Bienvenue à toi pour cette nouvelle fanfiction, portant sur le merveilleurs univers de Shingeki no Kyojin !
Oui, je sais j'écris déjà d'autres fanfictions, mais je n'aime pas travailler tout le temps sur le même sujet, donc le même manga. Alors j'en ai plusieurs en même temps. Au moins, cela prouve que l'inspiration est présente !
Je pense que cette fanfiction sera longue, du moins je l'espère. Je vais faire un petit résumé avant que vous ne commenciez l'histoire, pour vous « introduir dans l'hsitoire » peut on dire :
« On l'appelle « l'Homme le plus fort de l'Humanité ». C'est un surnom qui lui a été affublé par le major Erwin Smith afin de démontrer ce que peuvent faire les Bataillons d'Exploration, qu'ils ont le pouvoir d'anéantir le règne des Titans. Puis par la suite, cela est devenu véridique, jusqu'à en devenir une fatalité pour son porteur. On ne le défie pas. On ne peut le vaincre.
« Arrêtez de m'appeler comme ça ... »
Pour l'instant, l'histoire va retracée le passé de Levi, mais refait à ma sauce, avec pour élément déclencheur, la rencontre entre lui et Erwin à seulement un dizaine d'années.
Quelqu'un s'est amusé à emmêler les fils du destin et à voulu que cette rencontre se fasse en l'an 829 …
« - Mon nom est Erwin Smith, et toi ? … Est ce que tu viens du district Clandestin ? »
J'espère que ce grand résumé aura eu raison de vous et que vous allez lire ce chapitre et qu'il sera à votre goût.
Dans cette fanfiction, je compte développer la théorie que j'ai sur l'origine de la famille Ackerman. Vous verrez de quoi je veux parler durant l'avancement de l'histoire ! ~
Chapitre 1 : « Est ce que tu as besoin d'aide ? »
Depuis que les Titans sont apparus, l'Humanité s'est retranchée sur son dernier territoire, derrière trois murs. A partir de l'extérieur : le mur Maria, le mur Rose, le mur Sina. La capitale se situe le plus au centre. Le centre d'activité de l'Humanité, incluant le gouvernement et l'économie.
De magnifiques palais bordent la périphérie de la capitale et ceux qui vivent ici ont la garantis d'avoir une vie prospère. Cependant, même dans cette sublime capitale … Non, peut être précisément à cause de cette prospérité, il y a aussi un côté sombre et étrange.
Sous la ville, quadrillant la capitale, il y a un vaste souterrain.
Le district Clandestin.
D'après les documents anciens, il aurait été brièvement proposé que les humains vivent sous terre pour échapper aux Titans. Protégée par les ténèbres, c'était l'endroit le plus sûr afin que la population puisse y vivre. Mais le manque de lumière solaire causerait de graves maladies, comme l'arthrite. A la fin, l'immigration à été arrêtée, et les ruines qu'il restait sont devenus un repaire pour les criminels et les pauvres.
Un lieu abandonné, son sort scellé par l'Exode, la ville souterrain maintenant transformé en bidonville, à même été abandonnée par la monarchie. Dans ces terres privées des lueurs du soleil, il est courant que ses hôtes grandissent … puis dépérissent sans jamais avoir pu voir la surface.
Maintenant, même la Brigade Spéciale n'y est pas la bienvenue.
OoOoOoOoOoOoOoO
An 829 :
Mur Sina, Capitale Mitras.
Aujourd'hui, le soleil est haut dans le ciel, illuminant les rues de la capitale du territoire humain, que l'on nomme Mitras. Ses habitants en profitent pour se promener, quoi de plus logique après tout. Dans ces rues baignées de la vive lumière de l'astre solaire, parmis les nombreux habitants promeneurs, une silhouette se faufile à travers le cohut, son pas inaudible. La silhouette cherche à s'enfuir, très probablement quelque chose, ou sûrement quelqu'un plutôt. Une masse sombre passe pour se glisser dans l'interstice d'une ruelle, se collant au mur tout en regardant vers les rues passantes.
