Auteur : Kuroyuki Ryuuka
Titre : Ayame no Himitsu
Résumé : Une fille hors du commun pour une famille hors de contrôle. Quand elle débarque du passé et qu'elle atterrit dans les quartiers de la Varia, voilà ce que ça donne !
Disclamer : Les personnages appartiennent à AMANO Akira, mis à part Ayame et quelques autres qui arriveront au fur et à mesure de l'histoire.

Genre : Yaoi, Humour, Romance
Rating : T pour le yaoi et les insultes.
Petit mot de l'auteur : Désolé si il y a des OCC, je n'ai pas lu le début du manga. (J'ai commencé avec le tome avec Gamma dessus !)
Petit mot de l'auteur (Bis) : Les chapitres seront du point de vue de l'héroïne à partir du chapitre 1 et le texte en gras au début situe l'endroit où l'on se trouve lorsque je commence mes chapitres.


Ayame no Himitsu

Prologue : Retour vers le futur !


" Mission X-27, tu auras juste à surveiller les faits et gestes de ces personnes. ", lâcha une personne à la voix grave, brandissant un petit paquet de feuilles devant elle.

Le possesseur de la voix était un homme aux cheveux de blés et aux yeux miel. Son teint était légèrement hâlé et il était habillé d'une chemise blanche, surmontée d'un ensemble noir rayé de blanc. Il était assis dans un des nombreux sièges de la salle et faisait face à une jeune fille, la regardant durement, les jambes croisés et une de ses mains posés sur les genoux, l'autre tendant le paquet de feuilles. La dite jeune fille avait de longs cheveux de jais et les yeux gris souris. Elle avait un teint très pâle et était habillé d'un bustier noir, couvert par une chemise blanche entrouverte et un large pantalon qui cachait une paire de bottes gothique lui arrivant au milieu des mollets. Elle était assise en face de l'homme, près de la porte d'entrée, ses bras croisés sur sa poitrine, et semblait s'ennuyer à en mourir.

Les deux protagonistes se trouvaient dans un grand salon de couleur crème luxueusement décoré. Sur les murs, divers tableaux, d'un côté, les portraits populaires de l'époque et de l'autre, des peintures de paysages, ensoleillés ou fleuris. Le mur au fond de la salle était orné d'une grande tapisserie rouge sang, sur lequel était cousu en fil doré et argenté le blason de la Vongola Famiglia. Les fauteuils et les canapés étaient faits de cuir noir et entouraient l'unique table basse en ébène qui trônait au milieu de la pièce. Les grandes fenêtres qui étaient posées des deux côtés du salon laissaient filtrer la brise et la lumière du jour levant. La porte, elle, était faite de marbre blanc dans lequel se trouvaient des incrustations dorées qui prenaient diverses formes florales.

La jeune fille se releva de son siège en soupirant et sorti en levant la main au dessus de son épaule, sûrement en guise d'au revoir, juste après avoir attraper les feuilles qui lui étaient tendues. Elle marcha longtemps, déambulant dans les couloirs immaculés du manoir, feuilletant les papiers, regardant les photos, lisant les informations qui étaient marquées et s'arrêta devant une porte de bois de frêne. Elle entra à l'intérieur de la pièce sans brusqueries, les yeux fixés sur les feuillets entre ses mains.

Sortant le nez de ses papiers, elle se dirigea vers l'armoire en bois qui trônait près de la seule fenêtre de la petite pièce. Cette dernière était sombrement décorée. Des rideaux noirs empêchant la lumière de passer, un lit recouvert d'une couverture de la même couleur et au sommet du lit, un oreiller immaculé donnant un peu de vie à cette endroit glauque. Un bureau en ébène sur lequel était installé un ordinateur portable et où étaient éparpillés diverses feuilles de papiers, passant par de simples notes jusqu'à des relevés de banques, repartant vers des rapports à moitiés terminés et des gribouillages de divers calculs et de plans complexes.

Elle sortit un sac à dos de l'armoire et fourra quelques vêtements à l'intérieur. Elle glissa dans une poche intérieure l'ordinateur portable ainsi que divers objets servant à diverses choses informatiques et quelques papiers, dont les papiers qu'elle venait de recevoir. Elle le mit et se dirigea vers une salle assez proche de sa chambre, défonçant la porte d'un coup de pied. L'homme qui se trouvait à l'intérieur lâcha un hoquet de surprise, sursautant et se redressa en vitesse, tendu comme pas possible. Reconnaissant la jeunette, il se détendit un peu avant de dire :

" Bonjour Ayame.
- … , aucune réponse, comme d'habitude.
- C'est pour ?, demanda-t-il en se grattant la tête et en remontant ses lunettes, ne faisant pas attention au manque de parole de la jeune fille.
- Mission X-27.", lâcha la fillette en relevant la tête, lui lançant un regard vide.

L'homme qui se trouvait en face d'elle déglutit difficilement. Ce n'était pas la première fois qu'il devait aider la petite dans ses missions mais il avait toujours la chair de poule quand elle lui parlait - et les autres aussi, ce qui fait qu'elle était toujours en missions solo. Il lui proposa de s'installer pendant qu'il préparait son matériel. La jeune fille s'installa sur une des nombreuses chaises qui étaient éparpillées dans la salle, déposant son sac sur le bureau et retirant sa chemise. Elle se contenta de fixer le dos de l'homme pendant qu'il s'affairait dans son matériel. Ce dernier frissonna en sentant le regard froid derrière lui.

