Me again !

Changement de registre, j'ai retrouvé un viel OS toujours sur du Janto mais un peu plus joyeux. N'hésitez vraiment pas à me laisser des petites reviews, ça m'aide à avancer et ça fait vraiment plaisir, que vous ayez aimé ou non !

Désolé pour ce merveilleux titre, mais j'ai toujours été une vraie nulité pour en trouver des biens xD

A huit heures sonnantes, la voix de Jack Harkness résonnant dans chaque recoin du hub avait renvoyé chacun des employés chez lui. Tous, sauf un. Alors que la faille ne leur avait pas accordé une seule seconde de répit ces derniers jours, elle semblait se calmer et Ianto Jones et Jack Harkness avaient donc enfin l'espoir de profiter d'un petit moment d'intimité. Certes, ils se débrouillaient en toute occasion, activité de la faille ou non, pour en trouver. Comme i peine trente minutes, dans le bureau du chef le plus responsable que Torchwood n'ait jamais connu. Mais ça n'avait qu'un petit avant goût, la mise en bouche. Ce soir, c'était repas en tête à tête, film et puis au lit. Sûrement même le film n'attendrait il pas sa fin Ianto ne se rappelait pas avoir réussi à en voir un seul entier avec Jack... Non, son amant n'arrivait jamais à rester immobile dans un canapé trop longtemps avec un homme aussi attirant qu'un gallois en costume trois pièce et pantalon moulant à ses côtés. Et ledit Gallois ne s'en plaignait pas particulièrement.

Dès que les autres furent partis, les deux hommes sautèrent presque littéralement dans le SUV pour filer vers l'appartement de Ianto. Le trajet se passa en silence. Mais avec beaucoup de regards échangés, et Jack senti régulièrement la main de Ianto effleurer la sienne lorsqu'elle se posait sur le guidon ou le frein à main.

Tout se passait donc parfaitement, jusque là. Arrivés rapidement devant l'immeuble, ils montèrent au pas de course les trois étages qui les séparaient de l'appartement de Ianto.

Et c'est là que le drame survint.

Plantés devant la porte, Ianto fourra sa main dans la poche où, depuis la nuit des temps, il rangeait ses clefs.

Les clefs ne s'y trouvaient pas.

Il haussa les sourcils, lança un regard à Jack qui le dévisagea.

« Qu'est-ce qu'il y a ?

-Je ne trouve pas mes clefs. »

Les yeux de Jack s'écarquillèrent. S'il pensait un jour entendre Ianto dire qu'il avait perdu quelque chose... Oh, comme cette phrase avait dû lui arracher la langue... Jack aurait dû sortir son téléphone et enregistrer cette merveilleuse réplique, si impossible dans la bouche de son amant si organisé et méticuleux, pour ne pas dire maniaque.

« Essaye ton autre poche. »

Ianto s'exécuta, fixant toujours Jack. Mais rien. Il réessaya la poche de droite de sa veste, la poche de gauche, et même la poche intérieure qu'il n'utilisait pourtant jamais. Une lueur d'affolement passa dans ses yeux.

« Y'a rien. »

Presque malgré lui, un sourire mesquin s'étira sur les lèvres du Capitaine.

« Haha ! Ianto Jones n'est donc pas infaillible ! Cet instant restera dans les mémoires. »

L'intéressa, se renfrognant, lui donna un coup de coude.

« Hey, c'est pas drôle ! On fait comment maintenant ? Je ne vais quand même pas défoncer la porte de mon propre appart, et je ne comprends toujours pas pourquoi je les ai pas. Si c'est toi qui me les a prises pour pouvoir te moquer de moi, tu vas me le payer. »

Jack croisa les bras, son sourire s'étirant un peu plus.

« Ah oui ? Et comment ? C'est moi le boss je te rappelle.

-Tu n'imagines pas le stock de déca que j'ai au hub. »

Toute la hardiesse de l'immortel s'effondra d'un seul coup.

« Tu n'oserais pas.

-Alors donne moi ces clefs.

