
Derrière son masque, Faucon s'autorise un petit sourire admiratif. Le nom de code "Cerf" a beau être approprié, il n'en reste pas moins ridicule (et totalement superflu: tous ceux qui se sont baladés un tant soit peu dans Konoha reconnaîtraient cette queue de cheval ébouriffée entre mille); néanmoins, personne ne peut remplir le rôle de capitaine des ANBU - et, par extension, bras droit du hokage - aussi efficacement que Nara Shikamaru.
Son ton nonchalant ne suffit pas cette fois-ci à apaiser le hokage, cependant.
Un muscle se spasme sur la mâchoire de l'homme.
- Et que sait-on de... la personne responsable de ces "rassemblements"?
Le hokage grimace, et Faucon sait aussitôt sans aucun doute que ce sont ses propres mots qui sont responsables de cette expression sur son visage. Il n'a jamais été un homme des "bons mots et jolies formulations".
Prouvant cette pensée, le hokage se frotte brusquement le visage d'une main, l'autre venant frapper le bureau dans sa frustration.
- Leur "chef", quoi! Que sait-on de leur "chef"?
Tellement prévisible.
Faucon relâche le contrôle qu'il exerce sur sa propre bouche. Si celle-ci s'entrouvre en un léger sourire, il n'est pas responsable. Personne ne peut le voir sous son masque, de toute manière.
Il est persuadé que Nara lui-même hausse un sourcil en direction de l'hokage en ce moment même.
- Eh bien...
Cerf se laisse le temps d'une inspiration, laissant son regard dessiner les contours de sa propre ombre sur le sol avant de fixer le hokage sans ciller.
- ...Nous n'en savons pas plus. Nous sommes sans nouvelle de l'équipe ninja partie en éclaireur depuis quarante-huit heures.
Faucon fixe le hokage. Ses yeux se sont agrandis, sa bouche entrouverte sur un son muet. Baissant doucement la tête, il ramène ses mains sur la table.
- Parmi les éclaireurs... il y avait Saï, pas vrai?
Cerf lui répond mais Faucon ne quitte pas le hokage des yeux; ses poings se referment sur la table sans qu'il ne prenne cette fois-ci la peine de les cacher.
- Oui.
Les dents du hokage se serrent, sa tête toujours baissée.
- Tu veux me proposer... d'envoyer quelqu'un là-bas en infiltration, pas vrai? Quelqu'un qui se ferait passer pour un ninja renégat et intégrerait leur troupe pour les espionner?
Plusieurs ANBU brisent leur position immobile, dissimulant mal leur surprise. Cerf et Faucon, cependant, et tous ceux qui connaissent véritablement le hokage, ne réagissent pas. Le hokage n'est pas réputé pour être le plus vif des hommes, et pourtant, il n'est jamais plus perspicace que quand la situation l'exige.
Quand ceux qu'il veut protéger sont en danger.
Faucon ferme les yeux. Il sait maintenant comment le reste de la réunion va se dérouler.
Shikamaru n'hésite pas:
- Oui, c'est ce que j'allais faire.
Faucon plisse les lèvres.
- Et le ninja qui pourrait-
- Non.
Faucon rouvre les yeux. Le hokage ne le regarde absolument pas, ses yeux fixant Cerf, tout son corps tourné vers lui. Et pourtant, Faucon peut la sentir, la colère, s'échappant de l'homme par vagues. Peut les sentir, les fils de ce chakra désespéré, maintenus par une volonté de fer et cherchant cependant à l'atteindre; à l'atteindre, lui, comme pour vérifier qu'il soit toujours là.
L'atteindre lui.
Le hokage fronce les sourcils. On aperçoit les jointures de ses poings.
- Je sais qui tu vas me proposer...
Son regard file au-dessus de l'épaule de Cerf, les yeux bleus rencontrant les prunelles noires de Faucon et ne les lâchant pas.
- Ma réponse est non.
Il aurait dû s'y attendre, vraiment.
xxx
Shikamaru frotte son masque à l'endroit où doit se trouver l'arête de son nez et soupire légèrement.
- Ce n'est pas moi qui le "propose"...
Il fixe Naruto, blasé.
