Voilà, je ne reprends pas cette fiction, mais j'ai décidé de la corriger petit à petit, voilà déjà un début! Bonne lecture!

Harry Potter était couché sur son lit depuis qu'il était revenu de Poudlard. Cela faisait deux jours qu'il ruminait son chagrin. Il ne parvenait toujours pas à le croire, son parrain, Sirius Black, était mort. Il ne cessait de le revoir tomber à travers ce voile de malheurs…

Soudain, Harry se redressa et tendit l'oreille, il venait d'entendre la sonnette de l'entrée. Il se laissa à nouveau retomber sur son lit et reprit sa méditation, quand tout d'un coup une toute petite voix retentit :

- Maître Harry est triste.

Harry se redressa, sortit sa baguette magique et regarda autour de lui. Il aperçut un elfe de maison près de la fenêtre.

L'elfe était habillé d'un T-shirt gris et sale avec des trous qui lui arrivait aux genoux, il avait des yeux ronds comme des billes et noirs. Des poils gris sortaient de ses oreilles et son nez était légèrement ondulé.

- Qui êtes-vous ? Et pourquoi vous m'appelez maître ? s'exclama le jeune Potter en menaçant l'elfe de sa baguette.

- Je m'appelle Riki, monsieur, l'elfe des Potter.

- D'accord, mais une chose me chiffonne, fit le survivant.

- Laquelle, maître ? demanda Riki.

- La maison de mes parents a été détruite quand Voldemort les a tués ! Et personne ne m'a jamais dit que les Potter avaient un elfe de maison.

- Pour répondre à votre première question, maître, lorsque vos parents ont su qu'ils étaient en danger, ils ont ordonné à Riki (l'elfe frissonna) d'aller se réfugier chez la sœur de votre père.

- Une sœur, mais…

- Votre tante a très bien accueilli Riki, mais Riki n'a jamais aimé obéir à Maîtresse Sophie Londubat.

- Londubat, mais Neville n'a pas de tante, si ? demanda Harry les yeux grands ouverts.

- Maîtresse Sophie a épousé Eric Londubat qui était le frère de Frank Londubat. Monsieur Eric est porté disparu, Riki ne se souvient plus depuis quand, mais Maîtresse Sophie a gardé son nom de famille. Oh, et Riki allait oublier, elle n'a pas gardé le contact avec la mère de monsieur Eric, car elle s'est disputée avec elle ! répondit l'elfe.

- Ben ça alors, mais pourquoi Dumbledore ou Sirius ou même Remus et Hagrid ne m'ont jamais parlé d'elle ? se demanda Harry.

- Vos grands-parents ont caché son existence parce qu'elle était cracmol ! (Harry ouvrit de gros yeux) Alors, il semble à Riki après déduction que Maître Sirius et Maître Remus ne connaissent pas son existence. Votre père ne leur a jamais parlé de son existence, car il avait juré sur sa magie de ne le dire à personne. Votre mère, ne savait donc pas où Riki avait été envoyé par votre père, termina l'elfe les oreilles basses.

- Je commence à comprendre, même si j'ai du mal à le croire, mais, continua Harry les sourcils froncés, pourquoi ils ne m'ont pas parlé de toi ?

- Maître Sirius et Maître Remus ont dû croire que Riki était mort, répondit l'elfe les oreilles tombantes.

- Pourquoi tu appelles Sirius et Remus « Maître » ? Ils ne sont pas de la famille par le sang.

- Votre père, Maître James a demandé à Riki de considérer ses meilleurs amis comme Maître vu qu'il les considère comme sa famille.

- Attends, tu parles de papa et de Sirius comme s'ils étaient vivants, mais ils sont morts !

- Non, Maître, dit l'elfe en s'inclinant, votre père et votre parrain sont vivants, même si Riki ignore où ils se trouvent.

- Ah oui ? Vraiment et qu'est-ce qui te donne le droit de l'affirmer ?

- Grâce à l'anneau, Maître, dit l'elfe comme si c'était une évidence.

- L'anneau ?

Pour toute réponse, l'elfe de maison sortit un anneau doré, il était de la taille d'une alliance et il le tendit au jeune Potter. Harry s'en empara et aussitôt l'anneau se mit à briller.

- Mettez le Maître.

Harry regarda Riki et se dit de lui faire confiance, il glissa l'anneau à son doigt et le sentit vibrer. Puis, soudain, il eut un flash, il vit un homme enchaîné et qui semblait endormi et ensuite plus rien.

- Alors maître, fit la voix de l'elfe, qu'avez-vous vu ?

- Un homme, il est enchaîné et il me semble le connaître, répondit le survivant qui n'en revenait pas.

