Préface :
Qui ne connaît pas Harry Potter ? Le célèbre sorcier qui résista à plusieurs reprises à Lord Voldemort, le plus grand mage noir de tous les temps, avant de finir par le vaincre. Adulé ou détesté, son nom est même connu par la plupart des Moldus.
Mais que savez-vous de ses parents ?
Excepté leur nom, James Potter et Lily Evans, vous ne connaissez probablement rien de leur histoire. C'est tout l'intérêt de ce livre: vous faire découvrir l'histoire mouvementée des parents du célèbre sorcier.
Bien sûr, au travers l'aventure de ces deux personnages hors du commun, vous allez vous retrouver plongés dans une toute autre époque où vous découvrirez au fil des sept années des Grands Maraudeurs que Poudlard reste, et restera toujours, ce lieu féérique où l'on ne s'ennuie jamais.
Sans oublier que le secret sera enfin levé sur la manière dont les Maraudeurs parvinrent à devenir ce mythe que tout élève de Poudlard ne peut décemment ignorer et que tant d'entre nous espèrent un jour approcher…
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Ce premier tome, Les Maraudeurs et le Tournoi des 4 Balais D'Or, retrace l'arrivée des quatre Maraudeurs et de Lily Evans à Poudlard. Tandis que, pour la première fois de son histoire, la célèbre école de sorcellerie anglaise s'engage dans un tournoi international de Quidditch où elle affrontera des écoles aussi uniques que coriaces, nos quatre héros dont les premières rencontres ne seront pas de tout repos vont écrire le début de leur formidable histoire entre compétitions, disputes et camaraderies.
Malgré cette atmosphère joyeuse de la découverte du château et de ses nombreux secrets, nos héros devront aussi faire face à de nombreux dangers et leurs célèbres pitreries ne suffiront pas toujours à remonter le moral des élèves de l'école...
C'est donc sous un ciel ténébreux que leur extraordinaire histoire devra commencer et il leur sera déjà indispensable de compter les uns sur les autres et même sur certains alliés inattendus. Au nom du Devoir. De l'amitié. De l'Amour.
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Je tiens à remercier Camille pour tous ses conseils et son soutien alors qu'elle avait toutes les raisons de se détourner de ce projet. Merci aussi à tous mes amis qui ont su avoir la patience de relire le texte brut et dont les remarques furent toujours utiles, notamment à Grégoire qui fut toujours le premier à me remotiver. Merci enfin à J.K. Rowling pour avoir inventé ce lieu où nos rêves deviennent réalité.
Romain Dehont.
CHAPITRE 1 :
La lettre
Dans la plus grande des chambres du manoir, un jeune garçon était affalé sur son lit. Ce lit était d'une taille démesurée, aussi démesurée que semblait l'être la chambre en elle-même pour n'accueillir qu'un si petit être vivant. Il était pourtant d'une dimension tout à fait appropriée pour James Potter, l'unique héritier de la noble famille Potter. Ce dernier attendait le retour de sa mère afin de pouvoir enfin lire le petit bout de parchemin qu'il avait attendu durant tout l'été sa lettre d'admission à Poudlard.
En effet, sa mère travaillait dans un département du Ministère de la Magie qui avait pour seule et unique mission de s'occuper des paperasses de Poudlard. Et pour le plus grand bonheur de son unique fils, les lettres d'admissions à la fameuse école en faisaient partie. Ainsi après onze années d'attentes, à entendre sans cesse les histoires de ses parents et de ses amis plus âgés, il allait pouvoir, à son tour, partir à la conquête de la célèbre école de sorcellerie. Notre jeune garçon ne doutait pas une seule seconde qu'il parviendrait par la même occasion à obtenir des notes suffisantes à susciter l'admiration de son père. Ce dernier qui n'était pas encore de retour au manoir, était du point de vue de James le seul et unique modèle qu'il faille suivre. Il était charismatique, paraissait toujours à l'aise et était de l'avis de tous l'un des meilleurs Aurors que comptait le Ministère. Pour résumer, il représentait exactement le genre de personne que James voulait devenir, une personnalité connue et reconnue par toute la communauté magique…
Un des plus gros défauts de James était sans nul doute son impatience, et de ce fait cette belle journée d'été s'était rapidement transformée en une interminable attente. Il avait bien essayé de se distraire. Il avait nettoyé plusieurs fois son balai, astiquait les nombreuses coupes de Quidditch qui trônaient bien en évidence dans sa chambre afin que nul ne puisse ni les manquer ni se méprendre sur l'identité de leur possesseur. Il avait aussi essayé de lire les quelques livres qu'on puisse trouver dans sa chambre et qui portaient tous sur le Quidditch mais rien n'était parvenu à le distraire. Il avait l'impression de s'être engagé dans un tunnel dont il voyait le bout sans jamais pouvoir l'atteindre et c'était le genre de sensation qu'il détestait par-dessus tout.
