Salut à tous

voilà une nouvel fic qui s'appelle un nouveau départ

j'aimerais vraiment avoir votre avis alors laisser des reviews svp

j'aimerais remercier énormément kedern pour la correction et SiiSii.x3 pour toutes ses discussions qui me donnent de l'inspiration et pour l'aide du titre de cette fic

et merci à toute les personnes qui laisse des reviews et celle qui suivent dans le noir


Elle était dans cette salle remplie de miroirs et dansait au rythme de la musique. C'était devenu la seule chose qui lui restait.

Elle avait perdu son père, sa mère et sa sœur dans un accident d'avion. Elle se souvenait que Lizzie avait une compétition de football et n'avait reçu que deux billets pour prendre l'avion. Elle avait demandé à son père et à sa mère, alors enceinte de trois mois, de l'accompagner.

Casey ferma les yeux s'assit dans cette salle vide. Elle avait dix-huit ans à présent et avait dû se débrouiller seule pour devenir la femme qu'elle était à présent.

Elle repensa à la famille Venturi. Elle ne les voyait plus depuis ses dix-sept ans : elle était partie en douce de chez eux, persuadée de les déranger. Elle se sentait mal de rester chez George alors qu'elle n'était pas sa fille, elle était donc partie loin. Mais George, Edwin et Marti lui manquaient. Et Derek aussi lui manquait atrocement…

Elle avait arrêté ses études à son plus grand désarroi et travaillait comme serveuse dans un bar qu'elle détestait : les hommes étaient irrespectueux envers elle. Mais elle ne faisait plus attention à eux à présent. Au début c'était dur, mais elle s'était habituée à cette vie. Elle avait rencontré une fille de son âge qui venait de sortir de l'emprise de la drogue, qui s'appelait Amber. Elles avaient loué un studio une pièce et s'étaient entraidées pour sortir de leur passé. Puis, avec quelque économie qu'il lui restait, Casey avait acheté cette ancienne école de danse qui se trouvait à deux pas de chez elle. Bien sûr, quand elle l'avait acheté, le bâtiment était dans délabré. Elle avait dû tout rénover avec le peu d'argent qui lui restait, et elle était assez fière de ce qu'elle avait réussi à faire de cette vielle école abandonnée. Elle s'arrêta de danser, prit sa bouteille d'eau et but une gorgée.

« Casey, dans une heure le bar est ouvert, avertit Amber.

– J'arrive, Amber, répondit la jeune femme en passant une main dans ses cheveux bruns.

– Ben dis donc, tu l'as bien arrangé ton studio de danse !

– Oui, je suis assez fière de moi.

– Pourquoi n'ouvrirais-tu pas une école de danse ?

– Tu es une grande rêveuse, Ambre.

– Non : réaliste. Tu danses super bien et je me tuerais pour danser aussi bien que toi !

– Merci, c'est gentil, mais là on va être en retard.

– Je t'attends dans la voiture, Case.

– Ok. »

Elle enfila son uniforme en vitesse et attacha ses cheveux en queue de cheval, puis monta dans la petite voiture d'Amber qui devait avoir plus de quinze ans. Elles ouvrirent le bar.

« Casey ! appela le patron qui se trouvait dans la petite cuisine.

– Oui ? demanda-t-elle. »

La jeune femme sentait les problèmes venir mais marcha jusqu'à la cuisine. L'homme, qui était assez baraqué, ferma la porte avant de revenir sur Casey qui se tenait debout devant lui :

« J'ai appris, grogna le patron avec une voix grave, que tu as traité notre meilleur client d'"enfoiré". C'est vrai ?

– Oui c'est vrai. Mais pour ma défense, il m'avait touchée et je n'accepte pas ça. Je veux un minimum de respect à mon égard.

– Mais j'en ai rien à faire qu'il te pelote ! J'en ai strictement rien à foutre ! Et s'il veut te toucher, il te touche ! Demain, tu lui présenteras tes excuses.

– Quoi ? répondit-elle, outrée.

– T'as bien entendu, alors maintenant, tu fermes ta gueule et tu vas bouger ton petit cul de salope, car si je ne t'avais pas engagée, tu serais dans la rue à l'heure qu'il est ! »

Il partit sans même lui avoir laissé le temps de rétorquer. Énervée, elle lança un verre contre le mur qui se brisa en plusieurs petits morceaux, se mit à genoux et pleura. Amber arriva et la prit dans ses bras. Elle n'en pouvait plus de ce salaud de patron qui faisait tout pour lui pourrir son existence.

« Casey, calme-toi, reprit son amie en lui caressant les cheveux.

– Ne t'inquiète pas, Amber, ça va aller, j'ai l'habitude. Va t'occuper des clients.

– Ok, Casey. Mais je t'en prie, calme-toi et respire, OK ? Tu es la meilleure, ne l'oublie pas.

– Merci pour le conseil et pour ton compliment. »

Elle lui adressa un sourire amical et partit elle aussi vers les clients avec un sourire crispé aux lèvres, pour faire bonne impression et pour ne pas montrer sa faiblesse aux autres car au fond d'elle, la jeune femme souffrait plus que quiconque dans ce monde.

Alors?