Entre parenthèse :

En italiques les com' de Miss Fromage

En gras les com' de Bellya

Enjoy ! Baka-Bankai !

Chapitre 1 : Visite impromptue

Ayasegawa Yumichika était quelqu'un d'à part, à la onzième division. Non seulement son Zanpakutô n'était pas de type combat (Waouh, bienvenue chez les Pokémons!), mais son sens unique de l'esthétique et de la beauté le différenciait du reste de sa division. Malgré son affinité particulière (heu...) avec Madarame Ikkaku, il avait tendance à se sentir bien seul.

Ce jour-là, alors qu'un groupe de Menos s'était fait remarqué, la onzième avait été envoyée sur le coup. Bien entendu, la mission s'était soldée d'un succès, mais à présent, comme Yachiru avait pris la tête du groupe, ils étaient perdus. Ils finirent par se séparer, Kenpachi et Yachiru d'un côté, Ikkaku d'un autre, et Yumichika seul lui aussi (ne serait-ce pas logique ?). Il finit par buter sur un grand mur blanc qui définissait les bâtiments des divisions. Il sauta au-dessus dudit mur (Quelle agilité!). L'immense parc ne ressemblait pas au jardin adjacent à chaque division – bien peu d'entre eux étaient si grands et comprenaient un lac – mais il ne sembla pas s'en soucier. En réalité, il commença à s'inquiéter lorsqu'il aperçut des gardes habillés de tissus violets et noir courir vers lui. Il courut lui aussi – mauvais pressentiment quant à la présence de ces gardes : il pressentait qu'expliquer les causes de sa présence ici serait totalement inutile – et parvint à les semer en défonçant une fenêtre (Bah oui... Il fait partie de la onzième division !). Il s'appuya au bord de la fenêtre avec un sourire satisfait en voyant ses poursuivants passer non loin, perdus.

Hélas, lorsqu'il se retourna, il eut l'étrange – et désagréable- vue de la pointe d'un sabre fixée entre ses deux yeux.

- Qui es-tu ? Que fais-tu ici ?

En voyant qui lui faisait face (habilement caché derrière son katana), Ayasegawa comprit où il avait atterri... Et ce n'était certainement pas le meilleur endroit pour quelqu'un de la onzième division...

Kuchiki Byakuya le regarda avec froideur. Bien sûr, sa question était de pure forme, ce qui n'empêcha pas l'autre de lui répondre :

- Ayasegawa Yumichika, 5e siège de … La 11e division.

Byakuya soupira :

-Je sais qui tu es. Mais que viens-tu faire dans mon manoir ?

-Pardonnez-moi, Capitaine Kuchiki, ceci n'est que qu'une regrettable erreur... (et je vais m'en allez de ce pas... toujours la même histoire, faut changer le script, de temps en temps)

-Je ne vois pas quel genre d'erreur amène une personne à s'introduire par la fenêtre chez les autres. (Alléluia, ils ont changé le script !)

Yumichika, qui trouvait déjà la situation cocasse – et malgré le Zanpakutô toujours fermement pointé sur son visage – se décida à enfoncer le clou :

-Veuillez m'excuser... Faites le rapport de mes agissements à mon capitaine, il prendra les mesures nécessaires.

Étrangement, la lame s'abaissa.

-Es-tu stupide (t'es percé à jour, mon joli) au point d'ignorer que ma confiance et mon respect pour Kenpachi sont proches du zéro absolu ?

Yumichika se mit à rire (forcément avec un rire cristallin, ça coule de source) (Note de l'auteur : « cristallin » et « source »... Admirez la finesse pachydermique du jeu de mot!) :

-Voyons, capitaine, vous manquez singulièrement d'humour... (quand je disais qu'il était stupide... Se moquer de Byakuya, non mais franchement tous les mêmes à la 11e...) Comme si le Capitaine Zaraki allait remplir la moindre paperasse pour me sauver la mise !

-Tu en es réduit à mon bon vouloir, alors. (personnellement, je vois bien un petit sourire sadique là, mais avec Byakuya ça ne colle pas, dommage)

Ayasegawa afficha une mine élaborée pour exprimer son désarroi :

-Serait-ce de l'humour, Capitaine Kuchiki ? (annonce officielle : Ayasegawa Yumichika est officiellement fou ! Byakuya Kuchiki et humour sont antinomiques !)

-Détrompes-toi, je suis sérieux. Et s'il le faut, je m'occuperais moi-même de ton arrestation... (Qui n'a jamais rêvé de se faire arrêter par Byakuya ? Je vous vois venir bande de perverses !) (Alors là, je dis non ! Je ne suis pas perverse!). Et de ton exécution. (c'est bizarre, là, y'a plus personne?)

Comprenant le très lourd sous-entendu (y'a rien à imaginer, perverses...), le 5e siège s'empressa de plier bagage (parce qu'il en avait, en plus ?) et quitta le manoir des Kuchiki. Après avoir erré quelques temps dans le Seireitei, il parvint à retrouver le chemin de sa division. Il semblerait qu'il fut le premier arrivé ce malgré son léger détour (et sa magnifique rencontre...). Sachant qu'il risquait gros (comment ?) - c'est-à-dire, un peu plus de sa vie – à laisser le capitaine de la 6e division en colère, il prépara une lettre d'excuses (que c'est mignon !), avec (pour faire bonne mesure) une boîte de chocolats prise dans la réserve personnelle de la vice-capitaine (là c'est un peu moins mignon, mais c'est pas grave) (Mais si, c'est grave ! C'est un délinquant juvénile et pickpocket de chocolats ! Tuez-le!). Ikkaku était rentré peu de temps après lui, et ils savaient tous les deux qu'ils ne reverraient pas Kenpachi et Yachiru avant plusieurs jours (voire mois, et même années, non je m'égare là), le temps qu'ils retrouvent leur chemin.