Vers dix-neuf heures, alors qu'il était sur le point de s'endormir d'ennui, sa patience fut enfin récompensée il venait de reconnaître le grincement caractéristique de la porte d'entrée. En moins d'une minute, James avait dévalé les marches de l'escalier central pour aller à la rencontre de sa mère, même s'il se précipitait surtout vers la réception de sa lettre.
« C'est ça que tu veux ? » lui demanda sa mère en sortant de son sac une lettre en parchemin qui portant le cachet caractéristique de l'école un grand P cerné par les quatre animaux, emblèmes des fondateurs de Poudlard. James, qui ne se sentait pas capable d'attendre une seule seconde supplémentaire, se jeta littéralement et ouvrit sans plus tarder la lettre que lui tendait sa mère.
Monsieur Potter, James Poudlard,
15 rue Growind, Collège de sorcellerie
Londres
Monsieur,
J'ai le plaisir de vous annoncer que votre inscription au collège de sorcellerie de Poudlard a été acceptée. Vous êtes donc convié, le 1e septembre à la gare de Londres voie 9¾ , à prendre le Poudlard express qui vous conduira au château.
Ci-joint la liste de fournitures et de vêtements nécessaires au bon déroulement de votre année.
Mes salutations,
Minerva McGonagall
Directrice adjointe
James, quelque peu submergé par l'émotion, dut relire plusieurs fois la fameuse lettre avant de réaliser pleinement que ce qu'il avait attendu pendant si longtemps était enfin arrivé, il était accepté à Poudlard. Non pas qu'il en eut douté une seule seconde mais une confirmation officielle était toujours la bienvenue…
« Demain, nous irons au Chemin de Traverse, James, pour acheter les dernières fournitures qu'il te manque, lui assura sa mère. »
James était tellement heureux, plongé dans ses rêveries, qu'il entendit à peine sa mère. Il se voyait déjà franchir les deux immenses portes de l'école, ces portes symboles du commencement de sa nouvelle vie, une vie qu'il espérait pleine d'aventures et de succès. Quelques minutes plus tard, son père franchit à son tour les portes du manoir et après quelques félicitations à son fils, la famille Potter au complet passa à table. Ils remercièrent Gredar, l'elfe de la famille, qui comme à son habitude avait préparé un véritable festin, puis la conversation s'engagea de nouveau sur l'école :
« James, c'est ton jour de chance, j'ai une deuxième bonne nouvelle pour toi… commença son père avec un sourire qui, pour James, en disait long sur la suite. Un sourire que James ne voyait sur le visage de son père que lorsque le Quidditch était concerné. Mon compère du Ministère des Sports m'a informé d'un très grand changement. A mon avis, la meilleure décision que son département ait pris depuis quelques années ! Les premières années des écoles de sorcelleries d'Europe auront la possibilité de posséder leur propre balai et par la même occasion de faire partie de l'équipe de Quidditch de leur maison.
-Hein…Quoi ? Je vais pouvoir faire du Quidditch ? demanda James qui n'avait pas suivi tout le discours de son père.
-Oui James c'est ça. » lui répondit son père amusé par l'effet de cette nouvelle sur son fils dans la mesure où ce dernier semblait avoir vu Merlin en personne.