Le propriétaire de l'ombre et par conséquent de la silhouette, se trouve être un très jeune adolescent, âgé de pas plus de treize années. Son habillement quelque peu léger prouve qu'il n'a pas sa place dans la capitale de la noblesse et que ses gains ne doivent pas être des plus élevés. Ses iris grises perçantes regardent avec une certaine méfiance la rue, attentif à tout mouvements.
On peut voir des soldats armées de fusils courant dans toute la ville, à la recherche d'un certain individu, à en croire leurs regards furetant la mêlé d'habitants. Ils n'ont pas l'air spécialement ravis, c'est certain.
L'adolescent fait claquer sa langue contre son palais avec agacement.
Les Brigades Spéciales sont déjà à sa recherche.
Un très léger et à peine audible bruit de claquetis d'une goûtte s'échouant sur le sol résonne dans l'étroite ruelle sombre. Mais au lieu de posséder une couleur transparente, cette goûtte est teinté de la couleur carmine du sang, suivit inlassablement de plusieurs autres pour commencer à former une petite flaque d'un liquide poisseux qui s'échappe d'une plaie au niveau de l'épaule appartenant à l'adolescent dont la main est pressée contre celle ci, dans une veine tentative d'empêcher le fluide vital de s'échapper de son corps d'enfance déjà bien taillé et robuste.
C'est seulement lorsque les soldats sont hors de vue que l'enfant peut se permettre de souffler un peu. Mais cette période est de courte durée. Il faut toujours surveillé ses arrières en ce monde si petit et cruel. Quelqu'un vient vers lui, de l'autre côté. Ce n'est pas un soldat, le bruit de son pas indique qu'il ne fait pas attention à ce qui l'entoure et que c'est à n'en pas doûter un adolescent plus âgé que lui. Cette personne a probablement été attiré par son ombre de fuyard.
Levi, car le nom de celui c'est cela, se retourne brusquement vers un blond qui le regarde avec une curiosité à peine dissimulée. Ses yeux bleus viennent s'accrocher à l'épaule ensanglanté du blessé.
« - Est ce que tu as besoin d'aide ? interroge le nouvel arrivant qui continue son avancé, ne semblant pas se rendre compte de l'épée de Damoclès au dessus de sa tête. Ta plaie doit être profonde pour que tu perdes autant de sang. »
Le vagabond se contente juste de fixer l'étrange individu qui semble légèrement plus âgé que lui. Il est issu d'une bonne famille à en croire son accoutrement. Un bruit métallique se fait entendre, attirant l'attention des deux garçons sur le dédale où vient de s'échapper un objet de sa place dans une poche intérieur du vêtement du blessé.
Une lame.
Une lame bien aiguisé teinté d'un liquide carmin dont on ne peut doûter la provenance.
La bourge écarquille ses yeux qu'il porte sur le noirâtre à l'air de sauvage, dangereux.
Levi reste immobile, prêt à intervenir si la situation ne tourne pas en sa faveur, ce qui devient de plus en plus probable en fonction des secondes qui semblent passer très lentement. Il est fort, il peut immobilisé en même pas deux secondes cette personne, et même le tuer s'il s'agite un peu trop.
Mais non.
Le blond qui s'était arrêté, reprend son avancé, lentement, comme s'il s'approchait d'un animal blessé qu'il veut apprivoiser.
« - Mon nom est Erwin Smith, et toi ? Commence t-il, la voix douce et lente, un sourire rassurant sur ses pâles lèvres. »
Aucune réponse ne lui est rendu, hormis un froncement de sourcil de la part de celui qu'il approche et un regard sacrément noir pour quelqu'un de cette âge là qui en dissuaderait plus d'un, à n'en pas doûter. Mais pas Erwin. Peut être parce qu'il s'agit d'un suicidaire car il aime le danger et fleurté avec la mort ?
« - Est ce que tu viens du district Clandestin ? continue le blond, s'attendant à une réaction de l'autre. »
Et cela fonctionne.