- Oui, c'est votre père, Riki a vu la même chose en le mettant, mais Riki s'est fait brûler, Riki est sûr que si Maître Harry se concentre, il parviendra à localiser son père.

- Je vais essayer. Harry ferma les yeux et se concentra sur l'image de l'homme enchaîné et il sentit l'anneau vibrer, il entendit une exclamation de l'elfe et il rouvrit les yeux et ce qu'il vit le stupéfia : une fenêtre était apparue, ou un tourbillon, il n'aurait su le dire précisément, et à l'intérieur on distinguait une pièce sombre où, au fond, reposait l'homme enchaîné.

- Alors Maître, que fait-on ? demanda Riki.

- Ça alors, heu… on va le chercher ?

- Il suffit de traverser le portail, Maître.

- Très bien. Fit Harry en se levant, tu viens avec moi Riki !

- Oui Maître, fit l'elfe en s'inclinant et en se plaçant à côté du jeune homme.

- Quand faut y aller, faut y aller, s'exclama Harry en avançant vers le tourbillon. Si tôt entré, il se sentit tourner sur lui-même et atterrit avec l'elfe sur un sol dur de pierres, le portail se referma. Harry et son elfe se relevèrent et regardèrent autour d'eux. Soudain une porte s'ouvrit derrière eux et Harry eut tout juste le temps de se retourner pour voir un homme en noir apparaître :

- Qui êtes-vous et comment vous êtes entrés ? demanda l'homme d'une voix grave et qui ne semblait pas vouloir lancer de sortilège.

Sur ses gardes Harry répondit avec un léger sourire :

- Je suis le survivant et lui Riki, un ami. Nous venons chercher mon père !

Au nom du survivant, l'homme fit un pas en arrière et s'exclama :

- Prouvez que vous êtes bien Harry Potter.

- J'ai ma cicatrice pour le prouver ! dit Harry en levant sa mèche de cheveux.

- Je vois, dans ce cas, Stupéfix, cria l'homme, Harry, surpris fut projeté en arrière inconscient

- Harry, réveille-toi ! hurla une voix dans la tête du jeune Potter. Ce dernier ouvrit les yeux et vit un homme avec une longue barbe noir en broussaille et ses cheveux étaient noirs et lui arrivait au dos et il avait des cicatrices sur tout le visage. Il avait des yeux couleur noisette. Il était penché sur Harry et paressait très inquiet. Reprenant ses esprits, Harry sentit qu'il était enchaîné et se rappelant ce qui s'était passé, il se maudit intérieurement pour sa bêtise, puis murmura :

- Papa ?

- Oui, c'est moi, rien de cassé, fiston ?

- J'ai mal à la tête, où est Riki ?

- Riki est là, Maître, dit une petite voix sur sa droite, Harry tourna la tête et aperçut son elfe que semblait mal au point.

- Harry, comment tu m'as trouvé, et pourquoi tu n'as pas utilisé ta baguette pour stupéfixer l'homme avant qu'il ne te lance un sortilège ? demanda James.

- Grâce à l'anneau et je suis stupide, je pensais que si je lui disais que j'étais le survivant il aurait peur !

- L'anneau, tu as l'anneau sur toi ? demanda James qui ne semblait pas avoir entendu la suite.

- Oui, enfin si l'homme ne me l'a pas pris !

- Non, mais il vous a pris votre baguette, Maître, fit remarquer Riki.

- Et merde ! Comment on va faire pour sortir ? Papa je suis désolé, je suis venu pour te libérer et je me fais capturer !

- C'est pas grave, répondit James, tu es sûr que ça va ? Tu as pris un sacré coup !

- Oui, enfin…, le jeune Potter ne finit pas sa phrase, il se sentit une nouvelle fois partir dans les vapes.

En voyant son fils s'évanouir à nouveau, James eut une peur subite qu'il soit mort et, pour la première fois depuis trois ans, il regretta d'être enchaîné, il aurait tellement aimé prendre son fils dans ses bras et le serrer contre lui pour le protéger...

Il fut arrêté dans ses songes par la porte qui se rouvrait. James et son elfe levèrent les yeux et aperçurent un homme qui portait une cape noire dotée d'un capuchon qui cachait son visage, il parla alors d'une voix sifflante qui fit dresser les cheveux de James sur sa tête :

- Enfin, enfin, tous les Potter sont à ma merci !

- Vous ! cracha Riki en regardant avec dégout le seigneur des ténèbres.

Lord Voldemort l'ignora et s'avança vers James, il le regarda pendant un moment et dit :

- James Potter, comme on se retrouve !

- Navré, mais je ne vois pas qui vous êtes ! répondit James.

