Rating : M
Couple : Mu et Saga Hyoga et Camus
Histoire : Saint valentin mouvementé
Genre : déclaration, bisous, chocolat, câlin.
Cadeau de st Valentin de ma petite sœur. Je suis en retard de quelques petits jours ? Non lool c'est pas vrai.
Dis moi mon amour…
Il faisait froid, le ciel était gris de nuage ou de pollution. Un courant d'air hivernal soufflait forçant les promeneurs à presser le pas. Mù chercha des yeux son compagnon, machinalement il remonta son écharpe contre son cou. Il devina un peu plus loin dans la foule une chevelure verte. Il le rattrapa heurtant quelques personnes au passage. Ils échangèrent quelques mots, Shun avançait plusieurs sacs dans une main tout en se dirigeant vers les boutiques suivantes. Mu stoppa sa progression devant une vitrine où se bousculaient des écrits publicitaires indéchiffrables pour lui. Entre les panonceaux s'étalaient diverses sortes de sucreries en forme de cœur, il resta perplexe quelles secondes. Assez pour que Shun revienne sur ses pas.
Shun – Qu'est ce qui se passe ?
Mù – Rien
Shun – A tient c'est aujourd'hui la St Valentin
Mù – Quel rapport
Shun – Ha hum au japon les filles achètent des chocolats pour les offrir au garçon qui leur plait
Mù – ha bon…
Shun – Après le tournoi intergalactique je n'ai jamais mangé autant de chocolat, la fondation en a reçu des cartons entiers.
Mù – autant
Shun – C'est presque la seule occasion pour une fille de se déclarer à un garçon.
Mù – C'est une déclaration, je comprends mieux. Pourquoi il y a autant de monde devant celui-ci ?
Shun – Ho c'est le plus réputé de Tokyo pour ses créations de St valentin.
Mù – On continue ?
Shun – Oui.
Le binôme reprit son shopping, Shun se chargea de nouveaux achats. De longues heures de marche plus tard ils regagnèrent le manoir Kido. Andromède jeta tout son chargement sur le tapis avant de se jeter sur un fauteuil. Le bélier fourbu l'imita.
Ikki – Shun t'es rentré ?
Shun – Oui grand frère
Ikki – Mais t'as dévalisé combien de vitrines ?
Shun – Grand frère !
Ikki – J'ai rien dit.
Shun – Je suis épuisé, il y avait un monde.
Ikki – Je vais faire du Thé.
Shun – Merci.
Mù – Merci Ikki
Le phénix réapparut de la cuisine avec un plateau copieusement chargé.
Ikki – Chaud devant ! Et voila !
Il remplit rapidement les trois tasses pendant que Shun proposait des biscuits à Mù qui semblait pensif.
Ailleurs un jeune homme passablement contrarié faisait la queue depuis il lui semblait des heures. Enfin une vendeuse s'adressa à lui, il demanda un article paya et s'en alla presque en courant une boite bleu enrubannée d'argent entre les mains. Arrivé dans un jardin public il s'assit et reprit lentement son calme. Il se trouva un peu idiot regarda son paquet et réfléchit à quoi en faire. Son courage fondait à vu d'œil Il soupira et fini par se lever pour partir.
Le bélier s'était excusé au près des deux frères se prétextant extenué par sa viré à Tokyo avec Shun. Il quitta le manoir pour regagner le centre ville. Il déambula un moment maudissant la taille de la capitale japonaise. Il se perdit plusieurs fois avant de trouver le magasin devant lequel il s'était arrêté avec Shun. Quelque mot d'un français phonétique ornait le fronton du commerce. Il sourit et prit une place dans la file de demoiselle. Pendant son attente son regard erra sur le contenu des vitrines. Il hésita plusieurs fois tout était magnifique et le choix devenait cornélien. Après avoir scruté la boite de cœur en sucre, les coeurs plats décoré comme des œuvres d'art et divers autres son regard tomba sur un moulage, les deux moitié s'ouvraient comme une bonbonnière pour dévoiler une multitude de petits cœur rouges. Les yeux du bélier s'éclairèrent. Il demanda un moulage regarda une dame faire un paquet cadeau transparent puis décorer un sac cartonné de ruban. Il regagna euphorique le sanctuaire, entra chez lui, posa son achat dans la cuisine et partit se faire couler un bain.
Il jeta ses vêtements dans le bac à linge et s'assit dans l'eau chaude, ferma les yeux et délassa ses muscles. Il passa en revu mentalement le contenu de sa garde robe. Se demanda ce qui était le plus approprié. Il pencha pour un pantalon noir avec une tunique de soie bleu, pensa qu'il devrait porter du parfum pour l'occasion et ses cheveux ? Libres ou attachés ? Il rit un instant, libre c'est plus simple pensa t'il. Il sortit de la baignoire et s'apprêta au mieux.
