PROLOGUE
Konan arriva dans le salon et y vit un homme blond qui fixait sombrement la fenêtre, soupirant à lui-même. Elle sourit et secoua la tête tout en s'approchant su jeune artiste. "Deidara, il ne revient pas avant demain matin."
Le sculpteur sursauta et se retourna. "J-je sais, un."
"Alors pourquoi est-ce que tu fixe la fenêtre comme si tu t'attendais à ce qu'il arrive à tout moment ?"
"Je n'ai rien d'autre4 à faire, un"
Elle secoua de nouveau la tête. "T'es un cas désespéré."
"Qu'est-ce que c'est supposé dire, un ? !"
Konan roula les yeux. "Franchement Deidara, c'est trop évident ; tu suis chacun de ses mouvements, à chaque fois qu'il arrive quelque chose, tu es sûr d'aller le voir, tu agis bizarrement quand il n'est pas là, et pour couronner le tout, tu l'appelles danna à chaque fois que tu lui parles. Toi, mon cher, t'es en amour par-dessus la tête."
Deidara grogna. "Tu le sais depuis combien de temps ?"
"Depuis quelques mois. Et franchement je suis étonnée que les autres ne s'en soient pas encore aperçus."
C'était le tour du blond de rouler les yeux. "Ils sont trop occupés à se fourrer entre eux pour s'apercevoir de quoi que ce soit, un."
Konan rit et s'assied sur le divan. "T'as un point. Mais là encore, c'est assez évident. Et pas seulement de ton côté."
"Huh ?" Le blond lui lança un regard confus.
"Ce Sasori est le gars le plus protecteur que je ne connaisse. Je ne voudrais surtout pas être la pauvre personne qui a jamais essayé de te frapper."
Deidara rit. "Ouais, danna est plutôt possessif, un."
Konan sourit à elle-même, elle avait le blond exactement là où elle le voulait. "Hey Deidara?"
"Ouais?"
"Je voudrais te poser une question."
"Vas-y, un."
"Pourquoi aimes-tu Sasori?"
"Hmm?" Le blond était pris par surprise. "Quel genre de question est-ce que c'est, un?"
"Sérieusement, je veux le savoir! Pourquoi aimes-tu Sasori? Dis-moi!" Elle s'avança énergiquement, espérant que le blond lui répondrait. Il n'y avait aucun autre membre de l'Akatsuki dans la base, c'était donc le meilleur moment pour lui dire.
"Um, bien..." Deidara n'avait jamais vraiment pensé à ça. Pourquoi il aimait autant ce sans coeur? Un flot de souvenirs lui vint à l'esprit.
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=prochain chapitre plus bas!↓
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→=====================CHAPITRE 1=====================←
* Sniff, sniff* Un petit blond était recroquevillé dans un coin de la pièce. C'était supposé être une chambre à coucher. Pour l'enfant, c'était une prison.
Deidara se redressa, se frotta les yeux avec le revers de la main. Il ne pouvait agir ainsi ; il avait tout de même 14 ans, malgré son apparence. Mais travailler dans une garçonnière peut vraiment prendre le dessus après un certain temps.
Il frappa dans le mur, en colère. Il n'aurait pas dû travailler là. Si se n'était pas de son maudit père. Cet enfoiré avait une énorme dette, et il était partit de la ville pour s'en sauver. Sa mère était morte depuis un bon bout de temps et Deidara était le seul à pouvoir leur redonner l'argent. Alors ses redeveurs avaient fait en sorte qu'il leu paie chaque centime.
Ce qui, si les calculs de Deidara étaient exacts, devrait durer 5 ans. S'il avait un visiteur chaque nuit, bien entendu.....
La porte s'ouvrit, et Deidara sentit un frisson lui traverser le dos. "Non, calme-toi... rappelle-toi de sourire, ils te donnent du pourboire parfois, si tu le fais..."
"Deidara."
Le blond sursauta. Personne ne lui avait jamais adressé la parole par son prénom depuis qu'il était arrivé, et il ne l'avait jamais donné à ses *clients*. Donc comment cette personne pouvait bien connaître son nom ? Il se retourna lentement.
Et arriva face à face avec les plus beaux yeux qu'il ne lui avait été donné de voir.
L'homme le fixait. "Alors ?" Demanda-t-il, d'un ton ennuyé.
L'esprit de Deidara se mit à fonctionner. "Es-tu Deidara ?" Oh ! L'homme avait nommé son nom en question, pas en affirmation. "Oui, un."
Le rouquin haussa un sourcil. "Tend ta main" Deidara fit comme il lui dit, et l'homme lui tint fermement le poignet. Il place son index sur la paume de sa main, et y dessina des cercles. Le blond gigota lorsqu'il sentit que sa bouche sortait involontairement. Ses yeux s'agrandirent démesurément et essaya de se défaire de l'emprise de Sasori, mais celui-ci refusait de le laisser partir. Deidara était effrayé, à présent ; il s'efforçait d'éviter de montrer ses *main-bouches* aux clients. Un homme qui n'avait pas apprécié l'expérience était la raison pour laquelle il était maintenant aveugle d'un œil, après tout.
Le rouquin semblait impressionné, et hoche simplement la tête. "Les main-bouches. Ouais, c'est vraiment lui." Dit-il plus à lui-même qu'à l'enfant terrorisé. L'homme lâcha sa prise et marcha vers la fenêtre pour l'ouvrir. Il se retourna ensuite vers le garçon. "Ok Deidara, je vais te faire une offre. Viens avec moi et deviens un criminel, ou reste ici, à passer le reste de ta vie en tant que pute. C'est ton choix." Il croisa les bras, attendant la réponse du petit.