- Vraiment, si je te dis que c'est moi qui aie tué ta femme, cela te rafraichit-il la mémoire ?

- Absolument pas !

- Misérable, c'est ce qu'on va voir, cria Voldemort en tournant sa baguette vers Harry, endoloris !

Le choc du sortilège réveilla Harry qui se mit à hurler de douleur et se tortilla.

- Tu ne dis rien, Potter ? Peut-être que si je tue ton fils, la mémoire te reviendra ?

- Laissez-le, sale serpent visqueux ! Hurla James en essayant de défaire ses liens.

- Ça commence à revenir ! Mais saches Potter que voir ton fils à ma merci est une grande joie, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, continua Voldemort.

James serra les poings et les dents, il était impuissant, il devait regarder son fils mourir dans la pire souffrance sans pouvoir rien faire pour l'aider. Soudain il entendit un pop et le cri de rage du seigneur des ténèbres. Riki, son elfe venait de transplaner, priant pour qu'il aille chercher du secours, James décida de détourner l'intention de Voldemort :

- Hé ! Voldemort ! Tu diras quoi si je te propose d'échanger ma place avec mon fils ?

- Potter, ici on est sur mon terrain et non chez toi, c'est moi le maître !

- Ah oui, pardonnez-moi seigneur des rats j'avais oublié que « Charbonnier est maître chez soi ! »

- Quoi, que dis-tu, misérable cloporte, rugit Voldemort en cessant son sortilège.

- J'ai dit : Char-Bon-nier est Maître chez soi, répéta James comme s'il parlait à un demeuré.

- Misérable, Endoloris, hurla Voldemort en pointant cette fois sa baguette sur James. Aussitôt, James ressentit une douleur inimaginable dans son corps et hurla à s'en arracher les poumons, mais intérieurement il était content, ce n'était plus son fils qui avait mal, mais lui.

Harry releva péniblement la tête pour voir son père s'agiter dans tous les sens. Il avait dû mal à le croire, son père avait échangé sa place, dans un dernier effort, il regarda Voldemort et croisa ses pupilles rouges et il perdit connaissance.

/ooooooooo§§§§§§§§/
/

[12 square Grimmaurd, pendant le dîner]

Au quartier général de l'ordre du phénix, tout le monde était attablé et discutait joyeusement. Il y avait Les Weasley (sauf Charlie) Fleur Delacour, Remus Lupin, Nymphodora Tonks, Mondingus Fletcher, Minerva McGonagall, Serverus Rogue, Albus Dumbledore, Kingsley Shacklebolt, Alastor Maugrey et Hermione Granger. Mrs Weasley était en train de débarrasser la table lorsqu'un Elfe de maison apparut et alla se cogner contre la chaise de Serverus Rogue en hurlant :

- Méchant Riki, méchant Riki.

- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda le maître des potions en s'éloignant le plus possible de l'elfe.

Lorsqu'Hermione fut remise de sa surprise, elle cria :

- Il faut empêcher cet elfe de se faire du mal. Puis, elle se précipita vers l'elfe et l'éloigna de la chaise et dit :

- Calmez-vous s'il-vous plaît et dites-moi pourquoi vous êtes si méchant ?

L'elfe leva les yeux vers elle et dit :

- Riki a abandonné ses maîtres, Riki est un méchant elfe !

- Tes maîtres ? S'ils te tapaient…

- Oh ! Non ! Oh non ! Maître James et Maître Harry n'ont jamais tapé Riki, bien au contraire !

- Maître Harry ? Tu veux parler de Harry Potter ? demanda Hermione avec émotion.

-Oui ! Riki est un méchant elfe, Riki veut que Maître Sirius et Maître Remus le frappent ! pleurnicha l'elfe.

Surprise, Hermione se tourna vers Remus Lupin qui regardait l'elfe comme si c'était un revenant :

- Professeur, vous connaissez cet elfe ?

- Oui, c'était l'elfe de James et Lily, mais je croyais qu'il était mort.

Au son de la voix de Remus, l'elfe de maison tourna sa tête et dit :

- Maître James et Maître Harry sont avec lui, il va les tuer et Riki est un méchant, oh oui, un très méchant elfe !

- James ? Riki, où est Harry, avec qui est-il ? Pourquoi va-t-il se faire tuer ? demanda Remus en se précipitant vers l'elfe.

- Avec ce serpent visqueux ! Riki sait pas où c'est, mais il peut amener Maître Remus si Maître Remus le veut !

Albus Dumbledore s'avança vers Remus, Hermione et l'elfe et demanda :

- Qui est ce serpent visqueux Riki ?

- Riki n'aime pas dire son nom, Riki n'a pas le courage de ses Maîtres, Riki est un mauvais elfe de maison !