A peine la dernière question est posé que le noble se retrouve plaqué avec une extrème violence à l'undes deux murs de la ruelle, de façon à ce qu'il ne puisse s'échapper. Face à lui, le noirâtre la maintenant par les bras au dessus de sa tête, afin qu'il ne puisse bouger alors qu'une lame, celle qui était par terre lui est mise juste sous le cou, effleurant sa peau qui laisse suinter une perle de sang.
Charmant.
Les yeux dans les yeux, dans un silence devenant de plus en plus oppressant, les deux adolescents se défient du regard. L'un essayant de faire flancher l'autre qui le maintient, juste pour prouver qu'il ne fera rien de mal. Aucun ne flanche, mais tout deux savent parfaitement bien qui a l'emprise sur l'autre. C'est peut être évident pour certain en vu de leur position, mais en réalité, c'est le contraire.
Erwin prend la parole, sa voix est assurée, comme si la mort n'est pas une chose qu'il redoute. Il n'a pas peur de se faire tuer et c'est la seule raison pour laquelle il a le dessus sur son assaillant. Un proie qui accepte la mort est une proie qui a gagné contre son chasseur. Du moment quue ce n'est pas du suicide du moins, là c'est différent. C'est plus de la lâcheté qu'autre chose. C'est la raison pour laquelle Levi ne peut tuer le garçon, car c'est comme une défaite. Et une défaite face à un noble, il n'en veut pas.
« - Si tu ne te fais pas soigner rapidement, ta plaie risque de s'infecter et tu pourrais en mourir. Ou alors tu peux tout aussi bien mourir par perte de sang. ennonce le plus vieux des deux. Laisse moi m'en occuper. propose t-il. Je ne te ferai rien de plus, je te le promet. »
Le salaud.
Il a tout prévu dans sa tête.
Le noirâtre reste encore un moment aveant e se décider à bouger. Toutefois, il n'a pas l'intention de se laisser toucher par le blond. Chacun garde ses microbes pour soi, qu'est ce qu'il croit ! Alors il commence à se détourner, mais il s'arrête lorsqu'une main empoigne son bras non blessé, bien décidé à l'arrêter pour prendre soin de lui.
« - Laisse-moi m'occuper de toi. insiste le noble, ses yeux pétillants. S'il te plait. rajoute t-il presque en le suppliant, ce qui étonne le vagabond d'autant plus. »
Le vagabond tourne sa tête et encre ses pupilles orageuses dans celle emplis d'une pureté innocente de l'autre.
« - Retire tes sales pattes de là, le blondinet. grogne finalement le vagabond en reprenant son bras dans un mouvement brusque. »
Erwin en tombe au sol sur les fesses. Il est dubitatif. Très peu de personnes lui adresse la parole à cause de ses idées d'hérétiques et étrangement, sans qu'il ne puisse se l'expliquer, il veut que ce garçon l'accepte. Il n'a même pas la certitude de la revoir un autre jour. S'il prend en compte les mouvements violents, la langue acérée de l'adolescent et ses fortes probables origines, alors la saule manière de se faire écouter, c'est …
Sans crier garde, le blond vient faucher les jambes de l'autre qui, ne s'y attendant absolument pas, s'écrase sur le sol, sa tête manquant de heurter le sol. Il ne réagitn pas lorsque son assaillant se met à califourchon au dessus de lui pour empêcher toute tentative de fuite et en plus, met ses mains au dessus de sa tête, limitant encore plus ses mouvements.
Levi fronce d'autant plus ses sourcils, montrant son énervement.
« - Oï, qu'est ce que tu crois être en train de faire ? raille t-il, très peu content de s'être fait dominer si facilement.
- Laisse-moi te soigner. répète le blond. S'il te plait.
- Tsk. »
Avec une facilité déconcertante, le vagabond se redresse, se dégageant par la même occasion de la personne au dessus de lui. Sans prendre la peine de se lever, il vient caler son dos contre le mur le plus proche. Erwin le regarde faire, incrédule. Une veine semble pulser sur le front du blessé.
« - Bon tu te magnes, le blondinet ? J'ai pas que ça à faire. grogne une nouvelle fois Levi.