"Je veux venir avec vous, un." Répondit-il immédiatement.
Le sourire de Sasori s'agrandit. "C'est ce que je pensais." Il se tourna à nouveau vers la fenêtre, s'agenouillant. "Grimpe."
«Huh ? »
Le rouquin grogna, visiblement embêté. "Tu ne seras pas capable de courir assez vite, gamin, donc je vais te transporter. Maintenant grimpe avant que je ne change d'idée et que je te laisse ici." Deidara obéit rapidement. "Qu'est-ce que vous allez faire, exactement ?" Ils étaient au 3e étage, après tout.
Le blonde aurait juré avoir vu le rouquin sourire. "Ça. Ne fait pas un son." Avant même que Deidara ne puisse répondre, l'homme grimpa sur le rebord de la fenêtre et sauta.
Les yeux de Deidara doublèrent de volume lorsque je rouquin se mit à courir, sautant de toits en toits. Deidara sourit à ce sentiment exaltant, se souvenant, bien sûr, de rester silencieux. Bientôt, ils étaient hors du village. Sasori continua à courir sur la route, encore pendant quelques kilomètres, avant de ralentir finalement, entrant dans un bois. "Je dois aller chercher quelque chose." Dit-il, au petit confus. Deidara réalisa qu'il aurait pu marcher dès l'hors et suivre l'homme, mais il se retint de le dire. Après tout, ça faisait longtemps qu'il n'avait été aussi proche de quelqu'un, sans coups, blessure ou rapports sexuels forcés.
Sasori marcha encore un petit bout de temps, avant qu'il n'arrête et ne laisse descendre le blond de sur lui. "Reste là." Deidara dit ce qu'il lui dit, laissant le rouquin s'éloigner. Quelques minutes plus tard, le jeune homme entendit une espèce de bruit de frottement, puis vit quelque chose l'approcher assez rapidement. Effrayé, il essaya de se retourner pour courir le plus vite possible, mais quelque chose figea son corps sur place. "Ne t'avais-je pas dit de ne pas bouger, morveux ?"
Deidara regarda l'étrange corps horizontal. "C'est vous, un ?"
Il entendit un soupire à l'intérieur du cocon. "Oui c'est moi. Et ne m'appelle pas par «vous», gamin. C'est Sasori. Comprit ?"
"Oui, un,"
"Oh, j'ai presque oublié. Tiens." Deidara attrapa le sac que Sasori lui lança. Il haussa un sourcil, mais comme l'homme ne dit rien de plus, il décida de l'ouvrir. Ses yeux s'agrandirent de surprise.
Il y avait de la glaise dans le sac. De la vrai et naturelle glaise ! "Pein m'a demandé de te donner ça. Il a aussi dit que tu saurais quoi en faire." Lui expliqua le rouquin.
Deidara plongea sa main dans le sac, pleurant presque à la sensation de la terre entre ses doigts. Ses main-bouches commencèrent rapidement à mâcher la glaiser, la fusionnant avec le chakra. Il n'avait pas pu le faire depuis qu'il avait été envoyé dans la garçonnière, de peur de tout faire sauter, lui y compris. (Ce qui serait sans doute arrivé)
"Nous avons perdu assez de temps ici. Allons-y." Deidara acquiesça et suivit le rouquin, "Où allons-nous, un. ?"
"À ta nouvelle maison."
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Deidara ne pu s'empêcher de tout regarder lorsqu'ils trouvèrent la base. L'endroit était énorme, bâtit dans un côté d'une montagne. Il se rapprocha de Sasori, apeuré. "Calme-toi, gamin. Ceci est la base de l'Akatsuki, donc tu dois t'y habituer." Deidara acquiesça de nouveau et s'éloigna un peu de lui, relatant quand même à moins de 5 pieds du rouquin.
Les deux arrièrent dans ce qui semblait être un gigantesque salon, arrêtant au centre. Peu de temps après, un homme d'air autoritaire arriva et les rejoint. "Je vois que tu l'as trouvé, Sasori."
Le rouquin acquiesça. "Oui. Ce n'était pas si difficile ; tes informations étaient exactes, Pein."
Le chef de l'Akatsuki se tourna vers Deidara. "Quelles sont tes compétences, exactement ?"
Deidara sourit lorsqu'une de ses main-bouches écrasa la glaise dans sa paume. Il forma rapidement un oiseau. "Ça." Il lança la sculpture dans les airs, le faisant voler de plusieurs pieds avant de le faire exploser.
BOOOOOOOOOOOOOOM
Sasori et Pein regardèrent le spectacle calmement. "C'est donc vrai." Pein baissa les yeux sur Deidara. "Félicitation, petit. T'es dans l'Akatsuki, à présent. À partir de maintenant, ton partenaire sera Sasori." Il lui lança un manteau à l'effigie du gang et sortit de la pièce.
Sasori se retourna pour quitter mais dans une autre direction. "Notre chambre est par-là, gamin." Deidara suivit silencieusement dans le couloir, puis dans une chambre.
Ils entrèrent et Sasori ferma la porte derrière eux, avant de sortir de dans Hiruko. "Um, Sasori..."
"Oui ?"
"Pourquoi n'y a-t-il qu'un lit, un ?"
"Parce que notre trésorier est un enfoiré avare qui a décidé que ce serait plus économique un seul lit queen par chambre plutôt que deux lits normaux... Ça avait rapport avec les factures de lavage, si je me souviens bien, Je dors du côté droit, comprit ?"
"Oui, Sasori danna, un."
