Série :Gundam Wing.
Auteur : Ookami dagga Yang bien sûr ! (alias Shamandalie)
Genre : Pour ce chapitre POV de Hee-chan, sans doute du OOC, ça dépend pas complètement de moi lol. Sinon…
Disclaimers : J'ai fait un lavage de cerveau à Hee-chan pour qu'il puisse dire tout ça, bin oui fallait bien ! Ca veut dire qu'il est à moi ? … non ? Snif…
Petit blabla : Bien alors c'est une fics qui à la base devait être un délire mais finalement ça a dévié un peu dans ma petite cervelle corrompue et voilà ça donne ça ! Je ferai la version délire à l'occasion Petit détail : j'aime bien des fois partir dans mes délires avec les pilotes en fin de chapitre, faites pas trop attention ''
Chapitre 01 : Heero.
Tu es fort. Je te respecte. Je sais que tu ne le crois pas. Tu te considères faible mais c'est faux. J'ai eu toutes ces missions pour t'observer et te juger. Tu as souffert, comme nous tous. Tu as perdu beaucoup de choses et de gens. Ton père. Le respect que ta famille imposait. A cause d'un programme informatique tu as perdu ton bon sens, rongé par la peine, le sentiment d'injustice, la heine.
Mais tu t'en es sorti. Nous t'avons aidé, c'est vrai, oui. Mais c'est surtout grâce à toi-même que tu as réussi à vaincre le zero system et à reprendre le contrôle sur toi. Grâce à ta force. Oui, tu es fort, ne le nie pas. Je t'ai observé. Tu es déterminé. Tu as fait un choix, celui de te battre malgré l'aversion que t'inspirent la violence et la guerre. Tu as fait ce choix et tu n'as pas reculé. Tu as choisi d'enfreindre les principes de ta propre famille et les tiens pour tenter d'arrêter tout cela. C'est une décision qui ne peut que t'attirer mon respect.
Si je te disais tout cela en face, tu rougirais. Sans doute dirais-tu que j'exagère, que ce n'est pas grand-chose. Mais c'est faux. Tu dois le savoir au fond de toi. Je te respecte… et d'une certaine manière je t'envie un peu. Tu es quelqu'un de sensible et qui le montre sans honte, avec naturel. Je suis incapable d'une telle chose. Tu attires les gens d'une manière discrète. Tu as un charisme indéniable qui est aussi une partie de ta force. On se confie facilement à toi et en toute confiance. Jamais je ne pourrai être ainsi.
Tu n'es pas faible. Ne pas aimer la violence n'est pas une marque de faiblesse. C'est une force qui te permet de combattre la guerre du mieux que tu peux, de la comprendre et de l'arrêter sans utiliser à mauvais escient les armes. Reste ainsi, ne change pas, n'essaye pas d'être plus fort. Tu l'es déjà bien assez. Garde en toi ce sentiment qui fait ta personne. Je sais que jamais je ne te dirais cela en face. Je ne peux pas. Il m'en empêchera. Il ne peut pas me/Se le permettre. Mais j'ose espérer que tu es conscient, au fond de toi, de ta force. Que tu n'as pas vraiment besoin de moi pour te le dire, Quatre Raberba Winner.
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Etrange. Je te trouve étrange. Tu te bats pour une notion abstraite que je ne comprends pas bien. La justice. Qu'appelles-tu « justice » ? Il n'y en a pas dans ce monde pour moi. Ou si peu. Tu es impulsif, tu t'emportes vite et tu hurles cet idéal. Justice. Je ne comprends pas. Mais je suppose que je n'ai pas à comprendre. A quoi bon ? Cela ne me servirait à rien. Sinon à essayer de te comprendre toi.
Tu es impitoyable. Les ennemis s'effacent devant toi, lorsque le dragon attaque. Tu as sa force, sa fougue. Tu es déterminé. Nous le sommes sans doute tous, à notre manière. Quoi qu'il puisse arriver, te tu battras toujours pour ton idéal. Mais tu fais des erreurs indignes de toi. Tu es un guerrier. Même si notre but est de mettre un terme à l guerre, le tien est e te battre pour ta justice. Il n'y a qu'à travers les combats que tu vis. Tu me l'as dit. « Nous sommes des guerriers, nous ne trouvons un sens à notre vie que sur un champ de bataille. » Tu as tort.