- C'est Faucon lui-même qui s'est porté volontaire. Il estimait être le ninja le plus à même de remplir la mission avec succès. Etant donné ses compétences spécifiques et sa connaissance du terrain au vu de son... "vécu" personnel...
Son ton se durcit.
- Je suis d'accord avec lui.
Le regard de Naruto, toujours rivé sur le sien, s'enflamme, trahi. Faucon accuse le coup.
Quand le jeune hokage se tourne de nouveau vers son capitaine, ses lèvres tremblent légèrement mais son ton est sans réplique:
- Non.
Shikamaru ouvre la bouche:
- Hokage-sama, vous savez aussi bien que moi-
- Ca suffit, Shikamaru.
A nouveau, ceux qui connaissent mal Naruto tressaillent. Il est de règle, chez les ANBU, de garder leur identité secrète même au sein de leur propre unité. Seuls le hokage et le capitaine connaissent l'identité de tous les membres. Cette règle fondamentale est le garant de l'efficacité de leur travail et de leur discrétion.
La discrétion d'un ANBU, c'est sa survie.
Quand un membre de l'unité revêt son masque, il n'est plus que "personne": il perd son nom, sa famille, ses attaches. Il ne conserve plus que la loyauté qu'il éprouve envers sa patrie et son chef, et sa résolution à accomplir sa mission jusqu'au bout.
Il devient le ninja, l'arme, parfaite.
Et Naruto vient, négligemment, de dévoiler à tous l'identité de leur capitaine. Même s'ils la connaissaient tous déjà, l'avaient tous au moins devinée, la règle est qu'elle devait rester implicite.
Les règles, qu'elles aillent au diable.
Naruto sourit à Nara, sans joie, et ce sont les propres poings de Faucon qui se serrent.
- Shika', tu sais très bien que tu ne réussiras pas à me convaincre.
- Alors, laissez-moi essayer.
Tous les regards se tournent vers lui, les yeux bleu électrique le transperçant aussitôt de part en part. Faucon, lui, ne s'approche cependant que de Nara, baissant la tête pour le saluer respectueusement.
- Capitaine, laissez-moi essayer de convaincre hokage-sama moi-même.
Naruto est furieux; il peut sentir son chakra pulser contre sa peau.
Nara, lui, semble soulagé.
- D'accord. Je suppose que tu es, de toute manière, la personne la plus susceptible de le convaincre.
Il soupire et ajoute, dans un geste juste un peu théâtral:
- Essaie de voir si tu peux lui faire entendre raison.
Naruto fait la moue.
- Ouais, c'est ça...
Il croise les bras.
Après un petit moment, Nara relève la tête pour fixer le ninja blond, tous les autres ANBU faisant de même. Faucon se recule légèrement et admire la scène, son sourire narquois prudemment dissimulé derrière son masque.
Le hokage fronce les sourcils un instant.
- Quoi, qu'est-ce que vous avez tous à me... oh.
Il roule des yeux. Ostensiblement.
- "Vous pouvez disposer". Enfin, sauf le bâtard là-bas, bien sûr.
Si le reste de l'équipe n'a pas compris qui il est, Konoha est perdue.
Comme s'il partageait cette pensée, Nara soupire une deuxième fois avant de disparaître, les autres ANBU à sa suite.
xxx
Une fois l'équipe ANBU partie, l'atmosphère de la pièce change aussitôt. La colère de Naruto est toujours aussi forte, presque palpable dans l'air bien que contenue, grésillant presque contre la peau de Faucon; et, c'est inévitable, vraiment. Faucon savoure ces quelques secondes de silence, savoure ce sentiment annonciateur d'un combat, résonnant jusqu'au creux de ses os et le laissant vibrant.
Cette anticipation quant à la suite des événements, cette impatience imprévisible bourdonnant au fond de lui et jamais aussi forte qu'en face de Naruto entre tous... Faucon ne connaît rien d'aussi excitant.
Et rien de plus dangereux, aussi.
Naruto se retourne vers lui avec une lenteur calculée, ses yeux ne le quittant pas et Faucon - s'incline à nouveau, avec juste un brin d'impertinence, comme si le regard bleu ne pesait rien sur ses épaules et qu'il ne sentait pas son sang chanter dans ses veines sous l'effet de l'adrénaline.
- Hokage-sama.