-Je les ai pas. Je te jure ! Je n'y suis strictement pour rien. »

Son ton définitivement sérieux et son air terrorisé à la simple évocation du décaféïné convainquit Ianto qui se remit à fouiller dans toutes ses poches. Il enleva sa veste, la laissant tomber par terre. Jack, qui avait dévoré des yeux le mouvement désinvolte avec lequel Ianto avait laissé tombé sa veste à terre, agrippa sa cravate pour le plaquer contre lui. Ses lèvres s'écrasèrent contre celles du Gallois. Bien que soudainement électrisé par ce baiser, Ianto le repoussa vite

« Jack, pas sur le pallier ! Qu'est-ce que tu fais ?

-Je fouille tes poches arrières. »

Lui répondit tout naturellement l'intéressé en plaquant ses mains sur ses fesses, les rentrant dans les poches arrières du pantalon de Ianto. Alors que tout son corps se tendit immédiatement vers celui de Jack, Ianto tenta pourtant de se dégager. Mais une partie de lui ayant terriblement envie de rester collé à son amant à l'odeur si envoûtante, il se contenta donc de lancer des regards autour d'eux, vérifiant que personne ne venait. Jack, lui, s'amusait comme un fou. Ses mains remontaient désormais sous la chemise de Ianto, un sourire évocateur aux lèvres contrastant avec son air résolument concentré.

« Rien par ici non plus... Où sont donc passées ces maudites clefs ? »

Il plaqua Ianto contre la porte de l'appartement alors que ses mains vinrent jouer avec l'ouverture du pantalon du jeune homme. Ianto l'attira un peu plus contre lui. Il venait de se décider à profiter de cette soirée quoi qu'il en soit, même s'il n'avait plus de moyen de pénétrer dans son appartement. De toute façon, il n'arrêterait pas Jack, il le savait très bien : l'immortel n'aurait aucune honte à baiser sur le pallier. C'était d'ailleurs en bonne voie pour arriver... Rien qu'à son contact, rien qu'à la proximité de sa peau avec la sienne, Ianto sentait un désir bouillonnant l'envahir. Ses mains vinrent jouer avec les bretelles de Jack, les faisant sauter, avant de faire sauter les premiers boutons de sa chemise. Alors que le rythme cardiaque et la respiration des deux amants montaient en flèche, leurs lèvres vinrent à nouveau s'écraser les unes contre les autres pour un contact des plus sauvages, dans lequel se déchaîna toute la fureur d'un amour des plus brûlants et impatients. Et puis, alors que les mains de Ianto se perdaient dans la nuque et dans les cheveux de Jack, ce dernier plaqua sa main entre les jambes de son amant, sentant sa virilité gonflée comme jamais. Il baissa d'un coup sec le pantalon très moulant et le slip du jeune homme.

Un tintement métallique se fit entendre.

Les deux hommes s'arrêtèrent instantanément, coupés dans leur élan par ce simple petit bruit. Leurs regards qui se rivèrent sur le sol virent y tomber une petite clef. Jack l'attrapa du bout des doigts, comme il le faisait avec une certaine arme qu'il gardait à un certain endroit. Il la remonta à hauteur des yeux de Ianto.

« Ta clef. Entre son slip et ton pantalon. »

Son sourire se fit plus grand et goguenard que jamais, surtout en voyant Ianto devenir plus rouge qu'une tomate.

« Ell... Elle a dû tomber quand on était... dans ton bureau.

-Et t'as rien senti ?

-T'as vu comme elle est petite ! »

S'indigna Ianto en remontant brusquement ses habits et en ramassant sa veste. Mais Jack l'interrompit.

« Hey, hey, qu'est-ce que tu fais ? Tu crois vraiment que je vais avoir la patiente d'attendre que tu ouvres la porte maintenant ? »

Plus rouge que jamais, Ianto arracha la clef des mains de Jack, ouvrit la porte, le poussa à l'intérieur et n'eut même pas le temps de la refermer derrière eux.

...J'avais retrouvé une cartouche d'encre dans un des plis du pantalon que je portais, un jour. Allez savoir comment les choses arrivent là.
Breeeeeeeeef, j'ai bien souri en écrivant, j'espère que ça vous plaira de même !