" Je suis pas venu ici depuis quand, Aoi?, demanda la jeune fille en baillant.
- De… Deux mois je crois." , répondit ledit Aoi en palissant brusquement.

La salle dans laquelle ils se trouvaient était banale, avec un bureau sur lequel se tenait un ordinateur fixe et autour de ce dernier, quelque chaises en bois. Mais cette salle était juste une façade, car un laboratoire était caché derrière la porte en fer au fond de la pièce. Aoi était un grand homme aux longs cheveux corbeaux, qu'il attachait avec un élastique rouge, et aux yeux couleur ciel, cachés derrière de petites lunettes en demies-lunes aux montures rouges. Il était habillé avec une blouse blanche sous lequel se trouvait un ensemble bleu nuit, composé d'un pantalon et d'un tricot.

Ce dernier la conduisit jusque dans le laboratoire après qu'elle aïe eu récupérer ses affaire et lui demanda son bras, qu'elle lui tendit sans broncher. Il lui fit une prise de sang et posa le petit tube qui contenait le sang dans une machine. Il s'installa devant un des ordinateurs dans la pièce et ne prêta plus attention à la fillette. Cette dernière profita de ce moment d'inattention pour se rendre près d'une grande plaque de réglages et de presser sur un bouton rouge barré d'une croix blanche, sous lequel était marqué " Futur entier ". Il la regarda bizarrement en la voyant près de cette plaque mais n'y fit pas plus attention, la priant d'entrer dans une des grandes cuves vides transparentes. Elle remit sa chemise et tint son sac par une de ses lanières. Elle entra à l'intérieur avant de lâcher une phrase qu'il ne comprit pas sur le coup :

" J'espère qu'on se reverra. "

Il ferma la porte transparente derrière elle et se retourna vers la plaquette de réglages, abaissant une poignée pourpre en regardant la fillette qui le fixait froidement, sourcils froncés. Des chaînes entourent alors cette dernière et l'emprisonnèrent complètement, ce qui la fit grimacer. Aoi continua de regarder la jeune fille, ne prêtant pas plus attention à la plaquette de réglages qui était sous ses yeux. Un sourire sadique échappa à cette dernière et elle disparu dans un gros "BOUM !", la cuve explosant en milles morceaux. Il parti en courant de la salle, craignant que quelque chose ne lui arrive à la figure.

Il courut jusqu'au salon où la jeune fille se trouvait quelques minutes plus tôt et pénétra à l'intérieur sans frapper, le souffle court. L'homme blond fronça les sourcils en le voyant dans cet état et ouvrit la bouche pour demander ce qu'il se passait, mais fut coupé par Aoi qui se mit à parler sans reprendre son souffle :

" Saboté la machine, partie dans le futur, peut pas revenir, c'est pas ce qui peut arriver, peut-être morte…

Il fut violement coupé par le blond :

- Stop ! Tu reprends ton souffle et raconte moi ça sans brusqueries ! "

Il reprit son souffle et se laissa tomber dans l'un des fauteuils, l'air sombre. Il demanda doucement :

" Vous ne m'en voudrais pas, hein, Boss ?
- Bien sûr que non, à moins que ce soit grave, répondit le Primo en le fixant avec douceur.
- Ok… Voilà ce qui c'est passé… Elle est entrée dans mon bureau et m'a dit pour la mission. Je lui ai fait une prise de sang pour vérifier que tout concordait et quand j'ai relevé la tête, elle était près de la plaque de réglages. Je n'ai pas prêté attention à ça et je l'ai fait rentrer dans la machine. Elle m'a dit quelque chose que je n'ai pas compris sur le coup… , commença-t-il en se tenant la tête entre les mains.
- Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?, le coupa le Primo.

Il répondit :

- "J'espère qu'on se reverra." Ensuite j'ai fermé la porte vitrée derrière elle et j'ai enclenché le mécanisme pour l'envoyer dans le futur…

Il fut de nouveau coupé :

- Sans vérifier la plaque, n'est-ce pas ?
- Oui…, répondit -il, elle a lâché un de ses sourires sadique et le temps que je ne puisse faire quelque chose, elle avait déjà disparu, en même temps que la cuve avait explosé… Ensuite j'ai accouru ici et vous connaissez la suite. Je ne sais pas ce qui peut lui arriver, vu que le test de cette commande devait être fait cet après-midi.", termina-t-il en fixant le Primo sans vraiment le voir.

Il se releva en baissant les yeux, ses pensées perdues dans le vide. Giotto lâcha une question qui ressemblait plus à une affirmation, la voix tremblante :

" Elle s'en sortira. Elle n'est pas la fille de Natsume Shin pour rien, hein ? "


To be continued

Bientôt sur vos écrans ! :

Des rencontres ! : "Déchet, t'est vraiment obligée de me rentrer dedans pour me voir ?"

Des révélations ! : "Tu es la dernière à pouvoir lire ces inscriptions, donc protège les bien."

Voilà le prologue complet ! L'autre étais juste un test mais… J'espère qu'il vous a plut ! Lâchez des critiques ou des encouragements, même des conseils, ça me ferais plaisir et je continuerais d'écrire, même si ça risque d'être un désastre.

À vous les studios !