- Oui ! son air joyeux déplait fortement à l'autre. Il vient s'agenouiller devant son cadet et fixe la plaie d'où s'échappe du sang. Je peux ? dit-il en désignant l'épaule teintée de rouge.
- Vas-y.
- Je me permet alors. »
S'il a demandé s'il pouvait, c'est parce qu'il doit baisser la manche de la veste qui couvre l'endroit blessé et baisser le col du vêtement en dessous. Cela est presque comme déshabiller en fait … Un peu hésitant, le blond s'exécute et examine la plaie plus que présent, faite à n'en pas douter par une arme blanche. Malgré sa taille, un bandage suffira amplement. Faire couler de l'alcool dessus serait tout de même préférable, tant pis. On fait avec les moyens du bord.
Sans réfléchir plus, le plus grand hôte son jabot blanc d'autour de son cou et dégae un peu plus l'épaule du blessé. Ce sera un peu petit, toutefois comme dit précédement, on fait avec les moyens du bord. Le soigneur tente d'engager la conversation pendant son ouvrage.
« - Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure. Quel est ton nom ?
- … Tu portes attention à ces futilitées. ce n'est pas une question, juste une constatation faite à haute voix et son interlocuteur le comprend tout de suite, car il est du genre à ne pas poser de question, de ce qu'il en a constaté.
- Il est préférable de savoir comment nommer les personne que l'on cotoie. s'explique Erwin, posément. Tu n'en as pas ? »
Cette remarque fait grincer des dents son interlocuteur.
« - Crois pas que parce qu'on est pas dans un registre d'Etat Civil, qu'on a pas d'identité ! ….. Levi. pendant un instant, le blond pensait ne jamais recevoir de réponse.
- Levi … répète le blond. »
Il trouve ce nom doux et beau en bouche. Pas agressif, le contraire de celui qui le porte en fait, à moins qu'il ne s'agit là que d'un façade et qu'au fond de lui, il soit comme son prénom. Dans ce cas là, il veut découvrir le vrai Levi. Cependant, aussi étrange que cela puisse paraître, Erwin trouve ce nom étrange. Il a une sonorité qui lui est étrangère, comme venant d'ailleurs. Il a l'impression que dire ce prénom n'est pas dans ses droits et qu'il ne le mérite pas. Cette impression est vraimnt étrange …
« - J'aime bien. avoue t-il au bout d'un moment. En tournant son regard sur l'aute, il croit décéler de très légères rougeurs sur ses joues pâles. Il ne doit pas être habitué à recevoir des compliments. Est ce que … tu viens vraiment du district Clandestin ? J'ai vu les Brigades Spéciales de la ville circuler partout. C'est rare qu'ils s'agitent autant.
- Ils vont se lasser dans même pas une heure.
- Tu le penses vraiment ?
- Ce sont juste des branleurs. Ils cherchent pas vraiment à s'occuper des criminels qui grouillent en bas. déclare avec nonchalance le clandestin.
- Il me semble pourtant avoir entendu dire que l'accès n'avait rien de restreint … pense Erwin.
- Tsk. Si t'as un passeport de citoyenneté, ouais. Mais c'est pas donné ces machins là-bas. Si t'es fort et rapide, t'as une chance de t'enfur, mais faut être taré pour tenté le coup. Regarde avec quoi je m'en tire … il fait une pause. De toute façon, les gens comme nous n'ont pas leur place en haut. T'es rapidement réexpédié à la case départ.
- Dans ce cas … Si tu sais que l'on va te ramener d'où tu viens, pourquoi avoir prit le risque de venir ici ? interroge avec curiosité le noble qui ne comprend pas ce raisonnement.
- … Va savoir. il lève son regard vers le ciel que l'on peut voir à travers les toits. Peut être que j'avais juste envie de revoir le ciel ou un truc du même genre. »
Un blanc se fait durant lequel Erwin est pensif. A t-il bien entendu ? « Revoir le ciel » est bien ce que l'autre a dit non ? Curieux …
« - Quel âge as tu, Levi ?
- Ah ? Treize ans, environ. répond le questionné évasivement.
