Harry Potter et l'Ordre du Serpent

Disclamer: Tout les personnages apparatiennent entiérement à JK Rowling, cependant l'histoire m'appartient ainsi qu'à diabline

Warnings: Slash à venir. Cette fiction comportera des relations homosexuels donc homophobe s'abstenir. Dans un premier temps, la fic sera noté en K et plus tard sera noté en M.

NDT: Cette fiction est notre premiere fiction, alors s'il vous plait soyez indulgent. Les reviews seront apprecier à leur juste valeur. Nous acceptons les critiques constructives qui peuvent nous aider à nous amélioner. Nous essayerons de poster nos chapitres régulierement environ un par mois. La plupart des chapitres seront du point de vue de Harry.

Aide: Pensée - Fourchelangue - Parole

Prologue

Quand j'ouvre les yeux, je me retrouve comme d'habitude dans le placard qui me sert de chambre. Chambre que ma «famille» à gentiment daigné me céder en échange de bon service dans la maison. Je me redresse en poussant un soupir, la journée allait être longue. Regardant le calendrier, je pousse un gémissement de dépit. On est le 23 juin, le jour de l'anniversaire de Dudley. Comment j'avais fait pour oublier ce jour. Courage Harry, aujourd'hui sera plus dur que les autres jours. Je m'habille en attendant que ma tante ouvre la porte de mon placard afin que je puisser vaquer à mes tâches quotidiennes. Je n'ai pas à attendre longtemps puisque une minute après avoir enfilé mon pantalon, le verrou est enlevé et ma tante tape comme une forcenée afin que je sorte travailler.

Debout fainéant, lève toi et va préparer le petit-déjeuner, grogne t-elle en tapant une ultime fois contre la porte.

Poussant un soupir, j'ouvre la porte de mon placard afin de préparer le petit-déjeuner de ma merveilleuse famille. A peine sortit de ma chambre, je me retrouve brutalement projeté contre la porte de cette dernière. Mon cachalot de cousin m'était rentré dedans sans ménagement. Je sers les point ravalant ma haine contre lui, pester ne m'apportera que des problèmes. Quand j'entre dans la cuisine, je retiens un grognement de dégoût. Sérieux? Rien que ça? Je doute qu'il ai assez de cadeau. Sans mentir, si il n'a pas plus de trente cadeaux c'est qu'il y a un problème. Ma tante perçoit mon regard et je file vite sur la gazinière pour faire cuire bacon et œuf avant de me prendre une baffe derrière la tête. J'en fais cuire pour un régiment et je sais que je ne pourrais rien manger. Ma famille jugeant que je n'ai pas besoin de faire une chose aussi trivial que manger à tout les repas. Pendant que tout cuit, j'entends mon cousin se plaindre du nombre de cadeau que ses parents lui on fait. Le pauvre bichou en avait un de moins que l'année dernière, pauvre petite baleine, il ne va pas s'en remette. Et bien sur, ma tante et mon oncle vont lui en acheter deux de plus quand ils iront au zoo afin qu'il ne soit pas trop triste et surtout pour qu'il arrete sa crise. Vraiment n'importe quoi. Blasé, je les sert tout en sachant que je terminerais chez Mme Figg pendant qu'ils s'amuseront au zoo. J'aime bien cette dame. Elle n'est pas méchante, mais elle a trop de chat et trop d'album d'eux. Je pourrais vous citer les noms de ses chats de mémoire étant donné qu'elle me montre les mêmes à chaque fois. Le seul point positif à ce fait, est que j'aurais peut-être une chance de voir ma seule amie. Je l'ai a peine vue depuis les vacances d'été et elle me manque terriblement. Je reviens à la réalité quand mon oncle réclame sa pitance avec vocifération. Je leurs apporte le tout et file directement dans la salle de bain prendre une douche rapide. Unique moment de la journée où je peux me laver et j'en profite, même si ce n'ai que cinq minutes et de l'eau froide. Une fois ma toilette terminée, j'apprends avec surprise que j'irais au zoo. Je cache ma joie avec peine car j'ai toujours rêvé d'y aller. Cela ne fait évidemment pas plaisir à mon oncle qui crie à qui veux l'entendre que cette vielle folle à fait exprès de se casser une jambe. C'est vrai qu'on se jette tous dans les escaliers de notre plein grès. Logique.