Aux anges, James remercia son père et ne prit même pas la peine de finir son dessert. Après avoir fait plusieurs tours de la table en sautillant, il partit en courant vers sa chambre comme appelé par tout ce qui avait bercé son enfance. Son père, grand amateur invétéré de Quidditch, avait voulu mettre son fils sur un balai depuis son plus jeune âge, si bien qu'à cette époque, James ne savait pas encore marcher selon les témoins de l'époque! Dans ce contexte, James n'avait peut-être pas beaucoup de mérite de savoir assez bien jouer au Quidditch, bien que son père se bornait à dire qu'il avait un don.
Quand on entrait dans la chambre de James, l'élément le plus flagrant à part son désintéressement évident pour le rangement et pour la lecture était une vitrine en bois magnifiquement sculptée et finement gravée. Pourtant ce n'était pas la beauté de cette véritable œuvre d'art qui attirait l'œil du visiteur mais davantage le contenu de cette vitrine. Des coupes, des coupes plus magnifiques les unes que les autres, des coupes à ne plus savoir qu'en faire ! Elles allaient de la récompense du petit tournoi de quartier au championnat national junior et elles appartenaient toutes à James.
Malgré son jeune âge et son gabarit d'enfant de 11 ans, James avait joué des dizaines de fois dans l'équipe junior des prestigieux Magpies. Son balai, le meilleur balai que l'on puisse actuellement trouver dans les magasins anglais, lui avait été offert par son père un peu plus tôt dans l'année à l'occasion de la finale régionale. Cette même finale qui, suite à un exploit de James, avait d'ailleurs qualifié son équipe pour le championnat National où ils n'avaient malheureusement que terminé second…
Bien sûr, James n'avait pas besoin d'être très âgé, ou d'avoir un gabarit impressionnant puisque lorsqu'il rentrait sur le terrain, il n'avait qu'une unique mission attraper le vif d'or. En effet, James jouait au poste d'attrapeur, poste qui était considéré par la majorité des connaisseurs, comme le plus important et le plus prestigieux d'une équipe et cette description convenait parfaitement à James.
Un rapide coup d'œil à sa chambre montrait immédiatement l'omniprésence du Quidditch dans la vie de James. Sa minuscule bibliothèque ne contenait que des livres traitant de Quidditch, seuls livres qu'il parvenait à lire plus loin que l'entête. On apercevait aussi immédiatement de gigantesques posters des grandes équipes de Quidditch d'Angleterre comme les Tutshill Tornados, les Frelons de Wimbourne ou encore les Canons de Chudley. James n'arrivait pas à croire qu'il allait pouvoir « utiliser » tous ces objets qui avaient marqué son enfance dès sa première année à Poudlard…
Revenant petit à petit dans son état normal, il voulut accrocher la lettre d'admission à Poudlard dans sa chambre mais James se rendit compte que dans la précipitation qui avait suivi l'annonce de son père, il l'avait oubliée dans la cuisine. Il sortit donc de sa chambre pour retourner à la cuisine la récupérer. Mais arrivé dans l'escalier, il surprit la fin de la conversation de ses parents :
« Mais tu aurais dû lui dire tout de même, peut être que ça le dérange, tu aurais pu annuler comme ça, s'exclama son père Jack.
-Oui je sais, mais il était tellement heureux. J'ai eu peur de gâcher ce bon moment, répondit sa mère.
-Je sais, tu as raison mais n'oublie pas de lui dire demain avant de partir. »
James, assez troublé par ce qu'il venait d'entendre, pensa préférable d'attendre le lendemain pour aller chercher sa lettre d'admission. Il retourna donc dans sa chambre, pensif.
« J'ai toujours été gâté, je n'ai jamais eu à me plaindre. Cela doit être un détail comme toujours », pensa-t-il.
Il s'endormit donc rapidement et sombra dans un rêve plutôt étrange. Au départ il semblait conforme à la norme habituelle du jeune garçon. James était en train de jouer au Quidditch, il pouvait entendre la foule l'acclamait alors qu'il filait à toute allure vers le vif d'or mais soudain, alors qu'il allait l'attraper, le rêve changea du tout au tout. Des grandes étendus du ciel, James se retrouva opprimé dans l'exiguïté d'une minuscule pièce et les applaudissements de la foule laissèrent place à un silence de mort, lourd et pesant.