Nous sommes des guerriers, c'est vrai. Mais pas en temps de paix où nous pouvons redevenir des hommes ordinaires ou presque et vivre notre vie. Mais je crois que tu es comme moi face à cette situation. Nous sommes faits pour nous battre, et ce depuis toujours ou presque. Nous ne pouvons pas tout oublier et vivre comme n'importe qui. Mais toi, tu n'as pas choisi une bonne voie. Tu as voulu recommencer les combats. C'est une erreur.
La guerre est comme une valse éternelle tant que l'on est incapable de comprendre les faux pas que l'on a faits et qu'on continue à refaire. Nous ne pourrons nous arrêter que lorsque les pas seront parfaits. Alors il sera inutile de continuer à danser. Tu as réussi à voir ton erreur à temps. Mais un guerrier tel que toi luttant pour ce que tu appelles justice n'aurait jamais dû la commettre. A moins que ton idéal te donne une raison obscure que je ne comprends pas. Malgré cela, j'éprouve un sentiment de satisfaction à ton égard. Tu es fort et tu sais utiliser ta force. Tu te bats avec détermination. Tu as un bon allié sur un champ de bataille. Tu aimes faire cavalier seul mais tu sais admettre quand il le faut que nous sommes efficaces unis. Nous sommes un groupe et tu en fais parti, tu le sais, Chang Wufei.
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Tu es efficace. Tu ne dis jamais quelque chose d'inutile. Un élément important. Tu es un fin stratège. Discret, tu sais récolter des informations précieuses et t'infiltrer partout. Tu es comme moi. Aux yeux des autres. Tu portes un masque. Silencieux, attentif. Tu montres rarement tes sentiments. Mais j'ai pû te voir derrière ce tableau que tu nous montres. J'ai vu ce que tu ressens pour ce cirque et les gens qui le composent. Voilà ce qui nous différencie.
Tu as une famille. Un endroit où l'on t'attend. Un endroit où revenir en sachant que l'on t'accueillera avec joie. Tu tiens à eux. Je sais que tu ferais n'importe quoi pour les protéger. Moi je n'ai personne. Tu as vécu avant avec une troupe de mercenaires. N'était-ce pas déjà une sorte de famille ? Des camarades de combat. Mais je crois que ce n'était pas pareil, évidement. Tu as toujours été plus ou moins seul. Tu as appris à survivre en solitaire, à être indépendant. Comme moi. Et comme moi tu portes un autre nom.
C'était une occasion pour survivre. Tu l'as prise. Tu es devenu un autre. Tu es devenu quelqu'un aux yeux des autres. Tu n'étais plus invisible. Tu as retrouvé les champs de bataille. Et, plus tard, tu m'as soigné alors qu'enfin j'allais quitter ce monde. J'éprouverais presque de la rancœur envers toi qui m'as empêché de mourir. Mais alors j'ai découvert une partie de ce toi caché derrière le masque de mercenaire. Je t'ai entendu, pour la seule et unique fois, rire. Tu n'es pas comme moi. Sous ton masque, tu es vivant. Je te jalouse au fond de moi.
Tu as une vie après les combats. Une vie à laquelle tu tiens. Des gens qui ont peur pour toi, qui t'attendent avec impatience et te font fête quand tu reviens, sain et sauf. Qu'ai-je moi ? Rien. Tu es ce que j'aimerai être je crois. Chaleureux. Humain. Tu n'as pas ce qui m'empêche d'être comme toi. Tu ne L'as pas, Lui. Je te hais pour ça, dans les tréfonds de mon esprit. Mais, bien sûr, jamais je ne te le dirais. Jamais tu ne sauras ce que je pense vraiment de toi, pas plus que les autres. Tu ne me verras pas trahir mes pensées. Tu es comme moi. Et tu n'es pas comme moi. Tu ne L'as pas, contrairement à moi. C'est sans doute ce qui fait toute la différence. Je te hais pour ça, Trowa Barton.
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Insupportable. Je comprends le sens de ce mot depuis que je te connais. Toujours à bavarder. Toujours à chercher à me pousser à bout. Toujours joyeux. Baka. Si tu n'étais pas efficace, je t'aurai tué depuis longtemps. Comment peux-tu chanter, non brailler à longueur de journée ? C'est insupportable. Et impressionnant quand on commence à te connaître. Toujours un sourire sur ton visage. Mais il arrive qu'il soit faux.