Tu te rend compte Pet? On va devoir amener avec nous le monstre. Je suis certain que cette vielle cinglée à fait exprès pour nous gâcher la journée. Vocifère t-il.

Et on ne peut pas le laisser seul à la maison, qui sait ce qu'il serait capable de faire en notre absence? On a qu'à le laisser dans la voiture, grinça tante Pétunia

Ah non hors de question! hurla oncle Vernon, il risquerait de contaminer ma voiture toute neuve avec son anormalité.

Mamaaaan je veux pas que le monstre vienne avec nous, pleure Dudley, il va tout gâcher, je veux qu'il reste ici.

Il n'y a pas dire, j'ai une famille du tonnerre. Non mais vraiment mon oncle pense vraiment que je vais contaminer sa voiture avec mon «anormalité»? Mais qui nous dit que c'est pas lui l'anormal? Je n'écoute plus leurs conversation, sachant que de toute façon je n'aurais pas mon mot à dire. C'est donc avec ennuis que je vois mon oncle se diriger vers moi plein de rage. Je connais déjà le verdict, je me rend au zoo avec eux.

Bon gamin, exceptionnellement tu nous accompagne. Mais attention, un seul truc de bizarre, un seul, et tu aura affaire a moi. Compris?

Je le regarde sans répondre en me demandant si il va exploser à force de s'énerver comme ça. Je suis sûr que ça ferait un beau spectacle. Devant mon manque de réponse, mon oncle pris une teinte voisinant le violet et m'attrapa par le col de mon t-shirt.

Compris gamin?, hurle t-il à mon oreille sous l'œil réprobateur de ma tante, qui n'aime pas l'attention qu'il attire en me criant dessus. En effet quelque voisin nous regardais bizarrement.

Oui oncle Vernon, j'ai tout compris. Rien de bizarre aujourd'hui. Répondis-je avec une légere grimace. Je me retins par la meme occasion de me frotter l'oreille. Je ne suis pas encore à ce que qu'il me semble.

Bien je t'aurais à l'oeil de toute façon. Dit-il en me lâchant pour se rendre à la voiture ou nous attendais ma tante et mon cousin

Comme si je ne le savais pas, gros tas. Rien ne te feras plus plaisir que de me punir. Sur ces mots, je me dirige dans la voiture, tentant d'ignorer du mieux que je peux les regards haineux de ma famille aimante.

A peine arrivé au zoo, que nous devons subir tout les caprices de Dudley. On se retrouve ainsi devant les girafes, puis les singes où je me retient d'éclater de rire devant l'un d'eux tellement il ressemble à Dudley. Je regarde l'animal en m'excusant auprès de lui devant l'insulte que je venais de lui faire. On me regarde bizarrement mais je m'en moque, moi, je sais pourquoi je m'excuse auprès de lui. Ce pauvre animal n'a pas mérité qu'on le compare à Dud. Un regard vers mon oncle et je remarque que rien ne lui a échappé. Je déglutis devant son regard et me promet de rester aussi discret que mon ombre. Après ça Dudley veux voir les lamas, on se dirige donc vers eux. C'est en attendant que mon cousin termine avec ces animaux que je remarque l'antre des serpents. Comme j'aimerais y aller... Aller savoir pourquoi mais j'adore tout ce qui est reptiles. En particulier les serpents, créature si majestueuse et pourtant si incomprise. C'est avec un soupir de dépits que je me retourne vers ma famille, priant tout les dieux existant qu'on aille voir les reptiles après les lamas. A ce moment là, une de ces créatures crache sur le visage de Dudley. Je m'oblige à me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire, je sais que mon oncle m'observe pendant que Dudley pleure dans les jupes de sa mère. C'est juste magnifique, heureusement que je me suis retourné à temps, je suis juste déçu que cette scène mémorable n'ai pas été filmée. A ma plus grande surprise, on se rend juste après dans l'antre des serpents. J'ai du mal à cacher mon impatience, mais je pense y parvenir sans trop de mal. J'arrive même à paraître détaché devant un magnifique iguane d'un vert éclatant, de majestueux crocodiles faussement endormi et une multitude de serpent tous plus beau les un que les autres. Je remarque d'ailleurs mon cousin au loin en train de s'acharner sur une vitre. Curieux, je m'approche et remarque un immense serpent dans le vivarium. Sur l'étiquette est noté, boa constrictor imperiator.