Dès le lendemain matin, Yumichika se présenta au manoir, avec ses chocolats et la lettre. Un serviteur l'accueillit (vous vouliez qu'il fasse quoi, lui claque la porte au nez, peut-être?) (Mais je vous zutes, madame!).

-Je suis désolé, 5e siège Yumichika, lui dit le serviteur, mais Monsieur s'est absenté.

Ayasegawa grimaça. Repasser plus tard l'embêtait (c'est vrai qu'il a un emploi du temps chargé, entre se maquiller, manger et dormir, il n'avait pas trop de temps libre, rappelons surtout que pour mettre ses plumes sur le visage il faut du temps) (Qu'est-ce que t'en sais, d'abord *GROGNE*)

- Que se passe-t-il, ici ?

Yumichika sursauta et se retourna.

-Capitaine Kuchiki, je vous cherchais ! s'écria-t-il avec joie.

-Vous vous êtes décidés à entrer par la porte plutôt que par la fenêtre? (Vous imaginez la tête du majordome ? Voir son maître faire une pseudo-blague?) demanda l'intéressé avec ironie.

-Voyons, Capitaine ….

Byakuya soupira, et avec un regard résigné au 5e siège et au serviteur qui l'attendait.

-Rentre, Yumichika, l'invita-t-il. (Nous n'avons précisé que cette scène se passe devant la porte...) (Si, et de toute façon, ça va de soi)

Le capitaine de la sixième division le fit entrer dans son bureau privé (pourquoi pas publique ?) et le pria de s'asseoir. Yumichika posa les chocolats sur la table (pas besoin de la lettre, s'il pouvait lui parler face-à-face).

-Je suis venu m'excuser pour mon impromptue visite d'hier. (C'était pas malin...)

-Ce n'est rien. Il semblerait qu'en ce moment, quelqu'un ait trouvé le moyen de s'introduire chez moi n'importe quand.

L'image d'une démone aux cheveux violets s'imposa dans son esprit. Le noble frissonna et n'ajouta rien. Yumichika comprit qu'il valait mieux ne pas en savoir plus... Néanmoins... Il insista :

-Ah ?

-Oui... En tout cas, c'est très attentionné de ta part d'être venu t'excuser.

Yumichika passa la main dans ses cheveux avec un sourire gêné.

-Mais... C'était la moindre des choses ! Et puis, il était préférable pour moi de le faire, et à vrai dire, comme le Capitaine Zaraki n'est pas rentré et qu'Ikkaku se repose, je n'ai reçu aucun ordre de mission et je n'avais rien d'autre à faire alors...

-Insinues-tu que si tu avais reçu une mission, tu ne serais pas venu ?

-Mais si, mais si... Mais plus tard. (Tu t'enfonces, pauv' clou !)

En vue du regard persistant du capitaine de la sixième division, il ajouta :

-Le travail avant tout, n'est-ce pas, Capitaine Kuchiki ?

Byakuya ne répondit pas et se contenta de poser les mains sur son bureau.

-A part cela... En quoi puis-je t'être utile ? (On voit bien que cette fic est purement imaginaire... Bah oui. Byakuya Kuchiki, proposer ses services à quelqu'un?)

-Rien du tout. Je vais retourner à ma division, et avec un peu de chance, le Capitaine sera rentré.

-Comptes-y... Si un jour cet homme arrive à ne pas se perdre...

Yumichika rit de bon cœur. Son hôte l'accompagna jusqu'au portail.

-Et qu'allez-vous faire, à présent, Capitaine Kuchiki ? Vous sortez ?

-Non, je vais aller m'entraîner au jardin. (Leçon de botanique n°1 : plantation de cerisiers...)

Yumichika sourit et s'inclina en baissant légèrement les épaules et la tête, avant de se retirer. Byakuya alla sans tarder au fond du parc du manoir, près du lac.

Il dégaina lentement. Il sentait l'âme de son Zanpakutô pulser sous sa main.

-Maître ? Demanda doucement celui-ci.

-Senbonzakura ?

Dans son âme, il sentit que la katana souriait (Faut le faire... Une épée qui sourit ? Hé oui !). Il n'y avait qu'avec lui qu'il pouvait réellement se relâcher. (Là, vous levez les bras vers le ciel en hurlant « Au secours ! » avant de fuir...)

-Que se passe-t-il ?

-Yumichika s'est excusé.

-Je le sais.

-Je sais que tu le sais.

-Maître ?

Byakuya soupira.

-Oui ?

-Vous êtes de très bonne humeur, aujourd'hui.

-Je suis agréablement surpris de voir qu'il y a des gens comme lui à la onzième division. Elle remonte dans mon estime.

-Vous êtes vraiment de bonne humeur... commenta Senbonzakura.

-N'est-ce pas...

Byakuya serra plus fort la garde du sabre et commença à s'entraîner. Quiconque serait passé par là aurait pris une photo avant de s'enfuir en courant, terrifié.

Byakuya Kuchiki souriait.

FIN DE CE CHAPITRE

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