Remus prit alors l'elfe par les épaules et s'exclama en le secouant :

- Riki, il est avec Voldemort ?! Riki, réponds-moi !

- OUI ! Ils sont avec le serpent visqueux !

Tous les membres de l'ordre se regardèrent, puis Dumbledore déclara :

- Allons porter secours à Harry, Severus et vous Molly vous restez ici.

- Bien professeur, dit Molly

- Mais professeur… commença Rogue, mais Dumbledore enchaînait déjà :

- Remus, demandez à cet elfe de nous conduire à proximité de Harry, voulez-vous.

- Bien professeur, Riki, conduis-nous à Harry.

- Comme vous voudrez Maître Remus, répondit l'elfe, tenez-moi la main.

Et c'est ainsi que, se tenant en rond, les membres de l'ordre du phénix furent transportés jusqu'à l'endroit où étaient emprisonnés les Potter.

Lorsqu'ils arrivèrent, ils virent le seigneur des ténèbres qui pointait sa baguette sur un homme qui hurlait.

- Tu ne me supplies pas d'arrêter Potter ? gronda la voix de Voldemort.

- Comme disent les moldus : « Vade retro, Satana, » parvint à hurler James.

- Tu vas arrêter avec tes expressions de malheur ?! rugit le Maître des ténèbres.

- Non je commence…

- Misérable, Avada…

-T'en veux une autre ? Tout vient à point à qui sait attendre

- Pourquoi dis-tu ça ?

- Oh ? Pour rien et une autre me vient, tu veux que je te la dise ?

- Misérable…

- Disque rayé

Pendant ce temps, les membres de l'ordre s'étaient approchés et le Professeur Dumbledore s'exclama :

- Tu n'aurais pas dû venir ici, Tom.

Lord Voldemort se retourna et lança un sort de mort à Dumbledore, ce dernier transplana pour réapparaître à la droite du seigneur des ténèbres et lança un sortilège à son adversaire qui l'arrêta en créant un bouclier.

- Je vois que tu es toujours aussi mou, Dumbledore, tu me déçois !

- Non, Tom, détrompe-toi, c'est toi qui me déçois ! Je ne pensais pas que tu tomberais aussi bas !

- Oh ! Dumbledore le retour, t'as pas fini avec tes beaux discours ?!

- Tom…

- Avada Kedavra! rugit Voldemort. Mais cette fois, Albus Dumbledore fit apparaître un bouclier qui dévia le maléfice qui percuta le mur en creusant un trou.

Pendant ce temps, Remus s'était faufilé jusqu'à l'endroit où étaient emprisonnés les deux Potter et essayait de les libérer. Il avait utilisé l'Alohomora, un sortilège de découpe et d'autres pour ouvrir des serrures, mais aucun n'avait marché.

- Fais apparaître des cisailles, s'exclama James après un ultime effort de Remus.

- Des quoi ?!

- Des cisailles, un truc moldu, passe-moi ta baguette !

Remus mit sa baguette dans la main de son ami et ce dernier fit apparaître des sortes de ciseaux très gros et rouges.

- Et je fais quoi avec ça ? demanda Remus alors que James lui rendait sa baguette et l'étrange objet.

- Ouvre-les et tranche les chaînes qui retiennent mes poignets, répondit James.

- Tu es fou ! Je vais te blesser !

- Au point où j'en suis ! Et dépêche-toi !

- Les mains tremblantes, Remus referma l'objet sur l'une des chaînes et pria pour qu'il ne fasse rien à James et a sa grande surprise la chaîne fut tranchée. Il répéta l'opération sur l'autre et James fut libéré. Remus n'en revenait pas, un objet moldu venait de briser ces chaînes alors que la magie n'avait rien pu faire.

- Bon, tu te réveilles ? Libère Harry, on fera une pause après, promis, s'impatienta James.

- Ah oui, c'est vrai, dit Remus en redescendant sur terre, et il trancha également les chaînes qui maintenaient le jeune Potter assis. Dès que la dernière chaîne fut coupée, il bascula en avant et Remus le rattrapa avant qu'il ne touche le sol.

- Filons d'ici s'exclama James en essayant de se relever, mais il retomba sur les fesses avec un grognement de douleur.

- Non d'une gargouille, mes jambes me font un mal de chien !

- James…

- Amène mon fils en sécurité, ça ira.

- Pas question que je te laisse, s'exclama Remus en issant Harry sur ses épaules. Il cria à Arthur et Bill de venir l'aider à transporter les blessés. Ces derniers arrivèrent en courant et Bill évita un sortilège de mort de justesse. Rapidement ils transplanèrent en direction du Q.G.

et voilà, le chapitre est terminé, à bientôt!