Bouge, allez bouge idiot, cris l'erreur de la nature, tapant de plus belle sur la vitre.

Il est endormit – lui dit-je méchamment, c'est pas difficile à comprendre.

Il est pas intéressant, grogne mon cousin avant d'aller voir ailleurs si un serpent ne serait pas endormit et donc plus intéressant.

M'approchant de la vitre, j'observe le majestueux animal, et tout à mon habitude je lui parle.

Désolé mon cousin est un idiot, il ne sait pas ce que c'est que d'être enfermé contraint de subir des crétins à longueur de journée.

Je vois avec surprise le serpent lever la tête vers moi suite à mes paroles. Comme si il me comprennais. Je regarde autour de moi et lui demande a tout hasard si il me comprend.

Ouiii jeunne parleurrr

Mais comment est-ce possible? Je peux vous dire sans mal que je suis choqué. Ce n'est pas la première fois que je parle à un animal, mais c'est la première fois que l'un d'entre eux me répond.

Tu doisss être un sssorcier me répond le serpent, avec sa voix sifflante.

Moi un sorcier? Mais c'est impossible sa n'existe pas les sorciers...C'est sur j'hallucine, un sorcier. Et puis quoi encore? Un prince d'une contré lointaine?

Bien sssuurr que sssii jeune parleur, sssinnon tu ne pourrais pas me parrler ni même me comprrendre.

Septique, j'allais répondre au serpent quand Dudley me bouscula violemment, tombant ainsi brutalement sur les fesses. Je jette un regard noir à mon cousin, espérant lui retourner la monnaie de sa pièce. Je me suis vraiment fait mal.

Regarde papa le serpent bouge! Beugla la chose qui se prétendait être humain.

Alors que, Dud s'appuie sur la vitre, celle-ci disparaît et mon cousin tombe la tête la première dans le bassin du vivarium. Je fronçe de suite les sourcils en repensant au paroles du serpent. Se pouvait-il qu'il ai dit vrai? Que ces choses étranges qui m'arrivait soit de la magie? Car après tout, la vitre n'avait pas pu disparaître comme sa, alors que peu de temps avant elle était là et bien solide. Se pourrait-il alors que jusqu'à maintenant on m'aie mentit? Que je ne suis pas un monstre mais juste un sorcier? Venant de mon oncle et ma tante cela ne m'étonne pas plus que cela. Ils ne m'ont jamais aimé alors pourquoi ils m'auraient pas mentis? Je sens ma colère monter d'un coup et ma haine conte ma famille grandis encore. Ne soyez pas choqué, je ne les ai jamais aimée. Comment aimer des êtres qui vous traite comme un esclave? Il faut être cinglé. Pendant mes réflexions, je n'ai pas remarqué le serpent rampé hors son vivarium et se diriger vers moi.

Essst-ce que tu mmme croisss maintennant.? Demanda t-il doucement.

Oui, merci de m'avoir dit la vérité sur moi.

De rrrienn. Maintenant jeunnne parrleuurr je vaisss te laissser. Merrciiii.

Je n'ai pas le temps de répondre que le serpent file à toute vitesse menaçant les gens qu'il croise sur son passage. A peine j'exquise un mouvement pour me relever, que mon oncle me chope par les cheveux pour me relever plus vite en m'insultant de tout les noms tout en m'ordonnant de faire sortir son fils du vivarium. Surpris, je regarde vers l'ancienne maison de mon nouvel ami et en effet, je vis Dudlinouchet coincé dans le vivarium. Il beuglait de peur, trempé de la tête au pied. La vitre était réapparut pendant que le serpent me parlait. Je ne savais pas comment la faire disparaître de nouveau, la première fois étant un accident. Mon oncle parut le comprendre et je sus à cet instant que j'allais le payer une fois à la maison. Le chemin de retour se fis dans une ambiance encore plus tendu qu'à l'allée, et une fois rentrée au 4 Privet Drive, mon oncle me jeta sans ménagement dans mon placard et m'enferma.

