Bonjour. Lorsque j'étais en troisième j'ai commencé une fan fiction. Je viens de la retrouver et j'ai décidé de la réécrire. L'histoire est la même mais elle est racontée différent, presque mieux que l'autre. J'essayerais de publier un chapitre par semaine. Donnez moi votre avis.


Ce n'est pas facile d'être une jeune fille de 17 ans, seule, entourée de garçons. Tohru, elle, le savait. Bien sûr les Soma étaient merveilleux avec elle mais il lui manquait une présence féminine. Certes Kagura leur rendait beaucoup visite mais c'était tout de même assez dur à vivre.

Même si Tohru ne voulait pas se l'avouer, sa mère lui manquait énormément. Elle avait beau sourire constamment, sa peine était toujours présente. Il lui arrivait, la nuit, de laisser ses larmes couler. Même si ces moments étaient assez rare, sa tristesse n'en était pas moins importante.

Les Soma ne voyaient pas cette tristesse. Comme la plupart des gens, ils se contentaient d'un sourire, d'un rire... Ils ne cherchaient pas à lire au fond de son âme. Ils avaient beau être maudit et avoir, comme le disait Tohru, un don, ils ne remarquaient rien. Peut être était ce pour nier l'évidence.

Ils tenaient à la jeune fille, c'était indéniable. Depuis son arrivée, tout les Soma avaient changé. Kisa avait vaincu sa timidité, Shigure avait gagné en maturité, Yuki et Ayame s'était réconcilié, Hiro était moins possessif, Isuzu était moins déprimé... Même Akito avait un peu changé, lui aussi.

Tohru était allongée dans son lit. Elle venait de rentrer de son travail et était littéralement morte de fatigue. Elle ne dormait pas depuis plusieurs jours et ne mangeait pas plus. Elle se levait tôt le matin pour préparer à manger et s'occuper du linge des trois fainéants avec qui elle vivait puis allait au lycée après avoir finit les devoirs qu'elle n'avait pas put faire la veuille, après son travail.

Nous étions en Janvier, période assez difficile pour Tohru. C'était le mois ou ses deux parents étaient mort. Son père, d'une grippe lorsqu'elle n'était qu'un petit bébé, et sa mère d'un accident de voiture.

Comme toujours pendant cette période, Tohru s'autorisait à verser des larmes. Elle étaient silencieuses parce qu'elle refusait qu'on sache ce qui la préoccupait. Pour tout le monde, elle était un modèle de force et de volonté. C'est cette image qui avait incité les Soma a changé et elle ne voulait pas paraître faible et insignifiante.

Seulement ce soir là, ses pleurs étaient accentué par la fatigue et par l'accumulation de plusieurs mois de silences. Malgré sa volonté, elle n'était plus silencieuse et avait réussi à réveillé l'ensemble de la maison.

Yuki, Kyo et Shigure avaient essayé de calmer la jeune fille en vain. Ils ne comprenaient pas pourquoi elle s'était mis à pleurer tout à coup. Dans l'espoir de comprendre ce qu'il lui était arrivé, ils décidèrent d'appeler un spécialiste.

"Je suis rentré, la porte était ouverte.
-Salut Hatori, merci d'être venu.
-Où sont Yuki et Kyo ?
-Ils sont tout les deux parti dormir chez Kazuma.
-Pourquoi ?
-Rien d'important.
-Comme tu veux, pourquoi m'as tu appelé ?
-Pour Tohru. Lorsqu'elle est rentrée de son travail tout à l'heure, elle a commencé à pleurer et on arrivait pas à la calmer.
-Je ne suis pas psy ou autre.
-Allez Hatori ! Je suis sûr que toi tu peux la calmer, aide nous !"

Le dragon ne put bien longtemps résister aux yeux de chien battu de son cousin. Son amour pour la jeune fille avait aussi influencé sa décision mais ça, il ne voulait pas l'admettre. Après avoir ordonné à Shigure de rester dans le salon, Hatori se rendit dans la chambre de la nigiri.

"Tohru ? Je peux entrer ?"

Tohru leva les yeux vers son interlocuteur et sécha ses larmes en le reconnaissant.

"Oui, entrez Hatori. Je ne savais pas que vous étiez ici. dit elle en se relevant. Vous avez besoin de quelque choses ?
-Qu'est ce que tu as ?
-Comment ça ?
-Tu pleures, ce n'est pas dans tes habitudes. Parles, ça fait du bien.
-Hatori, je vous remercie mais je ne veux pas en parler.
-Tohru. Moi aussi j'ai perdu mes parents lorsque j'avais ton âge. Je te comprend alors si tu veux en parler, n'hésite surtout pas."

Hatori commençait à sortir de la chambre lorsque Tohru parla.

"Je me sens... Si seule."

Hatori, voyant que des larmes commençaient à perler aux coins de ses yeux, s'approcha doucement de la jeune fille et s'assit sur son lit.

"Tu n'es pas seule. On est tous avec toi. Et puis tu vis avec Kyo, Yuki et Shigure ! Tu peux leur parler. Ils sont parfois maladroit mais ils tiennent beaucoup à toi.
-Je sais... mais... je...
-Tu n'es pas prête pour en parler, je le comprends. Reposes toi et demain ne va pas en cour. Je préfère que tu restes tranquillement allongée dans ton lit. Aucune tache ménagère, je veux que tu dormes. Pas de cuisine non plus.
-Je dois aller en cour demain. Mayuko-sensai va distribuer les emplois du temps du voyage scolaire et je dois lui parler.
-Les garçons vont le prendre pour toi.
-Ce n'est pas la peine, je vais bien. Et puis... Shigure doit partir en voyage pour promouvoir spn prochain roman. Je dois cuisiner et entretenir la maison !
-Il part quand ?
-Dans la matinée.
-Je vais passer pour te faire à manger.
-Non ! Je veux dire : ce n'est pas la peine. Ne vous préoccupez pas de moi, je vais bien.
-Tohru... je vais te dire les choses comme elles sont. Tu es fatiguée, ton visage fait peur, je n'ai jamais vu ça, même Akito à meilleur mine que toi. Tu n'as pas dû manger depuis un bout de temps et je ne pense pas que tu ais penser à t'hydrater régulièrement. Je vais passer te voir attendant avale ça et dort."

Tohru s'exécuta malgré ses réticences. Hatori, quand à lui, resta à ses cotés. Il était assez inquiet pour la santé de la jeune fille. Il y a quelque jours, il l'avait trouvé dans le parc, assise sur un banc, pleurant. Il l'avait amené chez lui et avait réussit à la calmer et à faire renaître son sourire. A leur retour, son grand-père lui avait demandé de ne plus lui rendre visite. Il n'avait pas comprit la raison de cette demande, Shigure non plus.

Tohru était brisée et personne n'en connaissait la raison. La mort de ses parents étaient la seule chose qui pouvait expliquer son comportement mais elle n'en parlait pas.

Hatori parti tranquillement après avoir au préalable salué Shigure. Il mangea le plus rapidement possible et passa s'assurer de l'état d'Akito avant d'aller se coucher et de rêver de la femme qui hantait ses nuits.


Une petite review s'il vous plait.