Comme nous tous, tu as vécu des difficultés à cause de cette guerre. Mais tu es le seul à rire autant de fois par heure malgré tout. Tu es le seul à nous sortir des blagues en plein combat, quand la situation est périlleuse. Tu es le seul à paraître aussi plein de vie. Tu n'es pas devenu comme moi. Insensible. Froid. Tu es mon parfait opposé. Comment as-tu fait, alors que tu as connu des atrocités au moins aussi douloureuses que les miennes, sinon pire ? Comment peux-tu rire sans penser à elle ? Sans avoir une barrière pour te protéger de ces souvenirs ?
Je ne t'ai jamais vu craquer. Mais je sais que tu n'as pas oublié tout ce que tu as vécu. Tu l'acceptes ? Le supportes ? Tu vis avec. Tu refuses de laisser voir tes souffrances et tu préfères afficher un sourire plutôt que des larmes. A moins que tu n'en ais déjà trop versées ? Et pourtant, sur un champ de bataille, tu changes. Tu endosses l'image de ton Dieu de la Mort. Est-ce pour que tu sois capable de te battre au maximum ? Est-ce que c'est plus facile ainsi ?
Tu es mystérieux au fond. On croit te connaître mais c'est faux. Tu m'es insupportable… mais… nous avons besoin de toi. Tu es la force de notre groupe. Sans toi, tout serait différent. Morne. Triste. Mort. C'est plutôt paradoxal, non ? Nous avons besoin du Dieu de la Mort pour nous sentir un peu vivants. Avec tes rires. Tes blagues. Ta bonne humeur. Et ton éternel bavardage, Duo Maxwell.
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Et puis il y a Toi. Je Te hais. J'ai besoin de Toi. Tu es moi. Tu T'imposes à moi. Et, les rares fois où j'ai voulu te combattre, Tu m'as vaincu. Parce que je n peux me passer de toi. Tu es froid. Indifférent. Calculateur. Insensible. Tu n'existes que pour le but que Tu T'es fixé. Ce but qui est le même que le mien et qui justifie ton existence. Mais Tu me voles ma vie. Et je ne peux rien y faire.
Tu es là. Tu me regardes. Je devine ton sourire satisfait, plein de mépris pour moi, et en même temps de peur. Tu ne veux pas me laisser t'influencer. Alors Tu m'enfermes. Et ne me laisses jamais sortir. Tu veilles à ce que je reste dans ma cage. Mais il arrive parfois que j'arrive à m'enfuir. Tu me rattrapes, toujours. Mais j'ai le temps un instant de vivre. Quelques minutes, quelques secondes.
Tu parles par ma bouche. Tu agis par mon corps. Je regarde, impuissant ce que Tu fais, ce que nous faisons. Quelques fois, je hurle. Pourquoi avoir tué cet homme ? Parce qu'il allait signaler notre position. Alors pourquoi ne pas l'avoir simplement assommé ? Par mesure de sécurité. Tu ne veux prendre aucun risque. C'est compréhensif. C'est juste. Je sais que Tu as raison. Mais j'aimerai tant que tu fasses une erreur ! Que cela me laisse enfin la possibilité de m'exprimer vraiment, par ma bouche. Sans Tes contraintes. Sans être sous Ta domination. Mais c'est inutile, n'est-ce pas ? Tu seras toujours là. Je Te hais. Et je les hais, tous ! Quatre, Trowa, Wufei, Duo ! Tous ! Pourquoi moi ? Eux sont libres ! Ils peuvent s'exprimer ! Leurs sentiments ne sont pas bloqués !
Cela me révolte. Mais je sais que je suis injuste. Je me suis moi-même imposé Ta présence. Je me suis moi-même mis en cage. Mais, même si je sais que c'est inutile, je continuerai à me battre. J'ai compris avec eux que j'avais été stupide. Alors maintenant je ferai tout pour me libérer. Je veux pouvoir rire, pleurer, sourire avec joie ou tristesse, et le montrer. Je veux vivre, vraiment ! Duo m'a montré qu'il y a un autre moyen de combattre son passé. Je me battrai. Contre Toi. Tu en ris ? Tu crois que je vais renoncer à cause de notre efficacité qui pourrait devenir nulle ? Nous verrons qui l'emportera. Toi ou moi. C'est stupide ? Je le sais. Je veux me battre. Contre moi. Contre Toi qui es moi. Toi… moi… le Soldat.
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Ookami : Et voilà !
Heero : Pas de quoi être fière.
Ookami : Pourquoi ?
Quatre, en pleurs : Tu tortures Heero ouaaaaaaaaaaaaaaaain.
Ookami, avec un regard sadique : J'adore ! Niak niak !
Duo : Sadique.
Ookami : M'énerve pas ! C'est ton tour après !
Duo : …