Je pus sortir quelque jours plus tard avec ma promesse d'être plus discret que mon ombre. J'étais en pleine préparation du petit-déjeuner qu'en j'entendis le courrier arriver.

Va le chercher gamin, tu vois bien que je suis occuper, me dis tante Pétunia.

Oui tante Pétunia, lui répondis-je.

Pas le temps tu m'étonnes. C'est sur qu'espionner la voisine en train d'étendre son linge est super important. Je pose le petit-déjeuner sur la table puis me dirige vers la porte. Je ramasse les quelques lettres et regarde comme à mon habitude pour qui elles sont. Je vois avec surprise une lettre adressée à mon nom et le plus surprenant à mon placard.

Mr H. Potter
Dans le placard sous l'escalier
4, Privet Drive
Little Whinging
Surrey

Je n'en crois pas les yeux et je reste immobile quelques secondes.

Ça arrive oui, crie mon oncle.

Oui oncle Vernon, dit-je en cachant ma lettre sous mon t-shirt. Je ne suis pas assez fou pour la montrer à ma famille, il me la prendrait. Je la lirais ce soir tranquillement.

Je retourne dans la cuisine, donner les lettres à mon oncle qui me les arraches des mains sans un merci. Je débarrasse la table et me rend dans la sale de bain faire ma toilette avant mes corvées du jour. Je déprime en voyant la liste interminable. Ils se sont lâchés cette fois-ci. Je suis pas encore couché. C'est avec un soupir que je m'attelle à mes tâches, mon esprit bloqué sur la lettre. Jamais une journée me parue si longue. Plus d'une fois, je vérifie que la lettre est toujours sous mon t-shirt, elle m'obsède, je veux à tout pris savoir ce qu'elle contient. Soupirant pour la énième fois, je pris mon mal en patience et continue mes tâches. Ce n'est que tard le soir que je peux enfin l'ouvrir et découvrir ce qu'elle dit.

COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur: Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Mr Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe

Pièce jointe:

COLLÈGE DE POUDLARD - ÉCOLE DE SORCELLERIE
Uniforme
Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
1) Trois robes de travail (noires), modèle normal
2) Un chapeau pointu (noir)
3) Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
4) Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent)
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette
Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac
Magie théorique, de Adalbert Lasornette
Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé
Mille herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle
Potions magiques, de Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau
Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble.

Fournitures
1 baguette magique
1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
1 boîte de fioles en verre ou cristal
1 télescope
1 balance en cuivre
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.

Je n'y crois pas. Je suis vraiment un sorcier. Le serpent m'avais bien dit la vérité bien que je ne doutais pas de ces paroles. Je vais enfin pouvoir quitter les Dursley pour aller étudier la magie. Je retiens un cri de joie. Je sais que mon oncle n'apprécierais pas. Vivement demain que je puisse en parler avec Hermione, car oui demain c'est le jour des courses et je suis seul à la maison et elle me rend souvent visite. Enfin dans le jardin, jamais ils me laissent seul dans la maison qui sait ce que je pourrais faire. J'espère que mon amie sera là, je ne sais pas si je tiendrais longtemps avec ce secret. Je ne m'inquiète pas de sa réaction. C'est une amie formidable et je sais qu'elle sera heureuse pour moi, bien que triste de plus me voir aussi souvent que d'habitude. Je regarde l'heure sur ma vielle montre et décide de dormir. Bien sur le sommeille n'ai pas décidé à me trouver tellement ma tête est pleine de question sans réponse. Comment vais-je me rendre à la gare? Et comment vais-je payer mes fournitures scolaire? Je n'ai pas d'argent et les Dursley ne débourseront pas un cens pour moi, je le sais très bien. Bon sang Harry un problème à la fois, d'abords dormir puis en parler à Hermione. La suite après.