Bingo. Le calme apparent de l'hokage vole en éclats, la façade se brisant sur son visage aussi efficacement que si Faucon y avait mis le poing.
Il n'avait juste pas compté sur l'imprévisibilité du ninja blond, le jeune hokage assis à son bureau une seconde auparavant se retrouvant soudain à quelques centimètres de son visage.
Maudit soit la technique de téléportation que Naruto tient du Quatrième, l'Eclair Jaune de Konoha. Il ne l'utilise que très rarement en combat, donnant l'impression d'oublier comment même l'effectuer...
Jusqu'à ce qu'il ne s'en "rappelle" et ne l'utilise à son avantage, surprenant son adversaire au moment le plus opportun.
Maudit soit-elle.
Naruto, juste en face de lui, fronce les sourcils, ses bras croisés sur sa poitrine.
- Tu le fais exprès pour m'énerver. Tu sais très bien que je déteste quand vous m'appelez comme ça, toi et Sakura-chan. ...Enfin, c'est surtout toi qui prends un malin plaisir à en rajouter une couche.
Et, il fait la moue.
Il fait la moue, ce crétin.
Faucon le fixe. L'expression de Naruto se modifie alors, plus sérieuse. Ses yeux se rétrécissent.
- Même si là... tu as surtout essayé de me distraire.
Faucon serre les dents prudemment. Plus perspicace quand cela lui tient à coeur, pas vrai? Cela valait tout de même le coup d'essayer.
Il hausse les épaules avec une nonchalance contrôlée, s'apprêtant justement à en faire la remarque à voix haute quand il est stoppé net - par les mains de Naruto se glissant dans ses cheveux pour délier son masque.
Faucon se fige brusquement, tout son corps tendu comme un arc. Les yeux de Naruto se rétrécissent un peu plus en réponse, ses traits tirés par la détermination, son regard rivé sur son visage à travers le masque.
Cela ne dure que quelques secondes. Les mains de Naruto délient le masque avec l'aisance de celui qui a déjà fait la même chose au moins des centaines de fois auparavant, le geste presque un rituel entre les deux hommes. Il ne lui a pas demandé son autorisation.
Il sait très bien que le fait que Sasuke le laisse faire est une autorisation suffisante.
Le masque tombe sur le sol dans un bruit creux et Naruto souffle, lentement, comme s'il ne pouvait se permettre de respirer librement que maintenant que cette barrière entre lui et le jeune ANBU n'est plus.
Sasuke, au contraire, sent sa gorge se refermer sur elle-même et entrouvre la bouche par réflexe pour laisser passer l'air, ses yeux légèrement agrandis.
C'est ridicule.
A chaque fois que Naruto délie son masque, c'est le même sentiment qui vient l'assaillir, un sentiment irrationnel de vulnérabilité qui monte de ses entrailles et vient lui serrer la gorge. Il ne dure jamais longtemps, mais durant ces quelques secondes, Sasuke se sent nu, exposé, et c'est totalement stupide car Sasuke a vécu plus longtemps sans qu'avec un masque et ce n'est que Naruto en face de lui; que Naruto.
Ou peut-être que c'est justement cela le problème. Naruto. Qui, il ne sait comment, a appris à le lire beaucoup mieux que quiconque et qui a la fâcheuse manie de se montrer perspicace quand il ne faut pas.
Naruto l'observe avec attention, lentement.
- Sasuke.
Et c'est cette non-question dans le ton, cette non-question, alors que les yeux bleus ne font que lui demander des réponses et cette colère qui se dissipe sur ses traits juste parce que - quoi? Peut-être que quelque chose ne va pas avec l'Uchiwa? Qui sort finalement Sasuke du quelconque état dans lequel il se trouvait.
Sa mâchoire se resserre brusquement et il se force à se détendre, hautain, son expression gardée et ses yeux glacials.
Il ne recule pas d'un pas uniquement par fierté mais il sait très bien que son langage corporel serait clair pour n'importe qui: dégage de mon espace personnel. Dégage.
Naruto fronce les sourcils, un challenge dans son regard tandis qu'il ne recule pas; mais l'inquiétude qui s'était infiltrée dans les yeux bleus s'est envolée, et Sasuke souffle.
C'est plus facile de respirer, maintenant.
Naruto l'observe encore quelques instants, pensif; presque incertain.