Plusieurs temples plus haut le verseau était penché sur un tiroir de sa commode. Un sourire triste passa sur ses lèvres, il sortit quelques objets qu il déposa sur son lit. Une montre, un livre, une brosse à cheveux en argent, un stylo, il caressa ses trésors du bout des doigts et du regard. C'était touts des cadeaux de Saint valentin, des cadeaux faits avant qu'il ne meure. Depuis il était bien sûr resté proche de Milo, mais il n'avait pas retrouvé leur liaison. Il se demandait si le scorpion avait quelqu'un, ce qu'il avait fait entre sa défaite et la guerre contre Hadès. La première Saint Valentin qu'il allait passé seul. Il hésita à descendre le retrouver, mais essuyer un refus ou entendre qu'il y a avait quelqu'un d'autre lui serait trop pénible. Il s'allongea sur le coté, couvant des yeux les précieux présents. Seul pensa t'il, il soupira. Une migraine commençait à lui vriller les tympans, il alla chercher des cachets en avala deux avant de réaliser que c'était trop. Il se réinstalla sur son lit et attendit.
Le téléphone sonna, il partit répondre. Hyoga ? Il l'avait oublié. Il passa une main lasse sur son front, la douleur se dissipait un peu. Il partit se doucher et changer de vêtement. Il se demanda ce qui était le pire être seul ou sortir avec son disciple. Soit Hyoga savait pas quel jour on était où il n'avait pas de copine.
Le cygne jeta un dernier coup d'œil au miroir, vérifia que son jeans noir s'harmonisait avec son tee shirt bleu glacier, si il aurait pas du choisir quelque chose de plus habiller. Il brossa ses cheveux, se parfuma regarda autour de lui. Ramassa son paquet qu'il glissa dans un joli sac cartonné. Au cas où ça se passerait mal qu'il ait pas l'air trop idiot avec sa boite à la main.
Il grimpa les escaliers jusqu'au onzième temple le cœur battant. Il toqua à la porte
Hyoga : Je peux entrer ?
Il ouvrit la porte sans attendre de réponse et tomba sur le verseau qui arrivait.
Camus : Bonsoir Hyoga
Hyoga : Bonsoir…
Le regard de bronze détailla le pantalon marine et la chemise de soie crème, il déglutit difficilement en le trouvant encore plus intimidant.
Camus : On y va ?
Hyoga : tout de suite.
Camus : Nous allons où ?
Hyoga : j'ai réservé une table dans un resto mais si t'as une autre idée ?
Camus : Non ; non je te fais confiance.
Ils se dirigèrent vers Athènes, une maison assez isolée dont la vue donnait sur un jardin, un peu plus loin s'étalaient quelques ruines. Hyoga entra le premier, le maître d'hôtel les détailla.
« Vous avez réservé ?»
Ils se trouvèrent enfin à une petite table napée de blanc qui avait vu sur le jardin, une serveuse posa deux verres remplis d'un liquide rose.
Hyoga : excusez nous mais on n'a pas encore commandé, peut on avoir les cartes.
Serveuse : Je suis désolé monsieur mais ce soir c'est menu unique boisson comprise.
Hyoga : Je ne savais pas.
Camus cacha un sourire Hyoga devait avoir oublié la date.
Camus : ce n'est pas grave.
Hyoga : Non, enfin…
Camus : Il y a quelque chose de spécial à fêter ?
Hyoga : Non, juste un repas entre nous, comme en Sibérie.
Camus : Si c'est pour être que nous, au domaine c'est moins intime. C'est plus réfectoire.
Hyoga : Justement.
Ils commencèrent le repas, on leur resservit plusieurs fois de la boisson rouge, les plats se succédèrent pendant qu'ils parlaient de tout et de rien. Camus parfois se perdait dans la contemplation du jardin, ou de son assiette. Leur décoration sur le thème du rouge et des cœurs le rendait mélancolique. Les musiciens et vendeurs de fleurs qui se suivaient dans la salle le mettaient mal à l'aise. Ils finirent le dessert, et se levèrent. Hyoga partit payer. La pièce était presque suffocante. Le verseau trouva l'air extérieur plus doux.
Il fit quelque pas, il se sentait las, un peu hésitant dans ses gestes. Un doute l'effleura dans son esprit confus, alcool ? Il ne l'avait pas senti. Hyoga lui disait quelque chose mais il ne saisit pas quoi.
Hyoga : Tu veux rentrer ?
Camus : Oui volontiers
Le cygne les téléporta devant la porte de l'appartement du verseau. Surprit il vit Camus perdre l'équilibre et le rattrapa pas la taille.
Hyoga : tout va bien ?
Camus : Oui c'est juste que je ne m'attendais pas à ce que tu nous téléportes. Tu veux un verre.
Hyoga : pourquoi pas. Un wiski ?
Camus : j'ai ça.