Je me réveille sous les coups habituels de ma tante. Sa douce voix achève d'enlever les dernières brumes de sommeille qui me reste. Je m'habille, jette un dernier regard sur ma lettre afin de m'assurer que ce n'était pas un rêve. Soulagé, je sors de mon placard vaquer à mes occupations habituelles. Mon esprit est encore tourné sur ma lettre, je n'arrive pas à y croire, par chance je ne fais aucune bêtise.

Je sais que les Dursley sont partit quand une tornade brune me saute littéralement dans les bras. Ayant l'habitude, je la réceptionne en trébuchant légèrement en arrière, puis je la sers contre moi le nez plongé dans son cou. Son odeur m'avais manqué autant, si ce n'est plus qu'elle. Je la garde contre moi quelques minutes, profitant au maximum de la tendresse qu'elle me donne sans compter. Je ne sais pas où je serais sans elle, je sais juste que je peux vous dire avec certitude que je ne serais plus là aujourd'hui. Je la repousse doucement et replace une mèche de ses cheveux en lui souriant tendrement. On se voyait vraiment pas assez. Ma famille refuse que le «monstre» que je suis ai des amis, on se voit donc en cachette, quand ils partent faire leurs course. Elle me donne un de ses plus beau sourire et après un bisou sur la joue, on s'installe à l'ombre d'une haie pour discuter un moment avant que je ne reprenne mes corvées.

Harry je suis si contente de te voir! J'ai cru qu'ils ne te laisseraient jamais seul! Sans rire ça fait bien dix minutes que je fais le pied de grue au coin de la rue. Bref il faut absolument que je te dise un truc incroyable qui m'est arrivé hier! Tu ne vas jamais me croire, même moi j'ai eu du mal et encore j'y crois toujours pas! Quel impolie je fais, et toi ça va, ils ne t'ont pas trop donné de choses à faire aujourd'hui? Tu veux que je t'aide à faire quelque chose? Débita Hermione d'une seule traite.

Moi aussi Mione tu m'as manqué, dis-je en souriant légèrement face à sa tirade. On la refera pas un vrai moulin à parole. J'ai également quelque chose à te dire. Mais allons à l'intérieure, je ne voudrais pas qu'on nous entendent et qu'on aille tout rapporter à ma tante.

Harry tu sais bien qu'ils ferment toujours la maison quand ils partent faire des courses, me dis Hermione perplexe.

Ne t'inquiète pas j'ai pensé à tout, lui dis-je en l'entraînant derrière moi jusqu'à une fenêtre de la cuisine, regarde, j'ai fais en sorte qu'elle reste légèrement ouverte, de façon que ma tante ne remarque rien.

Hermione me lance un de ses regards réprobateur, elle sait aussi bien que moi que j'aurais des problèmes si ma tante s'en aperçois. Mais elle retient sa remarque et escalade la fenêtre à ma suite, non sans aide de ma part. Une fois à l'intérieur, elle m'attend dans le salon pendant que je me dirige vers ma chambre, chercher ma lettre sous son regard curieux. Je sais qu'elle meure d'envie de savoir ce que je lui cache et je souris en sachant cela. J'attrape ma lettre et la cache machinalement sous mon t-shirt, rejoignant mon amie dans la foulé. Je l'invite à s'asseoir sur le canapé et lui laisse la parole. Je ne dois pas mes manières à ma famille mais à moi même. Enfin au livre qu'Hermione ma fait lire surtout.

Vas-y Mione dis moi ce qui t'es arrivé de si incroyable.

Je la vois prendre une grande inspiration et je m'attend donc à une de ses grandes tirades.