- Si tu n'es pas inscrit sur le registre d'Etat Civil, alors tu peux mentir sur ton âge si tu falsifie un passeport de citoyenneté … le blond est pensif, pour la plus grande incompréhension de la personne en face de lui. Pourquoi lui parle t-on soudainement de ça ?
- Qu'est ce que tu racontes, toi ?
- Pour faire simple … Si tu veux reste à la surface, il faut que tu gagnes ta place ici, c'est bien cela ? l'autre hoche la tête fébrilement. Si tu rejoinds l'armée, ce sera le cas, n'est ce pas ?
- … T'es stupide ?
- Pardon ?
- Tsk. Au cas où t'aurais pas encore pigé, le blondinet, je suis un criminel. il fronce les sourcils. J'ai déjà tué et sans remord. il se lève.
- Tu t'en vas ?
- Ça se voit. Autant profiter du soleil. »
Erwin se relève également. Il avise la tache de sang bien visible sur les vêtements de son cadet et décide de retirer sa veste qu'il met sur les épaules du noirâtre dont le regad semble quasiment l'interroger.
« - Aves du sang sur tes vêtements, tu ne seras pas tranquille. s'explique le noble. Je te donne ma veste.
- Mmh. Merci … murmure Levi, donnant un sourire à son homologue. »
La veste est beaucoup trop grande pour lui, du haut de son mètre quarante alors qu'Erwin doit en faire vingt de plus. Mais cela ne fait rien, il aime bien les vêtements trop grand pour lui, cela tombe bien. Il pose ensuite son regard orageux dans celui bleu ciel de l'autre.
« - Pourquoi tu fais tout ça ? L'interroge au bout d'un moment le criminel. Personne de normalement constitué s'amuse à « prendre soin » d'un criminel des bas-fonds.
- En fait … commence le bourgeois. Je l'ignore moi-même. Je pense que c'est parce que tu m'intrigue et que tu sembles seul.
- Tsk. J'ai pas besoin de compagnie. »
Sur ces paroles, le noirâtre s'en va, laissant le blond seul dans cetet étroite ruelle.
Levi hume le parfond de la veste. Ce n'est pas une odeur qu'il a l'habitude de sentir dans les bas-fonds. Elle sent bon …
Le lendemain, en se promenant dans les rues, Erwin aperçoit le mystérieus jeune adoelscent de la veille, assit au bord de l'eau qui relie les différents districts entre eux. Sans réfléchir, il vient se joindre à lui, s'asseyant à ses côtés. Au bout d'une dixaine de minutes de silence, le nouvel arrivant entame la discussion.
« - Tu es ici depuis longtemps ?
- Une heure ou deux. Environ. rajoute Levi.
- Vraiment ? Tu aimes l'eau ?
- Pas plus que nécessaire. Je préfère l'océan. »
Erwin a bien remarqué hier que l'enfant n'est pas du genre à beaucoup parlé. Il se contente de répondre aux questions qui lui sont posées quand bon lui semble. Quelque chose l'interpelle tout de même.
« - L'océan ? Qu'est ce que c'est ?
- C'est une vaste étendue d'eau à perte de vue, au delà des murs. son regard se fait lointain. Lorsqu'il il y a du soleil, il brille comme si c'était du verre. Il est tellement grand que lui et le ciel se réunissent à l'horizon pour ne faire qu'un.
- Vraiment ? un sourire naquit sur les lèvres du blond. Ça à l'air vraiment beau. J'espère le voir un jour dans ce cas là.
- Je crois qu'ici, on appelle ça « la mer ». Mais la différence entre les deux, c'est que la mer est salée.
- Ce n'est pas possible que l'eau soit salée.
- Va savoir … dit évasivement l'autre. »
Pendant plus de deux semaines, chaque jour se déroule ainsi, juste des échanges dans un lieu qui se voit différent à chaque rencontre, bien qu'Erwin trouve toujours le vagabond en train d'admiré le vaste ciel azur. Ils parlent du début de l'après-midi jusqu'à ce que la nuit ne commence à faire acte de présence.
« - Comment est-ce ? La vie dans le district Clansdestin ? interroge le blond avec une curiosité à peine masqué.