D'apparence, la pièce semblait banale et très simple : des murs d'un blanc éclatant et une unique porte qui se trouvait derrière…un vieil homme. James prit alors conscience qu'il n'était pas seul dans la pièce. Un homme, que James jugea comme étant très âgé, se tenait debout et immobile au centre de la pièce. Plus étrange encore, près du vieillard, lévitant au niveau de ses épaules, se trouvait deux tableaux. Sur le premier figurait une coupe de Quidditch que James ne reconnut pas mais qui ressemblait étrangement à la coupe d'Europe des clubs, alors que le second tableau représentait une jeune fille de son âge qui paraissait paisiblement endormie.
Curieux James s'avança pour l'observer de plus près mais le vieil homme le coupa en engageant le premier la conversation :
« Bonjour James.
-'Jour, mais qui êtes vous ? demanda James aussi intrigué que surpris.
-Je suis moi, répondit l'homme, mais c'est pour toi que je suis là.
-Ah bon, s'exclama James flatté par cette réponse.
-Oui, vois-tu, tu vas devoir faire un choix. Lequel de ses deux tableaux veux-tu prendre ? lui demanda l'Homme sans plus d'explications.
James trouvait la question quelque peu bizarre, au moins autant que l'attitude de l'homme mais il répondit tout de même :
-Je prendrai les deux, dit-il en souriant, fier de sa réponse.
-Il faut faire des choix dans la vie mon petit. Vois-tu, le destin n'est pas immuable, ce sont nos choix qui le dessinent et le façonnent. Ne l'oublie jamais, ta vie, tes choix, ta responsabilité… continua-t-il soudainement songeur. Alors j'attends ta réponse ? » s'exclama le vieillard en souriant à son tour.
James fut déconcerté par ce discours. Il trouvait la question idiote et le fait que son interlocuteur se moque de sa naïveté n'était pas pour l'aider à réfléchir. Après quelques secondes, il se ressaisit et répondit d'une voix forte :
« La coupe pour réaliser mon rêve…
-Au moins, tu as l'air sûr de toi… » soupira l'Homme qui parut étrangement encore plus âgé que quelques secondes plus tôt, avant qu'il ne disparaisse.
Et James se réveilla en sursaut. Encore sous le choc de ce rêve, unique en son genre, tant il lui avait semblé réel et « magique ». James jeta un coup d'œil à son réveil : 09.30 Am.
« Il est tant que je me lève, pensa-t-il, Chemin de traverse… j'arrive ! »
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Au même moment, à quelques miles de là, une jeune fille s'éveilla, elle aussi troublée. Elle avait le sentiment oppressant qu'elle venait de faire un rêve mémorable mais elle avait beau essayer encore et encore de s'en souvenir, elle n'avait pas le moindre succès. Elle pensa alors à la journée qui l'attendait et elle ne put s'empêcher d'en frissonner. La réalité allait probablement s'avérer bien mieux que n'importe quelle rêve qu'elle avait pu faire. Sa mère, assisse à côté d'elle dans le train remarqua le mouvement de sa fille.
« Ah ma chérie, tu es réveillée. Parfait, nous arrivons à l'instant à Londres. Tu es prête ? »
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Même après trois années de service et des centaines de messages échangés, elle était toujours fascinée par l'ingéniosité du moyen de communication qu'ils utilisaient. Aussitôt après avoir reçu le privilège de la greffe, elle avait tenté de comprendre comment il fonctionnait mais on lui avait ensuite rapidement confié sa première mission et elle avait vite oublié cette fantaisie. Certains mystères étaient faits pour le rester et ainsi conserver leur beauté…
Elle se souvenait encore parfaitement de la première fois. Elle dînait avec ses parents dans un restaurant qu'ils affectionnaient particulièrement. A cette époque, celui-ci était d'ailleurs très en vogue dans la communauté et il était bondé tous les soirs. C'est pourquoi, dès cette première fois, elle avait pu constater, avec autant de fascination que de soulagement, qu'elle était la seule personne à pouvoir apercevoir les messages qu'on lui communiquait par ce système, comme si les messages que l'ordre lui envoyait étaient imprimés sur sa pupille.