Il servit un verre, hésita un instant puis en servi un autre plus petit. Il offrit un verre au chevalier et s'assit prés de lui sur le canapé. Hyoga vida la moitié de son verre, prit son courage à deux mains et sortit la boite enrubanné du sachet. Les sens du verseau étaient plus que confus, il se promit d'éviter le mélange cachet alcool et son regard revint sur son compagnon.
Hyoga : bonne St valentin
Le verseau se retrouva un paquet sur les genoux, ses doigts dénouèrent le ruban et défirent le paquet. Une boite en cristal apparut, il la contempla inédit, balbutia un merci. Un souffle chaud effleura sa joue. Il ferma les yeux troublés. Comme chaque année Milo y avait pensé, il frémit une bouche tendre se posa sur la sienne. Il se laissa tombé dans canapé allongé sur le dos. Une langue vint caresser la sienne, son corps se tendit sous celui de son amant.
Hyoga approfondit leur baisé, il en rêvé depuis des jours, sentir Camus consentant le transportait de joie. Ses baisés se firent plus nombreux, ses mains se glissèrent sous la chemise crème, presque aussi douce que la peau du verseau. Son sang bouillait, un gémissement lui échappa quand il sentit le membre durci à travers le pantalon. Ses doigts fébriles défirent les boutons de la chemise dévoilèrent le torse d'opale et les deux perle rose qui l'ornaient. Ses lèvres se refermèrent sur une pendant que sa langue la titillait. Un soupir de plaisir échappa au français.
Le cygne attira son amour contre lui et le souleva presque, enlacés ils arrivèrent dans la chambre. Camus s'allongea sur le lit. Hyoga sourit en contemplant dans la demie obscurité le corps alangui. Il se débarrassa vite de ses vêtements, gagna le lit et déboutonna le pantalon de son mentor, le fit glisser avec le sou vêtement le long de ses jambes. Il s'installa au dessus, camus reprit possession de ses lèvres, ses mains exploraient ardemment le verseau. De petites perles de sueur brillaient à la faible lumière qui venait du couloir. La bouche de Hyoga descendit lentement en savourant le goût de sa peau, enfin il s'arrêta devant l'objet de ses désirs. Leurs regards se croisèrent.
Camus gémit sous l'agréable sensation, la caresse humide descendait, il retint son souffle quand elle approcha de son membre. Son regard accrocha deux yeux bleus, un instant il lui sembla que quelque chose clochait mais non. La langue de son amant effleura son sexe tendu, un râle plaisir lui échappa, c'était aussi excitant que frustrant, ses hanches se cambraient à la rencontre de cette bouche. Elle se referma enfin sur le bout, un spasme le traversa. Le désir le consumait, à bout de résistance, ses cuisses s'écartèrent dans une supplique muette. Une langue descendît sur la peau sensible dessous et s'ouvrit un passage en lui. Des doigts prirent le relais avec douceur. Enfin son amant s'installa entre ses jambes. Il lui sembla voir une crinière blonde, il poussa un cri roque en fermant les yeux. Le plaisir l'inonda en même temps qu'il entrait en lui. Leurs reins entamèrent une danse sauvage les amenant vers leur jouissance. Deux cris se firent échos, Camus comblé et épuisé se laissa aller à somnoler, une main douce jouait dans ses cheveux.
Les rayon de soleil génèrent le dormeur, il passa une main sur son front gémit et se résolu à se lever. Un mal de tête atroce lui arracha une grimace ainsi qu'un semblant de nausée. Il se demanda se qu'il avait fait hier soir, son regard tomba sur la couette en désordre. Un sourire passa sur ses lèvres, une bonne odeur de café flottait jusqu'à lui. Il passa un bas de survêtement et se dirigea vers la salle de bain. Il aperçut Milo dans le couloir. Il avança vers lui et posa ses lèvres sur les siennes.
Camus : bonjour.
Milo : bonjour.
Camus : On a encore un peu de temps avant le petit déjeuner, je n'ai pas très faim. Si on se recouchait.
Milo : On quoi ?
Camus : Tu n'as pas aimé cette nuit.
Le scorpion le regarda incrédule avant d'être prit par un fou rire.
Milo : Je rêve ou t'as une gueule de bois et tu ne te souviens pas avec qui t'as passé la nuit.
Camus : Hein ? Arrête de me faire marcher. Tu m'as même fais un cadeau comme tout les ans
Milo : Je ne te fais pas marcher et mon cadeau le voila…
Camus : Non…
Milo : C'est trop grave, je me demande qui c'est ?
Camus : Et moi …
Milo : Alors qui a préparé du café et un bon petit déjeuné ? On va voir. Allez fait pas cette tête.
Le scorpion poussa son ami vers la cuisine, éberlué il reconnu Hyoga, une vague de chaleur monta à ses joue pendant que Milo tentait de voir qui avait passé la nuit avec Camus.
Il sourit en voyant le cygne.
A suivre