Hier, au moment du courrier j'ai reçut une drôle de lettre par Hibou. Tu te rends compte par un hibou! Tu savais toi qu'ils apportaient du courrier? Enfin je n'ai rien compris sur le moment, mais en lisant l'intitulé de la lettre, je vis que c'était pour moi et quand je l'ai ouvert, tu ne devinera jamais Harry! C'était pour me dire que j'étais une sorcière... me dis Hermione en me secouant comme un prunier, j'avais l'impression d'être un de ses arbres sous une tempête, ce n'est pas une sensation formidable. Oui, je n'opte pas. Je raye donc être un prunier de ma liste mental. Je pose ensuite mes mains sur les bras de mon amie cachant avec mal ma surprise. Je suis partagé entre le choc et la pure joie. Ma meilleure amie est aussi une sorcière, on ne sera pas séparé. Je laisse un grand sourire naître sur mes lèvres ce qui coupe Hermione dans son discours.

Harry? Qu'est-ce qu'il y a?

Je la sens un peu inquiète et ne prend pas la peine de lui répondre. A la place je sors ma lettre et lui tend, ce sera plus rapide que des mots. Je vois à son regard qu'elle à reconnue l'enveloppe mais la prend quand même pour la lire. Au fur et à mesure de sa lecture je vois ses yeux s'agrandir, et un grand sourire apparaît sur ses lèvres. Elle pose ensuite la lettre sur la table et me sers contre elle des larmes plein les yeux.

Oh 'Ry, je suis tellement contente! On va être ensemble. Tu vois … Elle se tortille les doigts mal à l'aise. J'étais tellement contente de recevoir cette lettre mais en même temps tellement triste de devoir partir et de ne plus te voir. J'avais peur de te laisser seul avec ton horrible famille. Son inquiétude me fais chaud au cœur, et c'est avec un sourire que je lui répond.

Moi aussi Mione … Mais on n'a pas besoin de se faire du soucis pour ça maintenant, on se quittera pas et mieux encore, on se verra beaucoup plus et cela sans se cacher.

Oui. D'ailleurs le fait que tu reçoives une lettre toi aussi est plutôt logique quand on réfléchit aux petits «accidents» que tu as eu plus jeune …

En parlant d'accident …

Je lui raconte tout ce qui m'étais arriver au zoo. En passant par les moments où je me suis retenu de rire à ceux dans l'antre des serpents et sa discussion avec l'un d'eux. On a jamais eu de secret l'un pour l'autre et ce n'est pas maintenant que ça allait commencer. Hermione m'écoute attentivement sans jamais se moquer mais me posant simplement quelques questions de temps en temps quand elle ne comprenait pas quelque chose.

D'un commun accord on décide de continuer notre conversation dehors, je range rapidement ma lettre dans ma chambre et aide Hermione à sortir. Une fois dehors je referme la fenêtre pour de bon et me met à mon désherbage. Hermione m'aide et ce même si je lui dis de ne pas le faire. Comme toujours elle en fait qu'à sa tête et met la mains à la pâte. On continue donc notre discussion parlant de tout et rien, de nos doutes mutuels pour notre statut de sorcier et comment on allait faire pour acheter tout ce qui se trouve sur la liste, et ce jusqu'à ce qu'Hermione doive partir. Les Dursley n'allaient pas tarder à rentrer, heureusement grâce à mon amie le désherbage est presque terminé, avec un peu de chance, je vais avoir le temps de terminer avant leurs arriver. Je la prend dans mes bras pour une dernière accolade et elle me fais un bisou en me promettant de revenir vite me voir. Je lui fais un grand sourire et je la suis du regard jusqu'à ce qu'elle tourne au bout de la rue. Comme à chaque fois qu'on se sépare, un grand sentiment de manque me tombe dans le ventre. Je me remet à mon travail, j'ai à peine arraché la dernière herbe que les Dursley arrive.

Va te laver les mains garçon et vide le coffre des courses. Et dépêche toi, tu as encore le dîner à préparer, me crache tante Pétunia.

Je retiens un soupir et fait ce qu'elle me demande le plus vite possible, les journées allaient être longue avant mon départ pour Poudlard.

Et voila fin de notre prologue, merci de votre lecture j'espère que cela vous a plus. Si vous avez quelque chose à nous faire remarquer, n'hésitez pas à nous laisser une review ça nous fera super plaisir et nous motivera pour écrire la suite. Même si le chapitre 1 est bien attaqué.

A bientôt