Aussi lorsque la date et le lieu du rendez-vous apparurent devant ses yeux, elle continua, sans montrer la moindre surprise, la négociation auquel elle avait pris part une heure plus tôt.
Ils étaient cinq à la table, pourtant elle avait rapidement remarqué que seul l'un deux était aussi habile qu'elle dans le domaine. Il s'était d'ailleurs avéré être plus coriace qu'elle ne l'avait initialement prévu mais désormais elle était attendue ailleurs ; elle avait tout de suite reconnue l'écriture du message, c'était celle de l'Alpha, et l'Alpha n'aimait pas attendre.
« Gentlemen, faire des affaires avec vous fut un véritable plaisir. »
D'un claquement de doigts, elle figea tout mouvement dans la pièce, posa une bourse bien remplie sur la table, récupéra ce pour quoi elle était venue et sortit. Elle n'avait pas pour habitude d'abuser de ses pouvoirs dans ce type de négociation mais la quantité d'or qu'elle avait laissée était nettement suffisante pour que les quatre autres acheteurs ne puissent surenchérir sur son offre et elle ne pouvait pas laisser cet objet lui échapper.
Le message fixait le rendez-vous dans un entrepôt du port de la capitale. Comme à son habitude, elle transplana à quelques lieux du point de rencontre et s'en approcha mêlant précaution et vitesse, fluidité et automatisme, aussi visible qu'une ombre dans la nuit. Machinalement, elle vérifia que les environs du bâtiment où on l'attendait étaient déserts puis elle se concentra sur l'entrepôt lui-même.
Elle n'y sentit aucune présence, elle entra donc la tête haute, un sourire sur les lèvres prête à affronter la nouvelle mission dont l'Alpha l'avait jugée digne et même si elle ne ferait jamais l'erreur d'en montrer le moindre signe, elle en tremblait d'impatience.
Pourtant elle faillit perdre son masque impassible et indéchiffrable lorsqu'elle découvrit que deux hommes se tenaient encapuchonnés au centre de la pièce. Son expérience reprit rapidement le dessus et elle continua sa marche dans leur direction. Elle avançait d'un pas calme et assuré mais chacun de ses muscles étaient tendus à l'extrême, prêts à atteindre sa baguette, son Ignat et à se battre.
Malgré la confiance qu'elle avait en ses capacités si un combat devait s'engager, elle fut soulagée lorsqu'elle reconnue le plus petit de deux hommes : l'Alpha. Dans ce cas, le second, qui l'accompagnait, ne pouvait être qu'un allié.
« Bonsoir ma chère. J'ai failli attendre. »
Que l'Alpha ait réussi à lui cacher sa présence, elle le comprenait parfaitement, elle se savait encore loin d'atteindre son niveau de maîtrise, pourtant le second avait aussi réussi à la berner… Jusque là, seule une poignée de sorcier avait réussi à tromper la vigilance de la jeune prodige et peu étaient encore vivants pour s'en vanter. La mission promettait donc d'être particulièrement excitante.
« Alors ? demanda l'Alpha à l'inconnu.
-Je te fais confiance, mon ami. Tous me vantent ses qualités malgré sa jeunesse. »
L'Alpha, avoir un ami ? Il était vraiment toujours plein de surprises, pensa la jeune femme. A sa connaissance, le seul ami proche de l'Alpha était…
Cette fois-ci elle ne put masquer sa surprise, alors que l'inconnu retirait sa capuche en même temps que la vérité s'imposait dans l'esprit de la jeune femme. Il parut d'ailleurs amusé de son effet.
« Ne sait-elle pas masquer ses émotions ? »
La boutade de l'inconnu pour l'Alpha fit revenir la jeune femme à la réalité et elle s'agenouilla. Elle s'agenouilla devant son maître, devant Jack Potter, le dernier maître de l'ordre du Griffon.
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Montrose Magpies
L'équipe des Magpies, ou Pies, est celle qui a connu le plus de succès dans la ligue de Grande-Bretagne et d'Irlande, dont elle a remporté la Coupe trente-deux fois. (…) Les Magpies portent des robes noir et blanc ornées d'une pie sur la poitrine et dans le dos.
Le Quidditch à travers les âges.
Kennil Worthy Whidp