Et puis il se détourne brusquement, avec humeur, ses yeux butés et étrangement troubles.
Quand il recule finalement, il le fait sans le quitter des yeux une seconde, défiant et fier, détermination bleue aux lèvres pincées sur des mots non dits: "D'accord, je m'éloigne; mais je ne suis pas de ceux qui abandonnent et tu le sais parfaitement".
C'est terrible, la facilité avec laquelle Sasuke arrive à le lire sans qu'il ne prononce une parole. Naruto se tient devant lui, en habit d'hokage, et pourtant il lui tient tête avec la même effronterie et la même volonté farouche que jadis.
Sauf.
Sauf que ses poings serrés tremblent toujours de rage contenue; de rage, et de quelque chose d'ancré trop profondément en lui pour ne pas être désespéré. Sauf que l'image de ses yeux trahis s'est imprimée au fer rouge derrière les pupilles de Sasuke avec une violence qu'il refuse de comprendre.
Sasuke reste parfaitement immobile, droit, infléchissable qu'en apparence.
Quand Naruto lui tourne le dos, ses pupilles brûlent.
- Rejoins-moi à Ichiraku dans dix minutes.
Il retourne vers son bureau, et Sasuke - pourrait dire quelque chose, bien sûr, souligner ici même la futilité de la discussion qu'ils vont avoir pour leur épargner du temps à tous les deux. Ce serait la chose raisonnable à faire; c'est ce que Shikamaru attend de lui.
Ce qui sort de sa bouche est:
- Tu es stupide.
Parce que, c'est vrai. Cette situation n'est qu'idiotie et le Naruto qui refuse de lâcher prise et qui, après tout ce qu'il s'est passé, continue de croire en lui entre tous n'est rien de plus qu'incroyablement, incroyablement stupide.
Naruto se retourne soudain vers lui. Son changement d'expression est brutal, sa surprise se muant en une colère sombre et blessée que Sasuke s'empresse de couper avant qu'elle ne prenne véritablement forme-
Il hausse les épaules, se détourne.
- ...Et fatigant, aussi. Pas étonnant que Shikamaru se soit débrouillé pour refiler le soin de te convaincre à quelqu'un d'autre.
Ahuri, Naruto se pétrifie, ses yeux ronds et sa bouche ouverte comme un poisson hors de l'eau.
Il se reprend dans un sursaut.
- Eh-
Ses traits ont perdu leur gravité et il s'est rapproché instinctivement de lui, indigné, sa voix montant et ses yeux flamboyants.
Et elle est là, la colère dans laquelle il entre d'habitude si facilement quand Sasuke le provoque. Dans sa puérile exubérance, cette colère fière et familière ne représente aucun danger.
Cette colère ne sous-entend rien.
Sasuke le laisse s'égosiller; il ramasse son masque avec une indifférence qui lui est maintenant aisée.
C'est son léger sourire qui arrête finalement la tirade de Naruto, l'homme blond le fixant soudain avec des sourcils froncés.
- Attends un peu-
Mais, c'est trop tard.
Sasuke lui adresse un sourire franc - juste une seconde -, narquois et arrogant et indubitablement victorieux-
...Puis il disparaît en le plantant là.
"Rejoins-moi à Ichiraku dans dix minutes" est un équivalent de "vous pouvez disposer", non?
Le "BATARD!" hurlé depuis le bureau de l'hokage est assez puissant pour faire trembler les murs de la tour.
xXxXxXxXx
A SUIVRE.
L'auteur, excitée: Huhuhu! Voici donc le début! :D Pas grand-chose pour le moment, mais je ne suis pas réputée pour mes super scènes d'action, même si mes Sasuke et Naruto aiment beaucoup se taper dessus (bien entendu XD).
C'est la seule partie du point de vue de Sasuke. J'adore écrire de son point de vue, mais Naruto est beaucoup plus honnête envers lui-même et j'avais besoin de lui. Délions ensemble lentement le lien entre ces deux-là, d'accord? :)
Cette histoire me tient vraiment à coeur, alors n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Même un tout petit mot. :) La prochaine update sera la semaine prochaine, vendredi... ou ce vendredi-ci si je deviens trop impatiente, comme aujourd'hui.^^'
Merci à tous ceux qui sont passés par ici. A bientôt!
Maeve