- … Lassant. Si tu survis le lendemain, tu peux déjà te réjouir. Dans ce monde, c'est ma loi du plus fort qui règne. Tu dois timposer, peu importe les moyens. Tu voles, tu défis, tu tues aussi parfois … C'est complètement stupide.
- C'est un peu comme un jeu. constate le plus vieux.
- Un jeu ? répète dubitatif l'autre.
- Oui. La vie est juste un jeu géant où le but est de survivre. C'est là où tu veux en venir, n'est ce pas ?
- Oui.
- Levi. Pourquoi trouves tu la vie là-bas stupide ? »
L'interroger semble réfléchir comment exprimer son point de vue de manière compréhensible pour quelqu'un qui n'a jamais cet endroit.
« - Tu vois les Bataillons d'Exploration ?
- Oui. Erwin fronce les sourcils, ne voyant pas vraiment le rapport avec le sujet.
- Le taux de survie des souterrains, c'est la moitié, 30% environ.
- Tant que cela ? s'étonne le blond.
- Oui. Tu peux clamser pour beaucoup de choses. Trop pour toute les listées. Malnutrition, maladies, déshydratation, épuisement, suicides, meurtres, règlement de compte, accidents, folie, arthrite … Et j'en passe. On vit trente ans, tout au plus, à cause du dernier cas qui est dû au manque de lumière. annonce le vagabond avec son air des plus nonchalant, pour ne pas changer, comme s'il venait de faire un simple inventaire. Il doit me rester moins d'une vingtaine d'année, soit quinze à bouger normalement. Alors j'en profite.
- … Comment fais tu pour dire cela ainsi et rester aussi calme en annonçant la durée maximale qu'il te reste à vivre si tu persistes à resterlà bas ? Demande, incrédule, le bourgeois. »
L'autre hausse les épaules, tiquant légèrement en ressentant une douleur à son épaule blessé.
« - Il faut se faire une raison. Si tu nies ce fait, tu deviens fou. son regard se fait lointain, pris dans des songes qui lui seul connais le contenu. Tout ce que je veux, c'est de ne pas finir comme ma mère. lâche t-il, mélancolique.
- Elle est … ?
- Décédée ? Oui. Elle travaillait dans un bordel, c'est courant pour les femmes et elle y a chopée une maladie qu'elle n'a pas pu traiter. »
Cette fois c'est un silence pesant qui prend place.
« - … Aujourd'hui, c'est la dernière fois que nous nous voyons avant longtemps.
- Ah ?
- Je quitte la ville pour le mur Rose, afin de suivre la formation de soldat et intégré les Bataillons d'Exploration.
- Pourquoi ce choix ? C'est intuile de se sacrifier pour combattre les Titans quand on vit dans le mur Sina.
- Je suis intrigué par ce qu'il y a derrière les murs et l'histoire de l'Humanité avant qu'ils ne soient construits. L'histoire que tu m'as racontés sur cet « océan » m'a encore plus pousé à ce choix.
- … Ne clamse pas à l'extérieur des murs.
- Je n'en ai pas l'intention, rassure toi. il fait un pause. Un jour je viendrais te chercher pour te sortir des souterrains. Toi non plus, ne meurt pas. Ne meurt pas sans avoir le ciel sous les yeux.
- Me sous-estime pas, Erwin.
- C'est une promesse ?
- Si tu veux. répond Levi, les joues se teintant l'espace d'une seconde d'une couleur rosée.
- Qu'il en soit ainsi alors ! s'amuse le futur soldat. »
Erwin tend une main à celui qu'il considère maintenant comme son meilleur ami. Levi accepte cette poignée de main, mais au lieu de serrer la main, il serre au niveau de l'avant bras.
« - En-bas, on serre l'avant bras pour sceller une promesse. C'est comme si l'autre la gravait dans la chair de l'autre.
- C'est poétique. sourit Erwin. »
Ainsi, leur accord est passé.
Ce premier chapitre était il à votre goût ?
Laissez un petite review, s'il vous plait, pour m'encourager à écrire et à poster les chapitres.
NeahCampbell54 ~~
